[VIIIeme Tournoi] : 16eme de Finale : Promethée VS Kartar de Polyphème

Prométhée, voilà qui serait mon adversaire !

Nous étions dans une vaste arène, le sol était celui d'un stade de boxe à l'américaine et le ring gigantesque était entouré de cordes rouges rigides mais légèrement élastiques, type ring de Catch. Le plafond empli de projecteurs puissants nous baignait de lumière blanche. Ici, Prométhée entra. Le gong sonna, et nous nous regardâmes.

- Kartar Hatt'Mhêm, serviteur de Poséidon et Général de Polyphème ! Pas la peine d'en dire plus pour l'instant. En garde !!

Ma technique de base : frapper, frapper, toujours. Je fonce sur mon adversaire, mobilisant mon cosmos à fond. Mes bras sont repliés en protection comme ceux d'un boxeur, et quand j'arrive à quelques mètres... je disparais !

Réapparaissant juste devant mon adversaire, dans les airs au nivgeau de son torse, je frappe comme dans un sac de sable ! Crochet Droit, Gauche, Droit, Gauche, direct dans le plexus solaire ! Même protégé, le titan recule d'un pas, et il ne m'en faut pas plus. Je bondis à nouveau et libère la puissance :

Le titan avait du répondant. Mes poings frappaient mais il esquivait, bloquait ou encaissait fièrement. Les ondes de choc produits par nos impacts faisaient trembler les cordes et les murs situés pourtant derrière les gradins à près de 100 mètres de distance. Mis en confiance par mon coup au plexus, j'avais frappé durement. Mon coup de massue avait porté ses fruits et le titan se releva sous mes yeux, arguant que ma puissance n'était pas suffisante. Il en avait, de la gueule, mais il semblait aussi qu'il avait les moyens de l'ouvrir. A se demander si je l'avais frappé ou non.

Il n'attaqua pas. Pas de poing bien senti, de coup de pied. En revanche, il déploya ses bras, les levant comme s'il allait commander l'attaque frontale à une armée de liliputiens. Cette positions me donnait une information important : le titan frapperait de face. La position de préparation d'une attaque apprenait beaucoup à celui qui devait la recevoir, aussi ne fus-je pas surpris de voir un flot de cosmos arriver droit devant moi.

Ce qui me surpris, en revanche, fut la beauté mortelle de son attaque. Des pétales de cerisiers volaient vers moi. Devais-je donc me défendre, ou me laisser aller à la contemplation ? Au tout dernier instant, je réagis en croisant le regard ferme et déterminé de Prométhée, qui dénotait franchement avec la grâce aérienne du mouvement végétal. Je me souvins de où j'étais, de ce que je faisais ici. Le tournoi, le titan, mon combat !

En un instant, je m'enveloppais d'un dégagement d'énergie puissant et une colonne de cosmos sortie droit de mon corps me protégea.


Les pétales arrivèrent au quart de seconde qui suivit. Juste à temps. Ils grillèrent, roussirent ou brûlèrent les uns après les autres. J'étais le général de Polyphème, et comme le pilier central, je ne me laisserais pas égratigner par des pétales !! Du moins c'est ce que je croyais car nombre d'entre eux passèrent ma défense, peut-être étaient-ils davantage chargés en cosmos. Les blessures furent nombreuses mais pas trop grave. Mon corps de deux mètres était habitué à souffrir et j'endurais sans broncher, comme lui un instant plus tôt, comme si je n'étais pas touché. Pourtant, du sang était visible là où mon armure laissait voir mon corps. Quand ce fut fini, je retirais ma protection, fixant durement le Titan.

- N'y voit rien de personnel, mais j'apprécierais que tu me considères comme un véritable adversaire. Même si tu me vois comme un simple humain, que tu considères que ma vie n'est pas plus importante sur cette terre qu'un pétale de cerisiers et que je serai de toute façon remplacé par un autre une fois que mon corps sera poussière, aujourd'hui j'existe, et je t'affronte de toutes mes forces. Et si ma première attaque ne t'a pas convaincu, je vais te montrer de quoi est capable une écaille de Poséidon !

D'une transposition, j'apparus juste à côté de Prométhée et lui fila une bonne droit bien sentie dans la mâchoire, me transposais à nouveau et tentais un fouetté dans son genoux, par derrière, et je re-disparus, répétant cette opération de sape vicieuse qui, je l'espérais, porterais ses fruits soit en lui faisant des dégâts, soit en le convainquant que le fils d'atlante que j'étais méritais d'être attaqué avec toute sa puissance. Je luis délivrais ainsi une série de cinq frappe puis me transposais plus loin et emmagasinais mon énergie en vue d'un déploiement de puissance.

Ses manières calmes me dérangeaient. Sa maîtrise m'insupportait encore davantage. Mes coups avaient été bloqués ou esquivés et il avait su contrer avec une rapidité imprévue. Ses ondes de me firent voler dans les cordes et il m'envoya une nouvelle salve de ses pétales rasoirs. Mes bras étant bloqués dans les cordes, mon esprit étant embrumé par la salve d'ondes de choc, je ne me téléportais pas et reçu l'attaque de plein fout ! Bon sans ce que ça faisait mal !

Cette douleur me sortit de mon état groggy et j'usais d'une autre défense pour me protéger de ces pétales.

Light repulsion
(Lumière) 10pts cosmos Défense
Kartar repousse l'attaque de son adversaire en relâchant une puissante onde de choc de cosmos lumineux.

L'instant d'après, il n'y avait plus de pétales, mais ceux-ci avaient largement eu le temps de faire leur effet. C'était une attaque bien plus puissante que je ne l'avait d'abord estimé. Les coupures étaient profondes et mon sang coulait davantage et de nouveaux endroits multiples. Pourtant cela ne fit qu'accroître ma volonté de me battre et de montrer ce dont était capable une écaille. Je donnerait tout ce que j-ai !

Je me sortis des cordes, faisant attention à ne pas glisser dans mon propre sang, et frappais par télékinésie. Ce fut des coups mentaux pointant sur son cerveau que Prométhée reçu. Tous les moyens étaient bons. On verrait bien, selon sa défense, s'il avait déjà subi cela en tournoi ! Pour faire bonne mesure, je le fixais dans les yeux et lançais une nouvelle attaque bien à moi :

HRP Je ne comprends pas ton comptage. Il y a en coup reçu "20", alors que je n'ai attaqué qu'à 5 + 0. De même , dans tes CS tu mets un -10, alors que -5 est le max que tu puisses défendre normalement (ou bien j'ai pas suivi quelque chose)
*

Quelle attaque prodigieuse... Les explosions, ce n'était strictement RIEN à côté de ce qui suivit : la multitude de pétales, peut-être y en avait-il 10 fois plus que lors de ses précédentes attaques ? Peut-être même cent ! J'aurai du mourir, malgré la protection de mon écaille. Pourtant, quand la fumée se dissipa enfin, j'étais debout. Mes jambes saignaient abondamment, mon visage était un masque rouge partiellement lacéré sur une joue, le liquide chaud coulait depuis mon cuir chevelu et sous mon armure, je sentais la vie quitter mon corps lentement.

Malgré tout cela, j'étais debout. J'étais... debout !
Quand ma lumière dissipa les derniers volutes de poussière tourbillonnante en boucles infinies, je vis Prométhée. Je le regardais avec un grand respect et sérieux. Mais mes yeux n'étaient pas totalement sur lui, ils regardaient aussi au-delà de lui. Ils regardaient l'image même de mon dieu. Et cela seul me faisait tenir le coup, me faisait presque ignorer la douleur comme si j'avais été partiellement anesthésié. Prométhée me regardait lui aussi. Etait-ce de l'indignation ? Je ne sais pas. L'unique chose dont j'étais sûr et certain, c'était que tout ma dévotion, sans limite véritable, allait se muer en puissance. Ma cosmo-énergie n'était plus celle du début du combat, et mon cosmos de lumière se dégageait à travers mon propre corps, donnant l'impression que mon armure était d'or. Les poussières dessinaient des ailes dans mon dos, comme si mon aura leur avait donné une consistance supplémentaire.


- Prométhée, ton attaques est extrêmement puissante. Cependant je ne m'avouerais pas vaincu après une telle attaque. Tu vas maintenant découvrir la colère du plus grand serviteur de Poséidon ! J'armais mon poing, bandais les muscles de mes jambes, poussais dessus et...

Comment tenais-je debout ? Grâce et uniquement grâce à ma foi inconditionnelle pour le père du peuple atlante, peuple dont j'étais moi-même le fils. Oubliant toute douleur, ne percevant plus rien que mon être, mon adversaire et nos cosmos qui rivalisaient.

...je disparus aux yeux des spectateurs...

...pour réapparaître avec le poing frappant l'emplacement du coeur de Prométhée. Mon poing gorgé de lumière cosmique irradiant le corps du titan, j'avais atteint la vitesse lumière. Pas de beauté dans cette frappe, nulle grandeur, simplement l'efficacité offerte par la ferveur totale, sans condition. Quand ma lumière passa de mon poing à son corps, ce fut comme si le temps ralentissait sa course. Tous purent voir nos deux corps immobiles puis le pouvoir le frapper, et son corps, résistant tout d'abord, qui perdait lentement le combat contre mon pouvoir.


Prométhée fut expulsé loin dans les airs, au-dessus des cordes, en-dehors du ring, et termina son vol plané contre les marches d'inter-rangées de la grande salle d'arène, entre les gradins. Le choc fut rude, mais bien moins que mon poing.

Alors qu'il commençait tout juste à se lever, je criais cette fois la rage de Polyphème et fonçais sur mon adversaire. C'était la dernière action. Je ressentais à nouveau la fatigue, et la douleur se faisait à présent amèrement ressentir. Seule la rage me faisait tenir maintenant, pour une ultime action, peut-être. Nous arrivions à la toute fin de notre combat. C'était lui ou moi. Maintenant !

***

Coup reçu : 75
Coups parés : 5
Total coups reçus : 70

Coup donnés : 5 (atq physique) + 60 (7ème sens + 10 Champ lumineux)
PC 85 - 5 - 60 + 10 = 30
PV : 35/175

Ruthless Strike (Terre) 30cs - effet de 7ème sens : attaque cosmique imparable
L'attaque n’est utilisable que si Kartar a lancé préalablement une Puissance de la Terre durant le combat.
Tel un forgeron cyclopéen travaillant une pièce de métal, Kartar profite de la puissance accumulée et tente de saisir son ennemi à la tête pour le frapper impitoyablement et à maintes reprises contre un autel de pierre.

Le combat était fini, Prométhée s'écroula le premier. La fureur de Kartar se dissipa lentement, en même temps que toutes ses douleurs se réveillaient. Enfin, il posa un genou à terre, tête basses. Il tenait à peine, oscillant encore entre la vie et la mort. Son sang continuait à s'écouler, la mort l'appelait. Pourtant il choisit la vie et se releva avec un effort tirée de sa fierté presque sans limite. Son regard se posa sur Prométhée et il revit ses attaques belles et envoûtantes, meurtrières comme ses sirènes tentant d'appeler les marins à la mers. Le titan était indéniablement un brave et Kartar lui-même ne devait sa victoire qu'à peu de chose... la chance. Ca ne pouvait être que ça. A moins que ce ne soit la bonté de son adversaire ? Finalement, il se dirigea vers l'extérieur de l'arène et partit se faire soigner. Pour lui l'aventure continuait.