Etats-unis : une mystérieuse découverte

Jones semblait réfléchir. En effet, devait-il faire confiance aux Saints ou pas ? Voilà peut-être une question qu'il devait se poser. Altia, quant à lui, attendit patiemment la réponse de l'archéologue, tout comme Milan. C'est ensuite que finalement, l'archéologue déposa son dossier sur une étagère pour le classer avec les autres. Les deux Saints allaient enfin savoir s'ils avaient réussi à convaincre Jones ou pas. Ce dernier prit d'ailleurs la parole. Il ne semblait pas croire totalement l'histoire des Saints, mais pourtant, il décida tout de même d'accorder un peu de créditer au maître et à son disciple. Milan le remercia alors comme il se doit et l'archéologue décrocha son manteau pour nous conduire au musée. Mais avant, il eu une petite conversation avec son Commodore, pendant que Milan et Altia remettaient enfin leurs mains sur leur Cloth Box. Milan en semblait d'ailleurs soulagé. C'est ensuite que la voyage put commencer vers le musée. Milan et Altia avec leur Cloth Box sur le dos, attendaient donc une diligence pour faire le voyage. La diligence ne semblait pas presser d'arriver et mit plusieurs dizaines de minutes à arriver. Milan en profita pour s'adresser à son disciple en lui disant qu'il s'en était bien sorti et qu'il est fier de lui. Voilà des mots qui font plaisir à Altia, ce dernier est d'ailleurs un peu gêné mais ne le montre pas trop. Milan continue ensuite en disant qu'Altia avait réussi à garder son impulsivité naturelle et qu'il fallait qu'il continue comme ça ! Altia lâche un petit rire, gêné, mais n'oublie pas de prendre la parole pour remercier son maître

Merci, maître ! Je fais de mon mieux pour me calmer. C'est plus compliqué qu'il n'y parait surtout quand quelqu'un comme l'autre journaliste vous insulte à tous va de blanc-bec alors qu'il ne sait même pas qui nous sommes. Et puis, si je veux devenir Chevalier d'Or, il faut bien que je me calme un jour car Athéna ne voudrait pas d'un garde rapprocher n'écoutant que sa colère. J'essaye donc de progresser dans la voie de la sagesse...Et je fais cela de mon mieux !

A peine fini sa phrase, que la diligence arriva. Jones et les deux Saints montèrent donc à bord et le musée ne faisait plus que de les attendre. Milan et Altia se mit à l'arrière alors que l'archéologue, lui se mit à l'avant. Ce dernier ne semblait d'ailleurs pas dans son meilleurs état. Il transpirait énormément ce qui pouvait indiquer qu'il était très anxieux à l'idée de retourner voir ces statuettes. Après quelques longues minutes de voyage, les deux Saints arrivèrent finalement au musée. Quelque contrôle d'usage et sans aucun doute protocolaire et voilà le petit groupe dans une salle à l'écart du reste du bâtiment. Jones demanda alors d'attendre que tout le monde sortent, puis il voudrait savoir si les Saints sont prêt, ce à quoi Milan répondit par le positif, tout comme Altia

Allez-y Monsieur, nous sommes prêt, vous pouvez y aller !

Pv : 200 - 50 = 150

Les Saints allaient enfin découvrir ce que cache ces statuettes. Jones déverrouilla la cage protectrice puis il sortit. Il donna ensuite le signal aux Saints depuis l'extérieur afin qu'Altia et Milan puissent examiner ces ces objets. Milan d'abord enleva le tissu puis prit une des deux statuettes, laissant l'autre au Bronze Saint. Altia prit donc la statuette en main et tout de suite, au premier contact, le Saint du Puma put voir des images terrifiante. Des images de mort, de sang de ténèbres. Milan devait sûrement voir la même chose. Altia vit des cadavres, par centaines, des flots de sang, des feux dévastateurs. Toutes ces images sont troublante pour le Saint. Ce sont des images de douleur, de souffrances. Rien ne peut faire plus souffrir mentalement que ce genre d'image. Absolument rien. Pour le Bronze Saint, son combat semblait être une partie de rigolade comparé au douleur psychique endurer en touchant ces statuettes.

Altia ne peut rien faire. Il est paralysé par ces images. Il sue alors a grosses gouttes, la bouche béante. Elles sont tellement traumatisante que le Bronze ne peut s'empêcher de mettre un genou à terre. Heureusement pour le Puma de Bronze, ces images ne durent que quelques secondes, mais malgré cela, ce sont quelques secondes de trop. Ces secondes durèrent une éternité pour le Bronze. Quand tout cela fut fini, le Bronze put reprendre son souffle. Un souffle haletant et la sueur coule alors le long de son visage et de ses joues. Ses membres en tremblent même. Ses mains, ses jambes, tout son corps tremble. Une fois fini, Altia voulut évidemment reposé cette statuette, mais il ne pouvait pas. C'est ensuite que Milan prit la parole pour demander comment aller Altia, mais le Puma ne put même pas lui répondre au début, encore marqué et peut-être même traumatiser par ces images. Il put enfin lui répondre après quelques secondes

Hein ? ...Oui, oui, sa va aller je pense. Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ? Rien de tout cela n'était réelle et pourtant...Un avertissement à ce qui nous attend ? Je ne sais pas mais ce que je sais c'est que cette statuette ne veut pas quitter ma main !

Altia fit ce qu'il put, pareille pour Milan, mais rien à faire, elle ne voulait pas bouger. Milan se posait d'ailleurs aussi quelques question comme de quelle civilisation sont-elles originaire et de quelle époque elle date donc. Altia se pose aussi à peu près les même questions et il n'y a aucune réponse à apporter pour l'instant. Altia, voyant qu'il ne pouvait pas retirer cette statuette de ses mains, décida au moins d'éponger la sueur sur son front. Les autres personnes avaient d'ailleurs du assisté à ce spectacle. Il se demandait sûrement ce qu'il se passé. L'archéologue avait lui aussi assisté à cette scène et cela devait lui remémorer certains de ses souvenirs les plus douloureux. Peut-être aura-t-il des réponses à apporter aux Saints, à moins qu'il n'en soit au même points que les guerriers d'Athéna.

PV: 142 - 50 = 92

Cette statuette ne voulait décidément pas quitté la main du jeune Bronze Saint et qui, malgré ses efforts, ne réussit pas à l'enlever. Ce fut pareille pour Milan. Ce dernier semblait d'ailleurs plus inquiet à ce propos. Peut-être s'imaginait-il qu'il vivrait le restant de ses jours avec cette statuette dans les mains. Dans tous les cas, ils n'étaient pas seul. En effet, l'archéologue et ses gorilles étaient toujours et n'allaient sûrement pas resté planté là à regarder les Saints essayant de se débarrasser de ce bout de bois. Jones retrouva d'ailleurs la parole après les terribles flashs que les Saints ont pu voir. L'archéologue semblait s'intéressé à cela, sûrement pour le consigner dans son rapport ou quelque chose du genre. Il posa tout un tas de questions aux Saints: ce qu'ils ont vus, pourquoi sont-ils troublé et comment ils se sentent après avoir vécu cela. Des question auquel Milan s'empressa de répondre, disant ce qu'il avait vu: des flashs de mort, de sang, de ténèbres, enfin bref, tous ce qui 'est pas beau dans ce monde. Ce fut bref, tout comme pour Altia, mais cela lui avait sembler une éternité. Une expérience très éprouvante, autant physiquement que mentalement, voilà ce que les Saints ont vus. Altia acquiesce et fit signe à Jones que lui aussi, il avait vécu la même chose. Milan demande aussi comment enlever les statuettes de leur. Cela est vrai que cela serait très pratique pour les Saints de retrouver leur main libre. C'est donc par d'habile précautions et manipulation que finalement l'archéologue enleva la statuette à Milan et à Altia. Ces derniers étaient d'ailleurs heureux de retrouver leur main.

C'est ensuite au tour de Milan de poser des questions. Après ces événements, les Saints sont en droit de savoir d'où tout cela vient. L'archéologue devait savoir puisque qu'il n'a pas trouvé le temple et ces statuettes au petit bonheur la chance. Milan demande donc qu'est-ce qu'il lui a donné la piste ? Après tout, maintenant que Jones a vu que les Saints n'ont pas essayé de voler ces statuettes et qu'ils n'avaient pas de mauvaise intentions, il pouvait bien leur en dire un peu plus. Altia voulu d'ailleurs en remettre une couche

C'est vrai ! Maintenant que vous avez vue ce que vous vouliez voir, il faut nous dire d'où viennent ces statuettes, même si vous ne savez de quel civilisation elles sont, cela nous aideraient déjà grandement de savoir d'où elles proviennent. D'ailleurs, si c'est la même chose pour le temple, il faudrait qu'on aille y jeter un coups d’œil avant que d'autre ne le découvre par hasard et ajoute leur nom à la longe liste de ceux qui sont mort.

Et vas y que je monte sur mes grand chevaux, que je tente de ruer dans les brancards en prenant mes grands airs réprobateurs et offusquer. Il était vrai qu'Altia avait quelque peu manquer de tact en affirmant que Mister Jones avait voulu analyser ce qu'il se passerait lorsque les deux Saints avaient touchés la statue mais de là à s'emporter de la sorte, il n'y avait qu'un pas. Mise en garde et colère se mêlaient aux mots employés par l'explorateur. Le Sethni comptait bien répondre à cet homme qui ne manquait pas de culot. Il chouinait peut-être comme une Madeleine et suait à grosse goutte face à des statuettes au pouvoir qui le dépassait mais il semblait retrouver du courage lorsqu'il fallait s'adresser à de jeunes gens qui pensaient bien faire et qui ne semblaient pas disposer d'autant de surnaturel que les objets qui l'effrayait temps. Se faire traiter ainsi comme des gamins qui venaient de faire une bêtise avait le don d'énerver Milan qui serrait à présent les poings mais qui mordait sur sa chique pour ne pas s'énerver sur ce trouillard d'archéologue. Lorsqu'il était encore bronze, il se serrait sûrement mit à griller ou aurait empoigner l'homme par le col pour le secouer un bon coup mais il avait un peu mûrit depuis et ne pouvait pas se permettre d'afficher un tel comportement par respect pour son armure d'or mais aussi pour son disciple, à qui il ne devait pas donner le mauvais exemple. Au moment ou le Capricorne allait coupé la parole de l'explorateur, ce dernier s'arrêta de parler puis tomba à genoux mais heureusement l'un de ses gardes l'attrapa. La conservatrice du musée se mit à crier comme une vierge effarouchée pendant que le journaliste tout sourire venait d’apparaître dans la pièce. Pendant que les gardes du musées éloignait les statues, Commodore prit la parole pour savoir ce qu'il se passait. D'après ce que le Sethni avait entendu, Jones faisait une attaque. Il fut rapidement évacué pendant que le journaliste venait aux nouvelles avec un regard accusateur qu'il portait sur les deux Saints d'Athéna.

- Ce que nous avons fait ? Nous avons touché les statues avons encaissé le choc qu'elles nous ont porté. Ensuite nous avons demandé à Mister Jones de nous aider à détacher ses objets qui ne voulaient pas lâcher nos mains. Une fois qu'il nous a libéré de leur emprise nous lui avons demandé simplement de nous dire s'il connaissait la civilisation qui avait produit ces statuettes et comment il avait été mis sur la piste du temple qu'il avait découvert. Il a ensuite commencé à s'énerver en prétextant qu'il nous avait fait assez confiance, qu'il voulait connaître nos intentions que tout ceci nous dépassait et si nous étions sérieux en parlant de visiter le temple puis il s'est effondré et la suite vous la connaissez.

Rien de plus pour le moment. C'était déjà assez préoccupant de savoir que cet homme venait de vivre une expérience douloureuse. Même s'il s'était montré colérique, l'homme le faisait sous l'effet de sa peur. Tout le monde n'était pas capable de la vaincre et la colère du Sethni était déjà redescendue. Cet homme était la victime de ses sentiments et des émotions et Milan lui souhaitait de se remettre rapidement. Il ne disposait pas de capacités cosmiques nécessaire pour soigner l'homme. S'il s'était agit de couper ou d'extraire quelque chose ou encore de frapper ses points vitaux, Milan aurait pût s'en charger sans problème. Soupirant, le Capricorne d'Or reprit la parole sur un ton légèrement dépite mais néanmoins sincère. Pas besoin de brosser dans le sens du poil ou de se montrer hypocrite car ce n'était nullement dans le style du Sethni.

- J'espère que Mister Jones se rétablira bien vite de coup du sort. J'ignore si c'est la peur, la colère ou la malédiction qui l'a frappé il y a quelques minutes mais je désire ardemment qu'il se rétablisse promptement. Je ne vais pas plus le questionner. Dans son état ce serait inutile, déplacé et de très mauvais goût. Il ne nous reste plus qu'à trouver ce temple par nos propres moyens ou à repartir d'où nous venons, le cœur lourd car nous n'auront pas pût tirer au clair toute cette histoire et remédier à ces actes maléfiques. Pour la sécurité de cette ville, je serai d'avis de déplacer les statues jusqu'au Sanctuaire même si je doute qu'on nous laisse partir avec. Je répugne cependant à l'idée de les voler. Quant à ce fameux temple, j'aimerai vraiment m'y rendre mais sans connaître ça localisation, cela risque d'être coton. Une idée Altia ? Commodore ?

Eh bien, c'est une véritable furie quand il se met en colère ce Jones ! Il est vrai qu'Altia avait peut-être insinué quelques petites choses mais ce n'est tout de même pas une raison suffisante pour justifié une telle furie. Il précise d'ailleurs que les Saints sont fous. Altia n'avait pas l'habitude de se faire traiter de fou, mais pour une fois il ne le prit pas mal. En effet, il est vrai que pour un humain "normal", aller directement vers le danger et lui faire face semble fou alors que pour les Saints, c'est à peu près la vie de tous les jours. Et ainsi donc, ce fameux temple serait encore pire que ces statuettes. Les Saints, étant déjà éprouvé rien que par le fait de toucher ces objets, pourrait carrément être tué par toutes images si le temple produit le même effet. Perdu dans ses pensées, Altia s'en fit sortir par l'attaque de l'archéologue. Ce dernier s'écroule donc par terre et ces gorilles se précipitent sur lui. Il semblait manqué d'air, selon ses gardes, il faisait une attaque. C'est à ce moment que Commodore décide de réapparaître. Il arrive devant la scène et ne peut qu'observer ce qu'il se passe. Il pose ensuite un regard sur les Saints, un regard accusateur disant:"Qu'avez-vous fait ?". Altia, se penchant légèrement vers Milan, lui glisse quelques mots

Dit, Milan, tu ne crois pas qu'il nous tient responsable pour ce qu'il se passe hein ?

Milan n'eut pas le temps de répondre, couper par le journaliste qui demande effectivement ce qu'on fait les Saints. Le Capricorne répondit du tac au tac au Commodore en disant juste que les guerriers d'Athéna ont touchés les statuettes, vue des images horrible et se sont fait détacher les statuettes de leur main par Jones. En bref, une journée presque normal dans une vie normal d'un Saint...Milan continue tout de même et dit que Jones s'est énervé et est finalement tombé, foudroyé par ce qui semble être une attaque. Le Commodore ne semblait pas vraiment croire les Saints, mais tant pis, c'est vérité, cela s'est déroulé comme ça et puis c'est tout. C'est ensuite que Milan reprit la parole, souhaitant un bon rétablissement à Jones. Il dit ensuite qu'il faudrait que les Saints trouvent ce temple par leur propres moyens, ne pouvant plus compté sur Jones. Mais c'est soit ça, soit les Saints rentrent au Sanctuaire sans avoir éclaircit ce mystère. Il faudrait au moins déplacé les statuette vers le Sanctuaire mais selon Milan, les Saints n'en n'auront pas la permission et Milan se refuse à les voler. La solution restante est donc de trouver le temple et c'est à Altia et au Commodore que Milan pose la question. Après quelques secondes, Altia fini par prendre la parole, pour exprimé son idée

Peut-être pourrions-nous voir d'autre survivants de la première expédition. Ainsi on pourrait leur demander où se trouve le temple. Sinon, il y a un autre moyen, c'est d'aller directement dans la forêt et de chercher l'édifice au petit bonheur la chance. Sinon, je ne vois rien d'autre ... A moins que nous pourrions peut-être déceler un trace de cosmos s'il y en a une dans les statuettes. On identifie ce cosmos et on cherche le même dans la forêt pour trouver le temple. Je ne sais pas si cela peut marcher, mais cela ne coûte rien d'essayer...

L'idée d'Altia était loin d'être mauvaise quoi qu'un peu imprécise mais néanmoins téméraire. Malheureusement, on ne pouvait pas savoir ce qu'il se produirait si on tentait de détruire les statuettes et même si on pouvait les détruire à l'aide de son cosmos. Peut-être était-ce une création des dieux et qu'il fallait une certaine puissance ou une certaine connaissance de l'occulte pour réduire son pouvoir à néant. On peut frapper le poing nu contre un mur, on ne lui fera pas grand mal mais si on place une bonne petite dose de poudre et qu'on allume une mèche, il ne reste plus que des gravât. Petite cause, grand effet ! Il fallait prendre une décision et si jamais ils devaient en arriver à tenter de détruire ces maudits objets, ce serait au Sethni de le faire car il ne pouvait exposer son disciple qui était l'avenir et la nouvelle génération de Saint, prendre un tel risque. Sans compter qu'avec Excalibur dans son arsenal, l'adolescent pouvait compter sur un allié de choix pour ce qui était de trancher et de détruire des choses. La légende racontait que l'épée sacrée était capable de trancher même des choses créer par les dieux. Qu'allait décider de faire le Commodore Jenkins, lui qui venait de voir un ami terrassé par sa propre peur ? A sa grande surprise, le journaliste émit une requête surprenante : il voulait que les chevaliers d'Athéna détruise les statuettes ! Pas étonnant dans un sens. L'homme de lettre était animé par un désir de mettre un point final à toute cette aventure (et sûrement à son article) et de sauver son vieil ami en espérant qu'il ne soit déjà pas trop tard pour son vieux cœur et sa santé mentale. Le Capricorne se tourna vers son disciple et parla d'une voix calme.

- Enfile ta Cloth Altia. Nous ne savons pas ce qu'il peut arriver une fois que je tenterai de détruire ces maudits objets. Mieux vaut jouer la carte de la sécurité en prévenant le danger du mieux que nous le pouvons. Quant à vous Commodore, bien que vos sentiments soient nobles, je préférerai que vous vous teniez à l'écart. Je vais faire mon possible pour pulvériser les statuettes mais je ne préfère rien promettre à l'avance. Sachez cependant que j'y mettrait tout mon cœur dans le but d'accomplir parfaitement cette tâche.

Sur ces mots l'adolescent enleva sa Pandora Box et la déposa dans le fond de la pièce. Il l'ouvrit et laissa l'armure d'or du Capricorne sortir pour venir se fixer à son corps. Il était maintenant habillé comme l'élite des soldats d'Athéna et il dégageait une impression à la fois de sérénité et de puissance, même s'il était loin d'égalé de nombreux autres gold du Sanctuaire dans ce dernier domaine. Le Sethni se dirigea alors vers l'endroit où était entreposé les statues. Il était inutile de les sortir de leur cage de verre. Prendre le risque, ne serait-ce que de les effleurer, n'en valait pas la peine, surtout quand on disposait d'une arme capable de trancher le verre aussi facilement qu'un couteau se baladait dans du beurre mou. D'un geste de la main gauche, il fit signe au Commodore de s'éloigner et au Verana de reculer un tantinet.

- Tiens toi prêt Altia, dés que tu verras mon bras abattre sur ces statuettes, ne relâche pas ton attention afin de repérer la moindre information ou le moindre signe d'une hostilité quelconque.

Prenant une grande inspiration, le Sethni commença à élever son cosmos puissamment, créant autour de lui un petit courant d'air qui faisait voleter sa cape. Son avant-bras droit fut rapidement entouré d'un halo lumineux, une chose qui devait sans doute paraître étrange au Commodore mais qui trouverait sûrement une explication des plus rationnelles pour justifier le phénomène, comme il l'avait fait lorsque le Capricorne avait renversé à l'aide du vent quelques feuilles sur son bureau. L'adolescent se concentra afin de mettre toute sa volonté, son désir d'abattre le mal et sa soif de justice dans son attaque. Il leva le bras et jeta un regard déterminé au statuettes.

- Qu'Excalibur fende ces statuettes et en chasse le mal au nom de la justice et d'Athéna ! Excalibur !

Aussitôt dit, aussitôt fait ! Milan abattit son bras ou plutôt l'épée sacrée en direction des trois objets qui généraient tant de maux. Est-ce qu'Excalibur allait parvenir à les détruire ou n'arriverait-elle même pas à les ébrécher ? En ayant mit toute sa foi et son énergie dans ce coup, l'adolescent espérait bien qu'il porterait ses fruits ! Si la force ou le tranchant d'Excalibur ne convenait pas pour ce genre de situation, il allait falloir trouver une solution moins conventionnelle pour "désenvouter" les statuettes voir même arriver à les détruire complètement.

L'idée du jeune Bronze était peut-être bonne mais est-ce que Milan et le Commodore serait d'accord ? Voilà toute la question. Les deux Saints avait le regard posé sur Jenkins, ils attendaient sa réponse. Malheureusement, ce dernier semblait plus préoccupé par ce qui vient de se passer et le fait que son ami se soit écroulé, ce qui est tout à fait normal. Le journaliste porta finalement son attention de nouveau sur les Saints. Il répondit d'une simple réponse: il faut les détruire. Altia acquiesca et apparemment, Milan aussi était d'accord. Les Saints allaient donc devoir détruire ces statuettes pour le bien de tout le monde. Mais un autre problème se pose donc: comment les détruire ? Milan pourra sûrement les avoir avec Excalibur mais encore une fois, est-ce que cela sera suffisant ? En effet, les Saints n'ont pas affaire à de simple statut de bois. Ces statuettes viennent d'une ancienne civilisation, un coups d'Excalibur ne suffira peut-être pas. C'est après cette réflexion que Milan réagit. Ce dernier dit à Altia d'enfiler sa cloth car on ne peut pas savoir ce qu'il va se passer. Il dit aussi qu'il vaut mieux pour le Commodore qu'il se recule un peu. Après ça, Milan enfila sa cloth. Cela faisait maintenant un moment que le Bronze n'avait pas vu l'armure du Capricorne. L'armure d'Or n'avait pas brillé au soleil depuis un bout de temps maintenant, et Milan ne voulait apparemment prendre aucun risque. Altia enfila à son tour sa cloth. Celle du Puma non plus n'avait pas vu le jour depuis un moment. Il écarta alors un peu le Commodore, se tenant prêt à parer à n'importe quoi.

Milan s'apprêter donc à détruire ces statuettes avec l'épée légendaire, Excalibur. Avec ce don d'Athéna, cela devrait suffire à réduire ces statues en petit bois pour un feu de cheminé. Le cosmos de Milan augmente de plus en plus. Rien pour l'instant n'est visible pour le journaliste, mais il en est différent pour Altia. Le Puma en effet, peut sentir comme à peu près tout les hommes manipulant le cosmos, ce dernier. Un halo dorée commence alors à apparaître autour du bras du Capricorne d'Or. Un sourire, malgré la tension qui pèse ici, apparu sur le visage du Puma de Bronze. Il glissa alors quelques mots au Commodore

Regardez bien. Vous allez avoir la chance d'observer Excalibur en action. Ce n'est une chance donner à tout le monde alors profitez-en bien !

Voilà maintenant, le bras de Milan allait s'abattre sur les statuettes et tout le monde sera fixé pour savoir si elles seront détruite ou pas. Il suffit d'un mouvement de Milan pour mettre fin à tout cela. Dans un dernier discours, Milan abat finalement son bras sur le verre qui protège les objets maudits. Un éclat de lumière aveuglant apparu, mais Altia ne fermât pas les yeux, il resta concentré sur ce qu'il se passé. Est-ce que Excalibur à réussi sa mission ? Est-ce que les objets étaient détruit ? Les trois hommes n'allaient pas tardé à le savoir...

Eh bien, voilà un bien beau coups ! Milan avait bien détruit les statuettes....Ainsi qu'une partie du mur, mais on ne peut pas en vouloir au Saint du Capricorne qui a voulu bien faire et qui en a peut-être trop fait cette fois...Bref, il ne restait que quelques miettes des statuettes et quelques secondes après seulement, Altia put observer quelques...Fantômes, ou du moins, des choses du genre. Pensant à une hallucination, Altia se frotta les yeux et les "esprits" avaient disparu. Ce n'était donc rien, et ne mérité pas d'être signalé: ce fut bref et presque anodin, il ne servirait à rien de dire cela à Milan ou au Commodore surtout que cela ne les avanceraient pas plus. Milan, ensuite et après les quelques dégât engendrés par Excalibur, retira sa cloth. Altia en fit de même et pendant ce temps, Jenkins choisit de brûler les restes des statuettes, voilà donc une bonne chose de faite. Ces objets maudits ne pourront plus servir à quoique se soit et c'est plutôt une bonne chose quand on sait ce qu'on endurait les Saints rien qu'en les touchants. Après quelques minutes, il ne reste que quelques braises sur les dalles du musée.

C'est ensuite que le journaliste se releva et prit la parole pour dire qu'il ne sait pas où est le temple, mais qu'il ne lui faudra qu'une heure pour le savoir. Il propose donc de prendre des chevaux et des vivres car le voyages risque d'être long, le temple ne se trouvant sûrement pas dans les colonies. Milan se proposa pour aller chercher des chevaux et charger Altia des vivres. Il faut donc que les trois hommes se retrouvent dans une heure, voir deux devant le musée pour partir directement à la recherche du temple.

Bien, Master. Je m'en occupe !

Les trois hommes se séparèrent donc. Milan partit dans une direction, le journaliste s'était déjà évaporer et Altia parti à la recherche de vivre. Le jeune Bronze n'avait que quelques pièces d'or, mais cela devrait suffire pour faire quelques courses vu la rareté du métal. Altia marcha donc dans la ville, cloth box sur les épaules et chercha se qui se rapprocherait le plus d'une échoppe ou d'une petite épicerie vendant de la nourriture. Il fallait aussi trouver de l'eau, sans quoi les trois hommes allaient dépérir sans même avoir atteint leur objectif.

Altia vagabondait donc dans la ville. Il tomba enfin sur ce qui ressemblait le plus à un marché. Les vendeur de marchandise criaient à tout va pour se faire entendre alors que les passants regardaient les fruits, les légumes et tout les produits étant vendu sur les étales. Altia avait le sourire aux lèvres: il ne lui aura fallut qu'une quinzaine de minutes pour trouver tout ce qu'il faut. Il marcha à travers tout le marché et il fut vite reconnu comme un étranger. Il faut dire qu'il n'y a pas tellement de monde dans ce village se baladant en ville avec une boîte en bronze sur ses épaules. Il prit surtout des légumes et des fruits car la viande et le poisson pourrissaient beaucoup plus vite et ne serait donc pas comestible. Il mit tous cela dans un sac en toile acheté au préalable chez un marchand du coin. Il n'oublia pas non plus d'aller remplir une dizaine de gourde en cuir d'eau fraîche d'une rivière se trouvant tout près de la colonie. Et en plus de cela, il prit quelques olives, lui rappelant sa Grèce natale et qui aura sûrement le même effet sur Milan. Tout cela, il le mit dans le sac de toile qu'il mit ensuite dans sa cloth box. Il revient finalement devant le musée une heure et quart environ après s'être séparé. Milan, lui, avait déjà fini et semblait les attendre. Il avait ramené trois chevaux: un au poil noir, l'autre au poil blanc et enfin un au poil légèrement roux. Le Capricorne d'or semblait attendre donc les deux autres. Altia rejoignit finalement Milan et prit le sac de sa cloth box pour le déposer à côté du Chevalier d'Or. Il ne manquait donc plus que le Commodore, et les trois hommes allaient pouvoir se mettre en route...