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 Toi un jour, je te croquerai [FB Aria]

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Phobos

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MessageSujet: Toi un jour, je te croquerai [FB Aria]   Toi un jour, je te croquerai [FB Aria] EmptyMer 22 Juil 2020 - 18:45

Je me réveille, la gorge pâteuse avec un mal de crâne monstrueux. Je suis nue dans un lit et seul un drap me couvre. J’essaie de me lever mais quelque chose me bloque le bras, mmhh surement un de mes nombreuses amantes. Je tourne la tête et découvre une jeune enfante d’une dizaine d’année aux cheveux roux.

"Par Arès que fais-tu ici ?" Murmure pour éviter de la réveiller. "Ce n’est pas un endroit pour toi."


Dans cette chambre, il y à peine quelques heures, j’ai organisé une orgie, je me suis écroulé de fatigue et les participants ont fait de même. Aria a du se faufiler quand tout était calme pour se lover contre moi, tel un petit animal de compagnie en manque d’affection

Voilà un peu après un an qu’elle est à mes côtés. J’arrive à bouger mon bras, elle soupire, fait la moue dans son sommeil, et reste dans les bras de Morphée. Rapidement je me couvre avec le drap du lit et délicatement j’attrape la petite.

Traversant le château, prenant des raccourcis que seul moi connais, je la raccompagne dans sa chambre. Au début, c’était un taudis, et puis avec le temps, je me suis accroché à elle, et nous avons amélioré ces appartements. Elle a dû veiller derrière la porte en attendant que les festivités se finissent pour venir me rejoindre.
La déposant et montant la couverture pour qu’elle soit au chaud par cette nuit fraîche, mon doigt caresse ta joue délicatement.

"J’aurai du te manger "

Je ne me permets ces moments-là que lorsque je ne suis visible de personne. A quel moment, j’ai décidé de continuer à la garde à mes côtés.

-----------------------------------------------------

Je me souviens, dans une ville en Europe, en mission pour déclencher une quelques conques révolutions. Avant cela je marchais tranquillement dans la rue, j’attendais patientaient le bout moment. C’était dans les bas-fonds des rues, la puanteur de l’humanité saisissait mes narines, ici le pire peut arriver, et c’est là que la peur naît pour effrayer la bourgeoisie.
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Aria Verana
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MessageSujet: Re: Toi un jour, je te croquerai [FB Aria]   Toi un jour, je te croquerai [FB Aria] EmptyJeu 23 Juil 2020 - 14:25

J’ai froid… C’est toujours pareil lorsqu’il est pas là. Je suis toute seule et j’ai froid. Je n’aime pas être seule. Cette chambre qui est censée être la mienne est trop froide. Pourquoi je ne peux pas rester avec lui ? Il est toujours en colère quand je vais le voir. Je sèche une larme et quitte les draps froids de mon lit. Pieds nus je sors de la pièce pour déambuler dans tout le château. Je sais que je n’ai pas le droit, pas à cette heure mais je m’en fiche. J’ai trop froid d’abord. Il n’y a personne, je suis seule encore. J’ai tellement froid que même à pieds nus je ne ressens rien lorsque je descends l’escalier de pierre.

J’arrive devant sa chaise de roi, il est grand et sombre mais c’est le sien. Je n’ai pas le droit de le toucher. Un bruit étouffé attire mon attention, c’est derrière la chaise de Roi que je contourne à petits pas. Je renifle un peu bruyamment espérant attirer l’attention de quelqu’un… rien. Il y a un nouveau bruit, non plusieurs. On bouge des meubles ? Quelqu’un tape sur quelqu’un ? Entre les dalles de marbre et la grosse porte de bois je vous de la lumière. Il y a quelqu’un c’est sûr ! Je ne veux plus avoir froid.

Je m’approche, pose la tête contre le bois et écoute. Des bruits sourds, des rires, des… gémissements ? Quelqu’un a mal ! On tape sur quelqu’un ! J’essaie de toutes mes forces de tirer la poignée, je dois ouvrir la porte pour voir s’IL n’est pas en danger. On lui fait mal je le sais, je le sens. J’insiste mais toujours rien. Les larmes aux yeux je me laisse glisser contre la porte pour me recroqueviller. J’ai froid.

C’est un coup qui me réveille, la porte me bouscule. Rapidement je me faufile à l’opposer pour me cacher à l’aide d’un pilier. Des Hommes, des Femmes plus ou moins habillés sortaient de la pièce mais pas lui. Où était-il ? Par chance ils laissèrent la grosse porte ouverte et j’en profitais pour y entrer. A peine le seuil franchi qu’une forte odeur m’agressa les narines. C’était fort, une odeur difficile à reconnaitre mais je m’en moquais IL était là. Ni une, ni deux je grimpais dans le lit pour me blottir contre lui.

Déjà je me réchauffais, j’étais bien.
*************************************


« Grand Frère ! Grand frère ! T’es où ? »

Le visage rougit par la peur et les larmes je déambulais parmi les ruines du village. Je ne comprenais pas tout mais quelque chose au fond de moi me disait que je ne reverrai jamais mes parents. Altia m’avait caché les yeux mais j’avais tout entendu. Maman criait et Papa aussi. Il y avait eu un bruit bizarre puis Maman criait encore plus, puis suppliait. Je ne veux pas… Maman…. Je voulais mon grand frère. Pourquoi il m’a laissé toute seule ? Tout autour de moi je pouvais entendre les cris des uns et des autres. Les gens courraient dans tous les sens semblant vouloir échapper à quelque chose. Ils semblaient m’ignorer trop occuper à fuir, la peur sans doute.

« Aie ! »

Un homme d’une trentaine d’année venait de me bousculer m’envoyant contre un mur d’une des bâtisses en ruine. La main entaillée, de nouvelles larmes venaient rouler sur mes joues. Je ne comprenais plus rien pourquoi des hommes habillés avec des armures sombres venaient nous faire du mal ? Papa et maman étaient très gentils. Voulant me redresser j’appuyais malencontreusement sur ma blessure provoquant un nouveau sursaut.

« Ça fait mal… Altia… »

Mon frère n’était toujours pas là. A y regarder de plus près il ne semblait plus y avoir personne. Que des gens à terre qui ne bougeaient plus comme papa et maman, des flaques d’eau rouges, des maisons cassées. Pas d’Altia. Voulant sécher quelques-unes de mes larmes d’un mouvement de la main je venais d’étaler sans le vouloir un peu de mon sang sur mes joues. Ma tête bourdonnait et j’étais prête à me laisser tomber lorsque je vis une personne au loin. Mon cœur repartit d’un bond, avec l’aide d’un adulte j’étais certaine de retrouver mon grand frère.

Je courais aussi vite que me le permettait mes petites jambes, enjambant les personnes sur ma route avant d’arriver à son contact et de le tirer par le bras.

« Monsieur Monsieur j’ai perdu mon frère ! Vous voulez bien m’aider à le retrouver ? »

Curieusement et malgré son allure, il ne me faisait pas peur. Il m’inspirait même un certain réconfort. Grâce à lui, à cet instant je n’étais plus toute seule.
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Phobos

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MessageSujet: Re: Toi un jour, je te croquerai [FB Aria]   Toi un jour, je te croquerai [FB Aria] EmptySam 25 Juil 2020 - 16:57

L’Europe est en feu et à sang d’épis plusieurs années. La faute à qui ? Mon petit doigt m’informe que j’ai un peu précipité les choses. Les moutons se rebellent contre leurs bergers, malheureusement, ils nomment des loups à la place, bande d’abruti, qu’importe la prochaine décennie sera plus sanglante. Nous avons lancé des rumeurs, laissé monter la sauce, deux trois bagarres par ci par là, retrouver quelques cadavres de jeunes innocents qu’on a vu au prise avec la garde quelques jours avant. Créer la panique, je peux lire la peur dans leurs yeux, celle de perdre des êtres chers ou de passé de vie à trépas.
Mes hommes arrivent me présentant plusieurs prisonniers ; d’un geste la main j’en désigne quelque un. Ils sont entrainés loin du groupe, les autres relâchés, tétanisés l’espace d’une seconde, le premier qui ose partir en courant à la vie sauve. Le second se retrouve pris en chasse par moi, je lui laisse prendre l’avance. Voir la lueur d’espoir pour mieux la briser est jouissif.

La ville est déjà sens dessus dessous, et je m’autorise cette chasse humaine. Je disparais de son champs de vision, il se retourne, pense m’avoir distancé quand, son dos à moi, il se cogne. Cette odeur de peur, quel parfum enivrant, il transpire à grosse goutte, j’attrape son visage dans ma main. Il tremble comme une feuille, un sourire démoniaque se dessine sur mon visage. Il comprend que sa fin et là lorsque mes crocs se plantent dans la chair de son cou. Le gout du sang mêlé à la peur….. Je lui arrache la carotide sans sommation. Et laisse le corps glisser sur le sol.

Je quitte la rue en me suçant les doigts pour récupérer le liquide vermeille. Sans prêté attention, je sens qu’on me tire sur la manche, quel est l’imprudent qui ose me déranger ?

Les yeux baissés sur cette petite chose, je suis étonné par son attitude, elle ne semble pas me craindre, les enfants ne sont pas bête, ils savent reconnaitre le monstre qui se cache sous leur lit ; et ils savent qu’il faut prendre ses jambes à son cou pour éviter de me croiser. Je m'accroupis pour être à son niveau, les cheveux en bataille, le sang sur mon visage, je ne ressemble en rien au père de famille parfait, et pourtant, elle a l’air rassurée en ma présence. Étrange, très étrange.

Je lui pince la joue… un peu maigre mais il suffit de l’engraissé un peu, la chair d’un enfant est délicieux en barbecue. Pour avoir osé être sans peur.

« Bien, est ce que tu veux jouer avec moi ? J'ai une proposition à te faire, je vais t’aider à chercher ton frère, si nous le trouvons, je te laisse partir, en revanche, si à la nuit tombée, nous ne sommes que toi et moi, je te mange »

Je tends ma main comme pour sceller un pacte, attendant qu’elle décide de son destin, qui sera tragique quoi qu’il arrive.
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Aria Verana
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MessageSujet: Re: Toi un jour, je te croquerai [FB Aria]   Toi un jour, je te croquerai [FB Aria] EmptySam 25 Juil 2020 - 21:27

Je cligne des yeux lorsque la personne s'abaisse pour se mettre à mon niveau. Enfin un adulte qui fait attention. Il a du sang sur le visage, il est blessé aussi ? Comme moi. Altia aussi peut être... Faut pas qu'il termine comme Papa et Maman, non il a pas le droit. Il a toujours pris soin de moi depuis qu'ils sont plus là. J'essaie d'arracher un pan de ma robe déjà abimée sans réussite alors j'insiste encore et encore jusqu'à entendre un crac. Et voilà réussi ! Je passe le tissu sur son visage pour enlever la blessure c'est comme ça que Papa et Maman faisaient quand il m'arrivait de tomber dans la forêt.

"J'ai enlevé la blessure."

J'essais de sourire bien que le coeur n'y est pas. Quelques larmes coulent de nouveau, je dois retrouver mon frère. Il y a tellement de gens au sol... et si il avait une blessure lui aussi ? Grand frère. De nouvelles larmes. Curieusement je n'ai pas peur de cette personne. Il est différent de tous les autres. Lui il fait attention à moi. Je suis certaine de retrouver grand frère avec lui ! J'y crois. Je lui serre la main mais quelque chose me chagrine un peu.

"Dis Monsieur... "

Je baisse la tête un peu honteuse et hésitante. ll a dit vouloir me "croquer" ? Papa aussi disait ça et ça se terminait en chatouilles et bisous mais...

"Je suis toute sale. Tu vas pas pouvoir me croquer."

De nouvelles larmes coulent et je renifle de manière assez bruyante. Il va se moquer et il va pas trouver Altia. Je veux mon grand frère. Ma main tremble et je le tire vers moi de toutes mes forces pour qu'il me suive. On doit trouver grand frère. Je veux pas qu'il s'endort comme papa et maman. Je ne lâche pas sa main. Curieusement je n'ai plus peur.
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Phobos

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MessageSujet: Re: Toi un jour, je te croquerai [FB Aria]   Toi un jour, je te croquerai [FB Aria] EmptyDim 26 Juil 2020 - 22:57

Je la laisse faire, avec sa petite bouille, me nettoyer le visage. Depuis quand je ressemble à une nounou pour qu’une enfante s’attache à moi si rapidement. Elle veut retrouver son frère. Très bien, je vais réellement l’aider. Nombre de fois où j’ai retrouvé Harmonie en pleure car, elle nous avait perdu Deimos et moi. Cela nous faisait rire au début et face à ses pleurs, il fallait toujours la consoler. Parce que les liens fraternels sont importants à mes yeux, je prends un mouchoir, sèche ses larmes et l’aide à se moucher pour enlever cette morve dégoulinante. Repliant délicatement le tissu avant de le glisser dans une poche arrière

« Voilà tu es un peu plus propre maintenant »

Elle n’attend pas la suite, et saisi ma main pour m’emmener à travers la ville. A travers les cadavres, je la laisse guidé au début. Sa petite main dans la mienne. Pourquoi je suis attendri par cette gamine. J’aurai du détourné le regard ou la passé au fil de l’épée. Cette histoire va mal se terminer. Je l’attrape pour la prendre dans mes bras, léger comme une plume, elle ne pose aucun problème et m’entrave pas mes mouvements. Il suffit d’un saut pour que nous soyons sur le toit d’un immeuble la ville à nous pieds. Je ressers mon bras autour d’elle pour éviter qu’elle ne chute. La ville est en feu, voir la fumée qui s’élève dans le ciel, est un spectacle réjouissant. Ce carnage, magnifique, assez de l’hypocrisie d’Athéna avec sa guerre sage, la guerre est sale, il faut se faire une raison, et cette enfante doit mourir ici.

Je scrute l’horizon, et je vois l’orphelinat. Elle doit surement venir d’ici. Première piste, le soleil est encore haut dans le ciel. Tel l’être difforme que je suis, je saute de toit en toit, sans me presser pour arriver à destination.

Le bâtiment est dans un sale état, une partie était tombé, il y avait de nombreux gravas et des corps en dessous. Je pose l’enfant au sol, d’une main, je soulève une poutre pour voir apparaitre une petite tête rousse dépassé.
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Aria Verana
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MessageSujet: Re: Toi un jour, je te croquerai [FB Aria]   Toi un jour, je te croquerai [FB Aria] EmptyLun 27 Juil 2020 - 0:53

Toujours pas de Grand-Frère dans les parages. Je tremble de plus en plus au fur et à mesure que le temps s'écoule. Malgré mon âge je sais que c'est mauvais signe. Tous ces adultes avec ces blessures, ils étaient comme papa et maman. J'ai la tête qui tourne et bien que j'essaie d'aller plus vite rien n'y fait mes petites jambes ne suivent pas. Mince ! Lorsque j'ai l'impression de trébucher je me retrouve dans les bras du Monsieur et qui me porte. J'avais raison il était gentil et je suis sûre qu'Altia l'aimerait bien ! Il est fort comme papa en plus ! D'un seul bond nous voilà tout en haut d'une grosse maison wouah.... Je n'arrive tout d'abord pas à m'exprimer devant la vision qui m'est offerte, les maisons détruites, les corps, une odeur de cochon grillé. Et après quelques secondes, je commence à m'agiter dans ses bras que portant je trouve réconfortant. J'ai l'impression qu'avec ce monsieur rien ne peut m'arriver.

"Grand frère est en bas faut le chercher en bas, pas ici ! Tu triches !"

Je gesticulais de plus en plus jusqu'au moment où il se mit à sauter de toits en toits. Il ne comprenait pas. Altia est en bas dans la rue. Des méchants étaient en train de nous courir après et il peut pas sauter sur les toits lui. Grimper à un arbre il sait faire mais pas une maison. Il est bête ce Monsieur. Pour autant et bien que l'idée de retrouver mon frère ne me quitte pas une seconde, je ne peux m'empêcher d'être impressionnée. Non pas par ce paysage particulier mais par les aptitudes incroyables du Monsieur. Il ne sautait pas non, il volait. Il volait comme un ange. Maman m'en avait parlé une fois, elle disait que les anges veillaient sur les gens et que parfois ils descendaient.

Enfin il me pose au sol et je reconnais l'endroit. C'était là qu'on vivait avec Altia mais on était partis il y a longtemps. Pourquoi revenir ici ? Il soulève un gros morceau de bois pour laisser apparaître la tête d'un enfant que je connais. Je tremble encore sauf que je devine très vite que ce n'est pas mon grand frère, c'était Hadrian. Les gens croyaient parce qu'il avait les mêmes cheveux qu'Altia qu'il était mon frère alors que non. Il n'était pas très gentil en plus et il aimait bien faire des blagues et m'embêter.

"C'est pas mon frère."

Je baisse la tête déçue bien que soulagée que ce ne soit pas mon frère sous ce tas de gravats. Soudainement je relève la tête et réalise. Puisque je suis ici c'était l'occasion ou jamais ! Sans avertir le Monsieur je me faufile dans les couloirs du bâtiment partiellement détruit. Je voyais tous mes anciens copains et copines sans vie, même les adultes qui s'occupaient de nous étaient là pour certains. Si Altia n'avait pas eu le réflexe de partir vite nous serions comme eux. J'ai subitement mal à ma poitrine comme si mon cœur allait lâcher. Je n'avais pas réalisé mais plus je voyais les autres enfants avec qui je jouais et plus mes larmes coulaient. Cette vision me faisait mal comme le jour où nous avions été séparés de Papa et Maman. Je m'arrête quelques instants et remarque que je suis presque arrivée à destination. Le dortoir des filles. L'entrée est effondrée mais une petite fille comme moi peut passer en rampant, ce que je ne tarde pas à faire.

Je glisse et tombe dans une flaque de sang ignorant inconsciemment à qui elle appartenait. Mon lit n'est plus très loin, encore un effort. Arrivant au niveau de ce qui restait de mon lit je me mets à quatre pattes retournant les gravats, m'écorchant les mains au passage jusqu'à sortir mon oreiller et en dessous....

"Le voilà !"

J'attrape l'objet de mes convoitises qui n'était autre que le livre de maman sur les fleurs. J'aimais les fleurs autant que Maman et cet objet était la seule chose qui me restait d'elle. Je l'avais oublié tout à l'heure. Satisfaisante je serre fort le livre contre moi quelques instants. Bon maintenant je dois retrouver mon frère qu'on se sauve très loin d'ici. Peut-être que le Monsieur pourra nous aider.

"Tiens tiens mais qu'est-ce qu'on a la ?"

Je sursaute et vois que c'était un des hommes en noir qu'on fuyait avec Altia. Son vêtement ressemble à une armure comme les princes qui sauvent les princesses des dragons sauf que la sienne est noire. Il a une tête qui fait peur, on dirait un serpent. Ce méchant vient d'en haut où le toit est cassé. Lentement, sans doute pour me faire peur, il ondule le long d'une poutre avant de se laisser tomber comme un vulgaire mannequin sur les décombres devant moi. Il y a du rouge sur son armure, le même rouge que j'ai vu chez les gens blessés. Mais lui il est pas blessé. Je serre fort mon livre et recule me forçant à buter contre les restes de mon lit.

"Grand frère..."

Lorsque je l'appelle, il vient toujours.
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Phobos

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MessageSujet: Re: Toi un jour, je te croquerai [FB Aria]   Toi un jour, je te croquerai [FB Aria] EmptyLun 27 Juil 2020 - 20:35

La petite se débat dans mes bras et l’odeur de sa chair fraîche est enivrante. Je ne suis pas sûr de tenir ma parole. J’ose les épaules à cette idée. Styx n’est pas là et je n’ai point juré. Une parole n’a aucune valeur, juste celle que notre moral veut bien accorder. Et vous avez pu le constater, moralement je suis un être irréprochable....

Ainsi donc il y a plus de roux dans les environs qu’on ne le pense. Décidément le monde cours à sa perte, et pourtant cette couleur rouge feu est magnifique. J’imagine un instant une garde rapprochée toutes rouquines, en parfait accord avec ma cuirasse. L’accord de l’importance à l’apparence, la vision reste l’un des premiers sens qui conduit la peur jusque dans le cœur des humains. Regardez, la vue d’une simple araignée met en émoi la plus part des femmes de ce monde.

La petite s’échappe et cours dans le bâtiment. Nonchalant, je la suis, observant dans les cadavres si je n’aperçoit pas un visage connu. Un détail m’intrigue, je vois quelqu’un de mes hommes à terre. Je m’accroupi pour regarder le corps de plus prés. Je suis encore à l’extérieur du bâtiment. Elle ne craint rien normalement. Un coup d’œil me permet de comprendre qu’ils ont été mordu par un serpent, les trous au niveau des poignets, coudes et chevilles ne font aucun doute.

Il y a une vipère parmi nous. Cela me contrarie. Qui donc ose s’amuser avec mes jouets ?
Et puis j’entends cet appel à l’aide. Celui d’une petite sœur auprès de son grand frère.

« Harmonie »

En une demi seconde je me retrouve face à cet porte ou seul une souris peut passer. Je regarde à travers. Je vois cet enflure qui s’attaque à la petite. C’est un nuage de fumée qui passe à travers les gravas. Et reprend forme, mon bras s’interpose et la bête immonde nommer back saint de la vipère, plante ces crocs. Il est surpris, mais heureux d’avoir fait une victime. Je feins la douleur, et m’écroule par terre me tordant. Un sourire de satisfaction ourle ses immondes lèvres. Puis mon cri de souffrance commence a se transformer en rire. Son visage se décompose. Le venin ne peut pas m’atteindre, depuis des siècles mon aura et mon cosmos, ne sont que poison.
Cette fois, c’est moi qui souris.

« Petit chat, tu veux me rendre un service s’il te plaît »

J’ignore le back saint. Je prend Aria délicatement et le tourne vers le mur.

«  ferme les yeux et bouche toi les oreilles, petit chat»

Puis je me redresse de tout ma hauteur. Mon cosmos devient écrasant. Petit à petit je lis dans ses yeux le désespoir et ... la peur.


« Tu gâches la nourriture »

Si il avais mordu la petite sa chair aurait été immangeable. Il commence à comprendre qu’il aurait dû baisser les yeux et se soumettre.

«  tu es un incapable de reconnaître plus fort que toi, tu t’attaques à plus faible, minable vermine »

Un black saint, pire que ceux d’athena, ils s’offrent toujours au plus offrant pour mieux nous baiser apres. J’ai dû agir sur son territoire.

«  si tu étais venu te soumettre dès le début, tu aurai pu avoir la vie sauve »

Il essaie de me porter un coup, j’arrête son poing avec une facilité déconcertante, et je lui brise les phalanges. Il hurle de douleur.
Sans autre forme de procès, c’est à la gorge que je l’attrape, et je commence à serrer.

«  tu fais trop de bruit espèce de porc »

Cette fois se sont mes crocs qui se plantent dans sa chair et j’aspire la vie. J’ai tellement faim, il ne va pas suffire à me satisfaire, mais cela me permettra de ne pas me jeter sur la petite.
Bruit de succion, le corps tombe mollement sur le sol.
Je m’approche du chaton, j’observe si il n’est pas blessé. Tout va bien. Je regarde le petit livre et je tend le main pour qu’elle me le donne et que je puisse le regarder.

« ça va? où es tu parti ensuite avec ton frère? »
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Aria Verana
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MessageSujet: Re: Toi un jour, je te croquerai [FB Aria]   Toi un jour, je te croquerai [FB Aria] EmptyLun 27 Juil 2020 - 22:10

Je ne peut pas me sauver comme Altia me l'avait appris. Le serpent va frapper, je peux sentir une étrange force tout autour de lui c'était bizarre. Il fond vers moi sans retenue et alors que je m'attends à ressentir la douleur de sa morsure je ne ressens qu'une autre force plus imposante, plus écrasante. C'est le Monsieur ! Il est venu ! Ma joie est cependant de courte durée devant le spectacle qui se déroule devant moi. Il a pris le coup à ma place, il a été mordu. Les serpents sont méchants je le sais. Ne lâchant pas le livre de maman je me précipite vers lui devant autant de cris avant qu'il ne se mette à rien. Incrédule je ne comprends plus. Pourquoi rire ? Le méchant serpent n'a pas l'air bien, il se passe quelque chose. Il me demande un service. N'osant parler je ne lui fais qu'un signe de tête pour réponse.

Je fixe donc désormais le mur à moitié détruit avant de poser le livre sur mes genoux, de me boucher les oreilles et de fermer les yeux. Je n'entends plus rien et ne vois plus rien par contre je ressens encore quelque chose. Le Monsieur devient plus fort je crois. A cause de la morsure de serpent ? Je me sens de plus en plus faible aussi, mon petit corps fatigue. Je pense que je respire fort aussi. Va-t-il en avoir pour longtemps ? Plus le temps passe et plus les chances de retrouver Grand Frère diminuent.

Le Monsieur est de retour, je le sens. J'ouvre les yeux et lui tends le livre puisqu'il me demande. Je remarque l'état du serpent et tout devient plus clair dans mon esprit d'enfant. C'était lui. Il va vraiment me dévorer comme le loup dans les histoires que Papa racontait. Mais si je peux retrouver Altia grâce à lui.

"C'est ma maman qui l'a écrit. Un coté le dessin d'une fleur et de l'autre des choses qu'elle a écrit. Grand Frère m'apprendra à li...."

Je me stoppe baissant les yeux et tirant le bras du Monsieur pour attirer son attention. J'ai quelque chose de très important à lui dire.

"Tu vas vraiment me manger comme tu l'as dit. Comme le serpent ? Je suis d'accord... mais après qu'on ait retrouvé mon frère et lui tu le mangeras pas d'accord ?"

Je lui tends la main, exactement comme lui auparavant. Je voulais savoir si Altia était bien sain et sauf.
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MessageSujet: Re: Toi un jour, je te croquerai [FB Aria]   Toi un jour, je te croquerai [FB Aria] EmptyLun 27 Juil 2020 - 23:34

L’insolente, elle ose changer les termes de notre accord. De manière étonnante, le contrat est beaucoup avantageux pour moi que pour elle. Prête à tout pour retrouver son frère, je ne peux m’empêcher de revoir les liens que j’entretiens entre Harmonie et moi lorsque nous étions plus jeunes. Est-ce réellement par jeu que je continue cette recherche ? J’ai plus important à gérer et pourtant. Je n’ai pas envie une analyse freudienne, de tout manière, j’agis selon mes envies.

Je lui pince de nouveau la joue délicatement.

« non je ne te mangerai pas comme le serpent, cela sera différent »


Bien cuite ou à point,  30 minutes à la broche ou mijotée en rajout avec de divers légumes, un peu de sel et de poivre. Ou plutôt oui, en désert, enrobé dans du sucre et du chocolat, je me lèche les doigts rien qu’à cette idée, et je me peux m’empêcher d’avoir un avant-gout avant, ma langue se déroule et parcours la peau de son cou, même si elle est sale, je peux sentir déjà les nuances de saveur qu’elle peut m’offrir. Son fumet est délicieux. Il y a tellement longtemps que je n’ai pas goûté la chair d’un enfant. Pour calmer mon envie furieuse de la croquer maintenant, ma main s’accroche à un meuble, qui se brise sous l’effet de mon excitation.

Je lui tends la main pour accepter le contrat.

« très bien chaton, allons trouver ton frère »


Pour le bien être de sa petite personne, et surtout de mon estomac, je dégage la place pour libère le chemin et comme ci elle était une petite princesse, je m’incline

« si sa grâce veut bien me montrer le chemin »
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Aria Verana
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MessageSujet: Re: Toi un jour, je te croquerai [FB Aria]   Toi un jour, je te croquerai [FB Aria] EmptyMar 28 Juil 2020 - 13:29

J’ai compris que je n’allais pas y réchapper. Je vais rejoindre Papa et Maman mais au moins, et je l’espère, Altia sera sain et sauf. C’est le principal de toute façon. Je frisonne lorsqu’il passe sa langue dans mon cou et je sursaute lorsque le meuble éclate. Il est très fort et encore une fois je n’ai pas peur. C’est bizarre je n’ai jamais été très courageuse pourtant il y a quelque chose chez ce Monsieur qui me change, me rend plus forte ou alors c’est l’espoir de retrouver mon grand frère. Il accepte le contrat, libère le chemin et me rend mon livre. Altia sera sans doute en colère de voir que je suis revenue le chercher, il n’avait pas voulu tout à l’heure sauf que c’était à Maman. Maman adorait les fleurs et les dessiner. J’avais même envie de continuer son livre plus tard, enfin avant tout ça.

« La grasse ? Je suis grosse ? Tu vas pas pouvoir me manger alors ! »

Vexée comme un pou je gonfle mes joues pour ressembler à un hamster avant de dégonfler à cause du manque d’air. Il devenait méchant le Monsieur, on n’attaquait pas une dame sur son physique voyons. Je contournais donc ce qu’il restait du serpent en lui donnant un coup de pied au passage pour sortir du dortoir. Prenant tout de même le soin de me justifier.

« Grand frère dit qu’il faut manger pour être forte d’abord. »

En plus depuis qu’on a été séparé de Papa et Maman nous ne mangions plus beaucoup et je suis certaine que même ici à l’orphelinat Altia s’était déjà privé pour me donner un peu plus à manger. Je regarde à droite du couloir puis à gauche comme si je m’attends à tomber sur un autre serpent avant de m’engager en direction du réfectoire de l’orphelinat, nous avions pris la sortie de secours tout à l’heure avant de déambuler dans les rues. J’ai un peu de mal à avancer et me fige lorsque je vois l’état du réfectoire. Tout a été détruit ou presque. Je reconnais enfin je pense reconnaître certains copains et copines, les tables sont cassées, les chaises renversées. Je pointe donc du doigt la sortie de secours avant d’avancer parmi les décombres.

J’ai chaud, très chaud. J’ai envie de fermer les yeux, inattentive je manque de trébucher mais me rattrape au mur feintant de m’être prise les pieds dans un caillou. Si le Monsieur voit que je suis pas bien il refusera de me manger et je ne retrouverais pas Altia. On finit par sortir du bâtiment pour atterrir dans une petite ruelle, petite ruelle jalonnée aussi de cadavres. Ils n’ont pas été aussi rapide que nous et ont été rattrapés. Je serre mon livre, inquiète au sujet de mon frère. A croire que le fait de voir tout cela commence à me miner le moral. Je ne suis plus aussi innocente que tout à l’heure.

Au sortir de la ruelle je montre du doigt une caisse en bois attenant à un magasin de fleur et je regarde le Monsieur.

« Il m’a dit de me cacher là et qu’il reviendrait me chercher. »

Je pleure de nouveau. Altia n’était pas là.
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MessageSujet: Re: Toi un jour, je te croquerai [FB Aria]   Toi un jour, je te croquerai [FB Aria] EmptyMer 29 Juil 2020 - 22:07

Je tapote son petit nez, gentiment, la voir se vexer pour si peu, c’est amusant. La pauvre, elle ignorait encore que j’avais prévu de l’engraisser avec beaucoup beaucoup beaucoup de pâtisserie, et de chocolat.

«  Sa grâce et pas grassseeee, c’est un autre jolie mot pour dire princesse, petit chaton. Tu es parfaite pour être  croquer»

Maintenant qu’elle le savait, je n’avais plus besoin de me cacher derrière des sous-entendus. J’essuie le sang de ce serpent, son gout était horrible. Est-ce qu’il n’y aurait pas de la graine de Berserker dans cette adorable poupée ? Je la suis perdu dans mes pensées. La laissant découvrir la dureté de ce monde. Orpheline, et ayant perdu son frère, c’est lui rendre service que de lui offrir la mort. Je ne me fais guère d’espoir de trouver son frère encore en vie. J’espère juste que le cadavre n’est pas abîmé. Dans le réfectoire de nombreux enfants, toujours pas de « grand frère ». Combien de temps va durer encore cette enquête. J’ai un royaume à diriger quand même. Je soulève les décombres pour lui frayer un passage plus simple Elle semble faible et fatigué. Ma main se pose dans son dos pour lui éviter de tomber, n’aller pas voir un geste d’amour ou de pitié, il serait dommage qu’elle fasse une crise cardiaque et tombe mort. Le gout de la chair va en partir. Elle commence à comprendre la dure réalité qui l’entoure. La guerre, la mort, la….. solitude. Une étrange métamorphose s’opère en elle. Je regarde dans la caisse en bois, il n’y a personne. Et ces yeux sont en train de se remplir de larmes. Au milieu de ce paysage chaotique, ou la mort règne et au milieu se dresse quelques magnifiques fleurs épargnées par le feu et la cendre. J’en saisis une, et me met de nouveau à hauteur de cette fragile créature.

Si j’avais offre plus de fleur à Harmonie au lieu de lui tirer les cheveux, peut être serait-elle avec moi ?

Encore une fois, je me mets à son niveau, et lui tends la fleur

« Tu apprendras à voir la beauté, là où tu ne vois que de la laideur ».

Cette fleur-là, elle ne doit pas l’avoir dans son herbier, si rare, et si belle, et si éphémère. J’essuie les larmes naissantes,

« Nous allons le retrouver, ne t’inquiète pas »

Je siffle entre mes doigts, un long sifflement aigu et strident, résonne dans les rues chaotiques. Quelques minutes plus tard, une bête s’approche de nous difforme, une sorte de loup, avec une armure. Il s’approche de nous sans crainte, et commence à renifler la petite de haut en bas, montrant les crocs, un regard de ma part, et celui-ci se calme. J’attrape la petite et la pose sur le dos de la bête. Son flair va nous aider à retrouver son frère j’en suis certain.

Et puis, je chante, ma voix n'a rien de jolie, ni d’agréable, elle est abîmé à force de brailler des ordres à droit et à gauche mais j'essaie quand même , c'est pour essayer de calmer mon futur repas.

"jamais on n'a vu, jamais on ne verra, la famille tortue courrir après les rats, le papa torture......"
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Aria Verana
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MessageSujet: Re: Toi un jour, je te croquerai [FB Aria]   Toi un jour, je te croquerai [FB Aria] EmptyDim 2 Aoû 2020 - 20:12

Cette fleur était jolie, hésitante quelques secondes je finis par l'attraper. Je crois que je ne l'ai pas en plus dans le livre de maman. Volontairement j'ouvre les dernières pages pour y placer la fleur. Je m'en occuperais plus tard avec Altia. Je suis sûre qu'il va m'aider à le compléter d'ailleurs. Maman sera fière de nous c'est sûr ! Je renifle un peu fort bougeant la tête de manière à confirmer ses paroles, on le retrouvera. Je veux juste m'assurer qu'il aille bien.

"C'est quoi son nom ? Altia m'aidera à l'écrire après."

J'ai déjà oublié que quoi qu'il arrive il n'y aura pas d'après. Il appelle vite quelque chose. Un frisson me parcoure l'échine au moment même où mon regard croise celui de ce loup géant. Il me grogne dessus mais se ravise rapidement. Je ne comprends pas où le Monsieur veut en venir. Il m'attrape et me soulève encore avec facilité pour me poser sur l'animal. Impressionnée tout d'abord, je me calme bien vite comprenant qu'il ne me fera rien du moment que le Monsieur reste à coté.

Je cligne des yeux, quelle chanson bizarre. Pourquoi des rats et des tortues ? Tout d'abord interrogative je préfère garder le silence pour mieux me concentrer sur grand frère. Peut être que si il entend la chanson il viendra. Maladroitement j'essaie de répéter les paroles du Monsieur.

"Jamais on verra la famille tortue courir après les rats, le papa tortue..."

Je continue répétant mot après mot après le Monsieur. Grâce au loup du Monsieur je vais un peu mieux, on avance à travers les décombres de la ville, on passe et repasse avant que le monstre de chairs et de poils ne se stoppe. Je lâche mon précieux livre. Je le vois ! Il est à terre avec des morceaux de bois sur lui ! Il est blessé, il est blessé !

"Grand frère !"

Je m'agite, gesticule jusqu'à tomber du loup. Je suis allongée de tout mon long dans une nouvelle marre de sang. Hors de question d'abandonner. Je me relève pour courir quelques pas avant de trébucher une nouvelle fois sauf que cette fois je suis à ses cotés. Il ne bouge pas, je tape son épaule, il ne bouge toujours pas. Mes lèvres tremblent toutes seules. Je suis en train de vivre ma plus grande peur. Il est... il est... Non pas lui... Non.

Je pleure, je hurle, mon chagrin est intense. J'ai mal, je souffre. Ma poitrine va exploser. Je suis incapable de me calmer. Lentement, comme portée par un voile invisible, ma chevelure se soulève. Mes yeux, l'espace d'une fraction de seconde, changent de couleur. J'ouvre la bouche jusqu'à ce qu'une mini-onde de choc ne frappe les décombres un peu plus loin. Mon hurlement raisonne à travers toute la ville, un voile coloré apparaît tout autour de moi puis plus rien. Je n'ai plus que mes larmes, de la peine et de la tristesse. Je frappe le sol de mes petites mains jusqu'à ne plus rien ressentir.

J'aimerais tellement ne plus rien ressentir.
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MessageSujet: Re: Toi un jour, je te croquerai [FB Aria]   Toi un jour, je te croquerai [FB Aria] EmptyVen 7 Aoû 2020 - 15:26

Elle voit le cadavre et elle en tire des conclusions, je n’interviens pas. J’ai respecté ma part du marché. Je sais faire passer de l’état de vivant à mort mais pas l’inverse, quoi que.... J’ai tenté quelques expériences qui ont été un franc succès, de mon point de vue. Ici, point d’expérience ou de jouer avec la mort, seule ma faim commande et me tenaille les entrailles.

Et c’est sur ses pensées que la petite dévoile au cosmos... une éveillée, tant mieux sa chair ne sera que meilleur et je gagnerai en force. Un jour je boufferai le corps d’un olympien pour devenir plus puissant, ce genre de petit rituel doit plaire à Dionysos. Je commencerai sûrement par lui. Nous partageons certains traits de caractères. So cosmos ne m’atteint pas malgré la violence de cette vague. Naturellement mon corps bloque avec une grande facilité. Bon j’ai faim et une proie qui se tortille est une proie qui m’énerve. J’attrape la petite dans mes bras, la soulève avec facilité et la porte sur mon dos comme un baluchon.


« Bien on a retrouvé ton frère, donc à table »

Elle aura beau lutter, je la tiens fermenté et je suis au-dessus d’elle. Un demi dieu, une fillette, gardez vos billets, les paris ne sont pas ouverts, car les jeux sont fait et les dés étaient pipés depuis le début.
Faire un pacte avec moi, je suis forcément gagnant dès le départ. Je ne laisse rien au hasard. J’avance dans les rues, le brouillard arrive, ma silhouette disparait au loin dans une rue désert, parsemé de corps sans vie, là où le dieu de la peur passe, la vie trépasse, Atila je lui ai tout appris à ce petit puceau.

J’ai tellement faim !


De retour dans mon palais, je descends en cuisine, je balance la petite dans une cage, et je donne plusieurs ordres. Les esclaves s’inclinent auprès de moi. J’offre un plateau de pâtisserie dans la cage de mon petit dessert. Et puis je m’installe à une table en bois, j’aime les voir préparé mes repas, voir le corps se débattent devant la peur de la mort, et surtout la mine des autres encore vivant, lorsqu’ils comprennent comment ils font finir.
Je jette un regard sur la gamine, et pris d’un sentiment de remord, j’enlève le tissu qui me sert de nappe pour couvrir sa cage. Ce n’est pas un spectacle pour les enfants. L’un de bout de viande braille trop, cela me contrarie car elle va prendre peur, sans un mot, j’attrape une lame et lui tranche la gorge. Le sang jaillit et m’éclabousse. Tiens voilà du boudin ! L’avantage c’est que les autres ferment leur putain de gueule d’humain, ainsi ils ne l’effrayeront pas.

Je n’ai plus faim !

Repus, un verre de sang frais à la main, je digère tranquillement, retirant avec l’aide d’un cure dent la chair qui reste coincé entre mes dents. Les esclaves s’activent pour débarrassé, tient le drap sur la cage bouge, est ce que je l’ai mal fermée ?
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Aria Verana
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MessageSujet: Re: Toi un jour, je te croquerai [FB Aria]   Toi un jour, je te croquerai [FB Aria] EmptyVen 7 Aoû 2020 - 16:26

Je me retrouve soulevée du sol par le Monsieur. Je crie, j’hurle et me débats comme une folle. Altia s’éloigne de mon champ de vision. Non. Il n’a pas le droit de me faire ça, pas maintenant. Il avait été gentil depuis tout à l’heure ! Je vais même jusqu’à mordre une de ses mains. Le gout est horrible, c’est noir, visqueux encore pire que la nourriture de la cantine. Je recrache ce truc. Je ne peux, je ne veux être séparée de mon frère. Il n’a qu’à me manger ici et tout de suite ! Il a pas précisé d’abord ! Je ne me rends pas très bien compte mais je crois que je le frappe de toutes mes forces. Mes mains sont abimées.

« Altiaaaa non ! Altiaaaa ! »

Je ne compte pas m’arrêter. Je ne le peux. Il y a quelque chose qui me pousse encore et toujours à hurler. Je le frappe de nouveau. L’affreux Monsieur ne semble rien ressentir. Il est plus froid et dur que le sol. Grand Frère s’éloigne encore plus, bientôt je ne le verrais plus. Le monstre nous suit, il a l’air content. Sale bête ! Ce monstre a toujours mon précieux livre coincé entre son harnais et son pelage sauf que je n’y prête pas attention. L’adrénaline, l’envie de rester aux cotés de mon frère me permet de repousser encore plus mes limites. Hors de question !

Je frappe, mes os craquent encore et là je ressens cette douleur vive qui irradie jusqu’au coude. Ce n’est pourtant pas pire que celle qui inonde mon cœur désormais. Je frappe encore fermant un œil comme si cela allait m’aider à stopper la douleur.

« Lâches moi ! »

Le village est un lointain souvenir, souvenir devenu un cauchemar très bien représenté par cette forêt sombre et ce château lugubre. Je continue mon cirque, mes larmes coulent encore pourtant j’ai l’impression que mon corps manque d’eau. On ne peut pas me séparer de mon frère, on ne peut pas. Il ne me reste que lui. Altia.  Je n’ai pas fait attention au chemin, aux couloirs et à la décoration. Je remarque simplement que nous sommes dans ce qui ressemble le plus à une cuisine. Je n’arrête pas, jamais. Je vais le forcer à me ramener à mon frère.

Le Monsieur me jette dans une cage comme un animal. On avait un oiseau avant dans une cage. Il est mort. Je me lance contre les parois sauf que la construction métallique avait dû en voir bien d’autre et ce n’est pas mon petit corps frêle qui allait changer la donne. Je vois les pâtisseries, je lui lance à la figure. Ce n’est pas ça qui va me rendre mon frère.

« J’en veux pas ! T’es moche d’abord ! »

Mon esprit ignore que le Monsieur s’apprête à manger les gens vivants. Il ne bloque que sur une seule chose : Mon frère. Je n’ai pas peur et je hésite pas à le crier haut et fort alors qu’il couvre ma prison. Je ne le vois plus mais j’entends. Lui aussi il m’entend. Je crie encore et encore que je veux retourner au village, que je veux être avec mon frère. Le Monsieur je ne l’aime plus ! J’arrive à tirer sur un morceau de la couverture pour la faire bouger. Je veux qu’il me voit, qu’il me regarde. Peu importe ce qu’il fait.

« Je n’ai pas peur ! Je veux rentrer ! Je veux mon frère ! »

« J’ai pas peur ! T’es un vilain ! »


J’hurle encore, ma voix déraille. Ma gorge me fait mal. Avec cette crise de nerf, avec mon état physique surtout au niveau de mes mains. Il n’est pas certain que le Monsieur ait encore quelque chose de bon à manger avec moi. Je tire encore sur la couverture. Une idée me traverse l’esprit, et si…

Et si… je me faisais encore plus mal ?
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MessageSujet: Re: Toi un jour, je te croquerai [FB Aria]   Toi un jour, je te croquerai [FB Aria] EmptyVen 7 Aoû 2020 - 19:18

Se faire traiter de moche alors qu’on est l’enfant de la divinité Aphrodite c’est un comble. Cela ne t’atteins pas. Tu connais ton potentiel séduction depuis des années et tu en as fait tourner des têtes. Et tomber aussi. Qu’importe. Par contre, ces crics commencent à te taper sur le système. Du coin de l’œil, tu comprends qu’elle prépare quelque chose.  Un geste de la main et la cage vole éclat, sans blesser l’enfant. Elle voit les barreaux voler autour d’elle.

« Tais toi, ton frère est mort »

A ces mots, un des barreaux s’enfonce dans le mur d’en face, se plantant violemment. Ton aura s’étend dans la pièce et toute personne étant ici se sentent écrasés, l’air devient lourd, et difficilement respirable comme empoissonner.  Comment une  simple gamine te met hors de toi, c’est ta faim qui te tient et tu te souviens du goût de la chair d’une jeune enfant. Cela te permet de garder un peu de patience.

Elle continue de crier, le barreau suivant se plante dans la tête d’une serveuse.

« tais toi ou à cause de toi des gens vont mourir »

Tu soupires agacé, et boit le verre d'une traite, pour te resservir.

«  ton frère est mort, restez près de lui ne sert à rien, mocheté, tu as fait un pacte avec moi, alors comme ça en plus d’être une vilaine fille qui tue des gens , tu es une menteuse? »

Tu croques dans un bout de viande et déchire la chair à pleine dent. Finalement tu as peut être encore faim. Pourtant tu veux savoir cette chaire si tendre. Elle est clouée au sol par ton simple cosmos. Incapable de faire le moindre geste et de se débattre.

« que veux tu réellement ? »


Il n’y a qu’une bonne réponse, et les barreaux sont tous dirigés vers une personne, certains ont essayer de quitter la pièce mais tu as bloqué les portes.
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Aria Verana
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MessageSujet: Re: Toi un jour, je te croquerai [FB Aria]   Toi un jour, je te croquerai [FB Aria] EmptySam 8 Aoû 2020 - 5:32

Incrédule, je suis sur les fesses lorsque la cage explose. Je ressens à nouveau quelque chose d'étrange, cette force écrasante qui n'a aucun obstacle. Je regarde les barreaux tout autour, le Monsieur semble les contrôler. Il est en colère, je l'agace. Je sursaute à la mention de mon frère. Il le déclare mort. Je le sais toutefois je fais la sourde oreille. C'est impossible pour moi de le croire, d'y penser alors que pourtant je l'ai vu, inanimé sous les décombres. Un premier barreau dans un mur, le deuxième dans la tête d'une serveuse.

Je sursaute. J'ai déjà vu quelques horreurs oui sauf que là...

Ma faute ?

Comme Altia....

Je me tais. Cette pauvre femme, j'ai l'impression qu'elle me regarde malgré cette barre de ferraille entre les deux yeux. Son regard me juge, me culpabilise. Je suis désolé pour elle. Je croise les bras contre ma poitrine et recule jusqu'à ce que le mur ne m'empêche d'aller plus loin. Je renifle, tremble encore plus. Impossible de me calmer. Je suis une "méchante" aussi. Ils sont morts à cause de moi.

Je ne lui réponds pas. Oui je suis une menteuse. J'ai oublié cette promesse, cet échange où les dés étaient joués d'avance. Je regarde une nouvelle fois la servante. Par pitié qu'on la fasse sortir. Je ressens un curieux poids sur mes épaules, c'est tellement lourd. Je m'écrase au sol. La douleur est forte. J'ai mal, tellement mal. Je ferme les yeux, qu'il se dépêche de me dévorer pour en finir.

Ce que je veux ?

Je m'entends alors dire.

"Mon frère. Ne plus rien ressentir. Ma famille."
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MessageSujet: Re: Toi un jour, je te croquerai [FB Aria]   Toi un jour, je te croquerai [FB Aria] EmptyMer 12 Aoû 2020 - 22:13

Une famille, son frère, ses paroles d’enfant résonne en toi. Harmonie pleurant lorsque tu courrais trop long et trop vite, te demandant de l’attendre, tu faisais plus que cela, tu stoppais ta courses et faisait demi-tour pour rester à ses côtés. Elle pleurait tout le temps, et toi tu souriais pour la rassurer.  Lors de son mariage avec ce pathétique humain, tu dois l’avouer, c’est toi qui  as pleuré en secret, et elle qui gardait le sourire. Comme pour te dire que tout allait bien se passer. Pourquoi Héphaïstos lui a offert un collier maudit. Elle a payé pour les crimes dont elle n’était pas coupable.

Si seulement, tu as été plus courageux à l’époque, tu es resté sans rien dire, sans te battre.  Tu aurais dû la défendre, tu aurais dû l’emmener à cet homme répugnant partir sur une île loin des hommes et des dieux. Et fonder ta propre famille.
Tu détestes avoir ses pensées, tellement humaines, et pourtant, cette foutue gamine fait ressortir en toi, un coté de ta personnalité, éteint depuis des siècles.

Ton bras se tends, et telle une poupée de chiffon, la petite se fait trainer sur le sol par une force invisible et son petit bras atterrit dans ta main. Tu pourras d’un simple geste lui arracher le membre. Si fragile, comme ta sœur. Ton doigt caresse sa joue, et la douceur de sa peau apaise ton cœur meurtri par tant d’année d’injustice.



« Ton frère est mort, tu n’as plus de famille, est ce que tu souhaites une nouvelle ?»

Après tout, elle a eu le cran de te proposer un pacte, elle-même à son désavantage, tu lui laisse une chance de vivre.


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Aria Verana
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MessageSujet: Re: Toi un jour, je te croquerai [FB Aria]   Toi un jour, je te croquerai [FB Aria] EmptyJeu 13 Aoû 2020 - 15:44

Le Monsieur m’attire à lui. Je ne me débats pas, ce serait futile. J’ai déjà tout perdu de toute façon. Résister ne ferait que l’aider à tuer d’autres personnes. Il aime ça en plus. C’est triste pour lui, il m’a pourtant aidé. Je ne riposte pas tandis qu’il me tient déjà par le bras. Il est bizarre avec moi et je ne comprends pas pourquoi je suis encore envie. Il sait que je ne veux rien d’autre que mon frère. Je baisse les yeux devant lui. Il répète que mon frère est mort. Je ne veux pas écouter, je ne veux pas y croire.

Une nouvelle famille ?

Mes yeux s’écarquillent. Il peut les faire revenir ? Ramener mon père et ma mère ? C’est impossible à concevoir pour moi. Je veux y croire pourtant. Je secoue finalement la tête pour lui dire non. Il ment. C’est encore un jeu et tout ce qu’il veut c’est me manger. Qu’il le fasse alors ! Je regarde sa main entourant mon bras. Il est si fort. Je bloque, cherche à comprendre le pourquoi du comment de cette proposition.

« Je veux être avec mon frère. »

A l’aide de mon bras disponible, j’attrape ce qui semble être un os humain, une côte peut être pour le planter dans le bras du Monsieur. Impossible sur le moment de savoir si j’ai réussi à le toucher, à entailler son bras. Je suis tentée à l’idée de fermer les yeux, je sens qu’il pourrait me réduire l’avant-bras en bouillie s’il le voulait. Non je n’ai pas peur. Il doit le voir dans mon regard.

« Si tu ne veux pas me manger laisses moi partir retrouver mon frère. »

Je le défie du regard. Il n’aura pas ma réponse.
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MessageSujet: Re: Toi un jour, je te croquerai [FB Aria]   Toi un jour, je te croquerai [FB Aria] EmptyVen 14 Aoû 2020 - 9:04

Tu es tout d’un coup las, la colère et la rage que tu entretiens en permanence font place à une profonde tristesse.  Et dans ces moments-là, tu remets en cause tout. Tu perds ton appétit aussi bien physiologique que sexuel. Le cadavre empalé par le barreau de la prison t’inspire du dégoût au lieu de la joie. La mort ... te fait peur, alors qu’en générale tu l’accueil à bras ouvert. Tu prends conscience de la futilité de ton existence et que l’humanité aussi répugnant soit elle n’a plus besoin des dieux. Tu as bien des rêves, des objectifs à accomplir, mais à cette instant, tu as brisé le voile de mensonge dans lequel tu t’es enfermé et tu sais que c’est impossible. Harmonie et Aphrodite ne seront jamais à toi, et ton cœur saigne depuis des siècles.  Tu souffres autant que la puissance de ton désir. Être immortel, c’est déjà une malédiction, les saveurs et les couleurs au fils du temps perdre de leur éclat et leur puissance, plus rien n’a de goût, plus rien ne te surprend, l’attrait de la nouveauté n’existe plus.  

Ton bras saigne, elle a réussi à te toucher du moins, tu ne t’es pas défendu. Tu ne souffres absolument pas, c’est une écharde pour toi. Tu t’en moques, car cela n’a pas d’importance.

« N’oublies pas, c’est toi qui a proposé ce pacte, pas moi et j’ai accompli ma part »

Tu lui rappelle d’un certain côté qu’elle a mené le jeu, que tu as accepté de jouer et là tu vas tout perdre. Mais des enfants à manger, tu en retrouveras, les insectes on en trouve à la pelle quand on sait ou chercher. Ils grouillent de partout. Aujourd’hui, tu n’as plus faim, et tu te sens vide. Tu lâches ton étreinte et lui répète d’un ton monotone mais sans appel la vérité qu’elle refuse d’entendre.

« Tu n’as plus de famille »

Comme toi? Pas exactement. Toi, tu as toujours une famille, mais celle-ci est bouffée par les secrets et la manipulation. Vous êtes unit devant les autres mais au fond. Harmonie arraché à sa destinée de devenir l’une des plus belles déesses fut condamnée à une vie de mortelle. Et toi, tu passes là balai derrière l’homme qui possède la femme que tu aimes. Pitoyable.  Tu as presque quitté la pièce. Les portes sont grandes ouvertes, tu tournes le dos à cette gamine.

« Rentre chez toi si tu le souhaite tu es libre »

Les portes du château s’ouvrent, les esclaves comprennent que ta fureur est passée, ils s’activent pour nettoyer le chaos ambiant que tu as créé.
Lourds sont tes pas qui te mènent vers ta chambre, quelques esclaves viennent vers toi pour réveiller la bête, que dire le monstre, en toi, tu les repousses fermement, sans violence.

Un pichet de vin à la main tu t’écroules dans ton lit, les yeux vides regardant le plafond.

Tu as ordonné à tes créature de ne pas faire de mal à la rouquine, ce que tu ignores, c’est que d’autres monstres ont pris possession de tes territoires autour du château.


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Aria Verana
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MessageSujet: Re: Toi un jour, je te croquerai [FB Aria]   Toi un jour, je te croquerai [FB Aria] EmptySam 15 Aoû 2020 - 9:40

Pourquoi me mange-t-il pas ? Le Monsieur clame haut et fort que c'est moi qui ai proposé le pacte. Oui c'est vrai. Pourtant il ne m'a pas laissé longtemps avec mon frère. Il ne m'a pas mangé non plus. Il attend sauf que ce n'est pas dans le contrat non plus ! Je ne comprends pas son changement d'attitude. Je ne fais que défendre mes interêts et lui... il s'en moque. Il change, prend un air blasé alors qu'il y a deux minutes il me menaçait de tuer tout le monde. Je regarde encore une fois l'esclave empalée. Elle ne semble n'avoir rien vue venir.

J'écarquille les yeux devant la vérité qu'il me balance à la figure. Je n'ai plus de famille. Cette révélation bien que loin d'être inconnue me fait mal. Il vient de raviver les braises du feu qui me consumme. Le monsieur est cruel. Il sait y faire. Je tremble de nouveau, la tristesse est une sensation douloureuse.

Aucun son ne sort de ma bouche. Il a raison. Le déni me force à faire le dos rond. A ignorer ma promesse.

Il s'en va, ouvre les portes et me déclare libre. Encore un revirement de situation. Les esclaves font en sorte de tout nettoyer. On me bouscule, je dérange. J'ai l'impression d'être invisble dorénavant. J'ai froid. Encore.

Je quitte la cuisine lentement, cherchant à moyen de m'orienter. Un regard à droite, à gauche, derrière. Je ne sais pas où je suis. Je suis dans un dédale de couloirs et de pierres seule. Cruellement seule. Devant moi se présente un escalier, je crois que c'est celui-là que le Monsieur a pris pou m'emmener jusqu'aux cuisines. Je ne descends pas non.

Je monte.

Le vent balaie ma chevelure orangée. Je ressens un picotement au niveau de mes blessures surtout au niveau de mes mains. Je m'en moque. Bientôt ce sera terminé. La vue est magnifique. Je sais qu'il faut voir bien plus loin que cette forêt aux arbres décharnés. Même là-bas il peut y avoir des fleurs magnifiques. Je ne terminerais jamais l'herbier de Maman. Pardon.

Je me laisse tomber.

Dans le vide.
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MessageSujet: Re: Toi un jour, je te croquerai [FB Aria]   Toi un jour, je te croquerai [FB Aria] EmptyDim 16 Aoû 2020 - 22:37

Le réveil n’est pas agréable, c’est une voix nasillarde qui te sort des bras de Morphée. Tu as la gorge sèche, la gueule en vrac, et l’esprit embrumé. Pourtant tu connais cette voix et tu évites de tuer l’insolent. C’est Igor, humain, à ton service qui a subi de nombreuses expériences.

« Maître, maitre nous avons un problème »

Tu te redresses et attrape le pichet d’alcool pour le finir. Le vin coule de part et d’autre de tes lippes. Tu signifies à cette créature de misère que tu l’as suit. Il se traîne, voûté, mais te conduite en dehors du château, près du jardin de fleur que tu cultives pour ta mère. Là au milieu se trouve un trou, tes deux loups Abel et Remus tournent autour de se te semble être un corps. La bave au bout des crocs, ils attendent. Quoi? Pourquoi ne se jette-t-il pas sur le corps de l’intrus?
Comment s’il devinait tes pensées, il répond

«  Vous en avez donné l’ordre personne ne doit attaquer »

La petite, cela te revient en mémoire! Tu avances dans le parterre de fleur et elle est là, le corps mutilé de part et d’autre. L’atterrissage a été brutal. L’os du fémur sort du corps, l’autre jambe fait un angle difforme par rapport au corps et le pire c’est la nuque. Elle aurait dû nourrir sur le coup. Un « miracle divin » il y a encore un souffle de vie. Tes loups peuvent le sentir. Que faire donner le dernier coup de grâce ou bien

« Maître... »

Dit il de manière suppliante. Expérience, voilà le premier mot qui te vient à l’esprit. Voilà une belle tentative de déjouer la mort. Tu donnes un coup de pied violent pour dégager un des loups de ton passage. Avec délicatesse, tu englobe le corps dans ton cosmos, celui-ci se soulève du corps et avec précaution, tu évites tout mouvement brutal pour ne pas achever la petite.

« Igor va préparer le laboratoire »


Tu murmures à son oreille, avec une voix paternelle.

«  Ne suis pas la lumière, c’est un piège »


————————


Tu as perdu la notion du temps, combien d’heures et de jours, tu es sur ce petit corps. Elle est inconsciente, entre deux mondes, celui des vivants et des morts. Elle ne sent pas la douleur. Tu sais qu’un corps qui souffre et un corps qui guérit moins vite.

Allongé sur une plaque de métal, son corps est disséqué, rafistolé de part et d’autre. Le crâne ouvert et des aiguilles plantes dans son cerveau d’enfant.

Tu as ouvert  son crâne pour modifier sa mémoire, retirant son enfance mais pas les éléments de sa personnalité, ainsi que sa perception du cosmos. Quitte à la sauver autant en faire un parfait soldat. Tu as soigné chaque fracture et blessure, renforçant les muscles et les organes. Le plus dur pour toi, ce fut la gorge. Sa voix a été brisée les cordes vocales détruites. Tu as trouvé une solution. Le squelette d’un Léviathan, qui traine dans le laboratoire, la puissance vocale de cet animal dépend d’un petit organe. Bien sûr tu l’as retravaillé tel un orfèvre pour qu’il soit parfaitement adapté à cette petite qui braille sans cesse et pour rien.

Enfin la dernière étape, tu as pris une goutte de ton sang et tu l’as dilué plusieurs fois, préparant une mixture particulière. Tu n’es pas sûr des résultats, cela peut la tuer comme la renforcer. Son corps est couvert de cicatrices diverses et variées que tu as fait à coups de scalpel.

La mixture chauffe dans une petite fiole sous le feu. Tu l’attrapes, et au-dessus de son front tu verses cet étrange potion, ton sang va se mélanger avec son corps modifiant sa génétique, elle aurait un peu une partie de ton patrimoine. Cette créature sera un peu plus poussée que les autres vu qu’une partie de toi est en elle. Un peu comme ton propre enfant. Tu espère secrètement qu'elle ai tes yeux. Cette envie d'enfant, cela découle des reveries que tu as eu secrètement avec Harmonie.

Les cicatrices s’effacent, tes pouvoirs s’enfoncent en elle. Doucement tu la portes jusqu’à une petite chambre que tu as fait adapté pour elle, près de la tienne. Tu l’as dépose dans le lit et tu pars là confiant au bon soin d’une infirmière esclave. Tu ne sais pas si elle va survivre ou pas.  Qu'importe, tu es fatigué et tu as besoin de te reposer. Tes yeux sont cernés, il y a longtemps qu'une telle expérience ne t'avait pas tenu aussi éveillé.
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Aria Verana
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MessageSujet: Re: Toi un jour, je te croquerai [FB Aria]   Toi un jour, je te croquerai [FB Aria] EmptyLun 17 Aoû 2020 - 21:24

Chaleur.

Mon corps entier se retrouve irradié par une chaleur d'une intensité sans égal. Je brûle de l'intérieur. J'ai mal. Cette sensation est la pire que j'ai jamais connu. Les mots me manquent pour décrire ce que je ressens avec exactitude. Ma poitrine se déforme, je veux crier mais rien ne sort de ma bouche. Je ne vois rien non plus, rien d'autre que le noir et le néant total. Je brûle toujours.

C'est insoutenable. Je ne peux bouger, je ne peux crier. La seule chose que je puisse faire c'est de subir. Ce qui peut paraître paradoxal c'est que je ne ressens aucune peur. J'ai l'impression que mis à part cette douleur rien ne peut m'arriver. Pourquoi suis-je là déjà ? Impossible de me souvenir.

Je suis attachée à un bûcher. Le brasier crépite, les flammes lèchent mon corps de petite fille. Elles dansent sur moi, se délectent de moi. Je souffre, je veux hurler, évacuer tout cela. Je ne peux rien faire, je suis impuissante.

J'ouvre les yeux.

Un plafond morne, sans couleur apparaît devant moi. Je suis trempée, j'ai froid. Mon corps est brûlant. Je me sens mal. Dès que je fais appel à un seul muscle c'est tout mon corps qui crie sa douleur. C'est petit ici. Je roule sur le coté jusqu'à tomber du lit.

"Aie."

Je tremble encore et toujours. J'ai une fièvre de cheval. Je sors de cette pièce pour tomber sur un couloir tout aussi froid et peu accueillant. Je me sens irrémédiablement attirée vers la porte de gauche, je l'ouvre.

"Il y a quelqu'un ?"
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MessageSujet: Re: Toi un jour, je te croquerai [FB Aria]   Toi un jour, je te croquerai [FB Aria] EmptyMer 19 Aoû 2020 - 21:27

Il n’y a personne dans ta chambre à l’instant ou la porte s’ouvre. Et c’est une femme plutôt plantureuse qui arrive derrière la petite fille et l’attrape par le bras de manière brusque. Celle ci a des bracelets aux poignets et aux chevilles ainsi qu’un anneau autour de son coup avec une chaîne qui pende. A chaque mouvement qu’elle fait, on peut entendre le cliquetis du métal.  Elle traîne  l’enfant de nouveau dans sa chambre mais s’arrête dans son élan. En face d’elle, un homme d’une carrure hors normes, pas loin des deux mètres de hauteur.


Tu te penches au-dessus de deux femelles et tu attrapes la chaîne tirant dessus pour forcer la femme à être au plus près de toi, elle gémit et tremble de la tête aux pieds, tu siffles entre tes dents. Personne n’a eu le temps de voir la main tomber sur son visage, et une traîne de sang ainsi qu’une fente tombent sur le sol en même temps que l’esclave à moitié assommé, sanglotant, et murmurant pitié. Tu claques des doigts lui ordonnant de dégager et malgré qu’elle soit sonnée, elle trouve la force de disparaître de ta vision. Tu n’en as pas fini avec elle. Ce soir, elle aura sa véritable punition.

Mais pour l’instant, tu as plus important à faire et tu poses ta main au niveau de son front, elle a encore de la fièvre et semble souffrir le martyr. Tu soulèves  le poids plume et l’emporte avec toi, délicatement. Tu lui murmure de rester calme, et que rien ne va lui arriver. Vous arrivez dans une serre, où les arbres, plantes et fleurs se croisent. As-tu rêvé? L’une semble vouloir te croquer? Tu l’installe dans un fauteuil confortable, à côté se trouve une table avec les outils du parfait alchimiste et herboriste. Tu vas prendre une potion dans un des placards caché derrière la végétation. Tes mains transverses un mur de ronces empoisonnées mais tu ne craints ni la douleur, ni le venin, tu as tellement testé différentes mixtures que tu as finit par être insensible aux poisons.

Tu reviens avec une pochette en cuire que tu dévoiles, dedans se trouve de quoi faire une piqûre. Tu verses ce qu’il faut de mixture et prépare l’outil. Tu attrapes son bras, et cherche la veine.

Avant de piquer, tu dis d’un ton sec mais qui n’a rien d’agressif

«  Tu vas avoir mal, si tu bouges cela sera encore plus douloureux, et on devra recommencer, donc reste une gentil fille »

Tu sais que le plus douloureux n’est pas la piqûre mais l’injection du produit, alors tu prends ton temps, le plus doucement possible pour qu’elle ne sente presque rien.

«  Bien »

Tu as fini, tu n’avais pas remarqué, un de tes loups est là, dans sa gueule il y  quelque chose. Il grogne sur la petite puis la renifle, pour se coucher à ces pieds. Tu as le carnet dans tes mains. Tu lui donne.
Tu retires de son front les mèches de cheveux qui se sont collé à sa peau, dû à la transpiration et la fièvre. Ton regarde posé sur elle, personne n’a jamais vu cela. Et si tu voyais dans un miroir, tu pourrais ne pas te reconnaitre.



«  comment t’appelles tu ? »


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Aria Verana
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MessageSujet: Re: Toi un jour, je te croquerai [FB Aria]   Toi un jour, je te croquerai [FB Aria] EmptyMer 19 Aoû 2020 - 22:46

Aucune réponse à mon appel. Juste... un bruit métallique. Je me retourne pour voir une femme avec des chaines m'attraper brutalement le bras et me traîner jusqu'à la pièce que je venais de quitter. Elle me fait mal. Tellement que j'en arrive même à l'ignorer pour regarder mon petit bras. Me l'a-t-elle cassé ?

Un Monsieur très grand nous barre la route.

L'attitude de la dame change brusquement, elle tremble comme une feuille tandis que je cligne des yeux, incrédule. C'est un géant ! J'en viens presque à oublier la douleur quelques instants. Ce Monsieur est impressionnant ! Il vient à mon secours puisqu'il gifle la méchante femme et lui dit de s'en aller. Mes yeux ne le quitte plus. Je suis comme conquise devant son intervention. Il me protège et je me sens bien proche de lui. C'est étrange je ne le connais pas pourtant.

Je souris comme une idiote lorsqu'il met sa main sur mon front. J'ai ce sentiment d'apprécier ce geste d'affection, d'apprécier sa présence. Quand il me soulève, je m'agrippe à lui pour me nicher dans son cou. J'ai... j'ai chaud. La douleur est moins forte aussi, presque inexistante. Ce Monsieur m'apaise.

"D'accord."

Simple murmure de ma part en réponse à sa demande qui est que je reste calme. Je n'ai pas envie de le contre-dire surtout que lovée comme je le suis dans son cou je suis très très bien.

Bien trop rapidement le Monsieur me force à m'installer sur un fauteuil. Ce fauteuil est moins confortable que ses bras en plus. Je suis prête à protester avant de remarquer l'endroit magnifique où nous nous trouvons. Il y a des fleurs, des arbres, de la verdure. Je sens que j'aime ça, que c'est quelque chose qui est en moi. Emerveillée, je contemple tous ce qui est à portée de mon regard. C'est tellement joli.

Il revient.

Je l'écoute, il insiste sur le fait de ne pas bouger. Je lui dis que je suis d'accord et ferme les yeux anticipant la douleur à venir. La douleur est bien là, mon corps brule de nouveau. J'ai l'impression que cette piqure alimente mes douleurs. Ce Monsieur n'a aucune raison de me faire mal, je dois lui faire confiance. Je pointe du doigt le monstre derrière lui. Il m'est familier lui aussi. Il grogne mais finalement se couche devant ma chaise. Je souris et le caresse avec assurance. Il a son charme avec toutes ces cicatrices.

"C'est pour moi ?"

J'ai le livre que le loup a apporté entre mes mains. Je l'ouvre pour y trouver des fleurs séchées et des fleurs dessinées. Il y a des choses écrites dessus aussi. C'est beau, j'aime beaucoup. Je caresse la couverture, une fleur blanche dessinée dessus. Le monsieur écarte les mèches collées de mes cheveux. Je le regarde, souriante.

"C'est joli."

Comment je m'appelle ?

Je... Je ne sais pas. Je suis comme tétanisée devant cette question à laquelle je n'ai pas de réponse. C'est là que je remarque une autre chose : je ne sais pas qui je suis, où je suis... je ne sais rien. Je serre fort le livre contre ma poitrine, baisse les yeux honteuse d'énoncer cette vérité que l'homme a déjà dû comprendre.

"Je ne sais pas Monsieur.... Pardon."

J'hésite.

"Et toi comment tu t'appelles ? Tu sais où on est ?"
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MessageSujet: Re: Toi un jour, je te croquerai [FB Aria]   Toi un jour, je te croquerai [FB Aria] EmptySam 22 Aoû 2020 - 17:14

La piqure faite, tu attends de voir les premiers effets, pour voir si la fièvre tombe. En tout cas, elle a assez de force pour parler et sa voix est la même qu’avant. L’organe du Léviathan n’a pas abimé le son qui sort de sa gorge au moins. Pour l’instant, il est encore trop tôt pour faire des tests. Et puis pourquoi ne pas la laisser faire sa vie, tu verras comment cela évolue. C’est son état de santé qui te préoccupe. Avant de continuer la conversation, tu reprends son petit carnet de fleur, il semble si minuscule dans tes mains, et si grand dans les siennes. Tu dois être un géant à ses yeux. Un monstre. Tu regardes les couvertures, la première et dernière page, pour enfin trouver un prénom Aria, le nom en revanche semble effacé. Enfin tu as un prénom, c’est bien, tu n’as jamais été doué pour nommer les choses.

Tu lui montre le prénom du bout du doigt en lui rendant le petit livret.

«  C’est à toi, tu t’appelles Aria»

Elle qui est assise confortablement dans la siège, tu retournes commence à ranger un peu les outils, avant de reprendre la parole. La stérilisation de l’aiguille va te prendre du temps, tu commences à faire chauffer l’eau.

«  Je suis Phobos, et tu es ici chez moi, considère ce château comme ta maison»

La stérilisation de l’aiguille va te prendre du temps, tu commences à faire chauffer l’eau. Tu dois nettoyer le matériel, au cas où cela se compliqué. C’est plusieurs opérations que ce corps humain à subit et pourtant, il n’y a aucune cicatrice sur sa peau. Tu te dois de faire attention. La vie des humains est si fragile.

«  Comment te sens tu mon enfant?»

Ces mots sont venus naturellement.

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