Viktor, Guerrier Divin d'Eta., son de la vie

Je ne suis pas quelqu'un de compliqué. Au contraire même, ma naissance, vie et observation du monde m'ont rendu d'une simplicité effarante. Vous êtes mon camarades ? Mon allié ? Voir mon ami ? Alors vous n'avez rien à craindre de moi. Je serai même du genre à "tout" faire pour vous... Enfin autant que faire se peu, bien sur.Pourquoi ? Hmm... Tout simplement parce que j'ai pu assisté aux ravages des "guerres saintes". Aux massacres aux noms de Dieux nous utilisant comme des pions, au mieux. Vivre dans un tel monde est difficile, mais pas impossible... En sachant préservé, et protéger, ceux qui nous sont proches. Sauve les tiens et ils te sauveront... Non ?

Par contre... Si jamais tu as la malchance d'être considéré comme mon ennemi... Alors, grand bien t'en fasse. Quoi ? Attendais tu autres chose ? Heh. Je ne vois pas en quoi cela est si surprenant après tout. Chacun d'entres nous combattons pour nos valeurs, nos convictions, foi, idéologies ou autres. Je ne vais pas m'énerver pour quelque chose que je fais moi aussi. Je ne réserve ma colère vraiment qu'aux idiots. Ceux agissant avec l'incompétence de la folie en essayant de justifier leur imbécilité par de "grands" actes. Eux, je les frappe. Avec violence.

Hmm... Comme tu as pu le remarquer je suis quelqu'un d'assez flegmatique. C'est un fait. Beaucoup vois cela comme étant un défaut je dirais au contraire qu'il s'agit là de l'une de mes plus grandes force. Car cela me maintient au calme... Pratiquement tout le temps. Je m'énerve rarement, un peu comme un volcan. Mais quand je le fais... Disons qu'il est rare que je fasse de la discrimination pour laisser échapper mon trop plein. Mais ce flegme me permet de me faire de nombreux... Je ne dirais pas amis, mais au moins connaissances. Les gens savent qu'ils peuvent s'approcher de moi. Sans doute que ma langue sarcastique lâcheras quelques répliques - totalement involontaire - acerbes, mais je reste détendu. Cela apaise paraît-il. Je ne vais pas me plaindre.

Je sais, je sais. Je ne parle que de mes bons côtés. Pourquoi pas après tout, c'est humain. Et puis comment veux-tu que j'explique mes "mauvais côtés" ? Je ne les vois que difficilement, voir pas du tout. Certains me disent que je suis trop sarcastique... C'est plutôt eux qui ne comprennent pas l'humour si tu veux vraiment mon avis... Sarcastique... Moi... Pfff. Comme ceux qui me disent blasé... Je. Ne. Suis. Pas. Blasé ! Juste flegmatique. Un tout petit peu. Trois fois rien... Tu me diras, ce sont les mêmes imbéciles qui me disent possessif... Tout ça parce que j'aime conserver mes choses et ne pas les donner au premier venu. Vraiment ? Possessif pour ça ? Ce sont mes objets. Mes camarades. Mes contrés. Bien sûr que je ne vais laisser personnes d'autres les posséder, non mais !

Si cela te suffit je vais, désormais, prendre congé de toi. Parler ne me dérange pas... Mais les guerres se gagnent rarement en parlant seulement...

Palpitante… La naissance de Viktor fut si palpitante…
… Non, je plaisante.

Mais à quoi, par le grand serpent, vous attendiez-vous ? Viktor n'est pas un noble. Il n'est pas de naissance guerrière. Fils d'artisans. Frère de soeurs et de frère. Simple enfant dans une famille relativement nombreuses mais heureuses. Une bouche de plus à nourrir dans un monde toujours plus sombre et chaotique. Un nouvel être naissant et qui, normalement, n'aurait pas dû avoir plus d'impact dans la vie que d'assurer sa descendance.

Et cela aurait été largement suffisant.

Naître de parents artisans n'était pas si mal après tout. Un père massif et distant - plus par timidité que malice - aidé d'une mère aimante, mais ferme. De frères et soeurs chaotiques mais protecteur les uns avec les autres. Une vie banale. Un enfant aux cheveux bruns et aux yeux de miel, la peau légèrement halé comme sa mère mais récupérant les cheveux noirs et les yeux de miel de son père.

Un bébé adorable en vérité. À la fois petit et grand frère.

Une naissance banale dans un village banal d'un pays banal. Rien ne semblait, ni n'aurait dût, prédisposer le jeune Viktor à un monde de guerres sanglants, d'Héroïsme ou de Désespoir… Mais là je m'avance un peu.

Avant d'aller si loin dans le temps, peut-être préfériez-vous observer, un petit temps, le passé du jeune Viktor ? Car avant de savoir qui il est, maintenant, il faut déjà savoir qui il était, autrefois.
Ne vous y trompez pas. Nous parlons bien là d'un temps révolus. Ancien. Disparus. Un temps que lui-même n'a plus que quelques murmures incertains et peu mémorable, étouffer par les chants et les sons de maintenant.
Mais, une fois encore, je m'avance.

Il est fils de forgeron et d'épouse fidèle et aimante - mais peut-être plus dangereuse que son époux pour qui aurait osé l'énervée - et auras vite passé son enfance, en tout cas dès qu'il aura su marché, à aider à la forge. Héritier des gènes de son père, malgré des traits plus proches de ceux de sa mère, Viktor grandis bien vite pour être un jeune homme vigoureux et bien bâti. Forgeant armes, armures, fer à cheval et autres outils autant propre à la guerre qu'à la paix.

Il était un jeune homme abordable, souriant, plaisant d'être autour. Appréciant autant de plaisanter que de charmer les gens autour de lui, mais peu enclin à faire preuve de violence, que ce soit pour se défendre ou défendre les autres. Lui “donnant” une certaine réputation de lâche…


Réputation qu'il appréciait avec le plus grand des sourires.

Vraiment son enfance n'avait rien d'exceptionnelle. Il vivait, travaillait et s'adonnait à ses activités personnelles les plus plaisantes - surtout la musique - tout en évitant les soucis et en essayant d'éviter les conflits avec les soldats de passages et autres mercenaires cherchant à l'engager… Ou simplement l'abusé vue son attitude passive.
Et passif il l'étais !
Cette attitude fut sans doute responsable des points les plus noirs de son enfance. Ses autres frères et soeurs étaient tous des gens fiers. De vrais guerriers suivant la religion nordique de leur père, ce dernier étant un fier discipline des leçons d'Odin et de Thor et qui avait du mal avec la passivité, limite qualifiable de couardise, de son fils. Cette différence de philosophie causa de nombreux conflits entre père et fils. Causant régulièrement Viktor à s'enfuir dans la musique et sa solitude.

Mais cela n'étais qu'une faible ombre s'étalant derrière la clarté positive de l'enfance de Viktor.

Et ce processus se répéta aux fils des années, malgré les récits des conflits grandissants, de frères partant aux conflits, d'amis se séparant… Rien ne semblait pouvoir changer ce cycle jusqu'au quinzième anniversaire du forgeron-musicien. Un jour le faisant réellement passer à l'âge adulte… Et causant à la “Musique” de s'éveiller en lui.

Sans que, a l'époque, il ne comprenne pourquoi.

Il savait seulement que “quelque chose” s'était passé dans le monde. Quelque chose de suffisamment important et dangereux pour avoir “éveiller” quelque chose en lui. Cette entité le poussant à suivre une voie que jamais il ne pris auparavant : celle du combat. Et si, au début, il tenta de lutter contre cette pulsion, il dut, bien rapidement abandonner.
Ainsi ses journées se mirent à changer. Passant de la forge à la forêt alentour de son village pour s'entraîner… Avant de repartir dans le monde de sa musique. L'angoisse grandissante le prenant au coeur ne cessant de l'inquiéter… Sans qu'il ne puisse savoir exactement quoi faire.

En tout cas jusqu'à l'année suivante.

Il est difficile d'ignorer les rumeurs de guerres, plus encore est-il difficile d'ignorer le début d'une “Guerre Sainte”. Une guerre qui, a en croire les rumeurs, verrait se voir affronter les forces du Bien contre celles du Mal… Quant à savoir “qui” était le Bien et qui était le Mal…
Disons que du point de vue de Viktor les deux camps étaient coupables.

Mais cela importait peu. L'annonce de cette guerre fit “enfler” son énergie grandissante ainsi que les pulsions l'obligeant à se renforcer. À tel point qu'il abandonna alors l'idée de lutter contre ces dernières pour se laisser entièrement envahir par elles. Il fut grandement aidé en voyant ses frères et amis partir au combat. Il ne savait pas le pourquoi - car il ne posa pas la question - mais leur regard indiquait clairement qu'ils avaient, eux aussi, été éveillés à quelque chose par ce conflit et que l'appel était désormais impossible à ignorer.

Et c'est le coeur lourd qu'il ne revit plus jamais ses frères.

Il avait toujours su qu'ils étaient morts aux combats. Cela lui semblait évident. Il le ressentait au fond de son coeur. Mais cela fut prouvé, même s'il aurait préféré le contraire, quand fut annoncé la victoire des Enfers - que beaucoup qualifiaient de Mal - face aux forces du Sanctuaire.
Une victoire…
L'Appel se fit alors de plus en plus intense et Viktor redoubla d'effort. Demandant conseils autant à son père qu'aux soldats de passage. Disparaissant des journées entières dans la forêt à découvrir son corps, ses limites, son cosmos pour ensuite les surpassés. Rentrant ensanglanté, épuisé… Pour repartir le lendemain subir la même punition.

Encore et encore et ce pendant des années.

Le jeune forgeron-musicien était patient, une de ses grandes qualités. C'est pourquoi il put continuer à poursuivre son entrainement personnel, semblant suivre les conseils et méthodes d'une entité lui murmurant directement à l'âme, sans défaillir. Assistant aux nouvelles guerres, à la montée en puissance des forges Asgardienne - un fait qui, aujourd'hui encore fait lever fièrement le poing de son père.
Chose qui ne manque jamais de faire rire Viktor.
Toujours est-il que plus les années avançaient, plus Viktor voyait le monde sombré de plus en plus dans le Chaos et le conflit. Entres guerres, morts et malédiction frappant le monde, le jeune Viktor ne pouvait que continuer à s'entraîner. Laissant l'Appel et le Chant le guidé.

Etant convaincu que, quand le jour viendrait pour agir, il serait prêt.
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1752... Une date presque banale dans le monde. Une date qui ne devais pas avoir d'importance... Et pourtant, cette date marqua la vie du jeune Viktor, alors âgé de 23 ans. Cet adulte avait alors mené une vie simple mais complète. De nature purement modeste et fier de l'être, Viktor avait passé les dix dernières années à s'entraîner. Encore et encore et encore. Depuis les premières vagues créer avec la naissance, ou serait-ce plutôt la renaissance, d'Hadès et Athéna... Il avait senti comme un "devoir"... Une "obligation" de se renforcer. Son corps chantant avec son âme de se développer... Pourquoi ? Il n'en savait rien. Mais il ne pouvait échapper à ce chant profondément ancré dans son âme.

Et c'est en cette fatidique année que ce chant, habituellement si doux et réconfortant, se transforma en horreur acide dans son âme...

Il n'était pas idiot, pas totalement. Depuis des années il avait put "voir" les changements du monde. Entendre parler des âffres des combats, apprendre l'existence des "combattants saints"... Découvrir les guerres. Le monde était troublé, en danger. Et si, pour l'heure, il en était épargné, cela n'enlevait en rien la nécessité qu'il ressentait de toujours continuer à s'entraîner.

Comme s'il s'attendait à devoir, un jour, participé à ce conflit... Ce qui serait idiot n'est-ce pas ?

1752... Quand le Chaos posa ses griffes déformer sur le monde... Et que le monde dut plier le genou pour résister. C'est au moment où les premiers portails se sont ouverts que le Chant présent en lui... Se rompit. Devenant un cri. Devenant une pulsion. Comme une dernière volonté que l'on devait accomplir pour essayer de sauver un être précieux. Et Viktor le compris aisément. C'était un chant. Un guide. Une destination qu'il n'hésita pas un instant à suivre. Avec, autour de lui, le monde en plein désarroi, dans un Chaos grandissant.

Pendant plusieurs années, le grand allemand parcourut le monde. Il crut, au début, que ce chant le conduirait aux portes du Sanctuaire. Après tout, les guerriers saints d'Athéna étaient les plus... Connus. Mais ses pas, son Chant, l'en éloignait. Il n'aurait jamais vraiment sut expliquer exactement "comment" il arrivait à se guider via cette sensation. Mais il la savait juste. Il la savait vraie. Et ce ne sont pas les dangers dut aux temps troublés ou la longue et périlleuse route qui allaient l'empêcher d'atteindre sa destination.

Et quel ne fut pas sa surprise en déboulant dans les terres d'Asgard... Dévasté.

Viktor ne sait toujours pas exactement ce qu'il s'est passé... Mais en voyant les terres d'Asgard ainsi meurtris il sentit comme une violente chaleur l'envahir. Son corps, coeur et âme entrant en résonance les uns avec les autres pour l'éveiller et développer, son cosmos. Poussant alors un rugissement de Rage et de Haine il se laissa entièrement envahir... Avant d'être appelé. Son cosmos résonnant avec la pulsion lointaine des étoiles divines, protectrices d'Asgard.

Et sans réfléchir il se mit à partir dans une course folle.

Arpentant les forêts, ignorant les cadavres, écrasant la neige lui montant jusqu'aux genoux, se faisant meurtrir par les rochers, les branches, la nature dans son entièreté... Il arriva dans une clairière. Une clairière se trouvant derrière un vrai terrier de lapin. Une clairière abandonnée de toute vie animale mais, semblant pourtant pleine de vie. Car, trônant au milieu de cette clairière, une armure des Guerriers Divins d'Asgard. L'armure d'Eta. Et Viktor se sentait "proche" de cette armure. Comme si toutes ces années d'entraînements, de vie d'observation et de patience n'avaient existé que pour le préparer à cet instant précis.

Et c'est avec les larmes aux yeux qu'il tomba à genoux devant l'armure.

"Odin... Est-ce Toi qui m'a guidé jusqu'ici ou bien est-ce simplement cette armure ? Et pourquoi... Non. Ce n'est pas la bonne question."

Avec délicatesse. Presque comme un enfant touchant le visage de ses parents pour la première fois, Viktor laissa ses mains calleuses, salit de terre et ensanglantés courir sur le métal froid d'Eta.

"Tu m'as convoqué n'est-ce pas ? Tu as senti tout ça ? Alors... Je t'aiderais. Toi. Odin. Mes futurs camarade... Tu m'as appelé. J'ai répondu à cet appel... Je défendrais ces terres meurtris. Je protégerais la Vie d'Asgard.... Odin... Les Guerriers Divins... Je protégerais ce monde de mes propres mains à partir de maintenant ! Ceci est la promesse de Viktor Ackermann d'Eta !"

A ces mots... Une lumière brillante envahie la clairière. Engloutissant armure et futur chevalier dans sa douceur... Comme répondant à sa déclaration d'allégeance.