Rififi sous le soleil [Flashback Milan Sethni - Amélia]

Cela faisait maintenant quelques jours que le Capricorne avait ramené son disciple vers la civilisation. Façon de parlé bien sûr ! L’Amérique du Sud bien qu'ayant été colonisée par les occidentaux restait une terre assez sauvage.Ses terres que l'on appellerait plus tard Colombie étaient un véritable nid d'autochtones et de biodiversité. Ces petits villages pittoresques étaient les meilleures endroits pour faire des haltes et se reposer. Pas que le Capricorne en ait réellement besoin mais il voulait à tout prix éviter qu'Altia se déplace par ses propres moyens et s'expose trop à la chaleur dans son état. Qu'avait donc bien dût vivre le Chevalier de bronze du Puma pour se retrouver dans cet état ? Tout simplement un entraînement draconien sur l'île de la Mort ainsi qu'un affrontement contre son homologue de Totem à l'armure noir qui était nettement plus puissant et rapide que lui. Altia avait dût se dépasser pour vaincre son adversaire et prendre des risques qui lui avaient coûtés cher. Les griffes du Black Puma avait lacérés son corps profondément et il en avait fallut de peu pour que le Verana répande tripes et boyaux sur le sol. Les blessures étaient encore bien trop profondes pour forcer dessus et le risque d'infection était aussi nettement trop élevés pour l'exposer trop à la nature environnante. C'est pourquoi le Sethni essayait toujours de faire en sorte que son disciple se déplace dans une charrette ou à dos de mule tout en prenant soin à ce que ces plaies ne s'infecte pas. L'onguent que lui avait remit la gardienne de l'île de la mort semblait faire son effet pour le moment. Il allait encore falloir de longues semaines de convalescence avant que les blessures ne cicatrisent complètement. Dans ce petit village situé aux abords d'une forêt épaisse, le long d'un petit cours d'eau, les deux Saints avaient trouvés une sorte de gîte pour les voyageurs qui ne demandaient pas grande paye pour la nuit. Il fallait juste se procurer soit même de quoi se nourrir, se laver ou se vêtir. Un bon deal pour ce coin reculé du monde. La soif de profit de l'occident n'avait pas encore tout avalé et laissait pour l'instant des petits coins de générosité comme celui-ci continuer de prospérer.

- Restes sagement ici Altia et ménage toi. L'air de la maison est frais et la nuit s'annonce frisquette. Couvre toi bien. Je m'en vais chercher de quoi nous ravitailler pour le petit déjeuner de demain. J'espère ne pas être trop long. Si tu as besoin de quoi que ce soit, appelle la femme qui tient ce gîte. Je suis sûr que tu arriveras à te faire comprendre. N'oublie pas que .... mais je rêve ? Il dort déjà ! Tel maître, tel disciple !

Préférant laisser le petit félin dans les bras de Morphée, le Capricorne quitta le gîte, sa Pandora Box sur son dos entouré de bois la faisant passé pour une simple caisse. Vu l'heure actuelle, il n'y avait plus grand monde dehors et la seule personne qui semblait en mesure de lui vendre des fruits n'accepta pas d'être payé en monnaie grecque. Il semblait plutôt vouloir qu'on l'aide dans ses cultures mais le Sethni n'avait pas le temps de s'attarder à jouer à l'agriculteur pendant que son disciple souffrait et que son devoir le rappelait au Sanctuaire. En d'autres circonstances peut-être aurait-il prit le temps d'aider cette indigène mais pour l'heure il ne lui restait plus qu'une seule option. Sans plus attendre, Milan Sethni du Capricorne prit le chemin de la foret afin d'aller cueillir quelques fruits. Avant de les manger, il demanderait tout de même l'avis de la responsable du gîte afin de savoir si les denrées étaient comestibles. Le Gold s'enfonça donc dans l'épaisse broussaille et pénétrait dans cet enfer vert. Sa cueillette s'annonçait des plus ennuyante et sobre !

J'avais, sans la moindre difficulté, reconnu des chevaliers d'Athéna. Altia, c'est donc ainsi que s'appellait le plus jeune. C'est blessures étaient graves, mais il ne risquait plus grand chose. Du moins en théorie. Son maître me laissa entendre les quelques mots qu'il lui adressa avant de partir. Je le regardais s'enfoncer dans la foret, puis disparaître dans l'obscurité. Sa Pandora Box sur son dos ne me trompait pas, c'était un chevalier d'or, et son disciple, ici alongé, devait être de bronz peut être d'argent. Mais dans l'état où il était, le jeune Altia ne pouvait pas se défendre, ou alors pas très longtemps.

Je m'aprochais du convalescent. Son someille était agité, une fièvre tardive commençait à fair son effet. Je posai mes griffes sur ce visage juvénile, c'était le meilleur moyens d'atteindre le cerveau.
Je ne pouvais pas me rater.

Fais de beaux rêves, Altia.

Quelques semaines plus tôt.

Je rempais hors d'un cratère fumant. J'avais litéralement atterri sur ces terres. Je mourais de fatigue. Se que j'avais fait endurer à mon corps, en l'anesthésiant de la douleure, ne tardait plus à se manifester. J'en subissais les effets secondaires. Mes muscles ne semblaient plus vouloire me répondre. Je réussis cependant à me hisser instinctivement hors de mon lieu d'impacte à l'aide de mon bras encore valide. Ma dernière vision avant de tomber dans les bras de Morphée fut celle d'une enfant venant vers moi.

L'instant d'aprés, j'étais réveillée par une vielle femme qui chantonnait en préparant une sorte dinfusion à mon chevet. Elle s'ocupa de moi pendant une journée, le temps que je retrouve l'usage de mes jambes. Malgrés l'influence que les étrangés essayer d'implenter dans ses ''colonies'', les membres de ce village m'avais aceuilli à bras ouvert. Je restais ici le temps de récupérer mes forces et de rééduquer mon corps.

Comme premier exercice, je me construisi ma chambre en annex à l'auberge où l'on m'avais accueilli. Mon surplis était dans un bien triste état, ça régénération allait prendre un certain temps. J'avais tout mon temps, ma présnece ne semblait pas géner les villageois, ils m'aidèrent même à façonner mon git. Je travaillais dans leurs champs, j'allais chacer se que je voulais manger, une vie des plus simple en soit. Je n'eu d'ailleure aucun mal à apprendre la langue locale.

Dans d'autre circonstance, je les aurais sûrement massacer jusqu'au dernier, pour me divertire. Mais on récolte se que l'on sème. Pour m'avoir soigné, ils pouvaient bien échapper à ma distraction. Ces terres ne m'apporterait rien. Et puis, leur village serai bientôt ravager et piller par les colons. Je ne faisais que remettre à plus tard l'inévitable. En attendant, j'avais la paix.

Je cachais mon surplis dans la foret. Il allait avoir beusoin de sang, beaucoup de sang, et j'avais déjà pris la décision de ne pas m'en prendre au gents de ce village. M'en prendre à eux alors que je venais d'arriver, aurait trop attiré l'intention sur moi. Je pouvais procurer du sang à mon armure par bien d'autres moyens.

Ces quelques semaines plus tard.

Je m'était déjà bien remis de mes tromatismes musculaires, j'aidais la vielle dame dans son aubrege quand elle en avait beusoin. J'avais apporté sufisamanet de sang à mon armure sans que les membres de ce village ne suspectent rien. Et ce fut l'arrivait des saints. Que pouvaient-ils bien faire ici ? Dire qu'il aurait suffit de quelques jours de plus et je ne les aurais jamais croisé.

Je les accueillais dans l'auberge, leur donnant une chambre, ma chambre. Les laissant seules, je me posais sur une chaise devant l'entrée, dehors. Je m'allumais ma longue pipe avec du tabac locale, pas si mauvais. J'augmentais la fréquence du son pour écouter le chevalier d'or. Une fois celui-ci parti dans la foret, je montais dans la chambre du jeune saint laissé sur place. Je prenais mon temps, avec les blessures qu'il avait, il ne pourait pas s'enfuire.

Je suposais que son maitre réussirai à trouver mon surplis recouvert de sang, il ne lui faudrait pas beaucoup de temps pour revenir auprés de son disciple, mais cela aurait était trop tard. Le jeune Altia semblait soufrire, cela aurait été cruel de le laisser ainsi dans la douleure.

Posant ma main sur son visage, j'envoyais des impultions électrique pour contrôler son cerveau et ainsi, entre autre, stimuler ces défenses naturelles afin de calmer son someille. La nuit commençait à tomber, j'enlevais mon menteau de chair pour recouvrire Altia. Si il devait mourire de ses blessures il ne devras s'en prendre qu'à lui.

On récolte se que l'on sème

Je n'avais aucun compte à régler avec les saints, les enfers n'étaient pas en guerre et je n'avais ressus aucun ordre. C'était d'ailleure, tout l'intéret de cet endroit. Je n'ai pas facile à contacter. Quand bien même j'en aurais eu l'ordre, je ne l'aurais pas achevé. Il n'y à rien d'intéressant dans le fait de tuer un blessé. J'aurais palisire à tuer ce jeune saint, mais pas dans cet état.

Le chevalier d'or ne devais pas tarder à revenir pour protéger son disciple d'une éventuelle attaque. Les saints semblent toujours sur leur garde en présence de spectre. Il ne pouvait pas savoir qu'il s'agissait de moi, mais si j'avais voulue me montrer ostile, je m'y serrais pris autremant.

Je sortais deux bouteilles de bièrre encore frèche de mon placard. J'en posais une sur la petite table à côtét de la fenètre. Le grand père qui habitait en face avais déjà sorti sa guitard. Je commençais à boir la première bouteille en attendant le chevalier d'or.

La cueillette n'avait pas été compliquée en soit. Les fruits ne manquaient pas dans ce luxuriant espace vert. L'abondance de la nature récompensait ceux qui le méritaient. Le tout avait prit une bonne heure. Milan en aurait bien plus récolter mais cela aurait été du gaspillage et il ne disposait de toute façon pas de plus d'espace de stockage que ce que ses bras lui offraient. Il était donc inutile de s'encombrer de trop de chose. Il ne connaissait pas la moitié de ce qu'il avait ramené mais il devait y avoir assez de choses comestibles pour contenter un estomac matinal. La femme du gîte pourrait de toute façon attester ou non de la comestibilité des aliments. C'est en faisant un détour pour éviter un félin en chasse dans le but d'éviter de le tuer qu'il tomba sur le surplis. La protection offerte par Hadès était dans un triste état. Heureusement pour les soldats d'Hadès, ils ne pouvaient mourir. Il y avait donc un Spectre dans le coin, à moins qu'il n'ait totalement déserté. Pour l'heure, l'important était de rentrer auprès d'Altia. Pas que Milan ait sommeil, mais il préférait toujours avoir un maximum l’œil sur son disciple. Pas qu'il craignait une éventuelle attaque. La chose qui l'effrayait le plus était l'impulsivité du Puma qui serait capable de trop vouloir en faire quitte à se blesser encore plus gravement. Ajoutez à cela son affection pour son disciple et le fait que son orgueil, ne voulait pas voir son premier disciple perdre la vie bêtement, on pouvait facilement comprendre le pourquoi de cette surveillance. Avec un Spectre dans les parages, mieux valait redoubler de prudence même si les guerriers infernaux n'étaient pas tous mauvais. Simples mesures de précautions par rapport aux récents événements qui avaient secoués le Sanctuaire.

Le Chevalier d'or poussa la porte de la chambre pour y pénétrer les bras chargé de fruits. Il remarqua tout de suite la présence de quelqu'un. La luminosité n'était pas au meilleur de sa forme mais en s'approchant il comprit bien vite qu'il s'agissait de la femme qui les avait accueillit ici. Allez savoir ce qu'elle faisait ici, ce n'était pas ses affaires. Elle n'était pas originaire du coin, le Sethni était prêt à y mettre sa main à couper. Soit elle venait d'Espagne et faisait partie des colonisateurs, soit c'était une exploratrice ou quelque chose du genre voir même la propriétaire du Surplis.. En tout cas, elle n'avait pas le type amérindien propre aux habitants du village. Si elle était belle et bien un Spectre, elle avait eut tout le loisir de régler le compte d'Altia Qu'importe dans le fond puisque le Puma semblait toujours bel et bien en vie et dormait plus paisiblement que la dernière nuit. L'adolescent déposa les fruits sur une petite table où se trouvait une bouteille de bière, puis déposa sa Pandora Box entourée de plaques de bois sur le plancher. Dissimulée en caisse, elle attirait bien moins le regard qu'en laissant apparaître sa couleur or. La curiosité que suscitait l'objet était toujours bien réelle mais la Box attirait moins la convoitise sous cette forme. Simple confort de voyage. Fait étrange, le Puma était recouvert par une espèce de couverture qui semblait être un manteau ou quelque chose du genre. La femme veillait-elle sur Altia ? Simple générosité ? Coup de foudre ? Attente de quelque chose en retour ? L'ambiance était assez plaisante quoi que dans un sens un peu glauque. Une inconnue qui pourrait être un Spectre ou n'importe quoi d'autre, son disciple endormi, peu de lumière et un vieil air de guitare qui ne lui inspirait rien de bon. Il fallait à tout prix dire quelque chose parce que le silence qui régnait dans cette pièce ne faisait qu'ajouter une impression de lourdeur et de pression dans l'atmosphère.

- C'est gentil de prendre soin de lui comme cela et je vous en remercie. Je suppose que cette couverture vous appartient ce qui explique votre présence ici. Une telle générosité et une telle bonté sont devenues plus rares sur le continent d'où je viens. Vous devez sûrement le comprendre. Vous n'êtes pas d'ici non plus ? Enfin je le présume à votre teint. Vous n'avez pas vraiment l'allure des hommes et des femmes qui peuplent ces contrées.

Le Sethni avait parlé sur un ton plus que calme et doux. Il ne voulait pas élever la voix au risque de réveiller son disciple profondément endormit. C'est d'ailleurs dans le même ordre d'idée qu'il ouvrit la porte et montra l'ouverture ainsi créer du regard.. S'il devait entamer une conversation avec cette femme, mieux valait la commencer à l'extérieur. Altia avait besoin de repos et le Sethni n'était pas prêt de se coucher.

Comme prévu, le chevalier était revenu. La porte s'ouvrait lentement, le chevalier ne tarda pas remarquer ma présence. Ce qui n'avait pas pas du être trop dificile. Il posa sa récolte sur la table. Pas de viande. Ce n'était pas le gibier qui manquait dans cette foret pourtant. Il n'avait peut être pas l'âme d'un chasseur. Il remarqua mon menteau posé sur son élève, sans pour autant en définir la matière. L'adolescent semblait mal à l'aise et voulu briser la glace en brisant le silence qu'il y avait entre nous.

Il interprétait mal se que je faisais au chevet de son camarade. Gentillesse, générosité, bonté, ce n'étaient pas les mots que j'aurais utilisé. Mais s'il le croyait, cela n'allait pas me poser de problème, il ne pouvait pas savoir. Il avait deviné que, comme lui, je n'étais pas natif d'ici. Ce n'était très dure à trouver. J'avais la peau plus claire que les habitants du village, et les cheveux blanc, ce qui était plutôt rare dans ces régions.

Que faisaient-ils ici ? Il était calme et détendu. Il préférait ne pas élever la voix. Pour lui, le soeille de son élève était encore la prioritée. Malgrés les blessure qu'avait le plus jeune, son maître n'était pas inquiet. Il ne se passait rien grave visiblement, ou alors ils se croyaient en sécurité en ces lieux. Ils n'étaient en fuite, il ne serait pas atarder ici si non. Ils avaient apparemment leur temps. Étaient-ils à la recherche de quelqu'un où quelque chose ? Exploraient-ils simplement ses lieux ? Altia était le seul à être blessé, il pouvait s'agire d'un entrainement. Mais ils n'avaient pas beusoin de partire si loin du sanctuair pour cela.

Il ouvrit la prote, me faisant comprendre qu'il voulait continuer cette conversation hors d'ici, laissant ainsi le jeune Altia se reposer dans le calme. Je me levais prenant mon menteau pour sortir, je passai la porte, puis je sortis dehors.

De la bonté ? Disons plutôt que je perdrais mon temps si ton ami en venait à mourir.

Ce menteau avec lequel je l'ai recouvert est, effectivement, à moi.
Et comme tu l'as deviné, je ne suis pas originair d'ici.

Mais vous ? Que faites vous en ces lieux ?
Qu'est-ce qu'un maitre et son élève peuvent bien faire ici ?
Surtout dans cette état.

Ma ''gentillesse'' avait bien des limites, je n'étais aucunement désintéressé par le sort du plus jeune. Je trouverai bien quelque chose à fair de lui. Mon menteau avait bien plus de valeur que la vie du convalescent. Mais cela, il était incapable de le comprendre.

Elle avait accepté son invitation à sortir. C'était une bonne chose pour les oreilles d'Altia. D'une part pour ne pas écouter des choses indiscrètes et d'autre part pour ne pas perturber son sommeil. Le son de la guitare du vieux donnait un aspect lugubre à la situation. Surtout quand on écoutait la voix de la femme. Malgré la nuit qui tombait, il faisait toujours chaud ici ce qui handicapait pas vraiment le Chevalier d'Or du Capricorne pour la simple et bonne raison qu'elle lui rappelait la température de sa Grèce natale. Il faisait certes un peu plus humide ici ce qui ajoutait de la lourdeur dans l'air mais c'était loin d'être insoutenable. Il faisait bien trop calme dans cet endroit. A des milliers de kilomètres de l'ambiance du Sanctuaire. Cela le changeait un peu. Après tout, il revenait de l'enfer sur terre et ce lieux bien que trop calme à son goût avait tout d'un endroit de détente pour lui, excepté le fait qu'il avait un blessé grave sur les bras. La donzelle au cheveux blanc était directe. Elle allait droit au but, demandant ce qu'un maître et son élève faisait ici. Soit elle était parfaitement observatrice, soit elle les espionnait depuis un moment pour pouvoir tirer des conclusions aussi hâtives. Si c'était la seconde solution, cela voulait dire qu'il avait sûrement trouvé son Spectre. Elle n'était pas ici, savait des choses qu'elle ne devait pas savoir. L'étau se resserrait de plus en plus.

- Nous rentrons simplement d'un long voyage initiatique. Nous nous sommes rendus sur île située dans l'océan Pacifique et connue pour être un véritable enfer sur terre. Mon disciple avait besoin de se frotter à ce genre de terrain pour se renforcer sur le plan mental et physique. C'est un pas qu'il devait faire pour devenir plus fort tout simplement. Rien de bien intéressant dans tout cela, sauf si vous tenez un journal sur tous vos visiteurs.

Son ton était neutre. Même la dernière phrase qui aurait pût se révéler être une boutade avait été dite sur ce ton. Elle avait parlé qu'elle ne faisait pas preuve de bonté auparavant. Cela n'avait pas fait tilt tout de suite dans sa tête mais ce genre de réflexion lui rappelait certains individus qu'il avait déjà rencontré. Des individus qui venaient des enfers et qui avaient la fâcheuse tendance, exceptée Lenalee et Kyrian, à se ficher de ce genre de chose, n'agissant que pour leur profit personnel. Il était peut-être temps de poser la question fatidique. Mettre les pieds dans le plat et éviter de tourner autour du pot. Si elle ne l'avait pas encore attaqué c'était soit qu'elle n'avait aucune intention hostile, soit qu'elle n'était pas encore décidée ou qu'elle tendait un piège machiavélique, telle une veuve noire attirant sa proie dans sa toile avant de lui inoculer son poison et de la dévorer toute crue avec voracité.

- Vous auriez perdu votre temps ? Attendriez vous quelque chose en retour ? Vos service ne seraient donc pas désintéressés. Il me tard d'en savoir plus à ce sujet mais j'ai d'abord une petite chose à vous demander moi aussi. Ce n'est pas courant de croiser des étrangers dans ce coin, surtout des étrangers qui remarquent le lien qui existe entre moi et mon jeune disciple. Lors de ma petite cueillette dans la forêt, j'ai découvert un objet très spécial caché derrière un épais buisson. Un Surplis, le genre d'objet qu'Hadès offre à ses meilleures soldats. Cela ne vous appartiendrait-il pas ?

Cash ! Milan avait été tout aussi directe que la jeune femme. Cela ne servait à rien de continuer à se voiler la face. Soit elle lui révélait la vérité, soit elle continuait sa supercherie mais les masques finiraient bien par tomber à un moment ou à un autre. Mieux valait qu'ils tombent en douceur que dans un bain de sang que ce soit pour l'éventuelle Spectre ou pour les habitants de ce petit village paisible. Tout ne devait pas se finir par un combat et un mort. C'était ce que sa rencontre avec la Spectre céleste de l'innocence et le Chevalier noir du Phénix lui avait apprit précédemment.

Ils revenaient d'un voyage initiatique. Le jeune Altia était donc un élément nouveau dans les rangs des chevaliers d'Athéna. C'était le précipe d'un voyage dit initiatique, c'était bien pour initier les nouveaux. Ils étaient sur une île dans le pacifique réputé pour représenter l'enfer sur terre. Ils étaient donc sur l'île de Death Queen, un charment petit endroit.

Puis vint les mots les plus interressants de sa réponse, ''C'est un pas qu'il devait faire pour devenir plus fort''. Cela en disait bien plus que ce le chevalier d'or pouvait laisser entendre. La quête du pouvoir n'est en rien dénué d'intéret. Cela témoignait d'une détermination, car il en faut pour suivre un entrainement. Pour vouloir le suivre, il faut avoir connaissance de sa faiblesse.

Pourquoi devenir plus fort ? C'est ce qu'a toujours désiré l'homme en tout temps. Que ce soit pour les autres ou pour soit même, nous voulons toujours devenir plus fort. Pour enfin, avoir le pouvoir de protéger et de sauvegarder ce que l'on veux. Altia aspirait à devenir autre chose qu'un témoins silencieux de se qui se passe autour de lui. Une certaine embition en soit, et peut être même au delà de ça.

Il n'appartenait qu'a moi de dire si ce qu'il disait été interressant ou non.

Les quelques mots que j'avais siflé à propos de ma dite bonté avait fait leur chemin dans la tête du chevalier. Je m'amusais de voir avec quelle facilité je pouvais le faire s'acrocher à un simple sous-entendu. Suite à cela, il en vint à me questionner sur la présence du Surplis dans les bois. Il tourna autour du pot, et les étrangers ici, et son lien avec son disciple, et la ceuillette dans les bois, et vas-y que je t'explique ce qu'est un surplis. Et enfin la question final :''Cela ne vous appartiendrait-il pas ?''

Si je n'en avais pas été la propriétaire, na sachant spas e qu'est un surplis, j'aurais eu l'air étonné et dans l'incompréhension. Et si c'était bien moi, j'aurais simplement pu répondre ''oui''. Il préférait m'expliquer ses doutes, le pourquoi, du comment il était tombé sur mon armure. Il aurait pu directement passer à la question, cela aurait été moins long.

Ce qui était clair, c'est qu'il avait bien un doute sur mon identité. Et au lieu de se mettre en guarde, il restait calme. Le fait que je puisse être un spectre ne semblais pas l'inquiéter plus que cela. Il est des saints qui me prendraient pour un monstre assoifé de sang, juste parse ce que je porterai un surplis. Mais ce n'était pas ce que pouvait pensé ce chevaliers.

En effet, cette armure est bien la mienne.

Mais de là à dire qu'elle était caché, c'est un bien grand mot.

Veux-tu que je réponde à d'autre question, chevalier d'or ?

Chevalier d'Or ? Étonnant ! Le Sethni ne se souvenait pas d'avoir mentionné ce détail à proprement parler. Sa Cloth Box quant à elle était recouverte de bois ce qui ne permettait pas d'identifier à proprement parler sa couleur. Il ne restait donc que deux possibilités. Soit il avait gaffé maladroitement en utilisant du cosmos (ce dont il ne semblait pas ce souvenir), soit la jeune femme avait juste eut un peu de chance. En effet, au vu du niveau d'Altia, il ne pouvait s'agir que d'un Chevalier de Bronze, voir peut-être même d'un Silver. Le Capricorne étant son maître son rang ne pouvait par conséquent être que argent ou or. Une chance sur deux de trouver la bonne réponse. La Spectre puisqu'elle en était une ne chercha pas à mentir ou à éviter la question. La femme à la chevelure d'albâtre semblait même disposée à répondre à d'autres questions. Plutôt amusant comme comportement. Lenalee bien que qu'innocente et profondément emplie de bonté, n'avait pas été aussi ouverte à leur première rencontre. Elle s'était d'ailleurs énervée par les questions que lui posait le Sethni. La femme au surplis placé dans la foret devait encore être différente que les autres soldats des enfers que le Capricorne avait déjà rencontré. Oscillait elle plus vers le bien ou le mal ? Était-elle juste à la frontière ? Ni noire, ni blanche, juste grise ? Le Chevalier d'or appuya ses gesses sur la rembarre et passa ses bras derrière celle-ci dans une position assez détendue. Il n'avait aucun soucis à se faire pour le moment. La suppôt d'Hadès ne semblait pas animée de mauvaises intentions et il ne ressentait pas émaner en elle d'énergie suffisante pour être considérées comme l'un des terribles Juge au service du monarque infernal. En d'autre terme, en cas de pépin, le Sethni serait sans doute en mesure de la maîtriser ce qui, au vu de son comportement, ne sera sans doute pas nécessaire. La voix du Saint se fit entendre calmement, véhiculant le même état d'esprit que celui affiché par son corps.

- Des questions ? Je dois en avoir quelques une mais avant toute chose, je souhaitais me présenter. Je m'appelle Milan. Je ne me souviens plus si je l'avais fait lorsque vous nous avez accueillit ici. Simple politesse d'usage et puis c'est tout de même plus sympathique que de nous nommer à tour de rôle par nos rangs militaires. J'ai eut un peu de mal à deviner la forme de votre Surplis. Serait ce indiscret de vous demander quelle étoile vous est associé ? Je dois dire qu'il n'était pas en parfait état quand je l'ai trouver. Vous avez dût avoir des soucis en arrivant ici ?

La Spectre semblait plus ou moins intégrée dans le village. C'était du moins ce que sa position d’accueil signifiait au yeux de Milan (à moins bien sûr que les villageois ne la craignent et n'osent pas s'opposer à elle). Cela signifiait donc que la Spectre au cheveux blanc se trouvait ici depuis un moment, tout comme son surplis. Au vu de l'état de la protection offerte par Hadès et le temps que la jeune femme avait dût mettre pour s'intégrer, on pouvait facilement imaginer que le surplis avait dût sacrément déguster. Par qui ? Par quoi ? La réponse viendrait peut-être d'elle même. La jeune femme ne livrerait sûrement pas tous ses secrets mais puis qu'elle semblait ouverte, autant la questionner. Après tout, Milan pourrait peut-être l'aider. Il avait déjà rendu service à Lenalee de la Vouivre en l'aidant à préparer un repas pour des pauvres personnes près de Palerme. Il ne fallait pas croire que l'assistance aux Spectres était son hobby préféré et qu'il ne gardait pas en mémoire leur récente attaque sur le Sanctuaire mais celle-ci n'y avait pas participé et il ne pouvait blâmer l'entierté de leur armée pour les actes de leur supérieur.

- Je comprendrai parfaitement que vous ne vouliez pas répondre à ma dernière question. Vous êtes peut-être ici en mission pour votre maître. Je vous rassure tout de suite, je ne suis pas ici pour vous espionner. De toute manière, même si j'étais ici pour cette raison, vous vous douteriez bien que je tiendrai le même propos.

Chevalier d'or ! Pas si étonnant. Je savais qu'il venait de l'île de Death Queen. Le territoire appartenant aux saints, j'en avais donc un devant moi. D'aprés son rang de maître, son armure ne pouvait qu'être que slyver ou or. À partire de là, je n'avais qu'une chance sur deux. Sa pendora box était recouverte de bois, un chevalier d'argent aurait-il eu beusoin de faire cela ? Sa pendora box serait apparue au yeux des humains comme étant une boite en fer, rien de plus. Il était bien plus risqué pour un chevalier d'or de ne pas camoufler ainsi son armure dans le nouveau monde où la légende de la citée d'or était bien plus qu'un rêve pour certain.

Il avait l'air bien trop détendu, à peine, voir même pas sur ses gardes. Comme si il pouvait se défendre aisément de moi, sans le moindre risque. Et ceux même aprés lui avoir avoué que j'étais un spectre. Les chevaliers d'Athéna ont une sainte horeure des spectres, à cause de leurs préjugés, ou bien de leur exprérience dû à quelques affrontements. Mais lui, cela le laissait indiférent. Il savait qu'il y avait bien des alternatives au combat. Je ne pouvait pas atribuer cette ouverture d'esprit à un chevalier d'argent. J'avais devant moi un chevalier d'or, et le fait qu'il ne me reprenait pas en était la confirmation.

Témoignant du peu de crainte que je lui inspirais, le chevaliers s'appuya sur la rambarde en y passant ses bras derrière. Je m'étais assise,le dos contre cette même rambarde, une jambe tendue et lautre pliée. Le tabac de ma pipe ne s'était pas encore entièrement consumé, je pouvais continuer de fumer tranquilement.

Pour la première fois depuis longtemps je profitais du reste d'humanité qu'on pouvait bien m'atribuer. Loin de mes ambitions et des affrontements puériles des dieux. Assise par terre, il me plaisais de regarder l'univers tourner autour de moi. Les étoiles qui défilent, et l'espace d'un instant celle de la lamentation était éteinte. Mais c'était pour pouvoir briller encore plus forte, j'usqu'a exploser s'il le faut pour éclipser toutes les autres. Ma quête du pouvoir était bien loin d'être à son terme.

Je m'appelle Amélia, l'étoile qui brille pour moi et celle de la Lamentation.

Et toi ? De quelle maison du zodiaque as-tu la charge ?

Milan poursuivit dans sa question, un passage me fit rire, ''une mission pour vos maître''

Mes maîtres, comme tu dis, n'ont de maître que le nom.
À moins que j'en décide autrement, je ne reçois d'ordre de perssonne.
La seule raison qui me ferai obéir à un ordre, c'est parse-ce que je jugerai ce dernier comme allant dans mon sens.
Je ne me cache pas derrière ces mots :''Se n'ai pas ma faute, car d'autre m'ont dit d'agire ainsi''
Je laisse à ceux qui ne savent pas si ils doivent aller à droite ou à gauche, le soint d'obéir bêtement aux ordres.

Crois bien que si j'avais eu, ne serait-ce qu'une impression, que vous étiez là pour m'espionner, le jeune Altia ne serait déjà plus de ce monde. Mais aucune personne doté d'un minimum d'intelligence n'irait s'adonner à de telles ocupations avec un blessé sur les bras.

En se qui concerne les raisons de ma présence ici, disons simplement que j'ais poussé mon corps à bout, et mon surplis comme mon corps, avaient beusoins de soins et de repos.

Je ne fesait ni preuve de bonté, ni de maichanceté, je suis comme je suis, et je n'ai jamais eu à me forcer pour être autrement. Mes actions n'étaient pas désinterressées, je trouvais toujours mon compte quelque part. Mais d'aprés moi, aucune action ne pouvait être désinterressée. Quand on agit pour les autres, c'est pour recevoir quelque chose retour, sciemment ou inconsciemment. Le don de soit n'existe pas vraiment, cela, en apparence ne demande rien en retour, mais cela soulage l'âme et la concsience. Autrement dit, on ne le fait que pour soit, pour sa bonne conscience. On ne fait pas don de sa vie sans raison. C'est que quelque part, notre vie en vaut la peine.

C'est un bel endroit, simple et armonieux, qui ne demande rien. Et pourtant il est amené à disparaître. Les colonisateures vont bientôt se jeter sur ses terres. Ils y trouverons, de la place, des recources, de la main d'oeuvre à exploiter. Une bien belle relation d'esclave et d'exploiteurs.
Ce ne sont que des insectes sans importance pour la plus part.
Inutile, lâche et corompu. Ils sont le cancer de cette planette.
À peine foutus de baiser pour sauver leur espèce, et il faut voir ce qu'il font de leurs progénitures.
Ils sont incapable de changer.

Il ne restera bientôt de se belle endroit, que les souvenires.

Est-ce là le monde que tu veux protéger ?

Pour quoi faire don de sa vie ? Jugeait-il vraiment que cela en vallait la peine ? C'est ceux pourquoi les saints et Athéna se battaient. C'est pour cela que Milan prennais de son temps pour entraîner Altia. C'est pour cela qu'Altia voulait devenir plus fort. Qu'elles étaient l'état d'esprit de Milan, j'en étais curieuse.

La Spectre se nommait donc Amélia et son étoile était celle de la lamentation. On ne pouvait pas dire que son visage respirait la joie, de là à dire qu'elle représentait parfaitement son étoile, ce n'était pas vrai. Ses cheveux blancs et son apparence pouvait peut-être dégager un peu de mélancolie si on l'observait sous un certain angle mais pas de la à à sombrer en sanglot en pleurant à chaude larme sous les gémissements. Peut-être que son étoile faisait ressentir ce genre de sentiment aux gens sur qui elle déchaînait son courroux ce qui devait être encore plus simple à appliquer sur les personnes faibles d'esprit ou de volonté. Cependant dans ce petit village, personne ne semblait frappé par ce maux. La théorie du Sethni était donc sans doute erronée ou du moins pas encore vérifiable. L'odeur de la pipe n'était pas des plus agréables et lui piquait les narines. Cela ne semblait cependant pas déranger la femme aux cheveux de neige. Cela venait sans doute du fait qu'elle était habituée à ce fumet. C'était un peu comme les alcooliques qui puaient le vin à des kilomètres mais qui ne détectaient pas l'odeur infecte qu'ils dégageaient.

Je suis le Chevalier d'Or du Capricorne, protecteur de la dixième maison du Sanctuaire.

Inutile de préciser qu'il était le porteur d'Excalibur et le Saint censé être le plus fidèle à Athéna. Les légendes entourant le Capricorne avaient dût se répandre aux cours des siècles aussi bien en enfer que dans le monde des vivants. Amélia semblait être une esprit libre, peut-être même plus libre que Kyrian. Le Phénix noir bien qu'emplit de gentillesse s'était résolu à appliquer l'ordre de Thanatos qui consistait à affronter Milan. Pourtant le Black Saint était contre ses ordres mais n'avait pût se faire violence afin de refuser de l'accomplir. Dans un cas similaire et en admettant qu'elle n'avait aucune intention de s'attaquer à un adversaire, la protégée de l'étoile de la lamentation aurait-elle agit comme le Phénix noir ? Peut-être que l'avenir éluciderait ce mystère et offrirait une réponse mais pour l'heure, rien n'infirmait ou n'affirmait cette hypothèse.

- J'avoue que la manœuvre d'espionnage ne serait pas des plus malignes mais le blessé pourrait faire une bonne couvertures pour quelqu'un ayant peu d'égard pour la vie humaine et peu de scrupule pour l'utiliser de la sorte.

Parole dure mais franche. Il existait de tels êtres animés de mauvaises intentions, prêt à se servir des autres comme de simples objets ou outils pour arriver à leurs fins. Le sujet lancé par Amélia avait le mérite d'être intéressants. Elle semblait avoir bien réfléchit à la question. Son côté esprit libre sans doute. Il y avait un fond de vérité dans ce qu'elle disait. Au vu de la progression et de l'avancement de l'occident, cette zone ne serait bientôt plus un havre de paix et ses habitants finiraient par se tuer à la tâche pour apporter à un peuple qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam qui ne serait bon qu'à les exploiter. Les Saints ne pouvaient pas être partout malheureusement. Le Capricorne était loin d'être un expert en sociologie et tout le ramdam mais cela l'attristait un peu.

- Les hommes doivent faire leur propre erreurs pour apprendre à avancer. Comme un enfant qui fait ses propres expériences et se brûle la première fois. Il faut avoir un œil sur lui pour être sûr qu'il ne s'embrasse pas totalement mais il ne faut pas l'empêcher de se faire un petit bobo car il en apprendra peut-être bien plus que si on le surprotège. Je suis convaincu qu'un jour, ils se rendront compte de tous cela et qu'ils corrigeront le tir. Les Saints d'Athéna les protège des forces du mal (ou du moins ce que nous estimons comme telles). Nous ne pouvons protéger l'humanité de ses travers car cela reviendrait à devenir ce que nous condamnons même si nous ne serions sûrement pas aussi extrême que d'autres. Tant qu'il restera du bon en l'humanité, ne serait ce qu'une infime partie de cette bonté, elle se relèvera toujours et continuera d'avancé. Du moins je le pense. Je peux très bien me tromper mais je suis actuellement convaincu du contraire. Tu réfléchis beaucoup on dirait. Je me demande comment un tel esprit libre peut se retrouver en tant que soldat d'une divinité et ce peu importe la divinité en question ?

Le Capricorne se laissa glisser le long de la rambarde pour se retrouver lui aussi assit contre celle-ci. Il préférait se tenir à la même hauteur que son interlocutrice pour discuter. Installé plus haut, il avait l'impression de la toiser de façon supérieur, de ne pas être sur un même pied d'égalité que la Spectre. Un geste peut-être simple et bête mais qui avait du sens pour lui. D'autres seraient sûrement restés sur leur position.

Millan était donc le chevalier d'or du Capricorne, la dixième maison du zodiaque. Le signe du Capricorne reste tout de même étrange. À la fois sur terre et sur mer, il est le lien entre deux monde. Il n'a pas qu'un avis sur une question, c'est une pensée en constante évolution, s'appuyant sur ce qu'il sait et se qu'il sait qu'il ne sait pas. Il ainsi compréhensif et raisonné.

À la fois les pieds sur terre mais plongé dans ses pensées. La terre le laisse froid et réservé. N'accordant pas sa confiance rapidement, il ne croit que se qu'il voit . Il est calme et sait réagire quand il le faut. Une fois sa confiance acordée, il est d'une fidélité sans pareille. Mais ce n'était là qu'une ébauche partielle de mon interprétation de ce signe astrologique. N'ayant que peu de connaissance en la matière, je ne pouvait que suposer.

Cependant, la fidélité du Capricorne était loins d'être une suposition. C'était grace à cela qu'il était devenu le détenteur d'Excalibur. Une téchnique plutôt intéressante. Une épée qui tranche tout sur son passage, celon les capacités du porteur. Je me demandais alors, quel pouvait bien être ce niveau de maitrise chez Milan.

Je n'était pas certaine que le blessé puisse faire une bonne couverture. Quoi que, une fois dépecé cela serait diférent. Il aurait pu faire un bonne appat, une fois mort, Millan aurait eu plus de facilité à me retrouver pour m'intéroger. C'était une alternative à l'espionnage bien plus simple et rapide. Mais je n'étais pas en mission et le chevalier d'or ne m'espionnait pas.

Pour le saint, l'humanité devait encore faire ses propres erreurs. D'aprés lui, ce n'est qu'un enfant qui a encore beusoins de se couper pour comprendre qu'il ne doit pas jouer avec un couteau. Mais il n'apprend jamais. Le plus grand pouvoir de l'homme, c'est sa capcité à oublier ses erreurs et son passé. Les saints sont incapables de protéger l'humanité contre elle même. Il reste encore du bon en elle, mais pendant combien de temps. Combien de coupure, l'humanité va-t-elle encore s'infliger jusqu'à ce qu'elle meurt d'une émoragie ? Je trouvais ça vision du monde plutôt enfantine.

Je laissais le chevalier d'or s'asseoir contre la rambarde, pendant que je reprenais une bouffée de tabac de ma pipe.

L'humanité, n'est pas un enfant. En plus de 10 000 ans, elle a suffisament eu le temps de se bruler les mains. Mais elle s'en moque. Elle n'apprend pas de ses erreurs, ni de son passé.
Tu dis que vous protégez l'homme de ce que vous concidérez comme étant les forces du mal. Ce qui est plutôt extrême comme pensée, puisque tout ce qui ne vat pas dans votre sens est concidéré comme tel. Mais il arrive que l'homme s'attaque lui même. Guerre, torture, invasion, extermination.
Et que faites-vous dans ce cas là ? Rien du tout. Vous vous voilez la face derrière de beaux principe hypocrite.
Oh oui il y a encore du bon dans l'humanité, mais il y aussi du mal. Et c'est ce mal qui gangrène tous ce qu'il y a de bon en ce monde.

Le Capricorne avait fait la remarque qu'il semblait que j'utilisais mon cerveau un peu plus que la majorité de ses frécentations. Il me qualifia ''d'esprit libre'', il me demanda en suite comment une personne comme moi pouvait être le soldat d'une divinité. Je n'avais pas vraiment envie de raconter les circonstances qui ont fait que je devienne un spèctre.

Tu te demandes comment quelqu'un ayant esprit libre comme le mien en vient à servir un divinité ? Ce qui sous entend que tu ne te concidères pas comme étant un esprit libre, si non tu aurais déjà ta réponse.

Je me demande comment on devient le chevalier d'or le plus fidèle d'Athéna. Comment mérite-t-on Excalibure.
Est-ce parce que tu ne soucilles pas une seconde, et ce peu importe l'ordre que l'on te donne ?
Ou alors parce que tu as exécuté un nombre incroyable d'homme au nom d'une soit disante paix ?
Ou est-ce parce que tu as su regarder le monde se déchirer lui même, sans intervenir ?

- Quand les choses dégénèrent entre les humains, notre Ordre intervient pour rétablir l'ordre et l'équilibre. 10 000 ans n'est rien à mon humble avis depuis la création de l'univers. Si certains dieux bien plus vieux que l'humanité et censé êtres supérieures à notre espèce, se comporte toujours comme des enfants, on peut considérer que l'humanité n'en est encore qu'à ses premier pas. Tous n'est bien sûr qu'une question de point de vue même s'il n'en a certainement jamais existé autant depuis un moment. Nous vivons une époque mouvementé à l'heure actuelle. Je pense que cela doit être un cas unique depuis des milliers d'années : Asgard, Marinas, Spectres, Titans, Bersekers, Saint, toutes ses armées sont présentes en même temps sur la surface du globe alors qu'habituellement ce nombre est plus réduit. Cela amène à des tensions extrêmes et à des risques de Guerre Sainte bien plus grande ce qui pourrait conduire à des holocaustes. Si j'étais aussi extrême que vous décrivez notre philosophie et au vu de nos quelques divergences, votre tête ne devrait plus se trouver sur vos épaules et pourtant elle trône toujours fièrement à sa place et ne se décrochera probablement pas de la soirée.

Amélia semblait accrochée à ses idées ce qui était positif et négatif. Ne pas ouvrir son esprit à d'autres entraînait à l’extrémisme mais elle semblait assez intelligente pour ne pas sombrer bêtement dans cette façon de faire barbare. Milan la regarda tirer des bouffées sur sa pipe. Instrument des plus étranges pour lui car il n'avait jamais utiliser ce genre d'objet. Il n'en voyait d'ailleurs pas trop l'utilité étant que l'odeur qui s'en dégageait n'était pas des plus agréables. N'allez pas croire non plus que la fumée le repoussait et lui donnait la nausée. L'odeur ne l'incommodait pas de trop mais ce n'était pas non plus son parfum préféré. Le flot de question de la Spectre ne s'arrêtait pas. Sa curiosité était agréable à voir et presque contagieuse. Le Sethni comptait lui répondre le plus honnêtement possible car il sentait que l'échange était franc et presque amical.

- Je suis libre ... libre de faire mes propres choix mais je vis selon la philosophie du Sanctuaire et d'Athéna. Je ne me considère pas comme un esprit libre mais un esprit dévoué à ma déesse et à ma cause. Est ce plus sécuritaire ? Je n'en sais rien mais pour le moment je ne ressens pas le besoin ni l'envie de modifier mon mode de vie ou de pensée. Les années et l'expérience changeront peut-être cela mais je n'en suis pas encore là. Hadès n'est pas le seul Dieux qui existe. Tu aurais pût prêter allégeance à Arès, à Odin, à Cronos, à Poséidon. Peut-être était ce le cas dans ton passé ? Je me suis laissé entendu dire que le seigneurs des enfers appréciaient recruter dans les âmes qu'il avait à disposition dans son royaume de ténèbres bien qu'il trouve aussi de quoi remplir son armée dans le monde des vivants.

Le Sethni marqua une pause avant de reprendre. Orienter la conversation sur le passé de cette femme pourrait peut-être lui en apprendre plus sur l'être humain mais aussi sur sa personnalité. Était-elle morte ou vivante au moment de son recrutement ? Rien que le fait d'avoir souffert milles et une mort en enfer pouvait expliquer que certains Spectres ait carrément perdu la tête et soit devenu des êtres aux pensées inhumaines ou du moins légèrement déviantes. Avant de la laisser répondre, le Capricorne se devait de lui donner satisfaction en lui fournissant des réponses aux questions personnelles qu'elle avait posé. Elle risquait cependant d'être déçue car Milan ignorait lui même les réponses. Tout au plus pouvait il tirer des hypothèses voir même des conclusions de ce qu'il savait mais cela ne l'avancerait pas plus. Il était peut-être encore trop jeune pour voir et comprendre toutes les complexités de la vie ainsi que ses heureuses coïncidences et sa douce ironie.

- J'ignore pourquoi je suis devenue le Chevalier du Capricorne. Sans doute parce que je disposais des qualités requises. Quant à l'épée sacrée, elle s'est éveillée dans mon bras lors d'un combat éprouvant face au dieu primordial « Chaos ». Ce n'était alors qu'une simple ébauche d'Excalibur mais elle dormait bel et bien en moi, attendant juste d'être réveillée et peaufiner. Pourquoi moi ? Pourquoi pas un autre ? Pourquoi le plus fidèle ? Seule Athéna pourrait y répondre. Je ne le saurai peut-être jamais. Sache que je répugne à tuer. Je n'y ait recourt qu'en ultime recourt, quand la situation ne peut s'arranger autrement. Quand à mes actes ils ne me sont dictés que par ma foi et par mon cœur.

Rétablir l'ordre ? Tu veux dire que vous ramènez les choses comme elles pouvaient être avant le conflit. Cela est inutile puisque rien ne pourra empécher le même conflit d'éclater encore et encore. Et ce, temps que les comploteurs qui s'échinent à créer ces conflits ne seront pas hors d'état de nuire pour la sécuritée des plus faibles.

Nous ne somme pas inférieures aux dieux, nous sommes diférents. Contrairement à eux, nous naissons, nous vieillissons, nous vivons et nous mourrons. 10 000 ans, cela te semble jeune. Mais on peut faire bien des choses en une seule vie car nous savons que nous n'avons pas de temps à perdre. Nos expériences, nos érreures, notre raison, notre sagesse. Nous pouvons en acumuler et l'enseigner aux autres et à nos enfants pour que eux aussi profitent de se que nous avons pu apprendre dans notre vie.
Les dieux sont seule.

Tu ne t'es jamais demandé pourquoi ils avaient besoin de nous ? Pourquoi les dieux qui nous sont si supérireure ont-ils beusoin de chevalier prét à combatre ?
Ils savent que chacun de nous à le pouvoir de faire basculer les choses.
Nous somme capable de tout. Du meilleur, comme du pire.

Si ma tête est encore sur mes épaule, cela témoigne simplement d'un minimum d'intéligence de ta part. Car, vue les tentions que tu as mentionné, le fait de faire tomber ma tête sufirait pour déclencher un autre conflit.

Les saints ne semblaient pas vouloir se salire les mains. C'est pourtant une tache ingrate mais nécessaire. Me tuer ne lui servirai pas à grand chose puisque je pouvais encore me relever, mais je doutais qu'il puisse en dire autant. Ce n'est cependant une idée à laquelle il pensait sérieusement. Il était plus curieux et ouvert à la conversation qu'il ne pouvait avoir l'envie de me tuer, et moi aussi. Ce n'était ce qu'il disait qui m'intéressait mais plutôt les mots qu'il choisissait pour le dire. Il avait parlé de sa liberté avant de rebondire sur autre chose. Il était clairement intéressé par mes origines. Milan semblait avoir retenu une rumeur en particilier. Les rumeurs me laisse indiférente. Je n'accorde aucun crédit à des ''on dit''. Je préfaire voir le chose de moi même.

Je ne sais pas si le dieu des enfers préfaire recruter des vivants ou des morts. Et à vrais dire, je m'en moque.
Je n'ai jamais connue la douce et froide étreinte de la mort, si c'est cela qui t'intéresse.

Tu aurais pût préter allégeance à une divinité, autre qu'Athéna. Et pourtant ce n'est pas le cas. Peut être que tu n'as connu qu'elle, ou qu'elle fut la seule à te tendre sa main.
Le fait est qu'en servant Athéna, tu sers des principes et des valeures que vous partagez.
Et bien, c'est à-peu-près pareille pour moi.

Le chevalier d'or répondit à mes question. Il n'avait apparemment pas saisit le sarcasme de mes propos. Il prit tout de même la peine de formuler une réponse. J'en apprit simplement un peu sur son histoire. Il ne savait pas pourquoi il était devenu un chevalier d'or. C'était simple pour moi, envie de pouvoir et la détermination d'agire positivement sur le monde.
Tu à l'air bien fier de ta philosophie. Faire se qui est juste protéger les plus faible que soit.
Mais qu'en est-il en réalité ?

Suposons, toi et moi.

Suposons qu'un de tes compatriotes se comporte, simplement envers moi, d'une façon abusive et n'étant en rien justifié. Peut être qu'il me volerai quelque chose et que je voudrais le récupérer.
Me défendrais-tu en suivant tes principes et tes valeurs de justice, ou fermerais-tu les yeux au profit de ton Sanctuaire ?

Je comprenais les points de vue de Milan, je ne les partageais pas mais je les respectais. Le chevalier d'or du Capricorne était fondamentalement quelqu'un de bon, du moins je le pensais. Même si se que je lui avais somis n'était qu'une hypothèse sa réponse et ses actes peuvent en dire bien plus.

- L'ordre ou l'équilibre, appelle cela comme tu le désires. Je suis sûr qu'à force de le ramener, il finira par perdurer. Ce n'est qu'une question de croyance, de foi et d'espoir. Des concepts qui t'échappent peut-être aujourd'hui et t'échapperont toujours. Tous le monde ne perçoit pas le monde et ses croyances de la même manière. Je ne pense pas que les dieux nous soit supérieurs et c'est pour cela que j'ai utiliser le mot « censer ». Certains sont passés à un niveau de pensée différentes peaufiner par les millénaires et ont atteint une connaissance du cosmos bien plus profonde que n'importe quel être humain mais ce n'est pas pour autant qu'il est supérieur. Je ne pense pas que tous les dieux ait de si nobles pensées à notre égard. Certains savent que nous pouvons accomplir des miracles mais d'autres l'ignorent totalement. Pour eux, leurs hommes, leurs soldats ne sont que de la chair à canon à envoyer afin d'éviter de se salir les mains et de se déshonorer en prenant soit même la vie d'un simple mortels. Une simple question de trivialité.

Les origines d'Amélia allait bientôt être révélée et l’intérêt de Milan pour la conversation allait sans doute être ravivé. La conversation dans son état allait sûrement finir dans une impasse où les deux interlocuteurs camperaient sur leur position et leur vision du monde pour contrer les arguments de l'autre entraidant le tout dans un débat idéologique au pouvoir de conférer la somnolence aussi puissant que les fameux serments d'Orion. Peu de détails arrivèrent malheureusement. Tout ce que savait l'adolescent c'était que la Spectre n'était pas morte et n'avait donc pas été recrutée dans le royaume des morts. Sa question sur l'allégeance du Sethni était tout aussi intéressante. A vrai dire, il n'y avait pas trop réfléchit, surtout du point de vue évoquer et ce même quand il avait faillit basculer du côté obscur du cosmos peu après l'attentat qu'il avait subit sur l'île de Circé.

- Athéna et ses guerriers sont les seuls que j'ai rencontré avant de rentrer au service du Sanctuaire. Ce sont également les seuls qui se sont intéressés à moi, exceptés le fait qu'un Spectre a tenté de prendre ma vie dans mon jeune temps. Le Sanctuaire s'est révélé être la seule famille que j'ai et le seul point où je pouvais m'appuyer. C'est naturellement que je l'ai rejoint et embrasée ses idées qui étaient également une part importante de ma personnalité. Je n'avais cependant pas vu cela sous l'angle d'avoir rencontré un autre camp m'offrant la même opportunités. Peut-être n'aurais je pas rejoint Athéna, peut-être pas. Je ne pourrai pas donner de réponse franche car à l'âge où j'avais, j'aurai très bien pût prendre n'importe quelle décision. Ce serait stupide et présomptueux d'oser prétendre connaître ses actes dans une telles situations inconnues avec des paramètres aussi variables.

Question piège qui venait d'être posée. Intéressante question. Dans ce genre de cas, le Sethni était à peu prêt sûr qu'il suivrait son cœur comme il avait déjà dût le faire plusieurs fois jusqu'ici. Se jeter dans une bataille contre une divinité et ses sbires qui étaient perdues d'avance pour son faible niveau de Chevalier de Bronze et pourtant arriver à survivre. Laisser son maître passé là où les autres ne lui faisaient plus confiance. Ne pas céder à sa rage intérieure, prendre un disciple alors qu'il ne s'en sentait pas capable. Les exemples ne manquaient pas.

- C'est toujours bien plus simple de parler que d'agir mais je suppose que je ferai en sorte que tu récupères ton objet. Bien sûr cela dépend de l'objet. S'il s'agissait d'un puissant artefact et que j'estimerai qu'il ne devrait pas tomber entre tes mains pour x raisons, je viendrai en aide à mon compagnon d'arme. Tout dépend de la situation et du contexte. Je vais te donner une exemple. Récemment, Arès a joué avec des guerriers de différents camps pour attaquer le Sanctuaire et d'autres territoires. Mon maître faisait partie de ces guerriers manipulés et j'ai eut le choix de lui faire confiance et de le laisser passer ou de l'arrêter. L'un des choix allaient à l'encontre de mes compagnons mais pouvait être positif pour le Sanctuaire, l'autre allait à l'encontre de mon amitié pour mon maître mais pouvait être positif pour le Sanctuaire. Il s'est finalement révélé que j'ai eût raison de laisser passer mon maître. C'était un choix difficile. J'ai nagé à contre courant par rapport à mes compagnons mais pourtant mon choix était le bon. Tous n'est donc pas si simple et si manichéens. Et toi qu'aurais tu fais ? Aurais tu laissé le Spectre me voler l'objet ? L'aurai tu prit pour toi ? Me l'aurai tu rendus ? Peu importe ce que tu répondras dans le fond. Seuls tes actes compteront et non tes paroles.

Le croyance, la foi et l'espoire ne sont pas sufisant pour maintenir quoique ce soit de fondamentalement bénéfique et durable. Au bout d'un moment on ce doit d'agire. Leuver le cul de sa chaise pour que demain soit autrement. Mais les saints, du moins Milan préférait se tourner les pouces. Comment pouvait-on croire qu'en faisant le stricte minimum, les choses changeraient toujours pour le mieux ? C'était une vision bien enfantine du monde. Il n'avais pas l'air de comprendre que les hommes n'étaient pas tout aussi fier, droit et loyale que lui. Si c'était le cas, je supose qu'il n'y aurait plus un drame en se monde, mais quel monde ennuyeux ce serait. Ses concepts ne m'échapaient pas, il y a bien longtemps que je les avais réfuté aprés en avoir compris l'inutilité.

Le sujet était clos. J'en avais suffisamment entendu pour comprendre la mentalité du chevalier. Je n'avais aucunement l'intention d'imposer mes pensées. J'aurais pus croire que le chevalier d'or aurait eu de quoi argumenter ses points de vue. Milan semblait bien déçu du peu d'information que je lui avais livré sur mon passé. Je n'aimais pas parler de moi, ma vie ne regardait que moi. Lui retournant sa question, il réfléchit un instant avant de me répondre, y avait-il seulement pensé avant.

Comme je pouvais le penser, le chevalier d'or n'avais connu qu'Athéna. Il ne pouvait donc pas faire de comparéson et se construire un vrais point de vu objectif. Bien évidament, le Sanctuaire fut le seule à s'intéresser à lui puisque lui même ne s'était intéressé à d'autres possibilités. Mais pourquoi pas aprés tout, si cela lui convenait. Le fait qu'un Spectre ait attenté à ses jours l'avait sûrement induit à choisire le camp réputé commme étant l'opposé. Le simple fait qu'il ne se soit pas demander une seule fois se qu'il faisait auprès d'Athéna était sufisant pour comprendre qu'il se sentait chez lui au Sanctuaire. Je doutais que cela aurait été la même chose si j'avais été à sa place.

La réponse du chevalier d'or était très claire. Si l'objet qu'on m'aurait dérober n'avais aucune espèce d'importance cela ne le dérangerait pas de me le rendre. Mais si cela pouvait leur apporter plus, il préféré le garder pour son Sanctuaire. Les mots suivants étaient révélateur. ''S'il s'agissait d'un puissant artefact et que j'estimerai qu'il ne devrait pas tomber entre tes mains pour x raisons...''. Qui croyait-il qu'il était ? Quelle autorité suprème a-t-il pour pouvoir me juger ? Pour estimer se qui me revient de droit et que je ne mérite pas de récupérer ? Il se croyait supérieur à moi. L'exemple qu'il me donnait ne changeais rien au fond de ses pensées. J'en avais entendu suffisamment.

Contrairement à toi, je n'ai pas uniquement connu Hadès. J'aurais pu devenir un chevalier divin. Mais aprés avoir compris qui étaient vraiment les dieux d'Asgard, j'ai préféré accorder mes services à quelqu'un d'autre de plus méritant.

Voilà des mots qui devrais satisfaire la curiosité du chevalier d'or. Allait-il comprendre un peu mieu qui je pouvais être ? Peu m'importait en réalité. Certains ne vivent que par le regard des autres. Le regard de ceux qui sont autourd de moi m'indifère. Je ne vis que pour moi. Mais cela ne m'empéchais pas de porter un regard autourd de moi. J'avais pu me faire une idée du maître mais qu'en était-il du disciple. Qui était le jeune Altia.

Parles moi de ton élève. Que pourais-tu dire de lui aprés le temps que tu as passé avec lui. Es-tu fier de lui ? Quelles sont ses rêve ? Ses peur ? A-t-il quelque chose d'étrange, de différent ou de spécial ?

Quelqu'un d'étrange est en fait une personne diférente que peu de gents pourraient comprendre. J'aimais les personne que l'on califiait d'étrange. Elle apporte toujours quelque chose de nouveau, et elles rendent le monde moins ennuyeux.

Ancienne aspirante Guerrier Divin ? Intéressant. Ce n'était pas la première personne qu'il rencontrait et qui avait eut un changement de camp lié à Asgard. L'autre personne était Aarbhaal, ancien Gold Saint des Gémeaux qui avait épouser la cause d'Odin après voir délaissée celle du Sanctuaire d'Athéna. D'après ses dires, Amélia avait dût être déçue par le dieu nordique et Hadès avait dût faire quelque chose qui compta beaucoup dans l'estime de la Spectre à la chevelure d'albâtre. La véritable question était de savoir ce que le sombre monarque des enfers avaient pût faire pour elle. Dans un grand moment de peur, de doute et aux portes de la mort, le Sethni avait été soumis à un choix : celui de rejoindre l'armée d'Hadès pour servir Alessio du Griffon. Pourtant, Milan n'avait pas flanché et n'avait pas dévié de sa trajectoire. Sa fidélité ne se gagnait pas qu'avec de belles paroles et des promesses factices. Il n'était pas aussi facilement influençable, du moins de ce point de vue là. Après avoir parlé avec le Tigre de Viking de Zeta. Amélia fonctionnait au mérite et à ce qu'on pouvait lui apporter. Pourtant dans un sens, le Capricorne ne pouvait pas lui amener grand chose à part des informations sur sa propre personne ou quelques autres Saints mais rien de vraiment important pour un guerrier des enfers, à moins que ce dernier ne prenne un malin plaisir à se renseigner sur ses victimes, ses proies avant de s'en prendre à elle. Amélia ne dégageait cependant aucune impression de mal aise jusqu'à maintenant ou d'intérêt excessif et exacerbé pour ce genre d'information. A vrai dire, le protecteur de la dixième maison du Sanctuaire n'était même pas sûr que la femme soit intéressé par leur conversation. Peut-être n'avait elle réellement strictement rien d'autre à faire que de bavarder avec un Saint insouciant.

- Je ne sais pas ce qu'Odin t'as fais ni ce qu'Hadès t'as proposé pour que tu rejoigne son armée mais comme tu ne sembles pas disposée à en parler plus en détails, je ne m'attarderai pas plus en profondeur sur le sujet par respect pour ta personne. Si tu ne veux pas en dévoiler plus, c'est ton choix après tout.

Le Sethni évita de faire remarquer qu'elle avait complètement éviter de répondre à la question, peut-être pour s'éviter de se mettre en défaut dans la conversation ou simplement car elle ne souhaitait pas dévoiler ses véritables intentions à un soldat de la déesse Athéna. Le Capricorne imaginait donc facilement la réponse qui aurait dût sortir au bout des lèvres d'Amélia : une réponse qui ne lui aurait certainement pas plût. Voilà qu'à présent c'était elle qui s'intéressait un peu plus à une autre chose qui faisait partie de l'existence du Sethni depuis peu : son disciple. Le Chevalier d'or ne le connaissait pas parfaitement puisqu'il ne se connaissait que depuis peu de temps mais il avait déjà tiré quelques enseignements sur le comportement d'Altia Verana. Sur le chemin du retour, Milan en profiterait sûrement pour faire plus amples connaissances avec le Chevalier de Bronze du Puma. La curiosité de la Spectre allait être satisfaite mais sûrement pas au point où elle l'espérait. Levant les yeux au ciel puis soupirant, le Chevalier d'or reprit la parole pour conclure par une question des plus franches.

- C'est un garçon entêté, impulsif mais animé de bonnes intentions. Il a tendance à se laisser emporter par ses sentiments mais cela ne fait pas de lui un mauvais bougre même si ça peut l'exposer clairement face au danger. Altia est courageux et n'a pas peur de souffrir pour atteindre son rêve. Un jour je suis convaincu qu'il le réalisera en devenant un Chevalier d'Or respecté mais pour l'heure il a encore beaucoup de chemin à faire avant d'acquérir ce statut si particulier. Pourquoi t'intéresses tu autant à nous, Amélia ?

La curiosoté du chevalier d'or semblait s'être satisfaite de ce que je lui avais apporté. Je lui avais dit que j'avais préféré accorder mes services à quelqu'un de plus méritant. Il en avait conclu, à tort, que je parler d'Hadès. Pour pouvoir faire ce que je voulais, je devais devenir une guerrière. Le dieux des enfer m'avait tellement donné, je n'eu jamais à regréter mon choix. Pendant que Milan se demandais se que m'avait fait Odin et se que m'avais proposé Hadès, je n'eu m'empécher d'enlever mon chapeau pour en regarder le médaillon qui y était poser. Je passais mon pouce dessus pour en dégager la poussière ou simplement pour le sentire sous mes doights.

Je penses que tu n'as aucune idée de ce qu'a pu m'apporter le dieux des enfers.

Je remettais mon chapeau sur ma tête, passant ma mains le long de mon manteau.

Il m'a donné tellement, qu'aucun autres dieux n'auraient pu faire.

Athéna en aurait été bien incapable. Odin n'était plus digne de moi. Je n'aurais servi Poseidon qu'en échange de sa tête. Cronos n'était plus qu'un père déchu voulant retourner en arrirère. Arés veux créer un monde uniquement pour une élite, c'était d'un ennuie. Hadès m'a donner l'occasion de faire se que je voulais.
Le chevalier du Capricorne me parla quelque peu de son disciple. Il était encore jeune et n'avais pad encore de le contôle de lui même. Visiblement énergique mais peu réfléchit. Altia avait encore du chemin à faire. C'était plutôt banale en fait. Il voulais devenir chevalier d'or. Voilà ce qu'il était bon de savoire. Sa détermination allait pouvoir l'aider à atteindre son bute. Pourquoi tant d'interet pour eux ?

J'aime simplement savoir à qui j'ai à faire. Peut être qu'un jour cela me serra utile. Je ne sais pas si je pourais exploiter tout ce que je sais ou fais. Je ne fais pas de plan, je fais juste des truces. C'est tout.

Le chevalier d'or m'avais retourné ma question, un peu plus tot. Je revenais sur ce point pour lui répondre.

Qu'aurais-je fait dans la situation que je t'ai soumise ? Je penses que je garderai l'objet pour moi dans un premier temps dans une cituation aussi simple, puis j'aurais vu si je pouvais te le rendre en échange de quelque chose.
Mais si par le passer il t'est arrivé de m'aider en me rendant un objet m'ayant appartenu ou autre.
Je te rendrais se qui t'appartiendrait.
Je rembourses toujours mes dettes.

Mais toi, pourquoi tant d'intéret pour mon passé ? Tu as peut être la prétention de pouvoir me comprendre ?

La façon qu'avait Amélia de parler d'Hadès lui donnait le style d'une femme amoureuse de son bienfaiteur. Se pourrait-il que la Spectre de la Harpie ait connu des moments intimes avec le sombre monarque des enfers ? Dans le fond ce n'était pas son problème si elle s'était amusée à faire des galipettes sur le trône infernale mais c'était juste ce que la situation lui évoquait. Mis à part une relation de ce genre, que pouvait bien offrir Hadès ? La vie éternelle ? L'âme d'un être cher ? L'absence des souffrances des enfers ? Une certaine forme de liberté ? Difficile de creuser puisqu'Amélia ne laissait pas grand chose transparaitre en surface. Enlever son chapeau et caresser un médaillon en trahissait pas grand chose aux yeux du Sethni car pour lui il pouvait s'agir de gestes liés à sa phrase comme de simple tic. Lui même aimait passé la main dans ses cheveux quand il enlevait son casque. Il le faisait machinalement et cela n'avait aucune signification particulière pour lui. Tout ça ne l'avançait pas des masses. La guerrière au cheveux d'albâtre pouvait bien garder ses secrets si elle ne voulait pas les révéler. Contrairement à elle, Milan Sethni n'avait rien à cacher ou du moins rien qui lui vienne directement à l'esprit. Sa justification de son besoin d'informations était tout au plus mystérieux. Amélia semblait agir comme une girouette se laissant guider par le vent de ses envies et de son instincts. Un tel être existait-il vraiment ou finissait-il irrémédiablement par se voir enfermer dans un carcan quelconque qui limiterait sa propre liberté ? Dans cette situation, la jeune femme était dépendante dans un sens de son surplis. Attendant sûrement que celui-ci soit réparé pour prendre la poudre d'escampette. Soudainement, la conversation changea et la jeune revint sur la question évitée précédemment. Sa réponse avait le mérite d'être franc même si elle semblait marcher sur un vieux principe : "toujours rembourser ses dettes". Intéressant à savoir pour la suite des événements. Peut-être qu'un jour le Sethni lui rendrait un service pour vérifier la véracité de ses dires.

- Pourquoi je m'intéresse à ton passé ? Par simple curiosité mais aussi parce que j'aime connaitre ce genre d'information. J'ai rencontré un jour un ancien Chevalier d'Athéna devenu Guerrier Divin. Pour moi ce changement de camps ne représentait rien d'autres qu'une trahison envers ma déesse mais en écoutant son histoire, en en apprenant plus sur son passé, j'ai pût comprendre ce qui l'avait amené à embrasser la cause d'Odin. Cela ne me permettra peut-être pas de te comprendre, je n'en aurai jamais la prétention mais au moins cela me permettrait de te cerner un peu mieux. Peut-être qu'un jour ce genre d'informations me seraient utiles ! Je ne suis pas encore devin ni visionnaire, je le crains. Je ne peux que prévoir !

Simple retour à l'envoyeur. Lui aussi ne planifiait pas trop sur le long terme même s'il avait ses objectifs personnels. Pour l'heure ce qui lui importait était la santé de son disciple. D'après son énergie cosmique, il ne semblait pas agité dans son sommeil ce qui était une bonne chose. Le Puma dormait paisiblement. Dans les bras de Morphée, le bronze ne devait pas se douter que son maître papotait tranquillement avec le Spectre de la Harpie. Après avoir fait preuve de franchise, le Capricorne orienta la conversation sur un autre sujet afin d'essayer de sortir du sujet houleux des idéaux, de la personnalité et du passé de chacun. Parler de la région et de ses mystères semblaient tout indiqué à cette fin.

- Cette région est encore sauvage et la jungle peu exploré par l'homme. Elle doit encore renfermé bon nombres de créatures mystérieuses et autres joyeusetés. Seriez vous au courant de légendes locales à ce sujet ? Vous avez dût avoir le temps de sympathiser avec les habitants de ce village je présume ? Quitte à être coincé ici, autant enrichir un peu sa culture.

Le chevalier d'or du Capricorne aimait connaître le passé des autres. Moi, par contre, je n'aimer étaler l'histoire de ma vie devant tout le monde qui passe. Il me racontait qu'il avais rencontré un chevalier d'or qui ayant trahi la cause du Sanctuaire pour se ralier à celle des dieux nordique. Je ne pus m'empécher de rire quelque peu. Je pouvais consevoir que l'on se joigne à la cause d'Athéna, l'ilusion de la justice, l'imprétion d'être les seuls protéger le monde, une fraternitée. Mais pourquoi un grec voudrait-il servir Asgard ? Pour le tourisme ? Même là, se serait une bien meilleure raison que de protéger et servir Odin et ses enfants. Pauvre homme...qu'avait-il bien pu lui passer par la tête. Mais ce n'étais pas mon problème, j'aurais peut être le loisire de lui demander ''pourquoi'' si je le rencontre à mon tour.

Mais peut-être n'ais-je pas envis que tu me cernes.

Je suis plus curieuse de savoir ce qui pourait pousser un homme du Sanctuaire à rejoindre Odin. Ou peut-être pourais-tu simplement me dire son nom ?

Comme le commun des mortels, Milan ne pouvait pas lire l'avenir. L'inverse aurait été, de loins, plus intéressant. Il ne pouvait visiblement pas lire le passé non plus. Le chevalier d'or ne pourais se vanter de connaître mon histoire. J'en avais sufisament dis à mon goût. Le Capricorne aurianta le conversation vers une autre direction. Il me demanda si j'était au courant de quelques histoires ou légende locales. J'avais effectivement eu l'ocasion d'en tentendre. Aussi loin que je me souviènes, la chanson que la vielle dame à mon chevet raconter la légende de l'Uirapuru.

Oui j'ai pu entendre plusieurs légendes, certaine son plus des histoires ou des superstitions cela dit.

Un jour les membres d'un villages ont capturé une femme aprés qu'elle ait soit disant rendu la terre stérile à cause d'un sortilège. Ils décidèrent de la jeter dans un lac, pieds et poings liés, à quelques lieux d'ici. On dit qu'elle n'est pas morte et qu'elle s'est transformé en sirène et depuis elle veillerai sur lac.

Une autre histoire pourquoi pas. Une mystérieuse dame bleue arpentait la nuit les allées d'une citadelle, terrorisant les soldats. L'un deux fut retrouvé évanoui de peur, serrant convulsivement un morceau de tissu bleu. Il sombra dans la folie puis mouru.

Les prochaines histoires concernent cette foret.

J'indiquais la forêt citué à côtét du village avec la tige de ma pipe.

Une femme infidèle si fit emputé d'une jambe par son mari à cause de son infidèlité. Elle mourut d'une émoragie.
C'est son fantôme qui erre dans la forêt. Elle capture les enfants pour boir leur sang. Elle fait s’égarer les chiens et les chasseurs en effaçant leurs traces et en volant leurs armes et leurs pièges. Quand les chasseurs se perdent, elle leur fait peur pour les affaiblir et les mange. Elle pense qu’elle est la reine de la forêt, elle défend les animaux sauvages de la forêt. Ils l'appèle la Patasola.
Mais tu à du lui faire peur.

Pour finir, certains villageois dise qu'il y on vu marcher des morts. C'est en fait dû à une variétée de champignon qui dégage des spores hallucinogène. Ainsi, pendant que notre regard s'embrume, on crois voir des mort marcher non loin de nous. Il s'appelle justement le champignon des morts, et il porte plutôt bien son nom puisqu'il ne peut vivre qu'à proximité d'écorce de peuplier et de cadavre.

Ils concidèrent d'ailleur que dans les marécage que l'on peut trouver dans cette forêt, les peuplier sont les demeures des fantômes et des esprit maléfiques.

Mais si tu à vu mon Surplis, tu as du croiser quelques un des ces champignons puisqu'il y en a tout autour.

Ta cultur se sent-elle enrichi ?

La Spectre sortait enfin les griffes du moins de façon verbale. Elle ne voulait pas que le Capricorne en apprenne plus sur sa personne. Il y avait plusieurs raisons envisageables à cela. Soit l'esprit libre avait honte de son passé ou était tout simplement gêné de le narrer. Soit elle était une pièce bien trop importante sur l'échiquier d'Hadès et risquait par conséquent de révéler des secrets militaires ô combien important. Soit elle n'avait elle même aucune souvenir de son passé ce qui pouvait expliquer cela. Soit elle n'était vraiment pas commode et voulait que les autres s'ouvrent à elle en révélant leurs secrets alors qu'elle resterait aussi hermétiquement fermée qu'une coquille d'huître. Dans tous les cas cette façon de faire dénotait totalement de son comportement précédent. Elle qui se voulait à la base prompte à la conversation se recroquevillait dans sa coquille ce qui signifiait ni plus ni moins que le Capricorne avait mit le doigt sur quelque chose et aborder un sujet sensible pour la Harpie prénommée Amélia. Enfin, rien ne servait d'insister. Si elle voulait rester seul dans son coin avec son passé, le Sethni ne la brusquerait pas. Autant aborder à présent le sujet d'Arbhaal puisque la jeune femme au cheveux blanc semblait plutôt dubitative par rapport à son changement d'allégeance.

- Il faut savoir que cet ancien Gold Saint place Odin et ma déesse sur un pied d'égalité au niveau des objectifs qu'ils visent, à savoir protéger la Terre. Athéna lui aurait offert le pardon pour ses actes passés mais il ne voulait le désirait pas. Il voulait expier ses fautes et voyait en Odin, une opportunités de seconde chance pour se laver d'un crime qu'il estimait avoir commis. Il offrait par la même l'occasion, à un nouveau Chevalier d'Or de reprendre sa place et de faire un meilleur chevalier de l'espoir que lui même l'avait été. Son nom est Arbhaal, Guerrier Divin du Tigre Viking de Zêta. L'as tu déjà rencontré ?

Les anecdotes racontées par Amélia était d'un barbant mais finalement elle réussit à intéresser un minimum son interlocuteur en évoquant une possible légende qui concernait la forêt qui bordait ce petit village perdu au milieu de la cambrousse. Rien de bien intéressant cependant. L'histoire du fantôme semblait un tant soit peut intéressante mais il était plus probable qu'il s'agisse d'attaque d'animaux plutôt que d'un réel cas de surnaturel. D'ailleurs le Sethni se posa une question assez bizarre ? Est ce qu'un fantôme amputé trébuchait ou possédait voletait ? Etre privé d'une jambe ne l'aurait pas aidé à chasser ses proie. Cette histoire semblait donc peu crédible malheureusement. Rien de bien folichon à se mettre sous la dent dans cette région. De toute manière, le plus souvent, Le Capricorne était tombé sur de dangereuses créatures ou entités lorsqu'il ne s'y était pas attendu. Il n'y avait qu'à se rappeler son escapade en Inde avec le Général Kartar pour se faire une idée sur la question. Le voilà dans une impasse : rien à faire et une soirée passé soit seul à s'ennuyer soit avec une femme qui semblait vouloir percer à jour un tas de chose sur sa personne mais qui ne le laisserait même pas chercher le dixième de la moitié des réponses qu'elle obtenait facilement. Soupirant, le Sethni se passa une main dans les cheveux et étira ses bras vers le haut dans un geste de dépit mais aussi de confort.

- Qu'est ce que tu fais habituellement pour tuer le temps ici ? Il n'y a pas l'air d'avoir dix milles activités à faire dans ce petit village. Je ne me sens pas très fatigué mais je doute que tu souhaites parler jusqu'au petit matin et que nous trouvions assez de sujet de conversation d'ici là. Sans compter qu'il faudrait en trouver où tu daignes divulguer des informations ce qui n'est pas gagné. Au fait, il y a quoi dans ta pipe ?

Les histoires et les légendes de ces contrées n'avaient pas vraiment d'intéret, si ce n'était faire peur aux enfants. Elles ne semblaient pas avoir été terrifié par ces histoires, on pouvait en déduire que Milan n'était pas un enfant, du moins sur ce point. Visiblement, le fait qu'il aurait pu trouver des champignons des morts autourd de mon surplis, ne semblait pas l'avoir interpelé. Je ne pensais pas qu'il les avait remarqué. Il avait eu la chance de ne pas marcher dessus pour stimuler les champignons. Les spores stimulerai le cerveau reptilien avec le thalamus et l'amigdale, son cosmos ne pourait pas le protéger de cette alchimie cérébral. J'aurais été curieuse de voire sa réaction face aux hallucinations.

Le chevalier d'or d Capricorne répondit à ma curiosité et me raconta se qui avait pu pousser un chevalier d'or à rejoindre les rangs d'Odin. Pour commencer il pensait qu'Athéna et le dieu nordique avaient les même objectifs concernant la protection de la terre. C'est vrais qu'ils peuveent avoir à première vu ce point en commun. Cependant il déjà arriver au Sanctuaire et à Asgard d'être en conflit. Ils ne sont pas si semblable que ça visiblement. Je me rappelle encore du temps où le royaume d'Asgard était glorieux. Je me souvient de ses grands chevaliers divins que même les dieux ne pouvaient commander. Et maintenant, que restait-il d'Asgard ? Un dieux terrifié et hypocrite, son fils qui se croit tout puissant, des enfants comme guerriers divins et plus un chevalier divin digne de se nom. Les étoiles de la grande ours sont bien ridicules.

Athéna aurait offert le pardon à ce chevalier mais il n'en avait pas voulu. Quelque chose que je peut comprendre mais en refusant cela, il estimait ne pas le mériter et qu'Athéna se trompait en faisant cela. Un homme prétentieux pour sa foi et orgueilleux de surcroit. Il aurait accépter le pardon de sa déesse et abandonner son armure d'or au profit d'un autre chevalier et prendre une armure d'argent ou de bronze pour commencer à expier ses fautes. Mais au lieux de ça il à préféré prendre une armure du même rang dans un royaume où il était étrangé et prendre une armure qui aurait du revenir à un vrais chevalier d'Asgard. Cette homme voudrait se punir de se fautes sans vraiment le faire apparemment. Il était devenu le chevalier divin de Zêta, le tigre Viking. Cela en était navrant.

Non. Je n'avais jamais entendu parler de lui. Il me semble pas à la hauteure de son prédécesseur, Lucian.
Je ne pense pas que tu l'ai connu.

Bien qu'il fut très jeune et sans réel personnalité, il a finit par prendre conscience qu'il pouvait être son propre maître. Rien ne pouvait le soumettre ni ses supérieurs, ni Odin. Il était insolent seulement envers ceux qui se croyait audessus de lui. Il délaissais les lois des dieux et des hommes lorsque qu'elle était injuste. Il nétait ni obéissant ni fanatique. Mais fier et simple.

Ton ami me semble bien loin de cela.

Le chevalier du Capricorne soupirait, et fini par s'étirer. Visiblement les histoire de cette régions n'était à son goût. Comment lui reprocher. Ces quelques histoires étaient bien ridicules et n'apportaient pas grand chose. Il changeais de sujet, il n'y avais rien de plus à dire sur ces histoire.
Il me demanda ce que je faisait pour tuer le temps. J'en avais quelques unes, mais à mon avis elles n'étaient du goût du chevalier d'or. Il n'y avait effectivement pas énormement de chose à faire ici. Cependant, on pouvait faire plus de chose à deux. Milan n'était pas fatigué et réclamait une activitée. Nous pouvions faire bien des choses au lieu de parler, mais il était vrais que je n'aimais pas l'idée du lui raconter tous ce que je savais ou même mon histoire personnelle. Pour le moment du moins.

Il n'y a effectivement pas des dizaines de choses à faire ici.

Je te l'accorde, je n'aime pas parler de moi.

La nuit était déjà bien entamé. Le vieux guitariste était rentré chez lui, le village s'endormait. Avec le Capricorne, nous restions les seules encore éveillés sous le regard des étoiles.
J'esqissais un sourire, laissant tomber ma pipe. Doucement je me glissais vers le chevalier d'or pour me plasser à califourchons en face de lui, coinçant ses jambes entre les miennes. Passant une main dans ses cheuveux derrière sa tête, laissant glisser l'autre sur son cou et sur torse. J'immaginais que le tissu sur lequel se baladait ma main serait facile à déchirer.

Je ne penses pas que le contenu de ma pipe t'intéresse vraiment.

Puisque que tu ne veux pas dormire et que je ne sembles pas disposée divulguer quelque information, que pourions nous faire pour tuer le temps, Milan ?

Le sous-entendu était, à mon sens, suffisamment claire, même pour un saint d'Athéna. Sous une armure, un humain restait un homme avec ses vertues et ses vices. Habituellement, j'apportais du sang à mon surplis avant de pouvoir partire de ce village. Je doutais que cela soit du goût de Milan.

Je pouvais cependant m'amuser en observant ses réactions. Qu'est ce que son subconscient allait lui dicter pour réagire à une attitude comme la mienne à ce moment là. C'est grace à des réactions ponctuelles, comme celles qu'il allait avoire, que je pourais savoire vraiment se qu'il était au fond. Alors que l'on peut aisément mentire en répondant à une question, on ne peut pas tricher avec ses réflexes. J'étais curieuse de voir comment il allait me répondre ?

En effet Milan n'avait connu aucun Lucian et à vrai dire sa connaissance en matière de guerrier divin était très pauvre. Il en avait rencontré deux ou trois à tout cassé Arbhaal y compris. C'était sans doute l'un des camps qu'il avait le moins fréquenté au cours de sa carrière de soldat d'Athéna. Amélia semblait vraiment vouer un culte aux esprits libres. Elle semblait être en admiration face à ce Lucian que le Sethni ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam et dont il n'avait jamais entendu parler. En effet, Arbhaal n'avait rien à voir avec son prédécesseur et l'adolescent s'en moquait un petit peu. Tout ça pour en revenir au fait qu'il n' y avait aucune activité à faire dans ce bled paumé en plein milieu de l'Amérique du sud. En ne connaissant pas la langue ni les us et coutumes locales cela compliquait bien difficilement sa tâche de trouver de quoi s'occuper. Ajoutons à cela que les légendes locales craignaient et qu'aucune créature mythique terrorisait la région ni aucun soldat aux services d'un dieu et on tombait fatalement sur l'ennui le plus total ! La Spectre laissa tomber sa pipe et s'approcha du Capricorne, le touchant assez bizarrement. Le jeune homme n'était pas vraiment habitué à ce genre de contact. Son expérience des femmes se limitait surtout à deux baisers échangés. L'un avec Siam des Normes et l'autre avec la reine des Arcanes. Deux moments furtifs et sans plus. Là c'était un peu bizarre voir même étrange. Cela lui fit penser à une araignée qui emprisonne sa proie dans sa toile ou alors à un puissant serpent qui s'enroulait autour de sa proie pour l'étouffer et la manger en suite. N'allez pas croire cependant qu'il était inconscient. Il avait bien une vague d'idée de ce que ce genre de chose signifiait. Ne serait-ce que sur le plan physiologique ou chimique des réactions se provoquaient dans son corps mais il n'avait jamais réellement pensé à ce genre de chose. En tant que Chevalier d'Athéna et avec tous les événements qui se déroulèrent au cours de sa carrière, il n'avait pas vraiment eut une jeunesse normal et le temps de se consacrer à ce genre de choses si humaines et normales. D'une voix légèrement mal à l'aise, le Capricorne d'or répondit comme il le pût.

- Je pense que l'on pourrai commencer par ramasser ta pipe avant qu'elle ne foute le feu à la maison. Je sais que dans l'imaginaire collectif, l'enfer est un monde de flammes mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée de recréer ça avec mon disciple qui dort à côté. Cette proximité si soudaine me met un peu mal à l'aise mais ne me déplaît pas pour autant même si je la trouve un peu trop subite et incongrue à mon goût pour quelqu'un qui essaye de tirer les situations à son avantage.

Milan se décala un peu en arrière pour éviter d'être aussi prêt de la jeune femme. Ce n'était pas un geste de refus mais surtout une façon de se mettre à l'aise et de laisser une distance de sécurité entre eux deux. C'était le mieux qu'il pouvait faire dans une situation inhabituel. Prendre du recul et analyser la situation avec le plus de sang froid possible. Difficile à dire dans un sens car Amélia n'avait pas un physique qui laisse de marbre. Même pour un homme loin de préoccupation aussi terre à terre, Milan n'était pas insensible à la beauté féminine. Le Capricorne d'or restait un homme comme les autres, certes moins portés sur la chose que les garçons de son âge mais toujours un homme tout de même. Soupirant calmement d'une façon un peu dépitée, il se permit de prendre à nouveau la parole afin de s'adresser à la Harpie. Ce n'était pas simple de garder son sérieux dans ce genre de moment.

- Je pense que je suis incapable de réellement répondre à ta question. Et toi qu'est ce que tu aimerais faire pour tuer le temps ?

Flash-back Clos

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