Khan, Guerrier Olympien de la Vengeance Divine

Impulsion. 10 ou 20 pts de Cosmos. Attaque Faible.
D’une main, Khan crée le vide devant sa cible et le comble brutalement d’une importante quantité d’éther. La violence de cet afflux génère une énergie dévastatrice, repoussant durement l’adversaire contre l’obstacle le plus proche.

Fate and Justice (Destin et Justice). 30 pts de Cosmos. Attaque Moyenne.
Ouvrant les mains, Khan génère deux sphères d’éther opalescentes. L’une, du destin, est électrisée de violet, l’autre, de la justice, est électrisée de bleu. Leur vitesse de projection est fulgurante et leurs dégâts cumulés considérables.

Lex Talionis (Loi du Talion). 30 à 40 pts de cosmos. Contre-attaque Faible ou Moyenne.
Khan reçoit de plein fouet l’attaque adverse et son armure enregistre cette offensive de façon éphémère. Il peut retourner cette attaque contre son adversaire de manière imparable. Si Khan retourne une attaque en brûlant plus de cosmos que son adversaire, alors la contre-attaque est intensifiée d'autant de CS (ex : si attaque à 30 Cs et si Khan contre-attaque à 40 Cs avec Lex Talionis, alors 30 pts de dégâts sont imparables, et 10 autres peuvent être contrer).

Nemesis Punishment (Châtiment de Némésis). 60 pts de Cosmos. Attaque Forte.
Attaque imparable. 70 pts de dégats. Bras tendus devant lui, pouces joints et mains ouvertes face à la cible, Khan génère un tunnel de ver où circulent des atomes constitués de positrons et d’antiprotons formant un flux continu d’antimatière. A la sortie du tunnel, l’antimatière rencontre la matière…Tout est pulvérisé dans un rayon de dix kilomètres.

Héphaistos Providence (Providence d’Héphaïstos). 5 à 30 pts de Cosmos. Défense Faible ou Moyenne.
La résistance exceptionnelle de l’armure de Némésis et tout particulièrement des pièces recouvrant les avant-bras permet d’absorber des attaques d’une grande intensité.





Fils d’un illustre armateur français, Khan grandit dans l’opulence. Il ne manquera de rien, si ce n’est d’affection.

Il entreprend une carrière militaire. La noblesse de son sang et la vigueur de son bras lui permettent de prendre du gallon. Il devient un officier respecté et craint sur le champ de bataille.

Une bataille d’envergure va changer le cours de son existence. Au milieu des corps exsangues de ses meilleurs hommes, Khan est encerclé par les baïonnettes ennemies. Il pose un genou à terre, le capitaine anglais s’apprête à sceller son sort. Puisant dans ses dernières ressources, Khan est soudainement investi d’une nouvelle énergie, l’air s’électrise autour de lui et le regard qu’il lève sur son adversaire est fatal. Une explosion salvatrice balaye l’ennemi sur un rayon de cinquante mètres. Dès lors la victoire est acquise, c’est la débandade chez les Britanniques.

Quand un homme se montre capable de composer avec le cosmos, il doit se préparer à quitter les siens et assumer son rôle d’élu. Un soir de printemps, il croise la route d’un homme encapuchonné. Le hasard n’est pour rien dans cette rencontre. Ce qu’on lui promet, Khan n’y croit pas d’abord, mais le prêtre avance des arguments de poids sans avoir besoin d’ouvrir la bouche.

Au terme de sa formation, il gagne son titre de chevalier d’argent d’Athéna. Membre de la grande famille des champions des dieux, il compte bien conquérir le panthéon et pousser les grandes portes de l’immortalité.


C’est donc à Athènes que son pouvoir grandit, aux côtés d’hommes forts, des guerriers tels que Shiyo de Persée, Max du Taureau et Shion du Bélier. Au commencement il pense leur ressembler, mais le temps passe, et Khan s’éloigne de ses compagnons. Ce pouvoir qui les anime, ont-ils conscience de son envergure ? De sa signification ? Ont-ils conscience qu’il fait d’eux les représentants d’une nouvelle étape de l’évolution humaine ? Ont-ils conscience de ce dépassement ? De leur immortalité puisqu’ils trompent la mort ? La réponse est non, ils n’en ont pas pleinement conscience, leur horizon s’arrête là où le Grand Pope le décide, là où leur servilité, leur dévotion, leur aveuglement les limite. Ca ne peut continuer ainsi, il n’a pas quitté une armée pour en rejoindre une autre ; le don qu’il a reçu du ventre de sa mère, car c’est bien de là qu’il vient, ne mérite pas d’être sacrifié sur l’autel d’un dieu, d’une déesse telle qu’Athéna, aussi bonnes soient les intentions qui l’animent.

C’est dans cet esprit d’insubordination qu’il offre son corps à Ouranos, l’invite à s’incarner dans sa poitrine, se mentant à lui-même quand il assure à ses frères d’arme vouloir éliminer l’ennemi de l’intérieur. En vérité, et il se l’avoue assez tôt, il veut remonter aux origines, se trouver investi du pouvoir primordial, comprendre et voir à l’échelle de l’univers, des univers. Et le divin Père lui fait ce cadeau, il le prend comme hôte pour livrer son combat contre les alliés. Dès lors, durant tout l’affrontement, Khan n’est plus maître de lui-même, du moins de ses membres, de son existence physique. Car son esprit est assez fort pour ne pas être broyé par celui de l’occupant. Alors il apprend, reçois des réponses à des questions qu’ils ne s’était jamais posé. Parmi les milles arcanes qui lui sont révélés, le secret de l’essence terrestre. La Terre n’est l’œuvre d’aucun panthéon influent ; les grecs, les nordiques, les égyptiens, toutes cette sarabande céleste, ils n’y sont pour rien. Toutes ces mythologies, toutes ces versions de la création, ces genèses, si elles sont si différentes et si multiples, c’est parcequ’elles racontent l’émergence de plusieurs mondes originels distants de plusieurs galaxies de la Terre. Ces récits ont simplement été transposés à la planète bleue par les dieux conquérants, imposteurs prêts à tout pour s’approprier la maternité de ce monde, un monde dont les véritables géniteurs sont voilés de mystère. De cette vérité, entre autres, émergera le nouveau Khan.

Quand son corps et son âme sont désintégrés par l’ultime assaut de Thanatos, Crios, et Biscione réunis, il est à peu près assuré que son nom est voué à l’oubli. Pourtant, il est sauvé par une force que personne n’attendait là, Némésis. Il renaît grâce aux ressources que la déesse puise dans la haine d’Ouranos vaincu. Sa bile est si noir, son désir de vengeance si grand, que la divine trouve assez d’énergie pour rassembler les atomes disloqués formant l’être Khan. Némésis se dote ainsi du moyen d’exister sur Terre sans pour autant s’incarner, chose qu’elle répugne à pratiquer, par le biais d’un homme qui lui doit la vie. Ainsi, elle fait de l’Athénien un Olympien, guerrier de la Vengeance Divine, dont la malédiction sera de verser le sang des triomphateurs du Père. Ce qu’elle ignore encore, c’est que son choix s’est porté sur le mauvais cheval.

Car le nouveau Khan possède le regard d’un dieu primordial, héritage d’Ouranos, et surtout le nouveau Khan est animé de profondes convictions, persuadé que l’Humanité est en passe de s’affranchir de la tutelle des dieux, qu’elle vient d’arriver à maturité est qu’à l’enfant Homo sapiens sapiens succède une nouvelle espèce d’homme, capable de prendre en main le monde Terre en composant avec le cosmos.

Peut-être sont-ils les Anciens réincarnés, ceux que certains dieux archaïques désignent comme les possibles créateurs de la planète bleue.