Un songe innoubliable ( FB Félina/ Dionysos) ( En pause )

( HRP: C'est un rêve, alors c'est l'endroit que tu veux. C'est un peu court, ça te laisse plus de liberté de réaction)

C’était encore une période très sombre pour Félina. Avant le retour de Poséidon , quand elle était encore prisonnière des souterrains. Une fissure dans un mur lui donnait la vision d’un espoir d’échapper un jour à cet enfer. La vision d’un pilier magnifique et d’une chance de revoir la lumière. Elle dormait souvent durant cette période, pour économiser ses forces et parfois elle faisait des rêves bizarres et mystique. Des songes dans lesquels elle rencontrait parfois des gens. Des fois elle revoyait Alfengard et les siens et ça lui faisait du bien. Mais ça la chagrinais aussi, il avait tellement tenter de l’aider et finalement elle c’était retrouver dans une situation pire qu’avant. Elle espérait qu’il avait survécu à la terrible tempête et qu’il avait pu revoir sa famille.

Avec le temps passé dans ses terribles souterrains, elle avait perdu la notion du temps. Après avoir mangé du lichen et de la mousse, elle se coucha sur le sol glacée, avec de la mousse comme coussin. Elle ferma les yeux pour tenter d’oublier sa faim et sa détresse. Dans les rêves, sa vie était meilleure et plus encourageante.

Elle se retrouva rapidement dans un endroit bizarre. Une île visiblement, le doux clapotis des vagues et le son des mouettes qui s’ébrouaient sur le bord de la mer. Elle entrevit de loin des vieilles colonnes de marbres. Mais elle ne savait pas du tout où elle était. Elle marcha un moment sur la plage à regarder le paysage. Elle avait l’impression d’être rendu à une autre époque.

Elle sentit un regard sur elle, comme si elle n’était pas seule. Elle sentit aussi une présence qui l’épiait, tiens c’était la première fois que ça arrivait. À moins que c’était de nouveau Alfengard? Mais elle n’avait pas cette intuition. Non, cette fois c’était un étranger…

Sauvage, violente, la nature était ainsi faite et aurait du toujours l'être, peut-être... Si Apollon et Artémis représentaient la nature "organisée" par l'homme le jour, douce et aimable la nuit lunaire, il n'en était pas de même pour moi. J'aimais cette simplicité, qu'une plante poussa là où elle devait naître, sans plus. Fermant les yeux, m'étais endormi et voyageais dans les songes que ce cher Phantasos aimait créer au fil de ses idées. Soudain, au détour d'un chemin entre différents rêves, je vis une petite île....

Sortant de l'outremonde, j'observais que la nature n'avait pas été affecté ici. Qui en avait été le créateur ? Tout semblait ici assez réelle, les plantes luxuriantes se chevauchant les unes dans les autres et elles semblaient même vouloir grimper la montagne que l'on pouvait voir au loin. Création humaine certainement, ce fut ma première pensée. Je continuais donc ma petite inspection en espérant y trouver quelques créations naturelles que l'inconscient pouvait créer sans le vouloir. C'était à ce moment là que je vis des étranges coquillages aux couleurs chamarrés. Je les connaissais pas ceux là et c'était amusant, encore une création de celui ou celle qui dormait actuellement.

Des bruits de pas.

Ca c'était commun. Souvent les Mortels venaient dans leurs propres mondes afin de se reposer. Même si les Dieux des rêves pouvaient se trouver pernicieux... Sans un mot, je m'approchais et observais d'où venait cette présence, dissimulé à la lisière de cette jungle. Au loin, je voyais une grotte, un dédale ? Elle venait de là ? Pour l'instant, rien n'avait vraiment de cohérence, après tout, on était dans un rêve avec son lot de bizarreries.

"Tiens, elle a senti ma présence."

A cette simple pensée, je sortis donc de ma cachette afin de me poser sur une vieille souche d'arbre.

- Tu es donc la créatrice de ce lieu ? Sympa ! A qui avons nous l'honneur ?

( HRP: C'est encore un peu court, j'aime les commencement en douceur)

Elle avança de quelques pas et un homme sortit de l’ombre. Il était grand et avait un visage attirant. Tiens, c’était la première fois qu’elle le voyait. Ça lui faisait bizarre car dans ses rêves elle revoyait plutôt des gens qu’elle avait connus. Il lui lança un compliment pour l’endroit où ils étaient, mais les colonnes, ce n’était pas elle. Il était possible que leur rêves ce soit mélangés. Elle trouvait la situation amusante et lui fit un beau sourire. :

- Moi, je me nomme Félina. C’est la première fois qu’on se voit, c’est intéressant.

Vu qu’elle savait que c’était juste un songe, elle le détailla un moment en silence. Il avait un air étrange, mais amical. Un regard qu’on ne pouvait pas oublier et elle le sentait aussi intriguer qu’elle. :

- Bien, oui parfois je viens sur cet endroit, mais les colonnes, moi j’en n’ai jamais vu des comme ça.

C’était simple et direct, leur rêves c’étaient sûrement mélanger :

- J’espère ne pas vous avoir attiré dans un endroit désagréable pour vous. Moi, c’est une échappatoire à la misère dans laquelle je suis présentement.

Soudain un coin d’ombre apparu près d’elle, durant un court moment la mer angélique avait été remplacé par les murs des grottes. Paniquant presque, elle ferma les yeux et ce concentra très fort. La mer revint en peu de temps et elle soupira :

- Ouf, pardonner moi, noble visiteur. Je ne veux pas que ma terrible réalité hante même mes songes. Mais vous, qui êtes- vous?

Elle l’observa encore un moment avec un beau sourire. Qui était ce bel étranger qui venait éblouir l’obscurité de sa terrible réalité.

Le dieu de la sauvagerie regardait la dame sans l'interrompre. Une humaine certainement au vu de ses paroles ? Elle était enfermée ? A priori c'était le cas en observant ces étranges grottes qui s'étaient mélangées avec le rêve. Félina était donc son nom, Dionysos n'avait pas envie de se faire connaître de celle-ci, il savait que Hypnos avait tendance à espionner les rêves des mortels afin de voler une part de leurs souvenirs, voire de leurs consciences.

Le dieu se leva de sa souche et observa la mer. Se concentrant, il commençait à créer des îles dans le ciel, détachant la réalité orphique de ce qui était connu dans le monde des vivants. Souriant après sa peinture peinture, il se tourna alors vers elle.

Je me nomme Zagrée. Je viens parfois dans les rêves pour voir à quoi il pense. Mais je fais ça au petit bonheur la chance. Je ne suis pas un spécialiste comme les Oneiroi. Il posa un silence. Elle avait parlé de misère, que voulait elle dire ? Il s'était toujours demandé pourquoi l'un de ses frères divins n'avait pas pris la pauvreté comme domaine sacré. Il y avait la guerre, la folie, la sagesse, le ciel, la terre... mais aucun d'entre eux ne surveillait la misère humaine. Haussant les épaules face à une complexité qui lui échappait totalement, il reprit le sens de la conversation.

Tu vis dans une grotte car tu ne peux pas t'offrir une maison ? Est ce la raison de cette misère dont tu parles ?

Il ne savait pas quoi penser, comment l'aider. Une chose l'avait quand même intrigué quelques instants auparavant. Elle avait usé de cosmos afin de prendre le contrôle en partie du rêve. Comme c'était en partie le sien, ca pouvait s'expliquer.

Tu oeuvres pour les Oneiroi ?

Le bel étranger semblait intriguer par ses propos. Il se nomma, Zagrée, un nom étrange. Et ses propos sur les rêves l’était encore plus. De qui il parlait, les Oneiroi, c’était quoi ça?

- Euh, les Oneiroi, ça me dit rien du tout.

Elle regardait les drôles d’îlots dans le ciel. Elle aussi pouvait manipuler les rêves. Elle se concentra fortement et des paons majestueux se promenèrent près de l’étranger. :

- Vous avez un nom étrange, mais je suis ravis de vous voir dans mon rêve, je me sens moins seule. La situation dans laquelle je me trouve est terrible, étranger.

Elle tenta de lui sourire, mais ce n’était pas évident. Elle l’observa en silence et des arbres fruités apparurent, pour montrer à quel point elle avait faim :

- Aucun rapport avec mes finances, on m’a jeté dans un trou pour faire un sacrifice à une déesse ancienne de la terre. J’ai tombé pendant très longtemps et j’ai atterri dans un lac souterrain. Et…

Parler de sa situation changea encore durant un cours moment le décor. Plongeant elle et l’étranger près du lac souterrain. Dans une grande obscurité, d’où les seules petites lumières étaient de la mousse lumineuse. Ah, non…elle vivait déjà cet enfer à longueur de temps. Elle aimait avoir de la lumière dans ses songes. Mais il l’avait trop fait songer à sa situation, elle arrivait plus à se concentrer pour revenir sur l’île :

- Je suis navré étranger, faut retourner sur l’île, sinon je risque de me réveiller. Ma situation est très pénible. J’aurai bien aimé avoir le luxe de vivre dans une grotte et de pouvoir revoir la lumière du soleil.

Le ciel bleu et le soleil revint, mais pas le reste du paysage. Fallait qu’il la soutienne, sinon le beau rêve risquait de prendre une tournure plus triste que prévu.

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