(FB) - Habemus Papam ! Ft.Hadès

La mort n'a pas d'âge
L’Italie pays de mon enfance ? pas vraiment ! on va plutôt dire que c’est un concours de circonstance, très jeune, je me retrouvais séparée de mes parents, depuis quelque temps déjà, je vivais entre nature et ballotage de foyer en foyer, bien évidemment, j’étais une enfant hostile face à toutes autorités. De cette façon, j’étais un peu baladée par certains voyageurs qui m’emmenaient d’un endroit à l’autre. Depuis un petit moment maintenant, je me trouvais en Italie, un pays merveilleux avec de somptueux paysages, aussi bizarre que cela pouvait paraitre, la ville était plutôt agréable à vivre et à exploiter, il y avait du monde, du passage, c’était plus facile pour piquer de la nourriture ou des vêtements.

Pourtant, on m’avait placé dans cet orphelinat, je n’écoutais rien et je n’en faisais qu’à ma tête, je fuguais, je disparais en plein milieu de la nuit, bien sûr j’accomplissais certaines tâches ménagères lorsque j’étais décidée à le faire. Bien évidemment, comme tout enfant récalcitrant, je recevais des coups de la part de nos tuteurs. La vie était toujours une épreuve, j’apprenais néanmoins à lire et écrire, c’était une bonne chose. Au fond de moi, je savais que j’allais partir, je ne savais pas quand ni comment, mais c’était mon mode de vie, je restais une enfant sauvage, à cette époque, la socialisation était encore quelque chose de nouveau pour moi.

Ce jour-là, il faisait beau, un jour idéal pour s’esquiver de l’orphelinat et aller faire les quatre cents coups sur le marché. J’étais du genre solitaire, car j’étais habituée à être seule et que les gens ne m’appréciaient pas beaucoup de par ma nature arrogante et mesquine, toujours à être sur la défensive et pourtant sans me l’avouer un peu de compagnie ne me faisait guère de mal bien au contraire. J’avais donc profité de notre rituel du matin pour m’échapper par la fenêtre de l’orphelinat, ni une ni deux, je faisais mon lit et je m’éclipsais, il faisait agréablement bon à l’extérieur, les rues pavées grouillaient de monde.

Je me faufilais entre les habitants pour regarder les marchandises des commerçants. Hop hop hop une jolie pomme bien rouge pour bibi, ni vu ni connu, je me dirigeais à proximité de la place avec une grande fontaine, je m’installais à côté d’une ruelle afin de m’échapper au cas où un marchand me tombait dessus. Dans la foule, je pensais reconnaître quelques silhouettes. Quand soudain un bruit retentissait dans la ruelle.

"Qui est là?"

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Orphelin depuis le plus jeune âge. Curieux de tout, lisant avec assiduité ce dont regorgeait la bibliothèque de l'orphelinat. Cheveux noir de jais, ne laissant pas insensible ses camarades féminins. Voilà qui résumait brièvement le petit Kariya. A cette époque là, il n'était pas encore tourné vers son art. Non, c'est à peine s'il connaissait la religion, bien que cela soit instruit avec vigueur durant les classes. Il n'était qu'un garçon comme un autre.

Du moins pas vraiment. Plus intelligent et malin que la moyenne, il se plaisait à le croire. En effet, lui aussi était peu présent en classe, et à l'orphelinat finalement. Il ne s'intéressait pas vraiment aux groupes qui se formaient là-bas et ayant vite fait le tour de la petite bibliothèque, il se tourna rapidement vers l'extérieur en quête de nouvelles connaissances, de nouvelles curiosités à assouvir. Sauf que lui, lorsqu'il sortait et rentrait, il ne faisait pas prendre. Il ne s'était jamais fais prendre, à vrai dire. Évitant habilement les bonnes sœurs et autres coups de bâtons s'il le fallait.

C'est ainsi que le petit Kariya se trouva à déambuler. Il finit par arriver dans une petite ruelle, qui mena vers une place avec une grande fontaine. Ce n'était pas la première fois qu'il la voyait, mais il était toujours émerveillé par cette beauté. Peut-être son sens artistique qui se réveille. Quoiqu'il en soit, il remonta la ruelle, jusqu'à ce qu'une jeune fille, du moins il le croit, ne se retourne, demandant qui était là.

Légèrement pris au dépourvu, il ne s'attendait pas à ce que quelqu'un l'attende au tournant, et levant simplement les bras en signe qu'il n'est pas dangereux, il ne répondit pas de suite. Puis, se focalisant plus sur la jeune fille, il crut d'abord la reconnaître, avant d'en être quasiment sûr.

Tu ne serais pas de l'orphelinat, par hasard ?

Demanda-t-il simplement.

La mort n'a pas d'âge C’était avec une grande surprise que je me retrouvais nez-à-nez avec l’un des orphelins de l’orphelinat, c’était l’un de ces gamins assez populaire que les filles adulaient, en somme je gardais le souvenir qu’il était du genre discret et qu’il dégageait un charisme ravageur malgré son jeune âge. Je lui avais encore jamais parlé pour ainsi dire, nous n’étions pas du genre loquace. Sur le coup je ne l’avais pas reconnu, ce n’est seulement quand il avait levé les bras en avançant que je son visage m’était familier. Il me demandait si j’étais de l’orphelinat, mon visage devait lui parler également.

« Malheureusement oui, tout comme toi, je ne te connais pas mais les filles de ma chambre n’arrêtent pas de parler de toi ».

Je croquais la pomme que j’avais dérobé un peu plus tôt à l’un des marchands, je m’avançais dans la ruelle, pour quelle raison était-il ici? Je ne l’avais encore jamais croisé à l’extérieur et ne faisait pas parti des enfants qui fuguaient. Il devait certainement manigancer quelque chose, avait-il un rituel toutes les semaines.

« Il semblerait que l’enfant sage que tu es ne soit pas si sage que ça, que fais-tu dehors? »

Je profitais de la situation pour le regarder d'un peu plus près, je sentais son regard perçant me dévisager, je me demandais bien comment il avait rejoint l'orphelinat et dans quelle condition, les gens discret et peu bavard cachaient souvent de biens lourds secret, l'avenir nous réservera bien des surprises dans le futur.

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Ah, vraiment ?

Répondit-il à la jeune fille. Apparemment, Kariya était populaire auprès des jeunes filles de l'orphelinat. Pour un garçon de son âge, cela aurait sûrement du le mettre en joie, mais le garçon s'en ficha un peu, d'où cette réponse avec un ton quasi désinvolte.

Et toi, tu fais partie de ces filles là ?

Demanda-t-il d'un ton neutre, par simple curiosité.

La plupart des filles de l'orphelinat sont inintéressantes au possible. Elles sont toujours derrière les Sœurs à les servir tels des animaux de compagnie. Et lorsqu'elles ont la possibilité d'être entre elles, voilà de quoi elles parlent. Je parie qu'elles gloussaient toutes en même temps.

Finit-il, tel une diatribe déversée sur ses camarades. Oui, il n'était pas du genre commode, c'est le moins que l'on puisse dire. Il avait cette qualité d'être curieux, mais curieux seulement de ce qui l'entoure, pas des autres. Sûrement une raison pour laquelle il ne se mêlait pas avec le groupe: rien ne ressortait d'intéressant là-dedans.

Je n'ai jamais dis être sage. Je ne vois pas d'où tu tiens ça.

Dit-il d'abord, en prenant la pomme des mains de la jeune fille, et de la croquer à son tour de l'autre côté. Il fini par enchaîner une fois le morceau de fruit avalé.

Mais contrairement à toi, je ne me fais simplement pas prendre. Je ne sais pas comment tu fais d'ailleurs, cela n'est pas si difficile que ça.

Lâcha-t-il à la jeune fille avant de taper un nouveau croc dans la pomme. Savourant le jus de celle-ci, il prit le temps d'écouter la question de la jeune fille avant d'y répondre, une fois le contenu de sa bouche évacué. Il lança la pomme en l'air en la rattrapant plusieurs fois tout en lui répondant.

Je cherche quelque chose d'intéressant à faire. Je ne vole pas comme toi, si c'est ce que tu penses. Fais-tu autre chose d'ailleurs ?

La mort n'a pas d'âge Le jeune homme ne semblait pas au courant des émois qu’il provoquait auprès des jeunes filles de l’orphelinat. Sur le coup, je souriais bêtement tellement ça paraissait évident. Voir des fillettes glousser tout le temps à la moindre réaction de ce dernier, quelle horreur qu’est-ce qu’elles m’énervaient.

« Haha, ça va pas la tête, ne me compares pas à ces bécasses veux-tu, je préfère la bagarre et la grande aventure, tu n’images même pas le fardeau que c’est de partager un dortoir avec elles, fades et niaises au plus haut niveau ».

Le jeune garçon semblait avoir son petit caractère derrière ce visage impassible et froid, il ne devait pas éprouver un grand attachement à ses prétendantes. Je le comprenais, quelles sont lourdes. Il était du genre solitaire, je ne le voyais que très rarement entouré, sa réponse m’étonnait quelque peu, il se déchargeait totalement de cette étiquette d’enfant de coeur.

« Ton attitude, l’habit ne fait pas le moine faut croire, après tout, tu t’es bien échappé de l’orphelinat.. »

Je rigolais à nouveau, il était vrai que j’étais du genre burine, la plupart du temps, je me faisais remarquer et l’orphelinat n’oubliait pas de me tomber dessus.

« Tu n’as pas cas me donner tes bons plans pour t’esquiver de l’orphelinat, à vrai dire, je ne me pose pas la question quand je décide de partir je pars tout simplement, ces idiots nous privent de liberté. »

Le jeune homme me chapardait la pomme rouge que je venais de déroger aux marchands, sur le coup, je ne réagissais pas tant, j’étais étonnée par sa réaction.

« Ehhhhh bah vas y surtout ne te gêner pas voleur, tu me dois une pomme maintenant »

Bonjour la réputation, j’étais catégorisée comme la voleuse de l’orphelinat, c’était dramatique, heureusement, j’étais une gamine de la rue, je me faufilais partout et je grimpais partout.

« Bien évidemment, cette ville, c’est mon espace de jeux, je me faufile chez les gens, je mange, je joue avec leurs affaires, je grimpe sur les maisons tel un chat et bien sûr, j’aide les petits vieux du coins, certains sont très doués pour peindre… »

Non loin, j’entendais la voix d’un marchand en colère qui devait très certainement me chercher, je m’aventurais dans la ruelle pour éviter de me faire remarquer.

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Je te rassure: les garçons ne sont pas mieux, vraiment. Toujours à se mettre les uns sur les autres. J'ai du en calmer un ou deux pour qu'ils me laissent enfin en paix.

Répondit-il à la jeune fille qui se plaignait de son dortoir. De toute évidence, les deux étaient à plaindre. En ce sens, ils avaient un point commun: ils n'arrivaient pas à se fondre du tout dans les groupe qu'on leur avait attribué, comme si cela était une évidence.

Toi en revanche, tu corresponds très clairement à l'image que tu renvois.

Envoya Kariya à la jeune fille comme une pique. Peut-être se pensait-elle différente ? Aux yeux du jeune garçon, il n'en est pour l'instant rien. L'habit ne fait pas le moine qu'elle disait, dans son cas, cette expression est on ne peut plus fausse aux yeux du garçon. Et voilà que maintenant elle demande les bonnes sorties pour se faufiler hors de l'orphelinat sans se faire remarquer. Et puis quoi encore ? Elle ne voudrait pas qu'elle lui fasse visiter aussi ?

Trouves-les par toi-même. Tu n'iras pas loin si tu demandes toujours des réponses sans les chercher.

Dit-il après avoir lâche un "hin" bien hautain.

La jeune fille s'offusqua ensuite, du moins elle fit mine, du fait que Kariya lui choura sa pomme pour y taper deux crocs. Elle se plaignait même maintenant que le jeune garçon lui devait une pomme. Elle ne manquait pas de toupet en tous cas. A moins que cela n'était seulement pour provoquer une réaction chez l'orphelin ? Que pense-t-elle ? Que parce-qu'ils sont deux orphelins, qui essayent d'échapper à leur vie dans cet établissement, ils se ressemblent ? Elle se fourrait le doigt dans l’œil, et jusqu'au coude.

C'est plutôt toi qui doit une pomme au marchand. Moi je n'ai fais que manger ce que j'ai trouvé.

Dit-il d'abord, avant d'écouter ce que faisait la jeune fille de ce temps de liberté. Eh bien pas grand chose, aux yeux de Kariya. Tant de liberté gâché, quel tristesse.

Oui, en somme tu es une gamine, doublée d'une voleuse, et tu te comportes comme tel donc. Rien de bien intéressant, comme je le pensais. Je parie que tu ne comprends même pas l'art de ce peintre.

La mort n'a pas d'âge Quelle surprise ou pas du tout…les gamins de l’orphelinat étaient des débiles, dès qu’ils se retrouvaient entre eux, la moindre petite faille des nonnes leur suffisait à faire des conneries, comme harceler les plus jeunes ou les dépouiller de leurs affaires, comme-ci vivre à l’orphelinat était une chance.

« ces gros débiles passent leur temps à tirer les cheveux, un jour le karma s’occupera d’eux ».

Ce garçon de l’orphelinat semblait mystérieux et dédaigneux, pour qui se prenait-il exactement, il pensait être supérieur par simple principe qu’il semblait cultiver et attirait par les arts. Chaque parole ressemblait à une pique mesquine, mais j’en avais que faire après tout.

« Toi alors quelle arrogance avec tes grands airs…t’en ferait un beau de comédien »

Alors qu’il venait de me piquer la pomme que je venais récupérer sur le marcher, il n’hésitait pas à me narguer comme-ci je venais de mériter une bonne correction. J’étais sur les nerfs, je ne supportais pas d’avoir ce sentiment d’impuissance face à quelqu’un, encore moins contre un jeune de mon âge.

« Comme-ci des dessin sur une toile allait t’apporter quelque chose de plus, tu penses peut-être avoir un quelconque talent sur cette planète? tu termineras comme tous ces gamins orphelins, à voler et enchainer les petits boulots pour survivre à l'âge adulte ».

La réalité était là, lorsque les gamins de notre trempe arrivaient à l’âge adulte, ils devaient quitter l’orphelinat sans la moindre ressources, mais bien sûr, on évitait de nous raconter le triste sort qui nous attendait .

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Ce n'est pas de l'arrogance si c'est la vérité.

Dit-il simplement en réponse à la jeune fille. Kariya ne manquait pas d'assurance en lui, et il y avait de quoi. Il avait très rapidement maîtrisé et acquis toutes les connaissances qu'on lui présentait. A tel point, qu'attiré par celle-ci, il avait soif d'en découvrir d'autre. Le jeune garçon ne fit d'ailleurs aucune discrimination, s'intéressant autant aux sciences qu'aux arts. Mais apparemment, un intellect tel vaut d'être traité d'arrogant par ceux qui sont inférieur, c'est le lot de tous les génies.

Pour ta vision étriqué peut-être que c'est de l'arrogance, mais quand tu auras acquis autant de savoir que moi, tu comprendras bien vite que la vaste majorité de cette population est constitué de moutons. Je ne saurais être un mouton pour ma part. Non, je suis plutôt le berger.

Poursuivi-t-il, avant de finir avec une dernière phrase.

Enfin, je ne m'attend pas à ce que tu me comprennes. Après tout, tu démontres que tu fais toi aussi partie de cette vaste majorité.

Mais la jeune fille n'avait pas fini, évoquant notamment le destin des orphelins une fois qu'ils quittaient l'institut. Il est vrai que leur destin est peu enviable et que les nonnes se gardent bien d'en parler. Toutefois, penser que c'est ce qui pourrait arriver à Kariya serait une grosse erreur. Penser qu'il est comme tout le monde, est une erreur en soit. Ainsi lâcha un léger ricanement aux propos de la jeune fille, avant de lui répondre une nouvelle fois.

Le savoir, c'est le pouvoir. Si tu n'as pas encore compris ça, effectivement, je ne donne pas chère de toi une fois sortie de l'orphelinat. Quelle est ton nom déjà ? Qu'une personne au moins s'en souvienne avant que tu ne sombres dans l'oubli.

La mort n'a pas d'âge Qu’est-ce qu’il était agaçant avec son air hautain, son tempérament contrastait totalement avec les autres gamins de l’orphelinat, il semblait plus mature et méprisant. J’avais beau lui balancer n’importe quelle remarque, il me l’aurait balancé au visage sans dédain. Il devait apprendre à s’amuser et profiter de sa jeunesse, il aurait toute la vie pour s’encroûter dans une vie d’intellect.

« Mais dis-moi, qu'est-ce que tu fais de tes journées à l’orphelinat exactement? c’est vrai, tu vois les gens comme des moutons, mais quelqu’un d’autodidacte peut tout autant être dangereux, regarde les dictateurs, les gourous, les pervers narcissiques et j’en passe. »

Son mépris à mon égard me faisait mourir de rire étant donné qu’il ne me connaissait pas et que je n’étais qu’un préadolescente, reprocher à une gamine d’être un mouton était tout à fait ironique.

« Tss, depuis quand les moutons sont des orphelins qui ne respectent pas les règles, s’enfuient de l’orphelinat et dérobent des choses ? si je suis un mouton, tu es certainement une brebis galeuse, beau brun »

Quelle arrogance, en l’écoutant, je soufflais d’agacement, à l’entendre il était voyant, il avait raison sur le savoir, mais ce n’était pas le seul outil indispensable à la réussite.

« Tu vas me lire mon avenir maintenant ? Chacun est maître de son destin, le savoir est une bonne chose, mais te reposer sur ça n’est qu’une erreur qui va te jouer des tours. Que vas-tu faire en sortant d’ici quand tu vas te faire attaquer par des brigands ou encore tomber malade ? Certains sauvageons peuvent se montrer bien plus malins qu’intelligent ».

Dans le fond, je me disais que toute cette facette devait certainement dissimuler quelque chose, où allait-il bien pouvoir se retrouver après l’orphelinat.

« Je m’appelle Stella…. Comment tu t’es retrouvé à l’orphelinat grosse tête ?"

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Tu penses que je suis l'un d'eux ? L'avantage qu'ont toutes ces personnes, c'est qu'elles ont du pouvoir.

Répondit-il simplement, avant d'enchaîner.

Quant à mes journées, je les passe généralement à la bibliothèque, lire les nouveaux livres qui arrivent. Mais étant donné que j'en ai déjà fais le tour, je sors pour découvrir de nouvelles choses. Merci pour cette pomme d'ailleurs, elle était très bonne. Bien loin de celle que l'on nous sert à l'orphelinat.

Il devait bien lui rendre. Kariya avait avoir appris beaucoup de chose, la gastronomie et le goût de la bonne nourriture lui est tout de même rare. Un orphelin reste après tout limité par ses moyens dans ce qu'il peut faire. Stella, tel qu'elle disait s'appeler, voulait apparemment passer au dessus de ses moyens en ayant recours au vol, ne se limitant pas à son statut. En soit, ce qu'elle disait ensuite fut plus sensé. Un léger rire s'installa alors dans la bouche du jeune homme. Malgré ses connaissances, il l'avait peut-être jugé un peu vite. Il ne pensait pas tout savoir, seulement d'avoir acquis un bon bagage, mais de toute évidence, il lui manquait encore quelque chose. Quelque chose que cette jeune fille pourrait peut-être lui apporter.

Je me nomme Kariya. Quant à comment je me suis retrouvé à l'orphelinat, un jour, j'avais des parents. Le lendemain, je n'en avais plus. Le lot de tous les orphelins. Je ne me souviens même pas d'eux à vrai dire. Et toi alors ? Quelle est ton histoire ?

Intéressé au point d'essayer d'en apprendre plus sur elle. Ce n'était pas quelque chose de banal pour le jeune garçon. Mais il le sentait. Elle possédait quelque chose, pas forcément en plus, mais quelque chose qui manque chez le jeune garçon actuellement. Savait-elle se battre ? Peut-être. Kariya n'était clairement pas un combattant bien qu'il ait étudié la théorie des arts martiaux. Mais au delà de la violence, il préférait la stratégie. Voulait-il savoir se battre ? Après tout pourquoi pas, cela pourrait toujours être utile. Quoiqu'il en soit, s'il voulait en apprendre plus, il n'avait qu'un choix à faire. Un sourire intéressé se dessina sur les lèvres du jeune garçon alors qu'il s'adressa une nouvelle fois à Stella.

Tu pourrais peut-être me faire découvrir deux-trois choses. Alors je te suis, montres moi ce que tu as de si intéressant et que je ne possède pas !

La mort n'a pas d'âge C’est vrai je te l’accorde, le pouvoir permet de dominer un contrôler un peuple et parfois même sans particularité. Un pot de fleur à la tête d’un pouvoir avec de l’influence. Je n’étais pas particulièrement studieuse et encore moins portée sur les bouquins, j’étais jeune et ma seule envie était de sortir dehors et découvrir le monde. Peu de gamins de notre âge avait cette particularité, celle de lire des tonnes de bouquins pour s’instruire et accroitre son savoir. Il en avait profité pour me lancer une petite pique au sujet de la pomme qu’il m’avait piqué quelques secondes plus tôt.

« ça c’est sûr, on est juste des boulets de l’orphelinat à qui on refourgue toutes les choses de mauvais goût, particulièrement la nourriture. »

Son intérêt de se tournait un peu plus vers moi après son éclat de rire, je devais bien être la première à l’entendre en voyant le personnage lugubresque. Son existence paraissait clichée pour un groupe d’orphelins, c’était du déjà entendu, la coutume ne changeait pas.

« Bien Kariya, sans grande surprise mon existence est similaire à la tienne, mes parents sont morts, je me suis retrouvée chez une sorte de baron qui passait son temps à m’enfermer dans sa propriété et à me battre. Il voulait faire de moi sa petite guerrière garde du corps. Un jour j’ai causé un incendie et je me suis enfuie par la fenêtre en plein milieu de la nuit. J’ai dû tuer un homme pour pouvoir retrouver ma liberté. En arrivant ici, une milice m’a attrapé. Et tadam je me suis retrouvée dans une prison, l’orphelinat. »

J’étais quelque peu intrigué par le jeune homme, que pouvait-il apprendre de moi ? une sauvageonne de la rue et voleuse ? La survie était mon quotidien, je devais avouer que j’éprouvais un grand plaisir à me battre. J’évitais de le faire car je me transformais en véritable sociopathe en contact avec du sang. Ce baron m’avait totalement conditionné pour le combat..

« Oh tu veux livrer un « duel » ? je suppose, allez surprends-moi, qu’est-ce que Stella pourrait apprendre au grand Kariya, tu t’es déjà battu au moins ? »

Je commençais à me faufiler dans les ruelles pour rejoindre un terrain vague qui surplombait la ville. L’endroit était relativement calme et peu fréquenté. C’était un espace dédié aux différents arts du combat.

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L'histoire de Stella était plus ou moins cousue de fils blancs. Parents décédés, abusé par l'un de ces riches qui se pensent tout permis par leur argent et leur statut, puis elle a fini par atterrir ici. Au final, ce n'est peut-être pas un mal, ce "ici" étant sans aucun doute plus paisible que ce qu'elle a pu vivre. Néanmoins, ces histoires lui ont apporté au moins l'expérience du combat, la survie. Bien que Kariya ait acquis nombre de connaissance, il n'a encore jamais du se battre pour sa vie, évitant toujours soigneusement les situations qui pourraient le mettre en danger. Il avait jusque là mené sa barque ainsi, évitant les obstacles, tandis que Stella les surpassait.

Tu ne penses qu'ici au moins tu es tranquille ? Nous sommes traité comme la lie de l'humanité, mais au moins, on est en paix.

Dit-il à la jeune fille, alors qu'il la suivi jusqu'à un terrain vague et dégagé. Celui-ci surplombait la ville. C'est un coin dans lequel le jeune garçon n'avait encore jamais mis les pieds. Il profita ainsi de la vue, alors que Stella remis tout de suite la conversation sur le tapis. Se retournant, Kariya sourit alors que Stella semblait assez emballée à l'idée de posséder quelque chose que le jeune garçon n'avait pas.

Non, je ne me suis jamais battu. Je n'en ai jamais eu le besoin, ni la nécessité.

Répondit-il simplement, avant d'enchaîner.

Mais au vue de la tête que tu fais, on dirait que tu es heureuse de trouver quelque chose dans lequel tu m'es supérieur. Hin. Comme quoi, dès qu'on donne un semblant de pouvoir à une personne, elle s'emballe tout de suite. Qu'est-ce que tu comptes faire alors ? Me rouer de coups pour m'apprendre à la dur à survivre ? Primitif.

Lança-t-il à la jeune fille alors que ses cheveux noirs se laissaient porter par le vent. Donner un peu de pouvoir à un être humain, et il deviendra un dictateur sanguinaire en quelques jours pour le garder. Cela s'est assez vu dans le monde pour ne pas que cela se reproduise à plus petite échelle.

Balade, balade HRP: grosse erreur de manipulation je dois recommencer le poste

Le jeune homme avait bien raison et pour le coup je ne pouvais pas le contredire, bien évidemment la conscience humaine avait une conséquence sur les choix et les décision d'un dirigeant. Mais dans le fond, chaque personne était différente, ce n'était pas immuable.

"Je te l'accorde, mais pour vouloir diriger il faut avoir un but sinon c'est juste de la barbarie."

Cette quête de liberté était donc vaine, nous serions toujours soumis dans cette société mais quel était donc notre avenir dans tout ça? on se le demandait.

"Sans talent, sans ressources, qu'est-ce que peut nous réserver l'après orphelinat? je te l'accorde c'est un vaste paradis à côté des dangers de la société.

Nous étions dans ce vaste terrain dans les hauteurs de la ville, nous étions plus tranquille et à l'abris des mauvaises surprises du centre ville et de son marché.
Après tout ce n’était pas étonnant, il n’était pas du genre à se retrouver dans des situations malfaisantes, il devait avoir de l’esprit et le goût de la malice.

« Pas étonnant, tu me diras un bon bouquin épais ça peut être utilise pour se défendre ou faire bouclier. ».

Que de défiance à mon égard, j’étais folle mais pas gratuitement voyons. Pour une fois que je pouvais lui apporter quelque chose sans subir sa culture et son intelligence, je n’allais pas me déranger.

« encore un peu et je vais croire que tu lis en moi comme dans un livre ouvert, je vais me faire un plaisir de t’enseigner quelques coups ».

Je commençais à lui tapoter les articulations pour lui indiquer les coups clef à atteindre. Dans toutes situation c’était bon à savoir, tout était bon pour se sortir d’une mauvaise situation.

« L’homme est un animal et naturellement mauvais, si un jour tu dois lutter, tapes dans les zones sensibles avec la paume de tes mains comme le nez, la pomme d’adam, les côtes, les parties intimes, les genoux et la mâchoire ».

Karya était du genre malin, son atout était son intelligence, il devait s’en servir comme une force dans ce genre de situation. Je mettais délicatement mes mains autour de cou sans forcer.

« Utilise ta tête pour analyser le corps humain de son adversaire, la clef c’est la rapidité, tu dois surprendre ton adversaire en barrant ses coups, même quand on te bloque il y a toujours une faille pour débloquer la parade »

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La lie de l'humanité se demande ce que leur réserve l'avenir ? Si on posait cette question à des passants, ces derniers répondraient sûrement avant tout que cela est inutile de maintenir ces orphelins en vie, s'ils ne sont pas capable de se débrouiller seuls. Et là réside toute la vie de ces enfants: ils devront se débrouiller seul, toujours, tout le temps. Que leur réserve l'avenir ? Ce qu'ils pourront construire à la force de leur bras.

Je ne me pose pas ce genre de question. Je construirais mon avenir comme je l'entend. Si cela me mène à régner, qu'il en soit ainsi. Si cela me mène à massacrer des populations, très bien aussi. Mais je serais toujours maître de mon destin.

Dit-il, regardant la jeune fille droit dans les yeux.

Comme prévu, Stella était toute excitée à l'idée d'apprendre des coups à Kariya. Ce dernier écouta la jeune fille qui plaisanta en disant que le garçon pourrait lire en elle. Le garçon n'esquissa même pas un sourire, étant donné qu'à peu de chose près, cela était la vérité. Mais la jeune fille prenait ce petit cours improvisé très à cœur on dirait. Ainsi, de gestes simples, elle montra à Kariya les différents points sensible du corps humain. C'est ceux qu'il faudrait viser en cas d'attaque et Stella les détailla par la suite à l'oral. Mais la théorie semblait déjà fini et la jeune fille mit délicatement ses mains autour du cou du jeune garçon. Ce dernier la regarda faire, sans réagir. Peau contre peau, elle n'appliquait pour autant aucune pression, débitant encore sa leçon.

Écoutant jusqu'au dernier mot, il analysa la situation et essaya donc d'y répondre comme Stella lui disait. Les mains de la jeune fille autour du cou, Kariya réagit donc après analyse. Écartant d'abord la main de la jeune fille qui se situa sur sa gauche en lui appuyant sur le bras, il enchaîna ensuite avec un coup de paume de la main droite droit dans le nez de Stella. Ne sachant pas se contrôler, il avait lancé un coup comme il le pouvait et probablement avec le plus de force qu'il le pouvait.

Comme ça ?

Balade, balade Voilà quelques heures que j’échangeais avec mon nouveau compagnon de vadrouille, petit-à-petit je commençais à m’habituer à son caractère. Il n’était pas si rétrograde que cela, reste à savoir si le jeune allait me snober ou pas de retour à l’orphelinat. En apprenant à le connaitre, il était très probable qu’il me parle de retour à la maison. Ainsi va la vie, c’était toujours intéressant d’en apprendre plus sur la nature humaine.

Nous étions sur ce terrain, je prenais l’initiative de le pousser à sa défendre et d’apprendre quelques coups. Dans un monde aussi sauvage que le nôtre, il était important de savoir se défendre face à une brute. Alors je lui donnais quelques conseils, le mini démon sur pattes venait de m’en coller une bonne dans le nez sans prévenir. Je sentais ma cloison nasale bondir tel un kangourou de mon nez, la douleur était amplifiée avec l’effet de surprise, mon cerveau n’avait pas pu se préparer à l’impact. Je sentais des picotements dans le fond de mes narines pour laisser place à une violente douleur dans le bas du nez. Je m’effondrais sur le sol telle la victime de mike tyson me décrochant un uppercut dans le nez et m’assonant d’un k.o technique. Comme tout être humain, je me tenais le nez en me trémoussant au sol.

« Aieaieiaieiaieiaieiaeyyyyyy tu m’as explosé le nez brutus, préviens la prochaine fois »

Des larmes commençaient à couler le long de mon visage, il n’y avait pas été de main morte le garnement. En me relevant, je voyais des gouttes de sang dégouliner le long de mes doigts. Au moins, l’effet de surprise était réussi, c’était la meilleure façon de surprendre l’adversaire et de le déstabilisé.

« T’as réussi ton coup, mais ne marchera pas tout le temps aie »

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Semble-t-il que Kariya avait réussi son coup. En effet, voilà que Stella, après avoir reçu le coup, se tortilla presque logiquement à terre, tenant son nez comme si ce dernier allait disparaître. La jeune fille se plaina bien évidemment, accusant le jeune garçon de ne pas avoir prévenu avant de donner son coup. Ces paroles, faisant levé un sourcil au garçon, le firent aussi réagir par la parole.

Prendre par surprise son adversaire, c'est pas une des bases du combat ?

Demanda-t-il presque naïvement.

Et cela l'était en effet. Mais il faut croire que pour un entraînement, du moins si cette séquence peut-être appelé ainsi, prévenir avant de frapper serait la moindre des choses. Dans tous les cas, Stella se releva doucement, du sang coulant à travers ses mains et provenant de son nez. Clairement, il n'y avait pas été de mains mortes. mais cette vue ne fit même pas réagir le garçon. Il exprimait toujours un visage impassible. Stella lança ensuite que Kariya avait bien réussi son coup, mais que cela ne marcherait pas tout le temps. Mais encore une fois, aucune réaction de la part du garçon. Ce dernier ne savait pas trop quoi penser à vrai dire. C'est celle qui est censé lui apprendre à se battre qui se tient maintenant devant lui avec un nez probablement cassé.

Si j'ai réussi à te surprendre, c'est que je suis déjà meilleur que toi, non ?

Demanda-t-il encore, de façon nonchalante. La jeune fille avec un nez brisé n'était pas forcément en mesure de dire le contraire, dans les pensées de Kariya. Néanmoins, elle s'était tout de même relevé. Peut-être avait-elle encore de la force à revendre.

Tu veux continuer, ou qu'on s'arrête là pour aujourd'hui ? Le soleil ne va pas tarder à se coucher maintenant.

Sujet: Re: (FB) - Habemus Papam ! Ft.Hadès Ven 11 Sep 2020 - 21:22

Balade, balade Je sentais encore la cloison nasale picoter, le gros malin c’était ma veine, à vouloir faire du social je l’apprenais à mes dépends. J'étais bien trop imprudente, peut-être qu'il avait des talents cachés pour le combat, je l'imaginais se trouver un plaisir cacher dans la torture et la distribution de pains sous ses grands airs. Il trouvait toujours ce plaisir à me provoquer et à me pousser à bout, la délicatesse n'était pas son fort.

« Oui mais j’étais pas prête, je m’ATTENDAIS PAS A CE QUE TU FRAPPES SI FORT LE GENIE »

Je collais mon nez dans mon tshirt pour enlever le sang et attendre que la douleur passe. Et non, même pas un amical pour me réconforter même si j'en attendais pas, même pas un "pardon de t'avoir cogné" quel sauvage. Et le pire dans tout ça, il trouvait encore le moyen de me narguer et de me provoquer. Il n’en fallait pas moins pour m’énerver, je bondissais sur le garçon pour le faire tomber au sol.

« espèce d'arrogant, comment je vais justifier ça à l’orphelinat maintenant »

Je voyais déjà les bonnes soeurs me gronder, je commençais remonter le terrain et je me retournais vers le jeune homme, il me proposait de rentrer à l'orphelinat, il avait raison, le soleil se couchait et les ruelles n'étaient pas sûres la nuit, les malfrats et autres poivrots s'emparaient du coin.

« Rentrons espèce de goujat sinon je t'abandonne au milieu des brigands »

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Sujet: Re: (FB) - Habemus Papam ! Ft.Hadès Dim 11 Oct 2020 - 19:03

Pas prête ? Parce-qu'il faut attendre que son adversaire soit prêt pour commencer le combat ou donner un coup ? Si c'est le cas, on aura pas fini.

Répliqua Kariya, toujours aussi nonchalamment.

Mais semble-t-il que Stella arrivait à bout de sa patience. En effet, il bondit maintenant sur le jeune garçon pour le faire tomber à terre. Ne s'y attendant pas, Kariya bascula en arrière, Stella au dessus de lui et lui criant dessus qu'elle ne savait pas comment elle allait justifier ça à l'orphelinat. Le garçon s'en ficha pas mal à vrai dire, indiquant cela en tournant sa tête sur le côté pour signifier à la jeune fille qu'il en avait rien à faire.

Ce n'est pas mon problème, ça. C'est toi qui m'a proposé de m'entraîner, tu n'as qu'à assumer les conséquences comme une adulte.

Dit-il d'un ton froid à la jeune fille.

Cette dernière écouta tout de même Kariya une dernière fois, puisque le soleil allait se coucher et qu'il ne faisait pas bon de traîner dans la rue à la nuit tombée. Stella se releva donc et se dirigea vers l'orphelinat, menaçant d'abandonner le jeune garçon. Menace qui ne fit aucun effet à Kariya. Il se releva donc à son tour et suivi Stella vers l'orphelinat. Une fois arrivés devant celui-ci, il fallait maintenant rentrés sans se faire prendre.

Bon, je vais te montrer par où je passe, mais je te préviens, tu as intérêt à être discrète. Je tiens pas à ce que ce passage soit condamner.

Lança-t-il à Stella.

Il s'avança donc, et parti sur le côté du bâtiment. Retirant une tôle en bois, Kariya découvrit un passage qui passa sous l'orphelinat. Intimant à Stella de le suivre, Kariya s'infiltra dans ce passage. Il n'était pas très long mais permis d'arriver juste en dessous de la cuisine. Une fois arrivée, Kariya n'avait qu'à soulever une dalle et les voilà à l'intérieur de l'orphelinat qui les accueillait. Une fois tous les deux debout cuisine, il fallait maintenant qu'ils retournent dans leur chambre.

Où est ta chambre ?

Sujet: Re: (FB) - Habemus Papam ! Ft.Hadès Lun 26 Oct 2020 - 11:41

Balade, balade
Comme-ci il allait s’excuser? et puis quoi encore, ça serait bien trop demandé, goujat jusqu’au bout. Une chose était sûre, il était antipathique jusqu’au bout, ressentait-il vraiment les émotions?

« Pour quelqu’un de passionné, tu manques cruellement d’empathie »

Le remuer, le secouer, rien ne l’affectait, avec le recul je le trouvais de plus en plus inquiétant, pourquoi était-il si froid et hautain? bien sûr il faut de tout pour faire un monde. En arrivant devant l’orphelinat, Kariya comptait me révéler l’un de ses passages secrets pour retourner à l’intérieur sans se faire prendre.

« Finalement, j’ai peut-être pas perdu ma journée, je suis curieuse de voir ça »

Bien sûr, une mise en garde s’en faisait suivre, je le suivais de près et je l’observais retirer une tôle en bois , mais comment était-il tombé dessus, c’était un vrai passage secret. Un chemin nous amenaient dans une sorte de cave sous la cuisine, le jeune homme avait l’habitude de l’emprunter, je le voyais à ses réflexes.

« à l’étage, sur l’aile Est et toi? bien joué, tu manques pas de ressources fripouille »

Je m’avançais près du vestibule en rasant les murs, des bonnes soeurs discutaient à proximité de la bibliothèque. Je faisais un signe de la main à Kariya pour le prévenir.

« c’est ici qu’on se sépare canaille »

SUJET TERMINE

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Sujet: Re: (FB) - Habemus Papam ! Ft.Hadès

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