La grande expédition [ FB : Morrigan - Ambroisie ].

Penser que j'ignore tout, recluse dans cette région vide ou presque, de toute civilisation est tout à fait idiot. Car j'ai bien appris de mes erreurs passées, même si les jours qui défile concrétise ma folie meurtrière, je comprends qu'il faut que je me prenne d'autant plus en main. J'ai la nature luxuriante de Glenfinnan à mon avantage, prête à me servir contre ses chasseurs qui ont repris de plus belle ma traque. Ici, dans un des coins les plus reculés d'Ecosse, j'ai transformée cette bourgade en jungle luxuriante, un terrain propice à mes pouvoirs. J'avais ces dernières semaines, expérimenter de nouveaux des sortilèges sur des cas très isolés. Suffisamment pour que je puisse être à l'abri durant des mois. Qui se soucie après tout, d'enfant abandonné par leurs parents ? Strictement personne. Mais par un je ne sais quoi, des bruits se sont muer en rumeurs, et se sont répondus comme une traînée de poudre. Et de nouveau poursuivi, je me retrouve, recluse, ici, à l'abri mais pour un temps qui est variable. Et pour cacher ma véritable identité, je me suis faite passer pour une guérisseuse aux yeux des habitants de Glenfinnan. Ils me connaissent comme étant Nolwen, lointaine héritière d'un savoir celte, et ils ne connaissent que peu de plus. Moins ils en savent, mieux je me porte, surtout que ce qu'ils attendent de moi suffit à couvrir un temps ma protection. Mais mes talents de guérisseuse ont à mon grand dam ; fait courir le bruit de ma bonté d'âme, et des nombreux hommes et femmes, que j'ai remis sur pieds. Dire que le serpent se mord la queue est un euphémisme. Mais moi qui voulait une couverture discrète, j'ai peur de devoir changer de camp très rapidement. Mais à l'issue d'un dernier inventaire de routine, de mes quelques affaires, des murmures se faufilent à l’extérieur de ma tente.Un des enfants, accompagnés d'un de ses autre gosse, ouvre avec une certaine timidité le tissu de mon habitat, en m'appelant par mon nom.

Dame Nolwen, dame Nolwen, euh, euh .... mon ami veut vous voir.

Me retournant, après m'être assurée d'avoir ranger mes ultimes affaires, je ne m'avance pas vers les deux enfants, gardant soigneusement mes distances avec eux, je les toise d'un air faussement amical.

Oui, qu'il y a t-il ?

Euh, mon ami à .... co ... comm ... comment dire. Il à été blesser en jouant dans une forêt près de Glenfinnan. Et une femme, prétendue elle aussi être guérisseuse a soigner mon ami. Et on se demander si ce n’était pas une amie à ....

Je voyage seule mon petit, personne ne sait que je suis ici. Dois-je te le rappeler ? Et inutile de me questionner davantage, je vais directement aller à la rencontre de cette femme.

Sans autre forme de procès, et pour la première fois depuis mon arrivée. Les deux enfants aperçoivent un tout autre visage de moi. Pas celui d'une personne froide et sombre. Mais un teint verdâtre, d'une extrême pâleur se distingue sur mon visage, comme des toxines dans mon sang, modifiant la couleur de mon épiderme, je m'avance vers eux, sans leurs administrer une seule forme d'attention. Qu'elle soit par un geste, un comportement, ou une parole, je les bouscule. Pour sortir de ma tente, et tenter d'aller à la recherche de cette nouvelle guérisseuse.

La Leprechaun détruit, Ambroisie avait pris le parti de faire un petit tour dans les Highlands avant de repartir pour Petra. Elle avait entendu parlé de la terrible bataille de Culloden mettant fin à une rébellion jacobite sanglante. Aujourd'hui les Highlands sous colonisation anglaise est en proie à une profonde mutation. L'ancien monde celtique disparaissant sous la modernité.
La doctoresse savait qu’elle prenait un risque à aller dans ses régions, mais la Serpentaire noire n’était pas connu pour sa frilosité face aux dangers.
Après avoir acheté des vêtements large et local pour camoufler son teint de peau oriental, la Nabatéenne entama son tour d'Ecosse, amenant l'aide nécessaire aux populations local mais avant tout, en piste du vieux savoir celte sur la médecine des plantes.
Lors de ses soins, elle avait entendu parlé d'une sorcière blanche. Une guérisseuse. Son pouvoir était si puissant qu'elle avait réussi à faire pousser une plante aux feuilles épineuses mais a la chaire douce et verte, hydratante, au vertu puissante contre les brulures.

Songeuse, Ambroisie reconnu immédiatement la description de l'Aloe Vera, mais... A cette l'attitude ? Si haut, au nord ?
Certaines rumeurs parlent même d'un jardin exotique.

D’abord circonspecte, Ambroisie se décida de rentrer en contact... Comment procéder pour aller vers elle ?

Peut-être qu'en soignant une personne sur son territoire ferais qu'elle rencontrerait tôt ou tard cette druidesse ?
C'est à l'orée du bois, quelle s'installa dans une fermette désormais abandonné par les propriétaires. Probablement massacré par les tuniques rouges.
La zone principale en sale état, le 1er réflexe d'Ambroisie fut d'y allumer un feu pour y faire chauffer de l'eau.
La fumée émanant désormais de la petite battisse de pierre.

Deux enfants blessé firent le reste. Elle les soigna et les renvoya en disant qu'elle était une sorcière blanche, elle aussi.

Peut-être que cela attirerai sa consœur ?

En début de soirée, une cosmo énergie ce fit sentirent. Un ragoût de lapin crépitant dans la marmite de la serpentaire au côté de quelques pommes de terre et de rutabaga, Ambroisie ouvris la porte de la fermette, s’accoudant au bord de la porte, laissant approcher sa visiteuse...

La grande expédition [ FB : Morrigan - Ambroisie ]. Marmite-pour-cheminee-frais-of-marmite-pour-cheminee-4

Ils'en fallu de peu, pour qu'un rictus mauvais s'installe sur les commissures flexibles de mes lèvres alors que mon regard, d'un bleu perçant, jauge la nouvelle arrivante. Il ne me fallu qu'une heure, tout au plus ; pour remonter les maigres pistes que les enfants m'avaient donnés. Et tout le long de ce temps à perdre, à trouver cette guérisseuse, j'ai réfléchi à cet instant, ou face à cette inconnue, j'allais agir et réagir de tels et tels façons. Mais dorénavant, c'est par un silence de plomb, que je m'avance vers cette jeune femme, dont tout porte à croire, qu'elle est cette nouvelle venue. Et avalant le peu de distance qui me sépare d'elle, le mieux et de soigner les apparences et mon entrée, en la saluant, avec tous les respects qui lui sont dû.

My Lady ; Certains enfants ont étaient enchantés de me clamer avec joie, vos talents de guérisseuse. Et votre apparence correspond avec soin, à ce qui m'a été remontée.

D'un léger mouvement de visage par-dessus son épaule, je sens la nourriture cuire dans la fermette, avant que mon regard se repose sur la jeune femme, ; tout en lui appliquant une révérence digne d'une cours aristocrate.

Je suis Morrigan ; Venue tout droit d'Angleterre. Je suis ici de passage ; mais veuillez pardonner ma curiosité my lady. Êtes vous aussi de passage ? Appartenait vous à l'un de ces cercles de guérisseurs et guérisseuses ? Ou démarchez vous, seule ?

Une première question, pleine de sous-entendu. Je ne souhaite pas être traquer, et l'ombre d'un doute envers cette inconnu n'est pas de mise. Et sans savoir encore, à qui j'ai affaire, je me garde encore, le soin de ne pas me montrer très bavarde avec cette jeune femme au teint pâle.

Je suis ici depuis quelques semaines ; et j'ai juger bon, d’exercer mes talents à ces quelques personnes, souffrant de quelques maux sommaires. Bien que ma battisse se situe à l'écart des autres ; j'ai ouïe dire ; que vous êtes douée dans vos compétences, compétences qui s'arrêtent-elles au seul aspect de la médecine my lady ?

La serpentaire observa la jolie rousse au pat de sa porte.

Un rictus se dessinant sur ses lèvres, elle écouta Morrigan ce présentant et poser ses questions. Stratégique.
Ambroisie n’étais pas dupe. Elle avait été élevé dans une famille de la noblesse ottomane pour être courtisane. La politique, les gestes et les paroles n'avait aucun secret pour elle.

- Je m’appelle Ambroisie. Et je suis en effet une guérisseuse comme vous. Sachez que c'est un réel plaisir de faire votre connaissance et que votre réputation n'est plus à faire.

Ses yeux d’émeraude observèrent un instant les mains de la Sassenach, sa musculature et sa position somme toutes engageante mais sur ses gardes.
Elle n'avait pas affaire à une simple guérisseuse, mais bien à une combattante hors pair.

- Je suis à la recherche du savoir celtique sur les soins. Je viens de très loin pour cela. Du moyen Orient pour faire plus simple.

Un semblant de cosmo énergie bien caché rayonna par moment. Rien d'indicatif qu'une pure volonté de vivre.

- Je suis actuellement plutôt discrète pour éviter que les Highlander ne pense que je suis une sorcière ou je ne sais quelle autre croyance d'un autre âge.

La doctoresse se redressa, et en bonne dame de cours, s'inclina avec élégance.

- Sachez que ce serai un honneur de connaitre les secrets d'une personne capable de faire pousser de l'Aloe Vera en Ecosse. Mais je vous en prie, nous pouvons continuer cette discussion autour d'un bol de ragoût. Il est tard et le froid se pose rapidement en cette saison.

Invitant la rouquine à entrer dans la fermette... au chaud... La Serpentaire ne démontra aucune agressivité dans ses gestes, ses mouvements n'y même son visage.
Elle était avenante, souriante et courtoise. D'un timbre de voix poussant à l'apaisement et d'une grâce reflétant l’humilité.

M’inclinant à mon tour, en réponse à Amrboisie. Je reste muette, pas nécessairement par choix, ni par prudence, même si'il y a un peu de cela. Mais nous nous observons mutuellement, bien que la guérisseuse évoque sans crainte son leitmotiv de sa visite, dans ces terres ancestrales. C'est ainsi, que me murant dans un silence effrayent, j'accepte l'invitation d'Amrboisie en me prêtant néanmoins avec facilitée au repas que me propose la visiteuse. L'échange se poursuit, avec des banalités somme toute dérisoire, jusqu'à ce que je rebondisse assez vite sur nos premiers échanges.

Même si je l'ai déjà fait, mais je vous remercie pour votre hospitalisée. Peu de visiteur viennent dans ces terres aussi lointaine ; même si l'histoire et les légendes qui nourrissent cette région sont florissantes. Il y a certes, des légendes purement folklorique, je vous l'accorde, mais beaucoup sont véridiques. Si des sujets, autre que ma spécialisation lié à la botanique vois intéresse, je serais ravie de vous partager mon savoir.

Il est inutile d'avouer à Ambroisie, que j'ai le pouvoir de contrôler les plantes. Ayant le sang chargé de toxines, je suis immunisée à toutes sortes de maladies et de poisons, ce qui me permet de m'atteler à toute sortes d'expérience lié à la botanique. Et que dire, sur mes activités lié à la sorcellerie ; puisque c'est cette activités qui ma valu d'être ici. Puis, décroisant mes bras, après m'être nourrie suffisamment, je tente de poursuivre sur les connaissances exactes d'Ambroisie, sur la botanique, et le savoir celte.

La botanique n'est pas fondamentalement ma première spécialité. Bien qu'elle soit survenue très tôt dans mon apprentissage, j'ai d'autres talents, comme la sorcellerie. Puisque je pratique une certaine forme de magie, dans laquelle je travaille avec les énergies globales, celles des plantes, des cycles lunaires, des saisons et même des entités. Et pour ce dernier aspect, les entités Celtes sont un atout précieux pour mes travaux, surtout la botanique.

Me voila d'une certaine manière dédouaner, à ne pas trop m’immiscer sur des terrains miner. Posant un certain fil conducteur dans les discussions futures, je poursuis d'une voix plus joviale qu'au début des échanges.

Vous avais évoquer l'Aloe Vera ; porter vous un réel intérêt à cette plante ? Cette plante est très commune, ailleurs qu'en Ecosse, et vous me susciter un certain intérêt sur votre voyage jusqu'ici, dans le seul but de votre motif. Si vous souhaiter rester plusieurs jours ici, je pourrais vous emmener plus tard, dans ma serre. J'y cultive toutes sortes de plantes, y compris les plus rares au monde.

Confortablement assise, je me cambre en arrière en croisant mes bras par-dessus ma poitrine généreuse. Croisant pour finir, mes jambes, je fixe avec un sourire malicieux la visiteuse du sud, pour ressentir en elle, une énergie. Commandant parfaitement aux effluves et aux émanations naturelles, de sorte que je peux maîtriser les phéromones et ainsi séduire qui je veux contrôler, pour le séduire ou le tuer. Je suis aussi capable de ressentir certaines autres choses. Et cette guérisseuse à d'autres talents qu'elle ne le dit.

Nous avons tous notre petit jardin secret. Mais avant de nous étendre plus longuement sur d'autres sujets, je souhaite connaitre, sur quoi vous travailler, pour guérir des patients ? Les plantes sont fondamentales, mais il subsiste d'autres spécialisations, parfois perçus comme immorales, ou non conventionnelles pour les mœurs du moment.

La sorcière rouge avez vu juste. Ambroisie n'était pas venu en balade dans les Highlands pour faire du tourisme et cueillir quatre chardons. Il y avait des connaissances qui l'intéressa au plus haut point, mais comme son invité, un jeu de faux semblant s'était installé, plus par prudence que par méfiance.
Ce fut la présence de Kali s'approchant de la rouquine qui la fit sortir de ses doutes. Le python s'allongea à ses pieds, attiré sans doute par quelques choses de suffisamment puissant pour apaisé le fils de Méduse...

- Et bien voilà qui n'est pas commun...

La grande expédition [ FB : Morrigan - Ambroisie ]. 1550431924-serpentaire1

La Serpentaire tapota sur ses jambes pour faire venir le python qui plutôt que de la suivre, s'enroula légèrement sur la jambes de Morrigan, sans serrer. Plus comme une sorte d'étreinte amoureuse...

- Je suis à la recherche du savoir médical de Fingen d’Ulster, le Maître Médecine du Prince Conchobar. Il était chirurgien de bataille et phytothérapeute. Pour faire simple, je recherche le savoir impie et oublié des druides.

Rien de plus simple qu'une réponse franche. C’était ainsi qu’était Ambroisie, une personne sans semblant. Observant le monde avec son regard pragmatique. Elle sourit à Morrigan. La trouvant plutôt jolie ainsi, assise dans sa fermette.

- J'ai appris sur vos talents et je me suis dit que le savoir du Sabbat pourrais m'aider à comprendre le savoir celtique. Et comme le Sabbat viens à l'origine d'Egypte et de Babylone, je suis curieuse de comparer les deux rites pour comprendre comment votre peuple a pu interpréter cette magie qui viens de chez moi.

Ambroisie pris une louché de son ragoût de lapin. Mangeant sans pression aucune, détendu.

Amusé par le python, ce n'est certainement pas la seule distraction de cette journée, qui a débuter par une banalité placide. Moi qui cherche à m'éloigner du brouhaha des grandes villes, c'est isolé de toute civilisation, que ma réputation me confronte à une rencontre atypique. Terminant ma petite portion de nourriture, je fixe avec détachement le feu qui à servi à chauffer la marmite, tout en frottant mon pouce et l'index de ma main gauche. Il se passe un temps ou le silence s'impose, un temps nécessaire pour imprimer les paroles d'Ambroisie, et de devoir raccorder toutes hypothèses dans mon esprit. Elle ne me me ment pas, j'en suis convaincu, mais me connaitre ? C'est quelque chose qui, lie à la fois, la surprise, et la joie. J'ai ma petite idée de cette réputation ; mais je ne préfère pas évoquer certains de mes agissements, sous peine de refroidir les attentes de cette jeune femme. Mais bien que cette idée me puisse être une évidence, plus j'y réfléchie, et plus il s'avère nécessaire d'en parler, mais pas maintenant. Ce n'est qu'en réunissant mes pensées, que je m'exclame, tout en fixant dorénavant, la jeune demoiselle d'un regard neutre, mais dont mon visage transpire, une certaine amabilité à son égard.

Je suis vieille Ambroisie, vraiment très vieille. Du moins, pour l'échelle des mortels. Mon savoir puise dans différentes branches, médecine, sorcellerie, occultisme. J'ai un talent secret pour la magie, sous différentes formes. J'ai intégrer les cercles de sorcières les plus réputés, jusqu'à ce jour, ou vous êtes ici, en ma présence.

Fermant ma main gauche, après avoir "jouer" avec le pouce et l'index, formant ainsi, un poing. Je lève durant quelques secondes, mon visage, un geste très infime, de manière à interpréter ce geste, comme un prise de hauteur envers Ambroisie. Puis, souriant naturellement, après avoir laisser échapper un nouveau silence, je croise mes jambes, tout en rétribuant la demoiselle, d'une voix suave.

Mon véritable talent est dans la magie du sang. Je ne vais pas vous faire un monologue à ce sujet, c'est une pratique de la magie qui est interdite et plus que controversée pour beaucoup. Mais j'ai une autre pratique, plus naturelle est discrète, que j'aime à utiliser.

Faisant tomber mon bras gauche, le long de ventre, je souris d'une manière on ne peu plus surprenante. Connaissant le savoir druidique, j'ai acquis plusieurs ouvrage, notamment ceux de Finger. J'y est puiser certaines expérimentations, à travers mes lectures, et je vais à présent, en faire part à Ambroisie, mais pas en paroles. Puisque furtivement, le feu qui réchauffe encore la marmite est souffler par un vent froid, suffisamment léger pour être ressenti, autrement que par ce feu, la fermette se craquelle par un quelque chose que moi seule sait ! Le bis craque de plus en plus fort, jusqu'à ce que du sol, jaillisse des branches de plusieurs types de plantes. Et par le biais de simples branches, au diamètre presque inexistant, les branches grandissent en longueur et en diamètre. Et parsemer ici et là, de quelques fleurs qui ne sont pas originaire d'Ecosse, je réplique d'une voix enjouée.

Je contrôle les plante ma chère Ambroisie. Je commande partiellement aux effluves et aux émanations naturelles, de sorte que je maîtrise les phéromones et ainsi séduire qui je veux contrôler, pour le séduire ou le tuer. Mais ce talent à ses limites, et je perçois chez vous, une once d'énergie, qui vous protège de mon charme. Mais comme vous pouvais le percevoir, je peux également agir sur la vie de la flore, accélérant ou ralentissant la pousse des plantes qui peuvent à l'occasion me servir d'armée ou de bouclier par exemple.

Claquant des doigts, les nombreux plantes pratiquent une curieuse danse, avant de revenir à la source même de la terre, disparaissant de nos yeux. Et à mesure que celle-ci s'éclipsent par le plancher de la fermette, Ambroisie peu percevoir sur mon épiderme, comme une teinte verdâtre. Illusion ? Non. Mais rapidement, je ma peau reprend une teinte naturelle. Tandis que le python s'amuse de plus belle à virevolter autour de ma jambe, j'abat mes premières cartes, avant de tenter un coup de poker.

Un échange équivalent vous parait-il équitable ma chère ? M'est avis que vous avais aussi vos petits secrets. Et je suis bien curieuse de savoir vers quel alignement vous vous situer. Ne voyait pas en moi, une personne mauvaise ; que l'on me perçoit comme chaotique, je peux encore l'admettre, mais j'aime cette effluve qui émane de vous ma chère. Et vous semblez avoir reçu, une éducation plutôt poussée. N'est pas guérisseuse qui veut, et votre tenue n'est pas à la bourse de n'importe quel parvenue. Vous devais vous aussi, avoir glaner une certaine réputation dans votre métier, me tromperais-je ?

Ambroisie réagis au quart de tour, se levant, lâchant son bol et prête à bondir, observant la danse des plantes dans la fermette non sans fixer chacune des branches pour observer à quelle moment ces dernières allées s'abattre contre la Serpentaire. La surprise se lit sur son visage, quand accompagner de la mélopée de la sorcière rouge, les branches disparurent aussi soudainement quelle était apparu.
Soufflant un coup, la Doctoresse resta debout, les mains dans son dos, observant non sans sourire Morrigan.

- Il n'y a que des chevaliers divins capable d'une telle manifestation de magie.

Ambroisie s'inclina comme pour saluer la prestation de la druidesse.
Elle prit le temps d'écouter, s'approcher des flammes, souffler sur les braises pour rallumer le feu soufflé. Le tout en silence... Méthodique. Comme un automatisme contrôlé, laissant émaner de la jeune femme une maîtrise de chaque chose.

S'approchant de la cuisine, elle saisit une cage avec un second lapin, pris au piège dans la journée, servant probablement de futur repas à la Nabatéenne.
Tirant une table d'un côté pour l'emmener devant la Sorcière Rouge, elle déposa la cage de la bête dessus.

- Je vous en prie, approchez.

Elle se dirigea sur le bord de la salle, récupérant une bandelette de cuire enrouler quelle apporta à la table, la déroulant. A l’intérieur, du matériel de chirurgie classé par ordre.
Ouvrant la cage, elle attrapa le lapin par les oreilles, ce débattant pour sauver sa vie. Son autre main, sans une once d'hésitation vint lui briser la nuque dans un craquement macabre.

La serpentaire pris alors un scalpel après avoir retourné le lapin sur la table. Tailla avec dextérité la peau, libérant par la finesse de son geste, uniquement la partie de la nuque brisée. De sa seconde main, elle posa un écarteur, puis un second, libérant la peau, découvrant l'os blanc et rouge a la lumière. Ses mains virevoltant comme une cheffe d’orchestre, Ambroisie agit avec célérité et précision pour refixer la colonne à sa place. Reposant les bouts de chaire écarté à leurs places, la Nabatéenne pris une aiguille, un crin de cheval, et commença à recoudre la bête, là encore, avec une vitesse déconcertante, manipulant avec deux pinces.
Son œuvre fini, elle posa les pinces sur les coté et déposa ses deux index à chaque extrémité de la plaie fraîchement recousu, fermant les yeux.
Une douce lumière rassurante et pleine de chaleur enveloppa la Doctoresse, ses cheveux attachés virevoltant dans une sorte de tornade magique.
De ses doigts basanée sortie une lumière d'une blancheur intense, presque aveuglante, glissant comme un être vivant sur la colonne, se posant sur l'ossature brisé.
La luminosité s'intensifia, avant de disparaître dans une explosion de lumière, ramenant le calme dans la fermette déjà bien secouer...
Kali profita de cette instant pour retrouver sa place au coin du feu crépitant, laissant regagner sa lumière jaune à mesure que l'intensité blanche s’évapore.

Sur la table, un petit lapin frémi des oreilles... Son corps reprenant vie petit à petit... Avant de cligner des yeux et dans un élan salvateur, s'enfuir à toutes jambes.

- Voici ce que je peu échanger avec vous.

Elle releva son regard d’émeraude vers la rouquine, non sans un doux sourire apaisant.

La grande expédition [ FB : Morrigan - Ambroisie ]. 1550514153-lapin

Le mystère est entier, mais au moins j'ai des indices. Arquant un sourcil à la scène que me déploie Ambroisie, je recule d'un pas, pour apposer ma main gauche, sous mon menton. La magie lié à la vie est beaucoup plus complexe qu'elle n'y parait, et pour avoir lu divers expérimentations à ce sujet, je ne me suis jamais, ou presque attenter à cette spécification. Donner la mort, c'est simple, peu importe la méthode que l'on emploie, mais donner la vie, c'est beaucoup plus complexe, même si j'ai moi-même, utiliser un sortilège sur moi-même. Et c'est bien quelque chose que je me dois d'échanger avec Amrboisie, qui semble maîtriser cet arcane, même si je me dois d'assurer qu'elle à les compétences requises.

Ce que vous maîtriser et quelque chose de plus difficile que beaucoup de magie. La notion même de la vie est un vaste sujet, encore discuter aujourd'hui. Religion, science, mythologie de divers panthéon. Mais de ce que je sais, il est impossible de ramener un mort à la vie, et seuls de puissants mages sont capables de sauver une personne à l'article de la mort. La vie a une durée finie, il n'est donc pas possible de maintenir en vie une personne qui devrai mourir de vieillesse. Les nécromants peuvent manipuler des cadavres pendant une durée limitée, mais il ne s'agit pas de résurrection à proprement parler. Les plus puissants d'entre-eux pourront éventuellement rappeler l'esprit d'une personnes qui viens juste de mourir mais avoir fait l'expérience de la mort est extrêmement traumatisant et la personne ainsi ressuscité a tendance à mourir très peu de temps après. Mais, il y a un mais.

Je n'ai pas besoin de mentir, surtout envers Ambroisie, qui, bien qu'adepte d'une magie complexe, et ici pour apprendre. Auréolée d'une certaine flatterie, et curiosité de son sortilège, je reprends d'une voix monocorde.

Il y a longtemps, j'ai secrété dans mon corps, un petit cercueil de magie puissante. Quand le sort en moi ressent que ma force de vie diminue ; elle se met au travail. Et je peux être ressuscitée. Le corps peut-être déclaré mort, et sous certaines conditions médicale, magique ou par d'autre point de vue, peu revenir à la vie. Et vous, vous êtes une mage lié à l'école de la guérison. C'est pourquoi j'accepte un échange équivalent entre nos deux types de magies Ambroisie. Votre essence même émane d'une vie qui prend d'autres aspects sous mon contrôle.

Puis, lui tournant le dos, je m'éloigne de quelques pas, pour ensuite marcher ici et là, à réfléchir sur certaines chose, jusqu'à évoquer un point de vue qui ne demande qu'à être réfléchie, par Amrboisie, et par moi-même..

Les mages, sorciers, qu'ils soient homme ou femmes, et qui s'intéressent à la politique et veulent avoir une influence sur la destinée des praticiens de la magie rejoignent généralement une fraternité. Ces dernières sont des lobbys pouvant faire pression sur les conclaves de mages et avoir un réel impact sur des sujets tels que l'indépendance des mages. Lorsque des décisions importantes doivent être prises, il est courant qu'un représentant de chaque fraternité s'exprime et donne un vote Mais moi, depuis longtemps, je suis sous le joug d'aucune autorité. Mais ce que je souhaite créée, et un cercle. Le but des cercles est de protéger les praticiens de la magie des agressions des non pratiquant de la magie et de les éduquer afin qu'ils maîtrisent leurs pouvoirs.

Me retournant, pour être de nouveau face à Amrboisie, je m'approche d'elle, d'une manière presque reptilienne. Pouvant-être perçue comme une tentatrice, ou une prédatrice face à sa nouvelle proie, je me rapproche de l'humaine, pour la dépasser, et me retrouver derrière elle, en lui parlant d'un ton enjoué.

Vous avais certainement dût avoir un mentor autrefois. Mais vous qualifier vous de novice pour être mon apprentie ? Votre petit tour m'oblige à croire que vous avais d'autres aptitudes de médecine, mais peut-être plus, dans les mœurs de la société occidentale. Quoiqu'il en soit, je peux aussi fonder un cercle, dont nous serions les premiers membres. Mais avant de donner une réponse définitive. Tâchons de nous hâter dans un apprentissage commun, vous ne croyais pas ?

Face au feu quasiment éteint, je me retourne, en me rapprochant de dos à Ambroisie, l'envie de la saisir dans mes bras se glisse dans mes pensées, avant d'être chassé presque aussi vite que venu, non sans glisser un léger rire amusée, je passe à ses côtés, pour lui suggérer d'une voix aimable.

Nous ne connaissons pas, ou trop peu, mais devrions nous pas nous tutoyer ? D'ailleurs, par quels façons, avait vous entendu parler de moi ? Je dois vous dire, que mon sort de résurrection, fait de moi, une humaine, qui ne peu mourir d'une blessure mortel, comme une arme à feu, ou à l'arme blanche. Je ne peux pas mourir de vieillesse, mais je peux mourir d'une maladie, ou si l'on me tranche la tête. Bref, j'ai une étendue de connaissance magique, issue des Celtes, mais pas seulement. Tout cela, je peux vous le transmettre, partiellement, si vous, ou nous accordons mutuellement du temps à se consacrer.

M'éloignant encore, je lui rétorque dorénavant d'une dernière tirade, que j'espère florissante dans les échanges.

Mon âge véritable, et auréoler de trois chiffres Ambroisie, bien que mon corps est figer dans sa maturité, dans mes trentaines d'années. Originaire d'Ecosse, je connais tout des légendes de ce pays aux nombreux mystères. Je peux vous enseigner, autre chose que la notion, purement magique, si le cœur vous en dit.

La féline sorcière tourbillonnant autour de la Serpentaire, Ambroisie pris le temps d’écouter ses conseils, réflexion et autres pérégrination.
Elle avait eu un maître, oui, dans sa jeunesse. Un maître qui lui appris la chirurgie, auréolé des connaissances de l’Orient et de l'Asie dans ce domaine. Mais la maîtrise de la magie de la lumière lui était acquise par sa propres recherche. Fut un temps ou le désert était emplis de cadavre disséquer et ou de sinistre rumeur provenant de Petra parlais d'une sorcière qui disséqué des êtres vivants pour les étudier dans un sourire malsain. Mais l'utilisation des soins magique était un don divin.
Frémissante au contact des mains de Morrigan dans son dos, la Serpentaire esquissa un rictus, ses yeux observant la sorcière rouge.

- Créée un cercle est une bonne idée. Nous pourrions ainsi nous réunir entre sorcière et mage de soin pour partager nos connaissances. Mais avant d'unir nos forces, il faudrait peut-être s'entendre sur le but commun d'un tel cercle.

Ambroisie ne faisais nullement partie d'un cercle de médecin si ce n'est des chevaliers d’Athéna... Et encore, son armure noire reflétait une sorte d'indépendance d'esprit bien que la Serpentaire noire fut en rédemption.

- Ensuite, je pense qu'il y a méprise. Je ne cherche pas un Maître. Mais un échange structurer et consensuel sur nos techniques. Notre dialogue commun quelques soit la vision de nos cœurs, nous permettra à coup sûr d'avancé dans un but commun. L'amélioration de la médecine. C'est en tout cas ce à quoi j'aspire.

Aux dernières paroles, elle pris le temps de la réflexion. L'âge n'est pas le gage d'une sagesse, bien que la majorité de la population associe l'expérience d'une vie est la sagesse d’une décision apaisée. Mais l'âge pousse à la connaissance.
Ambroisie est encore jeune. Elle le sait. Et encore toutes une vie pour apprendre, comprendre et entreprendre.

- Toutes connaissances technique est basé sur un terreau d'idéologie et de connaissance qui tire leurs origines dans des passés lointains. Si Tu m'enseigne, Morrigan, j'aimerai comprendre l'ensemble des tenant et des aboutissants. Et sache que ta réputation te suit... Rare sont les sorcières encore présente en ce monde, et quand une région comme l’écosse en tient une, les villageois environnant ont tendance à parler. Les gens comme nous ne sont pas fait pour "prendre racine".

Le jeu de mot était volontaire. Là encore, le jeu d'esprit de la Nabatéenne, élevé à la cour du Sultan Ottoman, pris le dessus malgré la tension palpable entre les deux femmes.

Dire que je suis heureuse est une estimation en-deçà de la vérité. Les dernières rhétorique d'Ambroisie me procure une certaine joie, qui se traduit par un sourire radieux. Et après un léger silence, en guise de pure réflexion, je m'avance vers elle, fixant le sol pour porter très vite mon attention sur la demoiselle.

Un échange équivalent me convient parfaitement Amrboisie. Je ne maîtrise ni les techniques, ni les théories. Oh, il ne faut pas croire que je suis sans enseignements à ce sujet, j'ai malgré tout, quelques connaissances, mais rien d'extravagant.

Sujette à de nombreuse expérimentation par le passé, apprendre les rudiments de la médecine, et de cette magie propre à la vie, mon sourire joviale se mue en un sourire plus fin. Pensive, de nombreuses pensées se bouscule sur de futures expérimentations, mais avant de les expérimenter, je me dois d'être enseigner.

Tes compliments me font plaisir Ambroisie, je n'ai pas l'habitude d'une quelconque forme de sympathie, même lorsque celle-ci est dissimulé, ou à peine dévoilée. Les gens ont peur de ce qui sort d'un certain conformisme, et le surnaturel échappe de plus en plus à l'humain, puisque celui-ci, ce civilise au gré de différentes dogmes. Ce serait un trop long débat de parler de tout ceci, bien que mon passé et mon histoire me rappelle encore aujourd'hui, que ce que jesuis, et ce que je représente m'isolera encore plus de ce monde, qu'emprunte les humains.

Parler de mon histoire serait un trop long discours, à moins de m'étendre sur certains de mes faits. Je ne souhaite pas m'étendre sur certaines époques. A moins qu'Ambroisie en fasse explicitement la demande, et qu'elle y présente des arguments on ne peu plus convaincants. Je pourrais peut-être, m'autoriser à y dévoiler des pans de mon passé, mais pas sans un gage de sécurité. C'est alors, que, m'éloignant de la demoiselle, pour imprimer mon regard, de tout ce qui nous entoure, dans cette fermette. Je lui pose une question, somme toute à des diapasons de tout ce que nous venons d'échanger.

Est-tu célibataire Ambroisie ? Je doute que ton cœur soit pris par un homme. Ton métier et tes différents voyages me poussent à l'idée, qu'une femme comme toi ne doit pas être accompagnée.

Me murant dans un silence totalement voulue. Je persiste de dos à Amrboisie, comme si sa réponse m'indiffère quelque peu, mais secrètement, j'attends sa réponse du bout de ses lèvres. C'est alors, que, me tournant pour être de nouveau face à la médecin, j'entremêle mes doigts, les uns aux autres. Pour y rétorquer d'une voix amicale, comme pour secrètement témoigner de ma sympathie à son égard, bien qu'elle me soit encore une inconnu.

Durant ma longue vie, j'ai connu des hommes très peu pour être franche, jusqu’à ce que la chasse aux sorcières, et par extension, à moi-même. J'éprouve une forme de ... rancœur au genre opposé. Jusqu'à ce que j'éprouve depuis peu, une attirance pour les femmes. Et si je te dis ceci, c'est pour qu'il n'y ait pas d’ambiguïté entre nous.

M'approchant de quelques pas, tout en gardant une distance somme toute respectable, mon visage se mue d'un certain soulagement à cette annonce, avant que je rétorque d'une voix placide.

Habituellement, les cercles se font par et pour des membres, issue d'une même caste, sorciers, mage et j'en passe. Et ce que je peux proposer comme base, et que nous pourrions gommer les barrières entre chaque castes justement. Nous traitons parfois des cas analogues, ou chacun à une opinion différente. Ou bien, les connaissances des uns trouvent leurs limites. Nous nous attachons à des métiers, des titres, mais nos connaissances peuvent-être partagé, car le savoir est l'une des plus grande forces qu'ils soient. Elle peut-être transmises, sublimer, être étendue à des sphères insoupçonnée. Bref, ceci n'est que mon point de vue, et j'en attends pas moins de toi Ambroisie, à soumettre ton point de vue sur le but commun, qui serait pour moi, qu'un échange commun de nos savoirs.

Suite à tout ce maelstrom de discours. Je déambule, pas à pas, sur un rythme lent, mais militaire sur toute la fermette. Mes pensées se bousculent de plus belle, chassant le uns, pour que d'autres se nourrissent, et encore et encore. Je finis par m’asseoir, fixant Ambroisie d'un regard envieux, presque comme de malice.

Les villageois me connaisse oui, les enfants aussi, pour tenir tout près, un orphelinat. Mais je ne suis pas une femme à prendre racine oui, j'ai beaucoup voyagé dans toute la grande Bretagne, et un peu en Europe centrale. J'ai très longtemps, voyagé seule. Agrémentant mes nombreux voyages, parfois par la contrainte d'avoir été chassé, d'apprendre et ou d'expérimentée des sortilèges.J'ai d'ailleurs, expérimenté des sorts ici, et apprendre de ton savoir, me procure de nombreuses pensées, sur autre chose, que sur les humains. La vie végétale, comme tu as pût le constater, est un élément prépondérant de ce que je suis.

Ce sont à nouveau les doigts de Morrigan qui firent frémir son corps... La Nabatéenne observa avec une grande attention, plongeant son regard d'émeraude dans le siens, la Sorcière Rouge.
Ces paroles, emprunte d'une sagesse et d'un pragmatisme, laissa transparaître un élan de romantisme et d'idéologie, ce qui n'étais pas pour lui déplaire.
Que l'idéologie, la rêverie et vision d'un futur soit encore possible quand l’âge d'une personne atteint trois chiffres la surprirent. Les mots doux, posé et l'abaissement de la garde de la sorcière fini de construire dans l'esprit de la Serpentaire, un début d'affection et d'admiration pour son interlocutrice.
Rougissante aux propos personnel, elle se sentit l'obligation de répondre.

- Et bien je dois avouer que je n'ai aucun homme dans ma vie. N'y même de femme. Je ne suis pas fermée sur cette question d'ailleurs. Je vie libre, tel l'oiseau, de voyagé et vivre ma vie aussi fugacement que mon existence dans ce monde.

Sa pensé était bien plus profonde. Mais elle n'en dira mot. Ses souvenirs d'un passé trouble pleine de sang et de sueur, de viol, de parfum, de lamentation, de merveille, de crie et de chant remontèrent soudainement en elle, comme une future explosion grandissante d’une marmite mentale en ébullition. Elle chassa ses pensées rapidement, refermant le couvercle... Sans éteindre le feu...

- Donc les cercles seraient une sorte de coloc d'enseignement des connaissances de notre monde pour échanger des idées et des techniques. Cela me conviens. Et je vous propose même un lieu où se réunir, si tu le souhaite.

Elle s'approcha avec élégance et prestance vers Morrigan. Déposant sa main sur la joue de la sorcière. Son regard plein de douceur et son sourire empathique.

- Nous pourrions entamer notre échange par une première découverte mutuelle, commune aux peuples de cette terre et simultané.

Sans attendre, Ambroisie déposa ses lèvres sur celle de Morrigan...
Elle était indéniablement attirée par cette dernière.
La cause ? Peut-être l'instant, le moment, les effluves, le respect, l'âme... Le destin ?

Pendant ce temps, Kali releva sa tête reptilienne, agitant sa queux, les sens alerte...

C'est sans contexte, une situation que j'aurais et que j'apprécie énormément. La situation est à la fois amusante, intrigante et complètement dérangeante. Même si je semble impassible, mon regard suffit à refléter mes émotions et mes attentions à l'égard d'Ambroisie, jusqu'à ce qu'elle, enfin, dépose ses lèvres sur les miennes. Frénétiquement, je ferme mes paupières, savourant l'espace d'un moment, ce moment de pur plaisir, ou mes lèvres savourent ce plaisir. Puis, à mon tour, je lui dépose mes deux mains sur ses joues, en continuant à l'embrasser langoureusement. Et collant mon corps au sien, je continue à lui caresser les joues, en ne détachant pas mes lèvres des siennes. Ce n'est qu'un grognement qui finie par s’échapper d’entre mes lèvres, lorsque celle-ci, finit par se détacher des siennes. Que mes paupières s'ouvrent, regardant le visage d'Ambroisie. Ne lui indiquant aucunes formes autre d'intérêt qu'un plaisir qu'elle devine, que ma main droite vient lui caresser sa chevelure, tandis que mon bras gauche vient lui étreindre le bas de son dos, afin que nos deux corps s'épouse encore plus, l'un sur l'autre. Puis, profitant de cet étreinte, je me saisis à mon tour de ses lèvres, en l'embrassant de plus belle. Et auréoler d'un désir charnel envers Amrboisie, mes mains parcourent sa chevelure, puis son dos, et finir par se saisir de son fessier, pour finalement, la diriger peu à peu le long du mur, de manière à la plaquer délicatement en étreinte contre moi.

Ce n'est qu'en détachant mes lèvres des siennes, que j'ouvre une dernière fois mes paupières, la regardant d'un regard remplie de plaisir. Et sans un mot, mon regard fixe avec intensité sa poitrine, et le bas de son corps, d'où des idées se chevauchent à ce moment précis. En préambule, et silencieusement, je commence à caresser son ventre, sa poitrine, tout en recommençant par moment, à l'embrasser. Faisant fi de son python, que j'entends non loin de nous, je commence à embrasser son cou, pour me courber légèrement, pour aller de plus en plus bas. Multipliant les caresses et les embrassades, je finis par remonter à sa hauteur, plongeant mon regard dans le sien.

Nous réunir me convient parfaitement ma belle, et laisse moi te montrer ma manière à moi de nous réunir si tu le veux bien, nous avons toute la nuit pour cela.

Ma voix fluette, mais parfaitement audible. Et ponctuant mes dernières paroles par une nouvelle embrassade, je recommence à lui embrasser la nuque, tout en faisant tomber mes mains le long de son bassin, pour me saisir de son fessier. Je détache mes lèvres des siennes, lui agrémentant d'une dernière parole.

Je n'espère pas un mauvais tour de ta part Ambroisie, sans quoi, je te ferais découvrir autre chose qu'un plaisir que je compte te faire goûter.

Ses sens exacerbé par les douces caresse de la Sorcière Rouge, Ambroisie laissa cours à ses désirs et ses fantasmes, le temps d'apprécier la langue brûlante de sa maîtresse.
Un frisson parcouru sa colonne vertébral, serrant son cœur, contractant son corps, à mesure que l'étreinte se resserra sur la belle orientale.
Levant son visage, les yeux fermé, un gémissement subjectif fini par sortir de sa bouche légèrement entre ouverte, tout en mordillant son index.
Toujours collé contre un mur, étreinte et cerné par sa partenaire. Ambroisie libéra ses sens, laissant son corps à la fois athlétique et ses formes généreuse, s'offrir aux caresses délicieuse de sa partenaire... Avant qu'un petit bruissement ne vienne troubler ce balai érotique...

Kali, au pied de la porte se redressa soudainement !
Sifflant avec agressivité vers l'extérieur.

Ambroisie, les sens à nouveau alertes, ouvris grand son regard émeraude, fixant derrière Morrigan, en direction de la porte !
Elle raidi son corps avec vigueur et projeta la sorcière rouge non sans ménagement vers un coin de la fermette !
Au même moment, décalant sa tête rapidement vers la droite, une balle siffla face à la Serpentaire, lui effleurant la joue !

Le regard mauvais, un filé de sang coulant sur son visage, Ambroisie écarta ses bras en croix tout en fixant la porte face à elle !

Une violente et soudaine lueur violette vive et aveuglante ce mis à tourbillonner autour de la Serpentaire se matérialisant en une armure noire et deux dagues entre ses mains !

Face à elle, des tuniques rouges, une bonne dizaines, fusil en main. Prêt à en découdre !

Un déluge de coup de feu s'abattirent sur la doctoresse, grondant comme un coup de tonnerre !
Enfumant la pièce principal.

Le silence revint... Et à mesure que le fumé soufré des coups de feu s'estompât, les soldats aperçurent le visage d’Ambroisie, indemne, un rictus mauvais aux coin des lèvres.

- Yjb ealayk 'abadaan 'an tafeal dhlk ... Bshry basyt !

La grande expédition [ FB : Morrigan - Ambroisie ]. 1550781346-serpentaire5

La chevalière noire couru soudainement face aux soldats à une vitesse fulgurante et commença à trancher les chaires !

Seule des cris d’horreur et de souffrance suivirent la charge de la Serpentaire, taillant dans le vif avec une violence inouïe provoquant une pluie de sang…

Souriant avec douceur aux réactions d'Ambroisie, je me surprends moi-même, à retrouver des sensations, que je n'avais plus ressentie, depuis une époque lointaine. Savourant tout autant que la médecin, nos corps s'épouse, naturellement, jusqu'à une conclusion que ni elle et moi n'aurions soupçonnée. Projetée sur le côté, je n'ai qu'à peine le temps, de me retourner vers Ambroisie, pour entendre une balle siffler, et y apercevoir, une traînée de sang sur la joue de la demoiselle. Dos au mur, je m’apprête à m'élancer sur Ambroisie, car bien que mes pensées souhaite que mon corps s'élance vers elle, celui-ci se brusque presque naturellement. Et contemplant une scène que je n'aurais pas cru possible venant de la doctoresse, une lumière jaillit de son corps qui en est l'épicentre. Et apercevant son corps se revêtant d'une armure à la teinte d’ébène. Je déglutis une première fois, avant que mon regard se fige sur un regroupement de dizaine d'homme, tirant de concert sur Ambroisie. La suite des événements me fige dans ma position, n'étant qu'une spectatrice. Une forme de colère m'envahit, bien que le mot soit légèrement fort vis-à-vis de ce que je ressens. Je venais en quelque instants, de découvrir une autre facette de la doctoresse, et de ses ennemis. Et pour elle, il est à présent temps que je lui fasse découvrir autre chose que ce que je suis réellement. Fermant mes paupières le temps d'une seconde, une fine lumière de couleur volcanique m'auréole de la tête au pied, jusqu'à ce qu'une armure fantomatique se superpose sur mon corps. Ouvrant mes paupières, l'armure me revêt totalement, et d'une couleur qui se mue selon ma volonté. Ambroisie la distingue actuellement de couleur rougeâtre, comme volcanique. Protéger principalement sur mes épaules, mes bras, la poitrine, le bassin, mes jambes et le crâne. L'armure laisse donc vigoureusement apparaître à nue, mon ventre ainsi qu'une bonne partie de ma poitrine et mes cuisse, ainsi que mes avants bras. Est-ce délibérée ? Peut-être, ou peut-être pas, quoi qu'il en soit, parer à mon tour d'une armure, je m'avance vers Ambroisie pour lui souffler d'une voix caverneuse.

Il est temps que nous allions ailleurs ma belle. Nous avons à discuter, et vite.

Tapant du pied pour que son python viennent me coller. Celui-ci s'enroule tout atour de ma cuisse. Puis, me collant cette fois-ci à Ambroisie, je lui glisse ma main sur sa joue un peu ensanglanter. Lui essuyant rapidement le sang, je glisse un murmure dans une langue celte, qui guérit instantanément l'écorchure sur sa joue. Puis, collant une dernière fois mon corps sur le sien, je lui appose mes mains sur ses joues, pour l'embrasser langoureusement une dernière fois. Aucune autre attention que de juste l'embrasser intervient dans mon esprit. Et détachant mes lèvres des siennes, je lui glisse une caresse sur sa joue droite, en lui administrant un sourire sincère.

Je ne voulais pas que tu sache ce que je suis d'autre, pas comme-ça. Je me serais bien garder, ou pas, de te l'évoquer, mais cette circonstance m'oblige à ce que nous nous expliquons mutuellement sur nos autres activités, tu ne trouve pas ? Mais maintenant, nous devons partir, ces coups de feu et tout ce qui à suivi, va faire venir les gens jusqu'à nous, et je ne veux pas qu'il nous arrive quelque chose.

Reculant d'un pas, je détache mes mains de ses joues, pour que ma main droite, vienne sur la sienne. Et d'une voix plus grave, je m'emploie à exécuter un sortilège, qui en-dehors de la fermette, fait jaillir à même du sol, une forêt luxuriante. Aucune attention émane encore de moi, de tuer un civil, tout ce que je souhaite, et de nous créée une diversion. Alors, empoignant avec fermeté sa main, je sors dehors, nous frayons un chemin, que seul la végétation luxuriante nous accorde sur ma seule volonté. Et au gré de plusieurs minutes de marche, se muant en une heure ou deux. Nous parvenons à Drumnadrochit. À la pointe sud du Loch Ness, le village de Drumnadrochit n'est pas la destination finale. Puis qu’amenant Amrboisie au ruines du château de Urquhart près de Drumnadrochit. Il domine le Loch Ness et offrent un panorama magnifique sur le lac. Le château a été construit au 13ème siècle et détruit en 1692 pour que les Jacobites ne puissent pas l’utiliser. Ici, nous allons pouvoir observer tout mouvement de loin grâce à la tourelle de cinq étage, et je vais pouvoir discuter dans un endroit isolé et historique, avec Ambroisie. Surtout que le Loch Ness se mue d'une légende encore discrète, et que je compte bien partager avec Ambroisie. Et l'amenant dans les ruines du château. Nous traversons chacune des pièces, cuisine, salle à manger, chambre etc, comme pour faire visite à la doctoresse, je finis par parvenir à une petite bibliothèque de ma plus pur collection. Et tapotant du pied, pour que le python puisse vaquer à d'autre occupation, celui-ci arrête son étreinte sur ma cuisse, pour déambuler ailleurs, de façon à ce que je puisse m'exclamer avec vigueur envers Ambroisie.

Ce château à été détruit en 1692 pour que les Jacobites ne puissent pas l’utiliser. Et depuis plusieurs années, il est devenu l'une de mes rares habitations. Protéger par ma magie, quiconque s'approche de ces ruines, se voit attaquer par une végétation que j'ai changer jusqu'à ses mutations. Des plantes uniques au monde protège ces ruines, de ce qu'elle abrite. Elle renferme l'une de mes bibliothèque. Que tu pourra utiliser si le cœur t'en dit, pour apprendre ce que tu souhaite apprendre. Mais, nous devons aussi parler Ambroisie.

Me murant dans un silence cathédrale, conclue ma tirade, en croisant mes bras, et entre elle et la bibliothèque, il se laisse apparaître derrière moi, comme un voile presque invisible. Une sorte de barrière, qui, une fois franchie par un intrus, se voit souffrir par des spores créée de mes propres soins.

J'ai juré allégeance à Arès Ambroisie, bien que je sois une sorcière, depuis une époque très ancienne, de quelques siècles, je suis une Berzeker. Le savoir est une arme importante, plus qu'on le croit, mais la force l'est aussi. Je veux protéger mes secrets, mes expérimentations. J'aime la nature, plus que les hommes. Certains voient en moi, comme une éco-terroriste. D'autre comme une sourcière. Mais pour toi, je ne veux pas paraître comme tout cela. Je souhaite que tu sois avec moi, qu'il y est ce cercle pour que nous puissions protéger ce que notre cœur et notre âme nous insuffle de protéger. Mais en voyant ton armure, je ne ne parviens pas à savoir ce que ton âme souhaite protéger.

L’homme apprend de ses erreurs, le sage apprend de celle des autres. Un adage que j'ai appris, au gré de mes expériences. Et un sourire en coin me vient. Je me montre un peu trop sérieuse, envers ma visiteuse, et pas n'importe laquelle. Alors, d'une main sur son épaule, je l'invite à me suivre, sur la pièce à manger. Et au gré d'une préparation dont moi seule à le secret, je discute de plusieurs sujets, de tout et de rien. Puis, préparant la table, je me permet de recentrer les échanges sur des sujets plus sérieux, à commencer par ce que souhaite apprendre Ambroisie.

Je peux t'enseigner tout ce que je sais Ambroisie. Absolument tout. Voit cela comme un gage de respect pour toi, et de ce que je souhaite m'employer avec toi, et ton talent. Mais si tu souhaite apprendre autre chose, je peux être un mentor, comme toi tu peux l'être avec moi sur d'autres sujets. Une sorte d'échange équivalent !

Tout cela était aller très vite. Les tuniques rouges, la fuite, l'arrivé dans le nord de l'Ecosse au château d'Urquhart.
Les extérieurs étaient gelés et humides dans cette région hostile ou les hivers sont rudes et dans cette pénombre glacée, bien qu'Ambroisie soit protéger par ses vêtements et son armure noire, le crépitement d'un feu de cheminé et la douce odeur de la pyrolyse du bois de hêtre attira la chevalière tremblotante, comme un papillon vers une bougie.
C’est après s’être réchauffé un instant au coin du feu et avec un plaide de laine posé à présent sur ses épaules, qu’Ambroisie se laissa guider par la sorcière rouge lui faisant visiter le château non sans la bombarder de question et de réflexion pertinente.
La seule chose que fit Ambroisie, le corps encore couvert du sang des soldats anglais qu’elle avait découpé en tartare, était de lui sourire, sans une réponse pour le moment.
Kali, quittant la jambe de Morrigan, vint immédiatement s’allonger au pied des flammes.
La vision de son serpent la fit sourire un instant avant que, poliment, elle ne suive la Berzeker à la découverte d’une immense bibliothèque.
Les pats au bruit métallique de son armure raisonnèrent contre la pierre de granite des sols du château, arpentant les armoires en bois de la bibliothèque de Morrigan, son index glissant sur le dos de chaque livre. Elle tourna son visage, fixant de ses yeux émeraude la rouquine.

- Que tu sois Berzeker d’Ares ou même un spectre d’Hadès n’aurais rien changé à notre rencontre. Je suis une Santia d’Athéna aujourd’hui, bien que mon armure noire me laisse une certaine marche de manœuvre.

Ses doigts s’arrêtèrent sur un ouvrage, un grimoire signé par Galien, qu’elle prie machinalement entre ses mains avec beaucoup de délicatesse et de soin.

- Comme Galien l’a écrit, le meilleur médecin et aussi philosophe.

Ses yeux parcouru la première page de l’ouvrage, presque machinalement, un doux sourire aux lèvres. Elle reprit alors l’attention de son hôte après quelques secondes de silence.

- Mon but est de soigner ce monde en lui apportant l’équilibre de chaque chose quel que soit l’appartenance des personnes qui en font la demande. Je considère que la vie est sacrée et en ce sacre, l’esprit humain est seul à pouvoir donné la liberté aux hommes et cette liberté s’acquerra par l’affirmation de l’individu face à une volonté supérieure. La science et la remise en cause des doctrines religieuse de ce monde apporte la liberté a ceux qui le demande. Ainsi sont les œuvres de Voltaire, de Le Vayer, Sade et Descartes. Et la remise en cause de l’ancien ordre par Galilée, Copernic et Newton vers un rationalisme absolu est probablement une erreur qui aboutisse à ce qui nous est arrivée, Morrigan.

Une nouvelle facette d’Ambroisie était en train de se découvrir devant son amante. Retournant le livre, elle observa le décor de l’ouvrage finement illustrer par des gravures sur le cuir.

- Les tuniques rouges étaient là, car nous somme des sorcières à leurs yeux. Des sorcières détenant une énergie divine d’un monde antique disparu que le christianisme intégriste de ses hommes et de ses dirigeant pousse à renier. L’extrémisme est la base de la haine et de la mort. Le clivage est malsain car ils poussent au refus de l’autre et donc à un affrontement inévitable.

Elle rangea le livre.

- Je suis une enfant spirituelle de la philosophie Averroès, et en tant que médecin cela trouve un sens. A Paris, un nouveau courant philosophique prend de l’essor, l’humanisme, qui correspond en tout point à ma vision de ce monde et de ce qui doit être fait pour qu’il évolue.

Elle s’approcha à nouveau de la sorcière rouge et déposa sa main sur sa hanche, venant collé ses forme généreuse d’oriental contre la peau laiteuse de la Sassenach recouverte d’une armure fantomatique.

- La magie, les divinités, le rationalisme. Tout cela a plus intérêt à se mélanger qu’à s’entrechoquer. Et ce que je veux apprendre à t’es cotés c’est ta vision. Ce qui t’emmène à soigner ce monde, les raisons profondes. Pour comprendre. Car l’échange d’une connaissance et le seul échange dans ce monde ou l’un des parties gagnes quelque chose sans que l’autre ne le perde.

Embrassant la sorcière rouge elle approcha ses lèvres suaves près de son oreille tout en lui chuchotant quelques mots.

- A présent assez parlé de philosophie, Morrigan la Berzeker… Emmenez-moi au près du feu et couvrez-moi de vos caresses et de vos baisers, pour cette nuit.

Ses lèvres glissant contre les siennes, un voile pudique vint couvrir cette nuit geler de cavalcade et d’émotion forte, dans le réconfort mutuel de deux êtres du bout du monde, s’aimant dans le crépitement des flammes...

La grande expédition [ FB : Morrigan - Ambroisie ]. Tumblr_o7xv6eOIcJ1trfawoo1_640

Ma longue silhouette se drape des couleurs de l'aube en cette matinée encore fraîche, se teintant à peine de la tiédeur du jour à venir en une rare occurrence pour ces lieux placés sous la domination impériale du soleil. Ici est mon domaine, un château laissée vacant, et à l'abandon depuis des décennies. Et j'y suis la seule résidente, depuis sa quasi destruction. Les habitants ont d'abord, trouver aucuns intérêts, et n'avaient pas l'argent requis pour remettre sur pied, un tel monument. Mais surtout, ils ont sût assez vite, que des rumeurs, se sont ébruiter. Légendes, rumeurs, disparitions, tout étaient bons pour que les habitants se fassent peur, en entendant tout et son contraire sur ce qui se tram dans l'enceinte de ses murs. Néanmoins, il y a en partie du vrai, cette forteresse, partiellement détruite, et depuis mon arrivée, protégée par une magie, plus résistante que ses murs. Aucuns intrus est parvenus à se tapir dans les alentours des murs, et gare à ceux et celles qui ont essayés de pénétrer l'ultime rempart. J'y est habiter mes plus précieux ouvrages, qu'ils émanent d'auteurs de tout horizons, ou de mes propres expériences. Et silencieuse, j'admire le corps d'Ambroisie, qui, dans sa curiosité naturelle. Ne tarde guère à se nourrir de savoir, parmi les livres que j'y est entasser, et se prête même à un petit monologue, sur une vision issue de plusieurs thème. Chose qui me procure un léger rire, qui passe inaperçus pour elle.

Plus je l'écoute, plus je me rend compte de la chance de l'avoir rencontrée. Plus encore, de la considérée comme mon amante. Il est encore trop tôt pour ressentir un amour envers elle, mais une attirance certaine m'attire à elle, qu'elle soit physique, ou pour ce qu'elle est dans son ensemble. Son raisonnement pour le siècle des lumières est d'ailleurs très intéressant. Ses réflexions et la conclusion qu'elle apporte est d'une certaine manière juste, mais le temps ne se prête guère à philosopher mutuellement sur de tels propos, bien que mon cœur est envie d'en échanger mon point de vue. La religion à toujours été le porte étendant, à ce que les hommes, chassent ce que je représente. Et ses raisonnements ne trouvent en moi, nul réponse. Est-ce signe de tempérance ou simplement d'un esprit qui n'a pas encore pleinement reprit pieds dans la réalité ? La question est intéressante à étudier, mais je ne suis pas, sur l'instant, au sein d'une assemblée philosophique ou psychologique, je suis face à mon amante. Et tout le long se son monologue, je suis rester silencieuse, à la regarder et l'écouter avec ferveur. Bien des choses se bousculent dans mon esprit, pour répondre à ses mots. Mais en la voyant s’approcher de moi, je fais disparaître mon armure, laissant place, à un corps presque dénudée. Je me laisse glisser ses murmures, à mon oreille, pour ensuite, la guider soigneusement vers le feu. La couvrant d'un amour sans pareil, la nuit se passe, baignée d'un romantisme et d'un amour d'une telle profondeur, qu'il me tarde à prendre chaque seconde de plaisir avec mon amante.

Puis, au gré de cette nuit, au petit matin, levée bien avant mon amante. Je lui fais la surprise d'une dernière attention à son égard. Une odeur de nourriture saura l'y extraire de ce sommeil salvateur. Et garni d'un bouquet de fleurs choisi avec soins, auréolant ce petit déjeuner. Nous discutons de choses et d'autres, avant que nos chemins, finissent par devoir nous séparer. Je me lève, pour me diriger vers l'une des nombreuses allées, faisant office de bibliothèque. L'humanité d'Ambroisie est certainement l'une des plus belles choses la représentant. Alors, décideuse de lui donner divers ouvrages, je début par un ouvrage de John Dee. M'avançant vers elle, avec cet épais ouvrage dans mes mains, je le dépose délicatement sur la table.

Le christianisme à renier, en partie, ses origines. John Dee était un célèbre mathématicien, astronome, astrologue, géographe et occultiste britannique. Il a consacré une grande partie de sa vie à l’étude de l’alchimie, de la divination et de l'hermétisme. Il a ouvert la voie à l’étude des sciences et de la magie au moment où l’on commençait à différencier ces deux notions. Quoiqu'il en soit, cet ouvrage évoque l’énochien, hénokéen ou le langage des anges, qui est une langue construite occulte ou angélique supposée, possédant son propre alphabet, découverte dans les carnets de note des occultistes et alchimistes anglais John Dee et Edward Kelley, au quinzième siècle. Il est largement employé en magie énochienne.

Ma voix a à cet instant, la profondeur d'un lac et dans le faux silence des lieux, l'écho de ma voix s’égrène en une brise cristalline de pureté qui joue avec la luxuriante végétation des lieux et qui se lasse aux parfums puissants qui enlacent le grand hall et les étages adjacentes, jusque dans les pièces de travail. Un bref instant, le monde inspire, immobile, un fragment de temps si infime qu'il se ressent à peine, alors même qu'il baigne les formes présentes.

Il y a dans cet ouvrage, il subsiste un point de vue intéressant de Dee. Selon l’hermétisme, Dee déclare que l’homme a en lui le potentiel divin qui s’exerce à travers les mathématiques. Je n'accorde pas un totale crédit à sa pensée. Mais il la le mérite, d'apporter une autre vision de ce que vous m'avais décrite hier Ambroisie. Certaines notes, peuvent même vous aider, à comprendre les origines de la médecine.

Retournant à mes recherches, et sachant précisément où aller, j'apporte que quelques ouvrages, très léger, mais enrichie d'un savoir de très grand philosophes, et de médecins, qui vont ravir Ambroisie. Puis, levant ma paume droite en sa direction, une amulette dont une grande gemme rouge est placée dans cette dernière. À l'origine, l'amulette est la clé qui permet d'entrer dans ce château, en-dehors de moi-même, un cadeau, dont j'ai voulu faire profiter une personne que je jugerai à sa juste valeur, et il est à présent temps, de le lui offrir.

Cette amulette est la clé, pour pénétrer ce château, lorsqu'un jour, vous souhaiteriez vous acquérir d'autres savoirs. Il vous évitera les pièges que j'y est sceller, pour tout intrus, en-dehors de moi-même. Tout ces livres, sont issus de mes propres recherches, ma collection personnel. Ceci, en supplément de ce que je viens de vous offrir, n'est rien, comparé à l'amour que je veux vous offrir Ambroisie. Je veux savourer ces derniers instants en votre compagnie, et vous êtes ici, comme chez vous. Mais sachet que votre place, et désormais, à jamais graver dans mon cœur.

Le temps n'est pas à évoquer un passé, aussi trouble qu'il soit. Désireuse de profiter enfin d'un instant de bonheur d'une pureté aussi beau que l'amour, je me penche une dernière fois, sur Ambroisie, pour épouser mes lèvres sur les siennes, et l'embrasser d'un amour incommensurable.

Le soleil des Highlands, bien que prétendument légendaire par sa rareté, vint pourtant caresser le visage endormie de la serpentaire, l'éveillant au lever du jour.
Le crépitement des flammes à laisser la place à l'odeur fumé de braise encore incandescente sous le tapie de cendre de la cheminé en granite. Se levant et s'étirant, Ambroisie se concentra rapidement sur une odeur de viande griller provenant d'une pièce adjacente au grand salon. Une cuisine...
Allongé sur un tapie de laine ayant servie de lit improvisé aux deux amantes, la doctoresse se leva, son corps dénudé. S'étirant au rayon du soleil, les cheveux encore ébouriffé, Ambroisie se pencha un instant pour saisir la couverture de mohair à même le sol, et se rapprocher de la cuisine, attirée par l'odeur du Haggis fumant.
La matinée à déjeuner et à philosopher la convainquit qu’elle avait trouvé bien plus qu’une consœur, mais une véritable amie, une amante à la douceur aussi redoutable que la rage des Berzeker d’Arès.
La Sassenach c’était éveillé tôt pour cette attention et elle avait par la suite, pris le temps de répondre à ses interrogations de la veille.
Il était rare qu’Ambroisie s’ouvre à ses espérances profondes pour ce monde. Cela était un voile d’intimité quelle réservée aux personnes proches d’elle. Ahina, par exemple, était la seule à connaitre sa véritable volonté, et aujourd’hui, la Sorcière rouge faisait partie de ce cercle restreint.
Toujours nu sous la couverture de laine, suivant Morrigan dans la bibliothèque, elle s’enroula dans son voile de laine improvisant une robe de chambre, la tenant de sa main gauche, pour saisir le livre de sa main droite écoutant la Berzeker lui expliquer l’histoire et la vision de John Dee.
L’alchimie médiévale et l’apport des sciences avait été initier par des pionniers de la pensée critique. Des intellectuelles qui affrontèrent les forces obscurantistes de l’époque où il vivait pour amener à l’avènement de la renaissance. Observant l’ouvrage, écoutant avec attention, dévorant des yeux la rouquine, elle prit le temps de répondre, en souriant, à la dernière explication sur la philosophie de l’auteur anglais.

- Les mathématiques comme construction des divinités à la portée de l’humanité. Ainsi en comprenant les mathématiques, les Hommes seront capables de s’affranchir du mysticisme divin.

S’approcher des dieux par la science était comme le vol d’Icare. Un danger… Mais l’avènement de la pensée rationaliste renversants les ordres établie dans cette époque aboutiraient tôt ou tard à des conflits. Des révolutions grondant en cette époque troublé et probablement des guerres encore à venir.
Comme à chaque évolution de l’intelligence collective, deux mondes s’affronterons dans le sang et la haine. Ambroisie le savais tout comme elle savait que jamais elle ne pourrait seul, empêcher cela. Le destin des hommes étant peut-être voué à la destruction.
Bien entendu, elle garda cela pour elle, Morrigan, bien que tendrement éprise d’elle n’en restais pas moins une Berzeker… Une servante d’Arès, le dieu de la guerre.
Peut-être que le rationalisme et la science apporterais suffisamment de nouvelle arme pour plonger le monde dans un torrent de sang et de larme ?
Le jeu en valait la chandelle, mais dans l’immédiat, toujours cette immédiateté, seul les lèvres venues se poser contre les siennes n’avais d’importance.
Tenant l’ouvrage de sa main droite, elle lâcha la couverture tombant à ses pieds, pour déposer avec tendresse sa main sur sa joue tout en lui rendant son baiser, puis, prenant le médaillon à la pierre rouge, elle l’accrocha autour de son cou, laissant la pierre glisser au-dessus de sa poitrine dénudé.

Elle profita de l’instant, oui, rendant à nouveau à sa maîtresse, caresse et plaisir charnel en cette matinée avant que les deux corps ne ce délie pour de bon et que la serpentaire n’entame un départ.

C’est après un bain de naïade dans le lac du Loch Ness qu’Ambroisie, s’arrêta à l’orée du bois, signifiant par ce geste symbolique, la nécessité d’une séparation.
Ce tournant vers la belle rousse, elle lui sourit, rayonnante comme jamais, lui prenant les mains.

- Je dois à présent continuer mon chemin, Morrigan. Mais sache que je reviendrai te voir, oui.

La grande expédition [ FB : Morrigan - Ambroisie ]. 1551097743-serpentaire6

Elle marqua un temps d’arrêt avant de reprendre en souriant.

- La prochaine fois, viens en mon domaine, Pétra, en Jordanie. Je te ferai découvrir les écrits du moyen orient et la philosophie des grands penseurs des empires mauresques.

Discrètement, Ambroisie avez déposé dans les mains de Morrigan, une petite clé en pierre de sable. Rougeoyante et vive, scindant avec le granite des Highlands.

- Et sache que tu as trouvé une alliée pour le cercle des soigneurs que tu veux monter. Ainsi nos ordres divins auront un biais de discussion, par notre voie. Et en cela, nous devrons nous revoir pour nous organiser, ma belle Sorcière Rouge.

Déposant à nouveau un baiser sur ses lèvres, Ambroisie pris la direction du sud, sans ce retourner, probablement en direction du port d’Edinbourg.

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HRP : Merci pour ce très beau FB. J’ai pris beaucoup de plaisir à l’écrire ^^

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