Description des lieux

Faisant écho à son propriétaire, le palais d'Anténora n'est que pur chaos. Sa structure évolue à chaque instant, les lois physiques elles-même paraissant perdre toute emprise dès lors que ses portes sont franchies, faisant la part belle aux variables et aux aléatoires. Les distances y sont tout aussi peu fiables, sans cesse faussées. De même, le temps s'étire autant qu'il se contracte et se fige parfois, laissant les événements se répéter jusqu'à ce qu'il reparte comme si de rien n'était. La fabrique de la réalité elle-même y est déchirée par endroits, s'ouvrant sur d'autres mondes aussi bien familiers que jamais vus auparavant. La logique n'a plus cours en ces lieux, frappée d'une incurable affliction.

L'édifice croît encore et toujours de manière anarchique, comme si tout était encore à faire et qu'il n'était qu'argile malléable entre les mains d'un esprit malade – et quel esprit. Portes ne donnant sur rien et autres escaliers aux formes torturées s'y côtoient, entre autres chambres qui défient la gravité et trappes sans fond. Il n'y aurait rien de plus aisé que de s'y perdre pour le reste de l'éternité sans guide adéquat... Si tant est que cela existe pour un pareil endroit. À tout le moins est-ce ainsi que le verra quiconque y pénètre sans en avoir reçu l'autorisation au préalable, ses occupants légitimes pouvant s'y déplacer librement sans jamais en être le moins du monde incommodés.

La nature du traquenard est sujette à controverse, ne sachant trop s'il s'agit d'une illusion ou de tout autre chose. Qui connait un tant soit peu les pouvoirs du Juge ira dans le sens de cette première hypothèse, mais rien n'est moins sûr. S'il venait à être connu, il est fort probable qu'il se murmurerait que cet environnement tourmenté est à l'image de la psyché de celui qui lui a donné cette forme. Toujours est-il qu'il s'avère hautement préférable de ne point y entrer sans y avoir d'abord été invité, à moins de vouloir errer dans cet impossible dédale jusqu'à ressortir par la même entrée ou échouer dans quelque recoin oublié jusqu'à ce que l'on vienne vous en tirer... Si vous avez cette chance.

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À la manière du Labyrinthe des Gémeaux, ce piège s'applique indistinctement à quiconque passe les portes d'Anténora (rien n'est visible depuis l'extérieur), hormis ceux dont le palais « reconnait » le cosmos par le biais de son maître.
Il n'a aucun effet nocif en soi, même si la folie ne manquera pas de guetter qui s'obstinera à y rester trop longtemps (et déjà faut-il le vouloir). Sans effet sur les dieux et autres personnages radicalement supérieurs. Plusieurs règles néanmoins :

• Le piège (purement RP) ne peut être actif tant qu'Alessio n'est pas présent aux Enfers, ou par défaut l'un de ses lieutenants directement à Anténora. (Le pouvoir d'Alessio fonctionnera quelque soit l'endroit où il se trouve aux Enfers, tandis qu'un vassal devra être directement dans le domaine (puissance différente). Alessio peut aussi choisir de garder cette capacité pour lui seul et ne pas offrir ce droit de « contrôle » à un vassal.
  
• Si les conditions ci-dessus ne sont pas réunies (Alessio aux Enfers ou un vassal dans le temple), la porte du domaine sera simplement verrouillée et personne ne pourra entrer dedans.
  
• Malgré le piège, la règle des trois jours est dominante et le personnage victime du dédale pourra avancer selon cette règle.