Morgane Divine Guerrière de DELTA

Il y a des personnes qui ont une humeur égales, des manières convenables et un sens prononcé des responsabilités. Ces genres de personnes font des compagnons agréable et polie avec lesquels la vie est tout de suite plus agréable. Ce n’est pas le cas de Morgane. Définitivement solitaire, cette jeune femme n’est pas du genre à obéir aveuglément. Sa personnalité est aussi changeante que les eaux.
 
Les humains ne lui sont pas indifférent, ce genres de pigeons cherche toujours quelques remèdes de sorcières pour augmenter leur virilité ou se croire plus beau. Il est certes arrivé que certains se rendent compte qu’il ne s’agissait là que d’arnaque et aient des réactions vives. Cependant, ils ne constituent pas une grande menace.
 
Les guerriers divins et autre « camarades » ne lui importent que peu, s’ils peuvent se montrer utiles, elle saura en faire des alliés provisoires. Sans animosité pour autant, elle ne tolère pas les gens qui lui parle sur un ton hautain ou d’un air supérieur. Elle accepte la suzeraineté d’Odin et par extension mais sans complaisance, de son fils et de sa prêtresse.
 
Elle n’a que faire des saints et de leur prétendu moralité, ni des spectres et de leur manières lunatique. Elle n’aime pas les berzerker qu’elle juge comme des abrutis ataviques, de bons guerriers mais pas plus utile que des chiens dressés. Elle abhorre les Titans responsables de malheurs dans sa vie. Ces divinités pédante la mette hors d’elle et éveille en son sang les  orages de la guerre.
 
Elle respecte les autres dieux, ils sont plus puissant qu’elle et peuvent lui apprendre des choses en contrepartie de se faire bien voir. Il ne lui sera pas difficile de feindre de l’intérêt ou même s’agenouiller devant eux si la situation le réclame. La seule divinité qu’elle adore entre tous, c’est Loki. Le dieu du mensonge et de la ruse à sur elle un règne absolu. Elle tend à vouloir lui ressembler même si elle est consciente qu’elle n’en aura jamais les moyens en temps qu’humaine.

Mon enfance

 
J’ai des souvenirs de ma jeunesse qui se perdent les méandres d’une mémoire, trahie par les mensonges et les mauvais souvenirs. Je me revois assez clairement avec ma mère et mon père dans une petite chaumière. Je me rappel quand ils m’ont présenté ma petite sœur, un petit bout d’être tout mignon malgré que son premier geste fut de me tirer les cheveux avant de m’offrir son plus grand sourire. Dès lors, je l’ai aimée, elle était vive et pleine d’énergie, forte et courageuse, être la grande sœur de Mordred était un réel bonheur mais, ce bonheur ne devait pas durer
 
Un jour que l’on me confiât l’enfant pendant que nos parents partaient en ville négocier le fruit de leur dur labeur, je vécus l’horreur comme aucune enfant ne devrait jamais vivre. Nous étions en fin d’après-midi, d’autant qu’on puisse en juger dans un pays ou le soleil ne fait pas des journées mais des semaines, voir, des mois. Je jouais avec elle, plus jeune mais déjà fort alerte, lorsque j’entendais des bruits de sabot et les hennissements de chevaux. J’observais par le ventail de la fenêtre le spectacle au dehors, cause de cette agitation et vit, un groupe de personne encapuchonné, se ruer sur la maison.
 
Je dévalais l’escalier pour atteindre la porte avant eux et la bloqué mais, je ne fus pas assez rapide, la porte claquât dans ma direction, me heurtant violemment la tête. Les silhouettes pénétrèrent la maison et commencèrent l’ascension des marches. Je me saisis d’une jambe et la mordit à pleines dents, tant et si bien que celle-ci percèrent la chair laissant le sang chaud, avec ce gout fort inonder ma bouche. Je reçu un violent coup sur la tête et perdis connaissance. Lorsque je revins à moi, il n’y avait plus de Mordred et plus aucunes traces des assaillants. Je me perdis en forêt, tentant de trouver une trace de ma sœur disparut, en vain. Lorsqu’ils rentrèrent, mes parents ne trouvèrent qu’une petite fille inconsolable et transie de froid.
 
De la fin de l’enfance
 
De cette histoire ma famille ne se remit jamais, chacun de nous nous rejetant la faute et moi, plus encore car j’aurais pu la sauver si j’avais eu plus de force. Le déclin de notre famille s’achevât avec l’arrivé un matin d’un contingent de l’armée des Titans. Sous l’impulsion de Cronos, ils étaient venus créer une enclave pour une zone de droit en plein Asgard. Notre petite chaumière et son hameau n’était qu’une pierre sur leur route qu’ils balayèrent d’un coup de pied. Les forces des Titans, d’immondes soudards puants se jetèrent sur les pauvres paysans, brûlant les maisons, pillant les pauvres ressources, massacrant les minces résistances et violant tout ce qui portait jupons.
 
Ils laissèrent derrière eux une plaine incendiée et des monceaux de cadavres. C’est parmi eux que je me trouvais, le corps tuméfié, les vêtements déchiré et souillée comme jamais. Ils m’avaient outragée à côté des cadavres de mes parents. Je m’étais senti si mal que j’avais envie de vomir, de me tuer mais, sans pouvoir le faire. Je restais là un long moment à pleurer, m’évanouir et hurler, comme ma vie me faisait un dégoût sans nom. J’en oubliais le monde autour de moi, tant et si bien que je ne remarquais pas une silhouette qui s’approchait de moi.
 
Alors ma mignonne, aurais tu découvert le moyen de ressuscité les gens avec des larmes ?
 
Qui êtes-vous ? Dis-je sans vraiment voir à qui je m’adressait.
 
Jaïna ! On me connaît aussi sous des sobriquets plus colorés comme la sorcière des bois sombre, Cornue ou comme aimait le dire les gens de ton village, la catin du diable. Relève toi mon enfant, je vais m’occuper de toi, si tu cherches le moyen de te venger, tu le trouveras auprès de moi.
 
Elle me tendit une main que je saisis alors avec appréhension mais, emplie de cette volonté de prendre ma revanche, pas seulement sur les Titans mais sur le monde en général. Elle m’emmenât à travers des sentiers sombre et terrifiant, se perdant dans les méandres de sombres et impénétrables forêts. Comme je tremblais d’effroi dans ces décors fantastique et effrayant, elle se mit à rire de son caquet de grand-mère.
 
Si tu n’as pas peur de moi mon enfant, alors ne tremble pas car, je suis ce qu’il y a de plus terrifiant dans cette forêt. HA HA HA !
 
Je restais interdite en comprenant les mots de la vieille femme. Je craignais pour ma vie et en même temps, je l’enviais de ne plus craindre quoi que ce soit car elle était la terreur elle-même. Le sentiment de n’avoir plus aucune limite devait être quelque chose de grisant et je crois que c’est ce que je recherchais aussi en la rejoignant. Je ne savais pas trop ce qu’elle comptait faire de moi mais, c’était mieux que d’attendre qu’une autre troupe de soldats me passe dessus.
 
Nous arrivâmes devant la hutte de la sorcière, la vieille dame entrât la première et la suivait, passant le seuil fait de simple lanières de cuir ou de peau, je n’aurais su dire et je ne lui ai jamais posée la question. Malgré le coté succin de cette protection, il faisait curieusement chaud dans la pièce à vivre et j’eu le loisir d’avoir cette même pièce pour lieu de repos et d’exercices. Il y avait vraiment de la magie à l’œuvre car la hutte ne souffrait aucune variation de température, quel que soit le climat au dehors, il y faisait toujours particulièrement bon.
 
Les premières années, je ne fis en tout et pour tout que du ménage et de la lecture, la cornue m’interdisant la pratique avant de pouvoir réciter par cœur d’énormes et poussiéreux tome de magie, traitant de divers sujet comme, l’alchimie, la nécromancie, l’évocation et bien d’autres arts occulte. Leur lecture était passionnante mais fastidieuse et la jeune fille que j’étais, allait de temps en temps chercher du réconfort auprès des animaux. J’avais adoptée un petit lapin que j’avais appelé carotte, il était tout le soleil qui me faisait défaut. Un soir après le repas, je le cherchais sans jamais le trouver, Jaïna finit par m’avouer que je venais de le manger. Elle me dit avoir fait cela pour que je ne me distrait pas de mes leçon et que ce genre de fadaise rendait faible.
 
A la jeune femme.
 
Jaïna avait besoin d’ingrédients spéciaux, le genre qu’on ne trouve pas sans prendre de risque, elle partait souvent en de longues expéditions, me laissant seule des mois entiers. Elle me fit m’exercer sur les bases de la magie, me répétant d’y aller progressivement. Elle ne me laissait voir un autre sort que lorsque je maîtrisais totalement le précédent. Je ne comprenais pas toujours le but de cette manœuvre mais je me disais qu’elle voulait vraiment faire de moi une magicienne hors pair et j’en étais sur la voie car j’apprenais vite.
 
Elle m’apprit que dans son jeune temps, elle était une sublime femme qui pouvait envoûter un homme d’un simple regard.
 
Combien de cœur ai-je pu voler durant mes belles années !
 
Avait-elle dis sans modestie aucunes. Elle roulait des yeux vitreux au fond de ses orbites creux, ne donnant aucun espoir d’imaginer ce que ce fut. Moi je me contentais de retourner à mes lectures, sagement, attendant patiemment qu’elle me donne enfin ce que j’attendais depuis si longtemps. Un après midi, alors qu’il faisait une chaleur insupportable, elle me proposât d’aller avec elle dans une clairière dans un coin plus agréable, pour une collation dans l’herbe. Je fus surprise de cette gentillesse soudaine et totalement contraire à ses habitudes. Je la savais mauvaise et totalement dépourvue de bon sentiment. Tout en frémissant à l’idée de ce qu’elle pouvait avoir en tête, j’accédais à sa requête et nous partîmes vers ledit lieu de repos.
 
L’endroit était comme elle l’avait décrit, magnifique et enchanteur. Une herbe vert émeraude scintillante, une rivière traversant la clairière, miroitante des rayons du soleil et soufflant son chant limpide. Les jeux d’ombres des arbres et les tapis de fleurs donnaient à cet endroit un air de paradis, comme aucuns autres endroits.  La cornue me servit un repas aussi fin et délicieux qu’on puisse servir dans un palais, du moins, selon l’idée que je m’en faisais. Je ne la regardais qu’avec plus de suspicion. Elle pensait que j’étais restée l’enfant naïve et pathétique d’autrefois, cependant, sa cruauté m’avait appris les bonnes leçons.
 
Elle me servit une coupe de vin, une boisson auquel je n’avais jamais goûtée, je me gardais d’en boire, faisant mine à la place d’apprécier ce breuvage. Feignant des maux de têtes, de vertiges, je lui dis avoir de plus en plus de mal à me tenir éveillée. C’est là qu’elle me fit son aveu, un plan qu’elle ourdissait depuis longtemps, elle révélât son jeu, profitant de ma faiblesse me rendant impuissante.
 
Si tu ne te sens pas bien mon enfant c’est normal. Repose-toi et profite de tes derniers instants. Je vais m’emparer de ce corps que j’ai formé pour recevoir mon esprit car, vois-tu, la vieillesse à ceci de tragique qu’elle n’est pas réversible. Du moins, je n’en ai pas trouvé le remède.  Enfin cela ne te concerne plus vraiment car tu ne seras bientôt plus qu’un souvenir, une ombre qui aura traversé ce monde sans même vraiment s’y arrêter. Adieu !
 
Je me redressais, me mettant d’aplomb, un sourire en coin pour la vieille qui jubilait trop vite. Voyant que je me remettais tranquillement, son expression changeât en stupeur puis en haine. Tous ses efforts réduits à néant. Elle ne voulue pas en rester là et se lançât dans l’incantation du sort de transfert, espérant jouer sur la vitesse pour s’en sortir mais, d’un balancement de l’index, je lui fis comprendre que cette manœuvre était désormais inutile.
 
Tu vois, tes cours ont porté leurs fruits, j’ai bien appris, mémorisée et me suis entraînée comme il fallait. Je suis tombée sur un livre très bien cacher qui révélait l’histoire d’une sorcière millénaire qui s’abreuvait du sang de vierge pour augmenter ses pouvoir ou transférait son esprit dans un autre corps pour conserver sa vie. J’y ai également trouvée le sort en question ainsi que le moyen de l’empêcher. A croire que l’âge te rende de plus en plus négligente.
 
Je me saisis d’une pierre, une opale multicolore d’un très bel éclat et la lui montrât, cette fois ci c’était moi qui allait révéler mon plan mais, sans un accroc pour ma part, car elle ne pouvait se douter de ce qui allait se passer.

 
Veux-tu voir le résultat de mon entrainement ? J’ai perfectionnée un art en me servant des arcanes de conjuration, d’enchantement et de magie noire. Regarde bien cette pierre, elle sera désormais ta seule demeure et tu n’en sortiras plus jamais.
 

Je n’eus à prononcer qu’un seul mot et la pierre se mit à briller d’une lueur fantomatique. Dans un cri épouvantable, la sorcière fut aspirée à l’intérieur en même temps que son corps se transformait en énergie pure. Je vis alors l’opale vibrer dans ma main et, une fois son énergie calmée je le fixais à un insert dans mon collier. Je me l’étais fabriquée et comptait désormais faire grandir mon pouvoir au travers des personnes dont j’absorberais l’énergie. Désormais c’était à mon tour d’être la créature la plus terrifiante de la forêt du nord.

Ce qui fit de moi une combattante du royaume d’Asgard ? Une suite d’évènements tragique qui forcèrent la main des personnes qui désormais emploi mes services. Les nouvelles du nord n’était pas fameuses et les braves soldats d’en temps se faisait rare. Exit les héros au grand cœur, celui-ci les ayant mené dans des pièges qui leur auront été fatal. C’est donc dans un contexte de manque d’effectif et de pénurie de main d’œuvre valable que je trouvais ma place parmi ceux qui contrôle quelque une des plus colossales puissances du pays des terres gelée.

 
Un jour alors que je prenais mon bain, nue dans une enclave rocheuse de laquelle débouchait une source chaude délicieuse, je vis arriver un jeune homme. Il était bien bâtit et se tenait droit, le torse en avant et avançant à grandes enjambées. Il ne m’avait pas encore aperçue mais je le détaillais déjà, son pas, son allure, il devait être un guerrier, jeune, frais émoulu et pleins de noblesse à revendre. Passant devant un rocher qui surplombait ma baignade, il me vit enfin, belle et désirable mais, le cœur empli de serments. Il se confondit en excuse, détournant les yeux du spectacle que lui offrait ce corps, cette peau livré à la caresse du vent.
 
Pardonnez-moi madame, je ne vous avais pas vu… je vais m’en aller.
 
J’étais piquée de curiosité et voulait savoir où ses braves pas l’emmenaient.  Sortant de l’eau, toujours aussi peu vêtue, je m’approchais de lui qui contrairement à ses paroles, ne s’en était pas allé. Je passais un de mes bras autour de son cou, tandis que l’autre du bout de mes doigts lui taquinait le torse. Il portait une magnifique armure aux éclats miroitant comme de merveilleuses pierres. Mes yeux s’allumèrent en la voyant de plus près, m’enlevant toute autre idées de la tête, il me fallait cette armure.
 
Ne partez pas si vite ! Lui dis-je resserrant mon étreinte sur lui, ma poitrine serrée contre son torse.
 
Je suis seule ici et j’ai si froid maintenant, pourquoi un beau guerrier comme vous ne pourrait protéger une douce jeune femme comme moi ? Venez partager mon bain, je voudrais savoir ce qui me vaut le plaisir d’avoir un si bel homme pour me sauver de ma solitude.
 
Il avalât péniblement sa salive dans un bruit aisément distinguable alors que je me dirigeais de nouveau vers la source chaude. Toujours de dos, je tournais la tête pour lui faire une œillade dont j’avais le secret. J’entendis par la suite qu’il ôtait son armure et me rejoignait à grand pas. J’étais amusée de la facilité avec laquelle il avait succombé à mes charmes mais je pris garde qu’il ne s’en rende pas compte. Je glissais dans l’eau délicatement, bientôt suivi par ce gaillard de six bons pieds. Il était là en face de moi, les mains lui couvrant son sexe que je devinais pressé d’obtenir ce pourquoi il était là.  Il avançât vers moi quand il ne parvint plus à se retenir mais, dressant ma jambe, je lui posais doucement mon pied au niveau de son cou pour arrêter net cet emportement.
 
Ne vous pressez pas beau chevalier, la nuit nous appartient. Prenons garde de la gâche par quelques hâtives inclinations.  Qui êtes-vous, vous qui voyager dans ces terres dangereuses et désolé sans prendre d’escortes ?
 
Je suis Bjorn madame, chevalier au service du très sage et très puissant Odin. Je viens de récupérer à la suite d’un long entrainement l’armure de Delta qui va faire de moi un des protecteurs du royaume d’Asgard. Je n’ai donc pas besoin d’escortes, je suis un guerrier divin, aucun mortel ne peux me porter atteinte. Alors n’ayez crainte, je vous apporterais toute la protection que vous souhaitez, je vous emmènerais même avec moi dans le royaume d’Odin pour joindre mon devoir à l’honneur de vous préserver du mal.
 
Que voilà de nobles intentions, beau guerrier. Sauriez-vous me dire à quoi vous engage cette armure au juste et ce à quoi elle vous donne droit ?
 
Eh bien, en contrepartie d’une obéissance à Odin, je posséderais des terres dans son royaume et en serait le gardien, la forêt d’améthyste sera mon fief où nous pourrons couler des jours heureux.
 
Les derniers mots du guerrier firent mouche dans mon esprit. Il allait obtenir des privilèges que sa bêtise rendait indigne de posséder. Il me fallait maintenant me débarrasser de cette bête pour avoir enfin ce que je voulais. J’approchais mon visage du sien et lui déposât un baisé, sitôt ceci fait, je sorti de l’eau pour enfiler un vêtement et rassembler les morceaux d’armure. Il essayât de me retenir auprès de lui mais fut pris de spasmes, se mit à vomir un liquide noirâtre alors que son corps transpirait de sang. Ma science des poisons était redoutable et grâce à cela je m’ôtais cet importun alors que je m’emparais de son armure et partie à sa place vers le royaume d’Odin.
 

Là-bas, je ne fus pas accueillie comme je l’escomptais mais qu’importe. Je n’avais qu’une idée en tête, atteindre la forêt d’Améthyste. Une personne se mit en travers de ma route, me taxant d’être un imposteur, ce à quoi je répondis par l’affirmative. Et alors quoi ? De toute manière il n’avait plus le candidat pour cette armure, personne d’autre que moi pour la porter. J’écartais cet imbécile de ma route, l’entendant fulminer à mon encontre et m’avertissant de la colère du seigneur d’Asgard. On verrait bien, tout ce qui comptait à ce moment, c’était que j’avais enfin acquis en plus de ma magie, la puissance pour la vengeance que je comptais faire mienne. Et puis, qui sait ? Peut-être que le grand barbu serait content finalement d’avoir une personne qui possède mes talents ?