La proposition d'Arès [Pv Athéna]

Sujet: La proposition d'Arès [Pv Athéna] Mar 10 Sep 2013 - 9:46

La distance qui séparé les deux divinité de son palais n'était pas très grande. Seulement Arès avait prit tout son temps pour guider Athéna vers ses quartiers. Ils empruntèrent tout les domaines en marchant tranquillement autour des champs de ruines et des corps que ces berserkers avaient ramené. Des corps frais, qui avait été cueillit il y a peut dans le monde. Des innocent qui avait amusé ces guerriers lors de leurs renaissance. Son royaume n'était pas tout à fait terminé. Il y avait encore d'ancienne ruine qui n'avait pas eu la force de se reconstitué. Ce n'était qu'une question de temps... le temps pour Arès de retrouver ses pouvoirs d’antan.

Ils arrivèrent enfin devant les grandes portes du palais. Tout paraissait calme. Il n'y avait personne d'autre que eux. Ils étaient loin de tout, et personne n'allait venir les déranger. Les dieux allaient enfin pouvoir être tranquille. Marchant avec le sourire, Arès emprunta le grand escalier menant à sa chambre. Le hall était grand et bien décoré avec des statue de guerre. L'intérieur était frais et on sentait la différence avec l'extérieur. Ici, tout était beau et parfait. Les murs et les colonnes était blanches comme son temple au mont Olympe. D'ailleurs, ils auraient également pu monter là haut. Toutefois, cet endroit était idéale pour eux. En haut des marches se trouvait une autre porte au fond d'un immense couloir d’où émanait une grande force. C'était un mystère, mais on pouvait tout de même se poser des questions quant à l'origine de ce pouvoirs... Cette porte semblait plus sécurisé que celle de son palais. D'un léger sourire, il se tourna vers sa petite soeur,

" Derrière cette porte se trouve l'origine de mes pouvoirs, mais je n'en dirais pas plus. "

Mystère... en tout cas, Arès continua sa route pour faire face à sa chambre. A l'intérieur, un grand espace à l'air libre. Qui pouvait imaginer ça ? Ce lieu était identique au paradis. Des fleurs autour d'un plateau de marbre entouré de colonne divinement parfaite. Des arbres et un parfum doux et chaleureux entourait la zone. Sur le plateau se trouvait des affaires personnels, une bibliothèque, un table et des chaise qui ressemblait plus à des trônes. Un grand lit couvert par un voile transparent. Sur la table se trouvait deux coupes en or avec un grand vase d'orée ou coulait le vin de son frère Dionysos. Un breuvage que nul homme n'avait encore jamais eu l'occasion de boire. Arès se posa sur l'un de ses sièges et fit signe à sa petite soeur de venir prendre place.

" Installons-nous et discutons comme au bon vieux de temps... Athéna. "

Sujet: Re: La proposition d'Arès [Pv Athéna] Mar 10 Sep 2013 - 16:36

Athéna se laisse guider par son frère aîné au coeur du dédale morbide de son royaume, sans émettre la plus petite objection. Le Destructeur n'est certes pas stupide et a parfaitement connaissance de la profonde révulsion qui enserre la poitrine de sa soeur alors qu'ils déambulent au beau milieu d'un innommable carnage. Les humains s'amassent les uns contre les autres en une ultime étreinte, certains d'entre eux remuant encore légèrement dans un râle de douleur.
Les prunelles d'Athéna dérivent parfois vers les corps décharnés qui parsèment ce champ de mort, quelques bras tremblants se levant péniblement vers la divinité en implorant son aide. Quelle horreur...
Arès n'ignore pas que tout cela la touche, autant que la vue de cette souffrance humaine la révulse au plus haut point. Car tout ceci ne trouve aucune justification. Tous ces êtres ne souffrent que pour le bon plaisir et l'amusement passager des guerriers de son frère.
Elle se garde cependant de faire le moindre commentaire sur le sujet. Arès sait parfaitement bien de quoi il retourne et qu'il ait choisi de lui montrer insidieusement chaque domaine de son royaume n'est certes pas anodin. Elle ne peut que se contenter de serrer les poings tout le temps que dure cette épouvantable randonnée.

Son soulagement est presque perceptible lorsque leurs pas les conduisent enfin sur le large perron de pierre du temple d'Arès. Un léger soupir s'extirpe de sa poitrine alors qu'elle suit calmement la Destruction. Ses iris de jade balayent le bâtiment, un fin sourire se dessinant sur ses lèvres. S'il y a bien une chose que l'on peut accorder à Arès, c'est le goût très sûr dont il a toujours fait preuve. N'omettant aucun détail, prenant un soin scrupuleux à ce que tout soit en parfaite osmose dans son domaine, il est certain que cet endroit est une pure merveille qui attise encore aujourd'hui la jalousie de certaines autres entités divines. Quel dommage qu'il soit enfoui aussi profondément au sein d'un territoire baignant dans le sang noirâtre de ses victimes.

Après quelques marches, son frère la mène dans un long couloir au fond duquel se dessine une porte irradiant d'un étrange pouvoir. Les paupières de la déesse des hommes se froissent presque imperceptiblement alors qu'elle toise l'émanation brillante qui s'infiltre par les interstices. Un regard qui dérive bien rapidement vers Arès lorsqu'il lui adresse quelques mots au sujet de ce qui ressemble presque à un mystérieux coffre fort. Un léger sourire se dessine sur les lèvres rosées d'Athéna alors qu'elle lui répond d'une voix douce.

Oh... tes secrets n'appartiennent qu'à toi, mon frère.

Après un sourire empli de sous entendus, Arès pousse une autre porte alors qu'ils débouchent dans la chambre du monarque de la guerre. La splendeur de ce qui se dévoile sous ses prunelles la fige sur place quelques instants. Depuis combien de millénaires n'a-t-elle plus foulé ce sol parfait... trop pour être comptés sans doute. Car si Arès et Athéna sont liés de par leurs ascendances, ils n'ont jamais été particulièrement proches. Cela est on ne peut plus logique étant donné la radicale opposition de leurs façons d'envisager l'humanité. Finalement c'est le point le plus important et celui qui entraina tant de violence entre eux par le passé. Si ce principe n'existait pas, il serait fort probable que les deux s'entendraient à merveille. Mais ça ne pourra sans doute jamais être vraiment le cas, car en tous temps la divine se préoccupera toujours des intentions cruelles que son frère murit envers l'humanité.

Il y a bien longtemps... Je ne suis même pas certaine de pouvoir me rappeler la dernière fois que nous avons parlé ainsi... dans cet endroit... toi et moi.

Annihilant la distance qui les sépare, un bref sourire amusé orne les traits d'Athéna lorsque ses prunelles tombent sur l'imposant lit de son frère. C'est quelque chose qui l'a toujours beaucoup amusée... ce lit qui rendrait folles de jalousies les plus riches princesses de la terre.
La déesse prend place sur l'imposante chaise qui se trouve en face d'Arès, repoussant les mèches de cheveux qui encombrent sa vue d'un distrait mouvement de la main.

Alors, mon cher frère.
Quel sujet peut bien motiver ton invitation.

La question peut paraître un peu abrupte, mais finalement lorsque l'on possède un frère qui a pour nom Arès, on sait vite que rien n'est jamais fait sans raison. Il est fort peu probable qu'il lui ait fait traverser l'intégralité de son domaine, qu'il l'ait conduite dans son temple, dans la pièce la plus intime qu'il existe dans l'existence du dieu peut être, pour simplement prendre un verre avec sa petite soeur.
Ici personne ne les épie, personne ne les entend, ils sont seuls, l'un face à l'autre. Il doit bien y avoir quelque chose. Déduction simple et pour le moins logique.

Sujet: Re: La proposition d'Arès [Pv Athéna] Mer 11 Sep 2013 - 1:03

Le spectacle que venait de lui infliger Arès avait porté ces fruits. Il connaissait la sensibilité de sa soeur et savait pertinemment qu'elle serait affecté. Athéna avait l'air d'apprécié la décoration de son temple et c'était normale. Seul les être divins étaient autorisé à pénétrer dans cette zone de son palais. Mis à part ses enfants, aucun Berserkers n'avait vu ce lieu. La mystérieuse porte n'avait pas attiré la curiosité de sa soeur et cela ne l'étonnait pas. Elle était toujours du genre à ne pas entrer dans la vie privé des autres. C'était une grande qualité, mais cela faisait d'elle une cible parfaite... Une fois à l'intérieur de ses quartiers personnels, Athéna prit place devant lui. En effet, cela faisait des siècles qu'ils n'avaient pas eu l'occasion de discuter ensemble, peut-être n'avaient-ils même jamais eu ce genre de discussion ? La porte de sa chambre se ferma comme par magie. Un bruit de serrure s'enclencha comme si de rien n'était. Prisonnière ? Non, le dieu de la guerre n'était pas assez fou pour abîmer ces lieux. Alors que le son de la fermeture venait de disparaitre, l'armure d'orée d'Arès fit de même en se volatilisant dans une nuée d'étoile lumineuse. La coupe d'orée se mit à bouger toute seule et versa le vin dans deux verres. L'un fut prit par le dieu et l'autre se retrouva face à la jeune femme.

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Athéna était-elle pressait de savoir ce qu'il avait en tête ? Ou bien craignait-elle pour sa santé ? Elle n'avait pas besoin de s'inquiétait, car Arès allait bien évidement lui répondre. Il allait également s'assurer qu'elle puisse rentrer au sanctuaire sans aucun problème. Enfin... tout dépendait de sa réponse. Après avoir bu une gorgé, le dieu de la guerre s'adossa contre son siège et fixa la belle divinité avec un léger sourire. Il resta ainsi à la dévisager quelques instants avant de finalement prendre la parole.

" Comme tu l'a vu, mes Berserkers sont des guerriers violents, ils aiment la violence. En tant que dieu de la guerre, je comprends tout à fait leurs désirs de combattre. Je ne peux donc pas refuser de les laisser se divertir. Ça les défoulent et sa me permet également de passer le temps. "

Le bas levé, il posa son coude sur le haut de son siège. Le verre à la main, il continua de boire ce breuvage divin.

" Tu as sans doute pu voir ces nombreux cadavres à l'entré. Ce sont des humains qui se sont opposé au loisirs de mes chère Berserkers. Ils continuerons sans doute à tuer des innocents... A moins que... tu accepte ma proposition. "

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Sujet: Re: La proposition d'Arès [Pv Athéna] Mer 11 Sep 2013 - 9:59

Un cliquetis résonne faiblement dans la pièce semblant pourtant ouverte sur l'extérieur. Athéna ne montre aucun signe d'inquiétude et il ne semble même pas certain qu'elle ait remarqué ce léger mais pourtant perceptible mouvement de serrure. La mise en garde lui parait pourtant claire à cet instant.
Il est difficile de savoir ce que la Destruction attend d'elle. Mais il est évident que les enfermer ainsi revêt un symbole particulier, surtout lorsque l'on sait que personne en ce monde, même pas ses fils, ne se permettrait de pénétrer en ces lieux sans y avoir été invité auparavant. Personne ne peut les déranger, personne ne l'oserait. Alors pourquoi les y enfermer si ce n'est pour une toute autre raison...

Saisissant le verre de cristal posé face à elle sur la table, Athéna dévisage son frère avec la même intensité que celle qui se dégage des prunelles rougeoyantes de la Destruction. Arès prépare toujours soigneusement l'impact de chacun de ses mots avec grande attention. Aujourd'hui n'est qu'un exemple venant illustrer ses millénaires d'existence.
Il sait qu'elle n'a pas peur. Mais il doit également savoir qu'elle ne peut que redouter ce qu'il a à lui dire. Arès n'est pas une entité stupide. Il a parfaitement connaissance, sans doute bien trop peut être, de ce qui la touche et de ce qu'elle serait prête à sacrifier pour prolonger l'existence paisible des humains, ne serait-ce qu'un bref instant de plus. Il serait étonnant qu'il ne mette pas à profit ses connaissances scrupuleusement engrangées à travers les siècles. Il l'avait déjà fait, il le referait encore et encore, et pourtant tout cela n'était qu'un jeu, Arès n'ayant aucun goût pour la gouvernance de royaume ou la possession de terres quelles qu'elles soient. Non... tout cela le divertissait, ni plus ni moins.
Un jeu immuable qui amusait beaucoup la Destruction, ce qui était loin d'être le cas de son homologue divin. Les enjeux n'étaient pas les mêmes pour lui et pour elle. Une fois encore, ce qui les différencie tant depuis que le monde est monde, est leur façon d'aborder l'humanité.

En tant que Déesse de la Guerre je comprends leur soif de combat, mais en tant que Déesse de la Sagesse je ne peux entendre les tueries gratuites. La Guerre doit avoir une raison d'être, Arès. Elle n'existe pas pour que tes guerriers puissent s'amuser tout leur soûl.

Elle lui répond d'une voix pourtant très douce, mais à ses mots la détermination de ses prunelles ne tremble pas un seul instant. L'introduction de son frère n'est guère engageante à vrai dire.
Car si la proposition d'Arès tarde à se faire connaître, le dieu ménageant une nouvelle fois ses effets, ses derniers mots sont pour le moins trop clairs. D'ores et déjà, avant même de mettre des termes précis sur ce qu'il attend d'elle et sur ce qu'il est prêt à lui offrir en échange, les choses sont actées.
De la réponse d'Athéna dépendra que ses guerriers poursuivent leurs incessantes tueries sur des innocents ou qu'ils cessent de s'en prendre à ceux qui n'ont pas mérité un tel sort.

Et bien... parle Arès.
Tu as toute mon attention.

A voir le délicat sourire qui illumine les traits de sa soeur, on la dirait presque taquine à cet instant. Oserait-elle le provoquer ? Non, certainement pas. Enfin pas pour l'heure en tout cas. Car il semble évident qu'elle n'est pas en position de force. C'était le risque encouru en acceptant de le suivre dans les confins de son royaume. Personne ne sait qu'elle se trouve chez son frère, à part Cronos peut être, pour peu que le jeune Saint lui ait déjà transmis la missive qu'elle lui a confiée.
Alors bien mal lui prendrait de défier Arès dont le caractère cyclothymique peut passer de la douceur à la plus agressive des violences en un battement de cils. Non, finalement c'est surtout la curiosité qui lui dessine ce sourire. Arès a déjà tout ce qu'il veut, depuis toujours ou presque. Il n'est pas non plus attaché à des possessions dites terrestres car ça n'a jamais semblé l'intéresser. Poséidon s'acharne à vouloir récupérer chaque pan que compte cette planète quant il semblerait que son frère aîné n'en ait cure.
La seule explication un tant soit peu valable qui lui vienne à cet instant est qu'il pourrait peut être souhaiter son aide ou son soutien concernant une divinité en particulier. Et encore... faudrait-il qu'elle ne soit pas Olympienne sans doute ou du moins pas liée à lui d'une quelconque manière.
Tout cela est assez confus. Aucun élément concret, venant expliquer une telle scénographie, ne lui semble digne d'être retenu. Alors... que peut-il bien vouloir.

Sujet: Re: La proposition d'Arès [Pv Athéna] Mer 11 Sep 2013 - 20:24

Quel ravisant visage, Arès ne pouvait qu'admirer le courage dont faisait preuve Athéna. Elle était bien plus forte que dans ses souvenirs. Il comprenait désormais pourquoi elle était considéré comme la plus belle divinité de l'Olympe, le plus beau étant Arès lui même. Athéna devait se douter de quelque chose, mais elle allait certainement être surprise. En tous cas, la jeune femme avait bien conscience que les Berserkers avaient besoin de combat et de sang. C'était naturel chez eux. Des tueries gratuites ? Depuis quand les humains devait être considérer comme autre chose que des objets ? Ils n'étaient que de petits insectes qui se devait de divertir les dieux. Après tout, les armures furent créé dans ce but. Le dieu de la guerre n'avait pas répondu et se contenta d'un petit sourire en continuant à boire son vin. D'ailleurs Athéna n'avait pas touché à son breuvage, il savait qu'elle n'était pas une adepte de l'alcool, c'était bien dommage. Arès savait l'effet qu'il faisait, et il adorait jouer avec sa petite soeur. Mais voilà, il était peut-être temps de lui dire ce qu'il avait l'intention d'organiser. Athéna était tout ouïe.

Arès était imprévisible et il avait bien l'intention de le rester, alliance ? Guerre Sainte ? Traité de paix ? Rien de tout cela. Le dieu de la guerre avait des intention bien plus amusante que ce genre de chose ennuyeuse. Car pour le moment la seule chose qu'il voulait faire était de se divertir un peu. Le sourire au lèvre il posa son verre sur la table.

" Athéna, j'aimerais organiser des combats entre t'es chevaliers et mes Berserkers. Comme les gladiateurs au bon vieux de temps. Cela permettrais à mes guerriers de se défouler et de jeter toute leurs forces dans ces affrontement épique. "

Le dieu de la guerre se leva lentement et fit quelque pas en direction de son lit. Il fixa Athéna avec ce même sourire. Elle n'allait surement pas tolérer de voir ses chevalier servir de chair à patté. C'est pourquoi il ne lui laissa pas le temps de répliquer en ajoutant cette phrase.

" Évidement, les combats ne seront pas à mort. Toi et moi assisterons aux débats pour éviter tout débordement. "

Finalement il se posa sur ses draps sans lâcher du regard sa petite soeur.

" Comme tu le sais, des guerres saintes éclatent de temps en temps. Je penses qu'organiser ce genre d'événement permettrais justement d'en éviter. Si tu acceptes j'empêcherais mes berserkers de venir frapper ton sanctuaire. Mais... si jamais tu refuse, je lâcherais mes guerriers à travers le monde. Et cette terre que tu chéris tant ressemblera à ce que tu as vue dans mes domaines précédent. "

Arès savait à quel point Athéna était attaché à l'humanité... mais était-elle prête à voir ses chevaliers blessé pour empêcher ça ? Après tout, les saints étaient là pour ça. Combattre pour la survie des hommes.

Sujet: Re: La proposition d'Arès [Pv Athéna] Jeu 12 Sep 2013 - 20:52

Le verre toujours dans sa main sans pour autant l'avoir porté à ses lèvres, la déesse des hommes attend patiemment que son divin frère lui explique sa proposition. De temps à autres ses prunelles dérivent vers la liqueur dont le cristal est empli. D'un bref mouvement le liquide carmin ondule dans son écrin, laissant perdurer une brève écume transparente sur son pourtour. Sans nul doute ce breuvage est-il le fruit du Dieu dont c'est l'apanage. Le fumé qui s'en dégage n'en est qu'une preuve supplémentaire.
Et bien qu'elle ne soit guère portée sur ce genre de plaisirs, Athéna ne sait que trop bien l'effet qu'il peut avoir sur un être, même divin. Tout comme il ne serait pas très opportun de provoquer son frère dans les circonstances actuelles, s'enivrer du breuvage de Dionysos ne serait pas plus adéquat.

Alors qu'il exprime enfin la fourberie qu'il a derrière la tête, un léger sourire se dessine sur les lèvres de sa soeur alors qu'elle le suit des yeux. C'était donc à ça qu'il pensait... Elle ne l'aurait pas deviné.
Elle ne l'interrompt pas un instant, Arès poursuivant sa vision de ce que devrait être le tournoi qu'il lui propose. Le sourire d'Athéna semble arborer les couleurs de l'amusement, ce qui doit être bien étonnant du point de vue d'Arès.

Athéna est une divinité particulière, comparée à ses pairs. N'imposant jamais son joug à l'humain qui accueille son âme, personne ne sait réellement où se trouve le corps originel de la déesse, bien que chacun de ses hôtes revêtissent ses traits assez rapidement. Dans cette optique, soit l'âme humaine accepte parfaitement celle de la divinité et s'efface à son profit, soit les deux âmes fusionnent pour n'en former qu'une seule. Ce dernier cas est on ne peut plus rare mais existe malgré tout. En l'occurrence l'incarnation qui se tient devant Arès en est l'un des parfaits exemples. Ce qui lie la déesse à Ahina fait partie des liens parmi les plus forts que la divinité ait jamais scellés au cours de sa longue existence.

Ainsi... le sourire amusé qui se dessine sur les traits diaphanes de sa soeur, alors qu'elle le contemple prendre place sur l'imposant lit qui trône dans cette chambre, appartiendrait sans doute plus à Ahina qu'à la déesse en elle-même. Mais cela... seul Biscione serait à même de le réaliser.
Il est peu probable qu'Arès fasse le lien, même si l'attitude ou les mots qui suivront l'étonneront sans doute.

S'il te plaît d'assister à la déculotté de tes guerriers par les miens mon cher Arès, je me vois mal refuser une telle requête.

Réponse pour le moins étonnante, qui semble vibrer d'une double aura à cet instant. Le ton et les mots sont choisis par Ahina, l'esprit par Athéna. Car finalement, l'une dans l'autre, les deux âmes sont encore et toujours parfaitement en accord l'une avec l'autre. Athéna possède une très grande confiance en ses chevaliers. Et si elle n'est effectivement pas très friande d'organiser un tel tournoi, car il est évident que ses Saints y affronteront des épreuves difficiles, elle ne peut pas refuser sa proposition.
Il en avait parfaitement conscience en l'amenant ici, tout comme il savait déjà pertinemment qu'elle ne pourrait refuser sa proposition une fois formulée. Face à une telle menace sans que l'ombre d'un voile ne vienne en dissimuler les contours, les Saints de l'espoir ne pourront que comprendre qu'elle n'avait d'autre choix que d'accepter.

Très bien. J'accepte ta proposition mon frère, mais j'y apporterai cependant quelques précisions et nuances.

La divine se lève doucement de sa chaise qu'elle repousse distraitement de la main. Elle se dirige à pas lents vers son frère trônant en splendide pacha qu'il est sur son lit.

Tes fils ne seront pas autorisés à participer à ce tournoi puisqu'ils ne sont pas humains et qu'ils n'éprouvent pas les mêmes besoins que ceux que tu revendiques pour tes guerriers.
Ne participeront que les Saints qui le souhaitent. Mais rassures-toi, mon cher Arès, à la vue des derniers évènements qui ont agité le Sanctuaire Sacré par la faute de ton armée, je ne doute pas qu'ils seront nombreux à répondre présents à cet appel.

Un fin sourire illumine son visage alors qu'elle se retrouve à un pas de son frère, s'arrêtant en le dévisageant de son regard bienveillant habituel qui semble cependant se teinter d'une certaine dureté à cet instant.

Nous déciderons qui combattra.
Au premier tour tu choisiras le guerrier que tu souhaites voir combattre parmi les tiens et je lui opposerai l'un des miens. Au tour suivant je déciderai la première et tu y opposeras l'un de tes guerriers. Et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il ne reste plus un Berzerker en état de combattre.
Sommes nous d'accord... mon frère.

Sujet: Re: La proposition d'Arès [Pv Athéna] Mar 17 Sep 2013 - 20:25

Athéna avait enfin prit le verre en main pour goutter au délicieux vin qui lui était proposé. Arès voulait la voir à son aise et rien de mieux que ce breuvage pour la mettre en condition. Cela semblait avoir bien fonctionné vu le ton avec lequel elle avait répondu. Les berserkers se prendre une déculotté ? Peut-être bien. Après tout, ces serviteurs n'étaient revenu que récemment. Il savait que lui aussi n'était pas encore à cent pour cent. Cependant, ces combats allaient permettre à ses guerriers de s'habituer à leurs nouveaux corps. Ce monde était différent d'avant, les hommes étaient devenu plus fort... certains avaient même dépasser le niveau du commun des mortels... il pensait bien sur à Kazuki, le fils de son demi frère. Bien évidement, ils n'étaient pas tous ainsi. Athéna avait donc accepté, sans doute pour le bien de l'humanité. Voilà une bonne chose de faite. La jeune femme se leva à son tour en posant néanmoins certaines conditions... Avait-elle réellement le pouvoirs de lui demander de telle chose ? Arès était pourtant en position de force. La déesse du sanctuaire ne souhaitait pas voir Deimos ou Phobos participer à ces combats.... Pourtant, le dieu de la guerre les avaient bien mis dans le même sacs que ces guerriers. Il voulait que ses fils retrouvent rapidement leurs sensations. Et quoi de mieux que du sang de saint pour y parvenir ?

Arès resta immobile en fixant sa petite soeur. Le regard plus ferme, Athéna rajouta que les dieux déciderons qui s'affronteront. Voilà qui n'était guère amusant, car oui, tout cela n'était qu'un divertissement. Le dieu de la guerre laissa échapper un sourire assez amusé. N'avait-elle pas dit que les berserkers allaient prendre une raclé ? Alors pourquoi avait-elle si peur des choix des combattants. Elle n'avait peut-être pas confiance en ces chevaliers de bronzes... Peut-être voulait-elle opposé seulement ces chevaliers d'ors. C'était un pari risqué... Et plutôt amusant d'ailleurs ! Le dieu de la guerre avait une idée derrière la tête et cela lui fit sourire de plus belle.

" Je suis d'accord pour la première condition, ni Phobos, ni Deimos ne seront de la partie. Par contre... "

La divinité se releva pour faire quelques pas et explorer du regard les alentours. Il souhaitait que les combats soit aléatoire. A quoi bon nommé des guerriers en fonctions de leurs puissances ? Cela n'était guère amusant...

" Je refuse de de désigner les combattants d'avance... ces combats auront lieu avec le même nombres de guerriers. Et le tirage se fera en temps réelle, laissant le hasard faire les choses. Tu dis que mes Berserkers risques d'être battu, mais en faite tu n'a pas confiance en t'es chevaliers... sinon tu n'aurais pas posé cette dernière condition. Tu préfère choisir t'es saints en fonctions des Berserkers que je vais t'opposer. C'est assez lâche tu ne trouves pas ? "

Sujet: Re: La proposition d'Arès [Pv Athéna] Mar 17 Sep 2013 - 20:58

Arès accepte sans discuter qu'aucun de ses fils ne participent au tournoi. Finalement c'est la condition qui lui tient le plus à coeur, car la partie aurait été parfaitement inégale. Un dieu, quel que soit son degré de puissance, sera souvent supérieur à un être humain. Certes... le passé leur a maintes fois prouvé que les Saints en particulier, étaient capables d'abattre des montagnes divines dès lors que la passion animait leurs coeurs. Mais dans le cadre d'un tournoi... surtout celui-ci, qui n'a d'autre but que de détendre les chevaliers de son frère, les enjeux n'étaient pas les mêmes. Les dieux n'avaient donc aucune raison d'intervenir.

Un léger sourire se dessine sur ses lèvres lorsqu'Arès refuse sa seconde condition.

Arès, le vin de Dionysos t'aurait-il fait tourner l'esprit, que tu ne sois plus à même de saisir le sens de mes paroles...
J'ai pourtant clairement défini que la situation, que tu décris comme étant à sens unique, serait répartie entre nous. Tu déciderais, puis moi. Cela ne démontre donc en aucun cas que je n'ai pas confiance en mes guerriers comme tu le sous entends.
Mais soit, nous tirerons au sort les affrontements. Et puisque tes guerriers sont moins nombreux que les miens, fais moi savoir leur nombre exact afin de leur imposer un nombre identique.

Se détournant de son frère Athéna fait quelques pas avant de s'arrêter de nouveau, dos à Arès. Elle n'a vraiment pas le choix que d'accepter une telle ironie... imposer un combat à ses chevaliers pour ainsi éviter qu'un autre ne se déclenche sur terre, condamnant des centaines de vies innocentes...
Une brève lueur d'angoisse passe dans ses prunelles alors qu'elle fixe le somptueux décor qui les entoure. Les relations qui l'unissent à certains chevaliers sont loin d'être idylliques depuis qu'elle s'est incarnée en Ahina. Comment vont-ils prendre cette nouvelle...

Ce tournoi devra se dérouler dans un lieu d'une parfaite neutralité, qui n'avantagera ni tes guerriers, ni les miens.
Je suppose que nous sommes d'accord sur ce point.

A ces mots la divinité des hommes se retourne légèrement vers Arès en lui adressant un sourire.

Y a-t-il autre chose dont tu souhaitais me faire part... mon frère.

Sujet: Re: La proposition d'Arès [Pv Athéna] Lun 23 Sep 2013 - 20:16

Qu'importe ce que pensait Athéna. Arès savait pertinemment que sa petite soeur le craignait... Il y avait de quoi, car ce que réservé le dieu de la guerre était plus qu'un plan fourbe... Il souhaitait que des guerres éclates et pour ça... rien de mieux que de jouer un vil tour aux humains. Le dieu de l'Olympe s'imaginait déjà la suite. Lui seul savait ce que la terre allait subir. Il avait seulement hâte que tout cela ne commence... Bien sur, il lui fallait dans un premier lieu discuter avec une autre personne. Il était sans doute temps de laisser Athéna rentrer au sanctuaire. Voilà une nouvelle preuve de sa bonne foie. Par le passé, il s'en serait certainement pris à elle. Venir seule ici n'était que pur folie. La jeune femme se retourna pour s'arrêter une nouvelle fois. Arès semblait vraiment heureux de la tournure des choses. Jamais il n'aurait penser pouvoir discuter avec elle aussi facilement. Il devait la remercier d'être venu lui rendre visite. Un lieu neutre ? Bien sur ! Arès avait déjà choisit l'endroit idéale pour ça.

Arès se dirigea vers Athéna d'un pas lent avant de venir déposer un baiser sur le front de sa petite soeur. Un geste de bienveillance ? Qui sais... en tous cas, cela ne lui ressemblait pas. En faite, il se disait que sans elle, il ne s'amuserait pas autant. Un petit bruit vint ouvrir la porte scellé. Et le regard d'Arès se posa sur la sortie. Toujours avec ce grand sourire, il reprit calmement.

" Évidement petite sœur... nous combattrons loin de tout... isolé du monde. Comme ça, nos guerriers éviterons de toucher des innocents. Quant au nombres de mes guerriers, il s'élève à six. Les combats auront lieu dans un mois. Dans le grand désert d'Egypte. "

Il n'avait plus rien à lui dire et ferma les yeux quelques instant avant de se diriger vers son siège et de s'installer confortablement avec un verre à la main.

" Je penses que nous en avons terminé... merci d'être venu me rendre visite, tu sera toujours la bienvenue petite soeur... "

Le regard tourné vers la sortie, il rétorqua rapidement derrière,

" Raccompagne la Phobos. Fait en sorte qu'elle arrive indemne au sanctuaire. "

Son fils était effectivement là, mais depuis combien de temps ? Certainement depuis qu'il avait ouvert la porte. De toute façon, nul ne pouvait avoir entendu leurs conversation. Car tout comme Elysion, ce lieu une fois fermé était comparable à une autre dimension.

Sujet: Re: La proposition d'Arès [Pv Athéna] Lun 23 Sep 2013 - 23:25

Phobos avait comme le pressentiment que l'entrevue entre son père et sa tante n'allait pas tarder à prendre fin. Il laissait son frère s'occuper du cas de cet insipide chevalier noir. Il y avait fort à faire pour lui conférer une quelconque valeur car dans l'état actuel des choses, ce Tatsou ne serait qu'un fardeau. Si il était incapable de respecter ses supérieurs et d'obéir sans broncher aux ordres des divinités de la guerre et des carnages, cela ne ferait qu'entraver les projets d'Arès. Et cette perspective était inacceptable. Ce mortel allait donc devoir se plier à l'autorité des jumeaux, seigneurs des Peurs, maîtres de la Terreur et des Ténèbres. Mais pour le moment, sa priorité était tout autre chose. Il avait donné sa parole qu'Athéna reviendrait saine et sauve en son Sanctuaire, et qu'il allait y veiller personnellement. Il devait donc veiller à se placer à proximité du temple de la Guerre. Jamais il n'y pénétrerait sans son aval, mais rien ne lui interdisait de rester ici, à veiller à ce que nul ne vienne les déranger. Avançant avec calme dans les couloirs, il savourait le silence qui régnait en ces lieux. Le décor quant à lui ne le choquait pas outre mesure. De par sa nature, il était habitué à côtoyer des visions et des horreurs bien plus terribles encore que ce charnier qui plaisait tant à son père. Non, lui même était un être bien plus horrible et malsain que même Arès ne serait jamais. Il n'y pouvait rien, il était né ainsi, et faisait ce pourquoi il était en ce monde, ce pourquoi il existait dans cet univers. Le Bien? Le Mal? Tout cela l'indifférait, toutes ces notions et ce manichéisme que lui rabâchait sans cesse les serviteurs d'Athéna quand il les croisait l'ennuyait au plus haut point, plus encore que ce titan croisé il y a quelques temps de cela maintenant. Ce n'était donc pas peu dire. Se posant près de la Porte scellée et fermée, il se mit à patienter. Cela ne dura pas bien longtemps, quelques minutes à peine était il arrivé que celle ci s'ouvrit. Tournant la tête vers l'ouverture, il leva un sourcil, attendant un signe quelconque montrant qu'il était invité à y pénétrer... C'est alors que la voix d'Arès coupa court à toute attente.

Les portes s'ouvrirent et le fils d'Arès entra dans la pièce avec majesté. Il fit une révérence des plus distinguées et resta ainsi le temps que le maître des lieux lui adresse la parole.

"Cela sera fait, Père, soyez en certain."

Se retournant vers Athéna, Phobos se redressa. S'approchant d'elle, cela était comme observer la lune s'interposer devant le soleil. Une situation des plus étranges mais aussi des plus intéressantes. Phobos était un dieu bien plus complexe que ce à quoi les préjugés l'avaient réduits. Peut être qu'Athéna s'en rendait compte? Difficile à dire, tellement l'incarnation des Peurs de chacun paraissait effrayant et froid malgré ses manières. Il attrapa avec précaution la main de sa tante. Celle ci était aussi chaleureuse que la sienne devait lui paraître bien froide. Son geste était habilement placé et témoignait d'une noblesse que peu de personnes parmi les dieux lui connaissait.

"Athéna, cela vous paraîtra sans doute effrayant le temps d'un instant, mais soyez sûre que vous retrouverez votre Domaine dans peu de temps..."

Puis après ses paroles lancées d'un ton enjoué et amusé, ce qui rendait le dieu d'autant plus inquiétant, il passa un pan de son manteau au dessus d'elle. L'instant d'après, la Peur et la Sagesse n'étaient plus au sein même du Domaine de la Guerre.

=> Sanctuaire d'athéna

Sujet: Re: La proposition d'Arès [Pv Athéna] Mar 24 Sep 2013 - 10:07

Arès... tempétueux, incontrôlable et dangereux Arès... Frère de tous temps à jamais et pour l'éternité... Peu sont les êtres en ce monde capables de le comprendre réellement. Personne ne peut s'enhardir d'imaginer le maîtriser. Arès... le cruel, le joueur, l'éternel félin s'amusant des pauvres petites souris qui auraient le malheur de tomber entre ses griffes acérées. La Guerre et la Destruction, la Colère et la Fureur, le Sang et le Combat. Arès...

Athéna pose ses paumes sur les joues de son frère après qu'il eu frôlé son front en un baiser aussi étonnant qu'inopiné. La douce chaleur de son énergie irradie à travers ses mains reposant sur le visage de son frère, alors que ses prunelles d'émeraude le fixent avec attention comme si la divine tentait de sonder les intentions de son frère. Un léger sourire illumine son visage lorsque ses paumes délaissent la pureté divine de la Guerre, ses bras retombant doucement le long de ses flancs.

Très bien mon frère.
Nous nous retrouvons donc dans un mois jour pour jour.

Elle le suit des yeux alors qu'il s'éloigne d'elle, reprenant place sur le siège qu'il a quitté un peu plus tôt alors que la carafe de cristal se meut d'elle-même une seconde fois pour remplir le verre d'Arès.
Elle reste quelques brèves secondes interdite, dévisageant son frère d'un regard aussi doux que pénétrant. Un léger doute perdure, et pour l'heure il lui sera impossible d'y remédier.
A quoi Arès joue-t-il... et surtout où veut-il en venir...
Il est plausible d'imaginer que ce tournoi n'a aucun autre but que celui qui est clairement affiché. Mais rien n'est certain... dès lors qu'il s'agit de son frère aîné.

C'est moi qui te remercie de ton accueil.
Il me semblait que tu n'avais pas la moindre considération pour moi depuis ces derniers siècles.
Peut être me suis-je trompée, peut-être pas, cependant à l'heure actuelle je suis aussi surprise qu'enchantée. Se sont les sentiments que je choisis de privilégier en cette heure.
Nous verrons bien ce que l'avenir nous réservera, mon cher Arès...

Athéna n'est pas dupe, bien qu'il subsiste tout de même des doutes et des envies. Elle aimerait qu'il l'envisage différemment, outre les liens dits familiaux qui les unissent. Mais le passé ne lui a que trop de fois démontré que le puissant ne considérait l'humanité qu'elle protège que comme un jouet qu'il aime à casser en mille morceaux.

Alors que les portes s'ouvrent en grand et que Phobos apparaît dans l'embrasure, Athéna se tourne vers lui en un sourire. Phobos est l'une des divinités les plus étonnantes, les plus improbables, les plus indiscernables que ce monde ait jamais porté. Digne fils de son père... pourrait-on dire.
Elle ne bronche pas lorsque la main de glace saisit délicatement la sienne. C'est dans un léger sourire et un ultime regard à son frère que la divine disparaît, happée par le cosmos divin de la Peur.

-> Sanctuaire

Sujet: Re: La proposition d'Arès [Pv Athéna]

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