Présentation Hadès

Sujet: Présentation Hadès Mer 24 Juil 2013 - 19:00

Ma
Présentation

• Hadès
• Les Enfers
• Armure Divine
• Ga Man de Heise (Deviant Art)
• Dieu
• Par un ami
• Bon

Mon Histoire...

Le Dieux des Enfers était dépités par le monde actuel. Poséidon avait montré une arrogance extrême, et même ce Dieu de bas étage qu’était Arès avait osé toucher au corps parfait de Hadès, Perséphone s’était montrée, elle sans faille, et avait fait en sorte que ce déchet soit puni, mais Zeus avait encore été trop magnanime envers son fils, au temps de sa splendeur, son frère l’aurait banni. Le Roi des Dieux s’était laissé aller à la lassitude, auparavant il s’était montré un digne dirigeant, ne cédant aux caprices de personne, exception faite de Héra et sa fille, Athéna, mais même ces deux Déesses savaient ne pas franchir la limite, du moins de leur propre personne, comme l’avait prouvé la Guerre de Troie. Prométhée en avait payé le prix jadis, alors que cette Déesse amoureuse des Hommes avait été sa complice, mais seul le Titan avait subi une punition terrible pour un crime moindre que celui du Dieu de la Guerre. Hypnos, quant à lui, avait échappé de peu au bannissement de l’Olympe, et n’avait eu son salut que par l’intervention de sa mère, Nyx. Zeus craignant certaines représailles de la Déesse archaïque.
Aujourd’hui, c’était différent, petit à petit, les Enfers étaient devenus officieusement indépendants de l’Olympe, et il en était de même pour le Royaume Sous-Marin. Seule Athéna lui était fidèle. L’unité familiale et territoriale n’était plus. Ce qui était à la fois regrettable et agréable. Au moins, cela laissait une certaine liberté.

Néanmoins, ce qui chagrinait le plus le Sombre Monarque s’était ces immondices d’être humain. Ces fous devenaient de plus en plus arrogants, craignant de moins en moins les Dieux à mesure que leur vanité grandissait. Athéna était aveuglée par son amour pour eux. Il existait encore quelques-uns de valable mais une poignée de bons grains parmi des millions de pourris. Loin des Achille ou Hector, et les autres grands héros de l’époque, Ulysse en tête. A termes, il était facile d’imaginer que ces imitations divines se rebellent contre leurs propres créateurs, les Olympiens. Bien que l’humanité n’eut aucune chance de vaincre. Il y existait une autre option, bien plus probable, l’autodestruction. Leur soif de pouvoir toujours plus grande se combinait avec un savoir scientifique de plus en plus élaboré menant à une destruction à grande échelle. La Guerre, les meurtres ou la luxure étaient leurs loisirs préférés, c’était inéluctable. Les spectres en étaient le parfait exemple de ce que l’on pouvait trouver de pire dans l’humanité, même si certains étaient de fier guerrier, réminiscence d’une époque révolue
Hadès avait tenté d’y mettre fin afin de limiter les dégâts sur la création de leur grand-mère ainsi que celle de leur mère, du moins s’était son objectif à la base, malgré tous ses efforts, Athéna et ses chevaliers l’en avaient empêché, Poséidon s’était lui aussi cassé les dents dans sa quête d’agrandir son territoire. Ce n’était pas leur puissance, qui était ridicule face à un Dieu, qui avait permis de déjouer leurs plans, mais leur soif de vivre.

Tandis que Hadès s’endormait doucement dans le pendentif étoilé, ces pensées défilaient à toute allure. Celle qui occupait la place centrale était Perséphone, autrefois la douce Coré. Le seul être en qui il avait une totale confiance, sa voix était la sienne. Après tant de siècles, cela le rendait infiniment triste de la perdre aussi vite, mais il avait pris sa décision. Le médaillon collé contre la peau de sa tendre épouse transmettait tout l’amour de la Déesse, et cela l’apaisait. C’est au moment où sa conscience allait définitivement basculer dans un sommeil profond, qu’il ressentit cette minuscule ombre dans l’âme de la Reine des Enfers. D’où pouvait-elle provenir ? Avait-elle un doute à leur sujet, ou quelqu’un avait semé une mauvaise graine. Etait-ce l’œuvre de Zeus, de Rhéa et de l’autre Titan, ou d’une tierce personne ? C’était une si petite ombre qu’il avait failli ne pas s’en apercevoir, mais sans lui, ce petit rien pouvait devenir une barrière entre eux, et cela il ne pouvait pas l’accepter. La laisser seule était déjà un tel déchirement, c’en était de trop pour retourner dans un profond sommeil.

L’âme de Hadès fit briller le pendentif autour du coup de la sublime Perséphone, le ciel de l’Elysion prenait une teinte violette dont le centre était cette petite étoile. L’esprit voulait s’échapper de ce corps métallique. Il n’était pas question de rejoindre sa propre enveloppe cette fois-ci, des guerres saintes allait arriver, un réceptacle humain faisait l’affaire, au moins il servait à quelque chose. Le Dieu n’avait pas le temps de prendre possession d’un enfant pure, le sombre monarque se contenterait d’un adulte, mais cela allait prendre un certain temps pour trouver un corps acceptable.

Perséphone... relâche mon âme...

Ces mots sonnaient comme un ordre dans l’esprit de Perséphone, et c’est avec un grand étonnement que la Déesse répondit à voix haute, tellement choquée de ce revirement de situation. Hadès n’était pas surpris de l’agitation dans le cœur de sa femme, une telle situation était inhabituelle pour ne pas dire surréaliste.
Perséphone libéra le sceau et cette fois, la lumière du pendentif éclaira l’Elysion dans son ensemble, avant de libérer l’âme qui s’y trouvait.

Quelques semaines plus tard, un étrange homme se présenta à l’entrée des Enfers, un long manteau gris sale descendait jusqu’à ces pieds, la capuche recouvrant sa tête empêchant quiconque de voir son visage complètement, seul le bas de son visage était visible. Une épée se trouvait sur son dos, la poignée était le seul élément apparent, mais, on pouvait y ressentir l'appel du sang, une malédiction. La crosse était d'un rouge sang avec des reflets noirs, les ornements étaient de qualité. L’individu leva les yeux vers la Porte des Enfers et y lu les inscriptions.

**Vous qui entrez ici, abandonnez tout espoir**

Un sourire de plaisir se dessina.

« Tremblez mortels et immortels, je suis de retour. Quand à toi, ma tendre épouse, je ne t'abandonnerais plus... »-

Le Bien ou le Mal?

Hadès était autrefois nommé le Juste. Est-ce toujours le cas? Certains diront que oui, la majorité, non. Le bien est une notion bien trop personnelle pour être jugée par autrui. -

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