Sujet: Arlecchino, Berserker du Chaos Mar 16 Oct 2012 - 23:31
Ma Présentation
• NOM ET PRÉNOM: Arlecchino • CAMP : Arès • ARMURE : Berserker du chaos • CARACTÉRISTIQUE : pittoresque • COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? : Via mon parrain Seteshounet *o* • NIVEAU DE RP : Je sais pas, à vous de juger.
Mon Histoire...
Introduction
Pourquoi vous parler de ma misérable histoire, alors que je ne suis que votre humble serviteur ? Vous êtes le héros de cette épopée et je n'en suis que le fou. Mais soit, vos désirs seront mes ordres, et je suis honoré par votre demande. Je vais donc vous révéler une partie de ce qui se cache sous mon masque.
Depuis les temps anciens, les fêtes vont de pair avec la guerre. Étrange n'est-ce pas ? Un amusement avec ce qui pourrait être qualifier d'horreur ? Le vin que l'on mélange au sang. Les coupes qui s'entrechoquent, telles des fers qui se croisent sur un champs de batailles. Les chants grivois et les chants de guerres. Finalement festoyer et guerroyer se ressemble en bien des points.
Que serions nous dans un monde où règne la monotonie ? Que serions-nous sans ces petits coups du destin, ces grains de sables dans les rouages de notre existence remplie de cette quiétude nauséabonde ? Nous ne serions plus que des coquilles vides. Des larves, enfermés dans nos cocons, rien de plus. Mon rôle, est d'empêcher cela, de vous provoquer, vous faire sortir de vos gonds. La vie est tellement plus amusante, quand l'on sait que chaque instant peut-être le dernier.
Mes parents, de riches bourgeois, à moins qu'il ne soient que de pauvres manants où bien même un gentleman de l'aristocratie s'acoquinant avec une roturière l'avaient vite compris. La flamme de leur existence s'étaient éteinte trop vite. Bien avant que je puisse m'en souvenir. Le destin est un sacré farceur n'est-ce pas ? On se sent emplit d'importance, et puis la mort fait son apparition dans sa longue robe ébène et sa faux scintillante au clair de lune. Elle vous invite à une dernière danse, la meilleure que vous puissiez avoir. Vivants on les avaient ignorés, morts on les adules. Ironie de l'existence. De tous temps et à tous les âges l'humanité à chercher à se surpasser et à surpasser son voisin. Que de querelles pour des histoires d'héritages, de secrets inavoués, des vengeances dont les origines ont bien souvent été oubliées. Les frères s’entre-tuent, le sang de ceux qui se sont autrefois aimé s'écoulent et s'entremêlent. Oh spectacle grandiose, réjouissant, exaltant ! Tous ces bons sentiments qui s'avèrent être la cause de tant de folies. On tue par haine, mais aussi par amour, par fierté et même parfois par envie.
Mais diable, que viens donc faire mon humble présence dans tout ce capharnaüm. Qui-suis ? Quels sont mes désirs ? Tant d'interrogations ! Une intelligence aussi affûtée que la vôtre à le droit de connaître les réponses à ces questions que dit-je, elle peut tout à fait l'exiger. Et moi qui ne suit que votre serviteur le plus dévoué, je me plie à vos volontés ! Vos désirs sont mes ordres ! Que dis-je ?! Autant pour moi ! Vos désirs sont mes plaisirs !
Je peux être l'enfant, la seconde d'après la femme. Vous vous retournez et devant vos yeux se trouve un vieillard ou bien un homme. Aucune magie là-dedans, juste un jeu théâtral des plus grandiose ! La vie est une comédie, je fais honneur à ma naissance. Buvez mes paroles, comme je savoure les vôtres ! Amusez-vous ! Riez ! Pleurez ! Battez-vous, mais ne le faites pas dans la demi-mesure. Il n'y a rien de plus horripilant que cela ! J'en ai des frissons rien quand y pensant ! Je vous observe en riant, je vous ment avec délectation et lorsqu'il me prendra l'envie de vous dire enfin la vérité, vous ne me croirez pas. Tel le saltimbanque que je suis, je vais vous amuser, parfois et bien souvent à vos dépends. Je vous lancerais des fleurs, dans lesquelles se cachent des ronces aux épines tranchantes. Je serai celui qui vous aide avec vigueur et vous plante un couteau dans le dos. Mon masque sera triste ou souriant et ce qui est en dessous, sera bien souvent à l'opposé de l'image que je vous renverrai. Toutes mes paroles et tous mes gestes seront dans l'exagération car c'est ainsi que je suis. Je vous embarquerais dans ma folle danse et nous nous amuserons jusqu'à l'épuisement. Vous me détesterez farouchement ou vous m'aimerez avec force, les deux en même temps bien souvent. En tout cas je ne vous serais pas indifférent. Je me nommerai à chaque fois différemment, retenez seulement ce nom : « Arlecchino » car il est ce que je suis.
Naissance d'une rose
Une vieille dame est assise près d'un feu de cheminée. Ses cheveux autrefois comme l'ébène sont devenu blancs comme la neige au fil du temps. Les rides de sa peau sont les marques de sa vie. Elle tient entre ses doigts tordus, à cause de l'arthrose, une plume. Près d'elle, se trouve un encrier, et en face deux feuilles de papier. Ses mains la font souffrir, elle est consciente qu'elle ne se souvient pas de tout. Mais elle a fait son temps, avant qu'Atropos, lui coupe le fil de son existence, il lui reste une chose à accomplir. La dernière mission avant que ne sonne la cloche finale. Avec une force quasi phénoménale pour une personne de son âge, elle prend la plume, la trempe dans l'encrier. Ensuite les mots glissent tous seul sur la feuille vierge. Elle se laisse guider par ses pensées et ses souvenirs.
« Je suis Theresa, celle qui fut la nourrice de celui que l'on appelle Arlecchino. Je connais son visage à la perfection. Je pourrai même vous le décrire, les yeux fermés. Au début je n'étais qu'une simple servante de la famille Di Saltarelli. Au fil des années, les enfants n'avaient gardé que le nom de leurs ancêtres et leurs coutumes. J'étais la servante attitré de Gabriella, la mère de notre Arliccheno. Pauvre femme, elle était bien jeune quand la peste l'a emporté. Au moins, je sais qu'elle a retrouvé Alfredo, le seul homme qu'elle n'ait jamais aimé. Les ravages de la guerre et de la gangrène sont bien plus durs pour les survivants que pour ceux qui en succombent. Plus qu'une servante, j'étais devenue au fil du temps son amie et sa confidente. Ses obligations l'amenaient à être souvent absente. C'est donc naturellement qu'elle me donna le rôle de gouvernante pour son enfant à naître. Du début, jusqu'à la fin de son terme, j'étais présente. Je lui tenais la main, dans ses moments de doutes, la remettait en place quand ses caprices étaient trop grands. J'étais là au moment où elle accoucha, la soutenant du début à la fin. L'aiguille des horloges avançaient bien plus lentement que d'habitude. Et puis ce fut la libération. Une petite fille vint au monde. Vous ne le savez peut-être pas, mais l'être que l'on appelle l'arlequin, se nomme sous son masque : Francesca Di Saltarelli.
Je l'ai élevé comme ma propre enfant. Je peignais ses cheveux blonds vénitiens tels des champs de blés en été. Parfois je les tressais, en deux longues nattes qui lui arrivaient en bas du dos. Très tôt, son regard émeraude donnaient des signes d'une taquinerie sans bornes. Maintes et maintes fois, j'ai été la victime de ces farces. Mais jamais je ne pouvais lui en vouloir. Elle était si mignonne. Quand je repense à ces instant, je ne peux m'empêcher de sourire.
flétrissure de la rose
Les mains de l'ancienne la font souffrir jusqu'à leur paroxysme. Elle sent qu'elle ne tiendra plus longtemps. Mais elle tiendra jusqu'au bout, sa confession est loin d'être achevée. Elle veut être en paix avec le monde extérieur et surtout, elle-même. Elle sait que cette ultime épreuve, elle doit la réaliser coûte que coûte.
" Ce que je vais vous dire, je ne l'ai dit à personne auparavant. La honte, me ronge depuis des années. Vous allez sans doute me détester, mais de toute les personnes, je suis sans doute celle qui me hait le plus. " " Tout se passait pour le mieux, jusqu'au jour où j'ai fais sa rencontre. Il était si charmant, intelligent et surtout généreux. J'avais enfin trouvé mon âme soeur. Durant cette période, ma petite Francesca semblait de plus en plus soucieuse. Elle ne mangeait plus, ne buvait plus, et elle se mit à avoir des délires sur les choses simple de la vie. Quand elle parlait, ses paroles étaient parfois confuse et puis surtout elle ne grandissait pas comme les autres enfants de son âge. Elle était plus petite et plus mince que ses comparses. Au début, je n'avais pas fait grand cas de ces histoires. Quand elle se plaignait, je mettais ça sur le compte d'un caprice d'adolescente. Si j'avais su.... Si j'avais moins été égoïste, et si j'avais fait plus attention à elle. Rien de tout cela, ne se serait passé. Je n'avais d'yeux que pour cet homme. Je m'en veux tellement ! "
Dans un dernier soupir et après qu'une dernière larme coule sur la dernière feuille. Le corps de la femme âgée se soulève dans un dernier soubresaut. Enfin la plume, tombe sur le sol en un bruit sec et concis. La mort à fait son oeuvre, avant que la vieille dame n'est pu finir sa phrase. Ironie du sort n'est-ce pas ? Celle qui a attendu, tant d'années avant de se libérer de ses chaînes, s'est vu interrompre par la seule chose qui est vraiment juste dans l'existence.
Renaissance d'une rose aux épines acérées
Ha ha ha, sapristi ! Que vous êtes curieux, bande de petits sacripans ? Pourquoi fichtre, voulez-vous connaître mon histoire ? Ne dit on pas que le passé, n'appartient qu'au passé et que seul le présent compte ? Enfin, je ne suis que votre dévoué des plus serviables et je me dois d'acceder à vos exigences tout en vous offrants les révérences que vous méritez.
Francesca Di Saltarelli a disparu le jour, ou l'Arlequin à fait son apparition. Attention, ne vous y méprenez pas, il n'est point de schizophrénie dans tout cela. Il s'agit juste d'une renaissance. Pour que mon histoire soit des plus captivantes, je vais vous la chanter. Tapez des mains et dansez ! Battez-vous, je ne veux point que vos corps restent inertes pendant ce que je vais vous réveler. Vous pouvez bien faire cela pour votre humble servant ?
" Dans une villa de venise Sur le pont des soupirs Erre les âmes des condamnés Et c'est là que je suis né"
♫ " J'ai grandit normalement Sans le moindre soucis Jusqu'au jour de mes treize ans Et demiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii"
" Il est venu, et il m'a vu J'étais si jeune et ingénu Avec rapidité et force Il à détruit et m'a offert une écorce Ma carapace est s'est forgée Après ce soir où elle est parti se coiffer
Grâce à lui, j'ai enfin pu trouver mon égo Je suis l'Arliiiiiiiiiiiiicheeeeeeenoooooooooo"
♫La la la la la la la la la la la la la la la la ♫
Allez hop les mains en l'air !
♫La la la la la la la la la la la la la la la ♫
Je suis l'Arliiiiiiiiiiiicheeeeeeeeenooooooo oh oh !♫
Aujourd'hui j'ai vingt-cinq ans, Même si j'en paraît beaucoup moins. mais chut c'est un secret. Et les secrets on doit les garder. La suite, soyez patient je vais vous la chanter à nouveau.
- Mon premier combat Ce fut avec un coup de poing Sur l'homme qui m'avait fait ça Il en a fait tout un foin Et a fini tout raplapla.
J'ai pris mon pied Pour lui coller sur son nez Fort heureusement que j'ai de la souplesse Il fallait ça pour que je le blesse
La baston c'est mon leitmotiv Frapper ça me motive !
Je ne suis plus Francesca ha ha Je suis l'Arlecchino ho ho L'Arliccheno Berserker du Chaos !
Ma rencontre avec Arès fut la meilleure de toute mon existence. Même Théresa n'avait pas une aussi grande valeur à mes yeux, que le dieu de la guerre. Elle avait beau être douce, et si adorable, elle n'avait pas réussit à me rendre mon bonheur. Bien sûr ma nouvelle vie, avait des hauts et des bas. On ne devient pas un berserker en tricotant des pull en laine. J'ai participé à plusieurs rixes, il faut bien commencer tout doucement.
L'entité avec qui je partage mon corps, à moins que ce ne soit l'inverse, tant nous sommes en symbiose est le berserker du chaos. Comme quoi le fait que l'armure que l'on porte est conforme à son être n'est point une légende. Sous le commandement de la berserker de la Calamité et du maître d'arme du Fléau je me suis épanouit. Même si pour cela, j'ai dû couper mes racines.
Le Bien ou le Mal? Le bien, le mal qu'est ce que c'est au fond ? Pour certain l'Arliccheno sera une personne des plus adorables, pour d'autres, elle sera la plus détestable qui puisse exister en ce monde. Avec ce personnage, rien n'est dans la demi-mesure, tout est dans l'exubérance la plus complète. N'est-il pas le berserker du chaos ? Tenter de comprendre cet être est une tâche bien difficile et perdue d'avance. Mais rien ne vous empêche de tenter votre chance.
Informations supplémentaires :
* Personnes ne connait la véritable identité de l'Arliccheno et son véritable sexe, excepté Arès, Calamity , le maître d'arme du Fléau et Theresa feue sa nourrice.
* Ce personnage est un adepte de jeux de mots en tout genre et de blagues diverses. Ne vous étonnez pas si en plein combat, il vous raconte une petite blagounette.
* En combat, il n'est pas doté d'une grande force et d'une grande défense. Par contre cela est compensée par une très bonne souplesse et une grande rapidité. De plus ce personnage est adepte d'acrobaties en tout genre (il n'y a rien de pervers là dedans)
* La joueuse qui incarne ce perso est TRÈS saine d'esprit (et surtout pure, innocente, etc) !
Sujet: Re: Arlecchino, Berserker du Chaos Mer 17 Oct 2012 - 0:23
Salut Arlechino,
J'ai adoré lire ta présentation. Ton personnage est riche, drôle et pervers à certains moment. Du mystère et des rimes, j'adore !
Le tout est très bien écrit je trouve et vraiment agréable à lire. Certains passages sont même vraiment savoureux, comme la chanson, ou l'introduction, notamment :
Citation :
Tel le saltimbanque que je suis, je vais vous amuser, parfois et bien souvent à vos dépends. Je vous lancerais des fleurs, dans lesquelles se cachent des ronces aux épines tranchantes. Je serai celui qui vous aide avec vigueur et vous plante un couteau dans le dos.
Je te félicite pour cette création de personnage qui, selon moi, a tout pour plaire et représente un bel ajout au nouveau camp des Berserkers !
Altia Verana
Grand Pope
Rôle : Grand Pope et représentant terrestre d'Athéna