Petite escapade à Osaka

Sujet: Petite escapade à Osaka Sam 11 Fév 2012 - 20:33

Seika n'était pas très fière d'elle, filer en douce alors que son maître méditait, ce n'était pas raisonnable, mais la jeune femme avait quelque chose à faire, elle en avait besoin pour avancer dans sa vie.

Elle était donc revenue là où tout avait commencé, elle se trouvait dans le parc, là où son père avait été assassiné. Elle s'assit sur un banc et regarda l'horizon essayant de repenser au bon moment qu'elle avait passé avec son père avant le jour fatidique. Elle se rappelait le bonhomme de neige qu'elle avait fait et de la chanson que lui avait apprise son père. Elle se saisit alors de son Ocarina et joua la même mélodie, quelque larmes coulaient, mais elle en avait besoin évacuer toute la peine qu'elle avait accumulée ces derniers jours.

Elle était là. Il l’avait suivi en secret, masquant sa cosmo énergie et son aura de chevalier. Au fond de lui, il pensait qu’elle n’ avait pas à payer pour les méfaits de son père. Elle avait déjà souffert de la perte de son père, il trouvait cela suffisant. Mais, il ne pouvait aller contre la décision de son maître et roi. S’il avait décidé qu’elle devait payer, alors il n’irait pas à l’encontre des ordres de son Maître. En attendant sa décision, il veillait sur Seika. Il ne devait rien lui arriver tant que son Seigneur n’avait pas statué sur son sort.

Là, à Osaka, il était en train de l’observer. Adossé à un arbre, l es bras croisé, la tête baissé, son regard ne cessait de la contempler. Il décida de se montrer à elle et sortit de sa cachette.

« Tu es là ? J’ai perdu ta trace au Sanctuaire. As-tu parlé à quelque un de notre entrevue ? » demanda-t-il alors qu’il s’assit sur le sol herbeux à ses côtés.

Seika fut surprise, elle lâcha son ocarina. D'un bond elle le ramassa et se mit en position pour se battre.

- Depuis quand tu me suis ! c'est ton maître qui t'as ordonner de me tuer, sa tombe bien comme cela je périrais là où j'aurai du mourir.

Seika se montrait agressive, mais son âme était partagée avec la peine qui acérait son coeur. Elle tenait fermement son instrument dans sa main.

- Alors vas'y qu'est-ce que tu attends attaque moi qu'on en finisse!

« Non, mes seigneurs ne savent rien de ce que je fais en ce moment. Et, je ne vois pas l’intérêt de te tuer alors que j’ai pris la vie de ton père. Pour le reste, ça ne me concerne pas. » Déclara le Chevalier Noir alors qu’il regardait au loin devant lui.

« Seulement, tant que mon maître n’aura rien décidé te concernant, je ne serais jamais loin de toi. Il te faudra t’habituer à ma présence. Où tu iras, j’irais. Même si je dois braver les douze chevaliers du sanctuaire pour être à tes côtés, je les combattrais sans peur. » Poursuivit-il alors qu’il se tourna vers elle et qu’il la regarda dans les yeux.

« Mais, tu n’as pas répondu à ma question de tout à l’heure. As-tu parlé à quelque un de notre entrevue et de ta rencontre avec mon maître? » Lui demanda-t-il.

- Oui, répondit-elle. J'avais besoin de parler à quelqu'un et je me suis confiée à mon maître. Il m'a donner conseil et il a été là quand j'en ai eu besoin.

Elle s'assit sur le banc et regarda deux oiseaux cherchant de quoi manger dans le sol.

- Des fois, j'ai envie d'être un papillon, un être éphémère, vivre un jour, et mourir le lendemain. mettre un terme à toute cette souffrance inutile.

La jeune femme regarda son bandage sur la main, là où elle avait fait couler son sang quand elle avait des idées noires.

Sur ces paroles, le chevalier d'argent s'éloigna de quelques pas. Elle s'assit au bord d'une fontaine. Son moral avait baissé lorsque Tatsou lui avait à nouveau parlé de son père. Alors qu'elle était dos à son interlocuteur et laissa quelques larmes coulé dans le bassin de la fontaine.

« Et que t’a-t-il dit ton très cher maître ? » Demanda Tatsou ironiquement .

« Tu as envie d’être un papillon ? Chez Athéna, les chevaliers sont-ils vraiment tous des lâches ? Assumes ta vie et avances au lieu de vouloir mourir quand une situation te déplaît ! » Reprocha-t-il à Seika.

Il secouait la tête puis se redressa. Les oiseaux, qui étaient en train de manger sur le sol, s’envolèrent.

« Et tu continues à pleurer hein ? Tu ne sais faire que ça hein ? Pleureuse, en plus d’être lâche ! De toute façon, tu ne sais faire que chanter et jouer de ton maudit instrument inutile. Chantes si ça peut te faire du bien été après , passe à autre chose ! Je n’ai pas envie de surveiller une minable ! » Déclara Tatsou qui s’adossa à l’arbre qui était à côté d’eux. Il mit ses mains dans ses poches en soupirant.

« Et tu continues à pleurer hein ? Tu ne sais faire que ça hein ? Pleureuse, en plus d’être lâche ! De toute façon, tu ne sais faire que chanter et jouer de ton maudit instrument inutile. Chantes si ça peut te faire du bien été après , passe à autre chose ! Je n’ai pas envie de surveiller une minable ! »

- Mais je ne t'ai rien demandé moi !
Une nouvelle fois, le comportement de Seika changeait d'une minute à l'autre.

- Je suis assez grande pour me dépatouiller toute seule de mes ennuis ! j'ai pas besoin qu'un sac à puce me suive partout.

Seika était agacée d'avoir un tel abruti devant elle.

- Tu peux me traiter de tout les noms ca m'est bien égale. Les paroles que j'ai échangé avec mon maître ne te concerne et ne te regarde pas.

D'un bond elle se leva laissa son ocarina se balancer sur sa chaîne. La jeune femme s'enfonça dans le parc afin de réfléchir un peu. Elle ne prétait même plus attention à Tatsou.

Tatsou soupira. Quelle caractère ! Cette femme chevalier était tout d’un ennui considérable. Mais, il devait s’assurer que rien ne lui arriverait tant que Cronos n’avait pas statué sur son sort. Certes, son maître ne le lui en avait pas donné l’ordre précis mais les choses étaient ainsi. Et, il ne savait pas comment se montrer aimable envers elle. Ça, c’était dessoler qu’il ignorait profondément. Son entraînement ne lui avait pas enseigné ce genre de chose là. Alors qu’elle partit, il se mit à la suivre, marchant à ses côtés.

« Je te l’ai dit ! Tant que mon maître n’aura pas statué sur ton sort, je te suivrais partout où tu iras. Il ne sert à rien de t’échapper. » Lui annonça-t-il en la regardant.

« Maintenant, c’est vrai que je pourrais être un peu plus agréable envers toi. Mais, je ne sais pas comment faire. À part te protéger, c’est la seule chose que j’ai à t’offrir. » Poursuivit-il en déviant son regard du côté opposé afin qu’elle ne puisse voir sa gène.

« Mais, ne comptes pas sur moi pour retirer ce que j’ai dit avant. Arrêtes, une bonne fois pour toute, de faire une tête de mort et avances un peu. Les choses sont ce qu’elles sont, tu dois faire avec. » Recommanda-t-il en la regardant de nouveau, tout en marchant à ses côtés.

- On ne peux pas changer le caractère de quelqu'un malheureusement, dit Seika. Mais je tâcherai de me rappeller de tes conseils.

Seika sourit légèrement. Elle ne pensait pas que l'assassin de son père pouvait être aussi aussi, présent, pour elle. Enfin, peut-être que ce n'était qu'un leurre. Elle s'assit pied d'un arbre et détacha son ocarina de la chaîne avant de le tenir dans ses mains. L'instrument avait quelque tâche de sang de la dernière fois qu'elle avait fait une bétise. Elle les essuya en le frotant sur son pull.

- J'ai eut de la chance d'être tombé sur toi comme meurtrier, mais je reste persuadée que ce n'était qu'un ordre que tu as dû faire ça, ce n'est pas vraiment de ta faute en faite.

La jeune femme étendit ses jambes dans l'herbe et laissa les rayons du soleil caresser son visage. D'un geste maladroit, elle mit une mèche de cheveux qui lui barrait le visage derrière son oreille pointue.

Tout d'un coup, elle eut un frisson dans le dos, il se passait quelque chose, elle le sentait.

- Désolée de te faussé compagnie, mais il se passe quelque chose et je sens que je serai utile, pour une fois. A un de ces jours tâche de rester vivant

Sujet: Re: Petite escapade à Osaka Ven 24 Fév 2012 - 9:14

« Pff… Penses comme tu veux. Maintenant, moi aussi, je sens que je dois retourner dans mon domaine. Pour l’instant, je te laisse seul mais je reviendrais. » Annonça Tatsou alors qu’il vit Seika partir.

Il n’était pas revenu dans son domaine depuis un certain temps. Il avait pris la décision de suivre la femme chevalier du sanctuaire de son propre chef. Peut être faisait-il fausse route ? Il devait demander à son roi l’autorisation de continuer sa mission.

Il prit le chemin opposé à celui de Seika et se retourna quelques instant en la regardant. Puis, il soupira , se retourna et se dirigea vers le Domaine du Cronos Laburinthos. Peut être une nouvelle mission l’attendait ? Au fond de son cœur, il espérait bien revoir cette femme qui lui procurait un sentiment inconnu…. Comme une sorte de piqûre dans son cœur. Il ne savait pas ce que c’était, peut être que l’on pourrait l’aider à découvrir cette sensation qu’il ne connaissait pas.

Sujet: Re: Petite escapade à Osaka

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