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 Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais)

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Aphrodite
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Aphrodite
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MessageSujet: Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais)   Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais) EmptyDim 16 Fév 2020 - 13:17



  Toute propre !
  Elysion

 Le moins que l'on puisse dire, c'est que la Beauté ne s'était certes pas déplacée pour rien. Aphrodite, qui avait en sainte horreur de perdre son temps et son énergie dans des direction inutiles (ça brouille le teint), avait comblé presque toutes ses espérances en compagnie de Thanatos qui avait été relativement loquace. Bien sûr, elle aurait sans doute aimé recueillir encore plus d'informations. Mais il fallait tout de même reconnaître que la Mort avait été plutôt généreuse en termes de confidences.
La séance dans les bains privés du fils de Nyx avait été non seulement très agréable, mais en plus très productive. Arès serait sans doute enchanté de tout ce qu'elle allait lui rapporter.

Mais en attendant... il n'était pas envisageable de quitter le royaume sans avoir salué Hadès comme il se devait. L'Amour espérait ne pas croiser sa jeune soeur, dont elle ressentait également la présence non loin d'elle, au sein même du palais. Il était toujours difficile pour la grande soeur de savoir ou de prédire comment la petite réagirait. D'un côté, la haine viscérale que vouait Perséphone à son époux n'était un secret pour personne. Mais de l'autre... la dernière fois qu'elles s'étaient vues c'était à l'initiative du Printemps qui avait un service à lui demander, et pas des moindres.
Un problème sentimental avec un humain, un certain... Alessio, si ses souvenirs étaient exacts. Etant donné le retour d'Hadès, Aphrodite estima, en une rapide mais précise réflexion stratégique, que même si elles se croisaient, il était peu probable que Perséphone ne fasse de vagues. Elle aurait sans doute trop peur qu'Aphrodite ne lâche son petit secret.

«Merci pour votre amabilité, cher Thanatos. Ce fut un délicieux moment, et bien sûr j'attendrai qu'Hadès ait fini de vaquer à ses petites affaires.»


Dit-elle dans un sourire angélique alors que la Mort prenait congés, la laissant dans un vaste salon au confort sciant à merveille avec sa divine invitée.
Dès qu'il eut franchi l'épaisse porte d'ébène, le sourire d'Aphrodite se figea instantanément. L'épouse d'Arès détestait attendre. Et si elle avait fait bonne impression, comme toujours, espérait-elle que cette attente ne serait que de courte durée.


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Nephtys

Nephtys
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MessageSujet: Re: Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais)   Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais) EmptyMar 18 Fév 2020 - 14:22

Attendre, encore et encore. Paradoxalement, la vie n'avait jamais véritablement quitté l'Egyptienne. Nephtys n'aurait su dire combien d'heures, de minutes ou de secondes s'étaient réellement écoulées entre sa précédente incarnation et la "Nephtys" d'aujourd'hui. De toute évidence, oser seulement l'estimer était une erreur pour un mortel et une défiance contre ces limites surnaturelles dont il n'entendait rien. Car le temps filait différemment, ici, aux Enfers...

Et, à l'image de certains spectres, le Spectre du Sphinx était vouée à l'attente. Ainsi, quand ses yeux s'étaient ouverts, la Belle s'était retrouvée devant Cerbère, baignée pour quelques ultimes secondes dans les rayons de Rê avant de regagner la froideur la plus totale qui lui eut été donné de connaître.

"Dans ce que l'on appelle le Blanc..."

Devant des portes inconnues, Nephtys avait alors fait sonner les cordes du benêt, fait vibrer l'air d'une subtile mélodie, antique mais saisissante. Sans la prévenir, l'ombre l'avait alors dévoré goulûment et il n'y avait plus qu'eut cette autre teinte. Le Noir. Arrivée dans la Seconde Prison, son Surplis l'avait enfin reconnu. Le reste ne se fit pas attendre, puisque son devoir était ancré dans sa mémoire. D'une mélodie merveilleuse mais mélancolique, le son de sa voix et de son instrument avait amadoué et apaisé le chien des Enfers. Sa routine spectrale avait donc ainsi repris et avec elle, les hommages à délivrer au Seigneur Hadès. Qu'elle ne fut pas sa surprise de sentir un cosmos infiniment plus élevé qu'un simple Spectre et, dans l'un des canapés des grands salons du Chtonien, l'une des femmes les plus belles qu'elle ait jamais vu...

"Déesse...Aphrodite ?", fit-elle, hésitante mais surtout surprise de voir la déesse dans ces lieux pourtant si redoutés par les Olympiens. Toutefois, la jeune femme ne céda pas bien longtemps à sa stupeur et se présenta immédiatement, cédant une légère révérence à l'incarnation de l'Amour. Sans pour autant perdre en mémoire Sothis, Isis et Hathor... "Bienvenue parmi nous. Je suis Nephtys, Spectre du Sphinx, de l'étoile céleste de la Bête. Gardienne de Cerbère et accessoirement, musicienne des Enfers reprenant tout juste...Eh bien, le rôle qui lui convient, je suppose."

Inclinant légèrement la tête, la distance entre les jeunes femmes fut aussi respectueuse de la part de Nephtys que "détachée". L’Égyptienne ne plaçait pas tous les dieux grecques dans son cœur, mais il aurait été déplacé de juger l'Amour personnifié sans l'observer par soi-même...

"Je suis très étonnée de vous voir ici. Les mythes vous entourant ne mentent pas et respectent honorablement votre réputation...Mais, avez-vous trouvé ce que vous recherchez ? "

Les représentations d'Aphrodite par les sculpteurs ne manquaient pas de se multiplier, ces dernières années. Avec l'ascension de tous ces mouvements artistiques et culturels glorifiant l'apogée des grecques et des philosophes, la popularité dont Aphrodite jouissait allait crescendo dans le cœur des vivants. Et pourtant, l'ironie ne frappait plus seulement les mortels. Cette déesse se retrouvait étrangement seule, dans l'un des plus beaux et luxueux salons du palais d'Hadès. A attendre. Comme tout le monde. Assise, pleine de charmes, d'entrain et de tempérament. S'ennuyait-elle seulement ?

Lyre égyptienne à la main, les doigts experts de la Musicienne effleurèrent les cordes afin de s'assurer qu'elle n'avait en rien perdu de sa virtuosité. Un amuse-gueule avant de démontrer son véritable talent. Après tout, le Beau était une véritable source d'inspiration pour tout musicien et qui sait ? Peut-être que cette rencontre était une opportunité en or pour retrouver sa muse...

"Les rayons du Soleil, la chaleur et la Vie sur Terre sont certainement plus propices à certains divertissements, bien que nous n'en manquons pas véritablement non plus. Après tout, certaines âmes sont présentes ici-mêmes pour divertir un large public, allant jusqu'aux dieux eux-mêmes. Et ce, pour l'Eternité..."

Les morts ne perdaient pas leur talent. Jamais. Et puis, la Beauté se tenait devant elle : quoi de plus charmant en ces lieux où la mort prédomine ? En ces lieux où le Silence se faisait maître de la vie, des cœurs et de la mort ?  A cette pensée, Nephtys ne put voiler les souvenirs qui lui revenaient en mémoire. Cela la renvoyait aux temps anciens, durant lesquels ce mot avait une place particulièrement importante dans sa vie. Ou plutôt, dans celle de "Néférourê".


La vie y était autrement plus simple.


Dernière édition par Nephtys le Jeu 20 Fév 2020 - 2:20, édité 6 fois
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Alexiia

Alexiia
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MessageSujet: Re: Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais)   Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais) EmptyJeu 20 Fév 2020 - 0:23

Le Cait Sith avait finalement quitté l’entrée des Enfers et s’était laissé porter par le vent, comme on dit, son arrivée avait fait grand bruit. L’Italienne savait que son caractère risquerait de lui poser quelques problèmes, mais elle était ainsi, toujours dans le sarcasme. Il fallait dire que certaines réactions en valait la peine, elle ne donnait pas cher de son avenir. Seulement, la demoiselle ne changerait pas pour autant. Un fin sourire aux lèvres, Alexiia se réjouissait de rencontré d’autres congénères, elle espérait qu’ils aient un bon sens de la répartie et un bon humour. Ce serait totalement mortel, si ce n’était pas le cas.

Alexiia venait d’arriver au palais, pourquoi ici et ailleurs ? Elle n’en avait elle-même aucune idée. Seulement, maintenant qu’elle y était, faire marche arrière s’opposerait à être qui elle est. Curieuse, elle poussa une porte au hasard. Ses yeux carmin scannèrent la pièce, elle venait de rentrer dans un salon, décorer avec soin, mais trop sophistiqué aux goûts de la jeune femme. Assise sur l’un des canapés de ce salon privé, se tenait la Déesse de l’Amour. Alexiia en voulait à ses livres d’histoires. Ces derniers n’avait pas su retranscrire la beauté de cette déesse, elle était tellement plus éblouissante que les pâles descriptions humaines, vraiment fades et sans plus aucun intérêt pour la demoiselle.


« Déesse Aphrodite...» Féline, Alexiia s’avança de quelques pas dans la pièce, s’inclinant respectueusement face à l’Amour. Sa vision périphérique lui appris que la déité n’était pas seule dans le salon du palais. Un spectre se trouvait déjà à ses côtés. Et bien, elle qui espérait rencontrer d’autres éveillés était ravie, ses yeux se plissèrent de plaisir, un grand sourire scotcher sur son visage. L’Italienne observa son homologue, une belle femme également mais Aphrodite les éclipsait toute deux. Son homologue tenait une Lyre égyptienne à la main, une douce musique résonnait sur mes murs.

« Laissez-moi me présenter. Alexiia, Spectre du Cait Sith, de l’étoile Terrestre de la Bestialité. » Tournant ses yeux vers l’Amour, elle continua. «  Pardonnez mon audace, Déesse, mais tous les livres relatant votre beauté ont surement été écrit par des aveugles. Ces livres sont tellement fades. » Étirant ses bras au dessus de sa tête, cette dernière penchée sur la droite. Alexiia continua. « Votre beauté est indescriptible. On peut aisément comprendre, pourquoi les hommes se pâmes pour un seul de vos regards. »

Elle pouvait parler par expérience, tout les hommes de Positano n'attendait qu'un seul regard de la plus belle des Déesses. Une seul, et ils laissaient leur femmes, et enfants , pour la suivre jusqu'au bout du monde.
Penser à son village natale donna à Alexiia un frisson d'excitation. Elle était tellement impatiente de rencontrer les Sombres Monarques, ainsi que son juge référant. Car une fois, ce protocole terminer, le chat rentrerais " à la maison" . Il fallait bien qu'elle s’exerce et son village comportait tellement de cobayes.
D'un vague mouvement de la main, son surplis s'enleva de son corps, la laissant dans sa tenue préférée.

Tenued'Alexiia:
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Aphrodite
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MessageSujet: Re: Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais)   Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais) EmptyJeu 20 Fév 2020 - 15:17



  De la compagnie ♥ (enfin)
  Elysion

 Attendre... encore et encore...
S'il ne s'agissait pas d'Hadès, frère de son père, et figure sans conteste primordiale du panthéon Olympien, il serait plus que probable que l'Amour aurait déjà claqué la porte depuis longtemps. Son époux lui manquait terriblement. Quelques heures qu'ils étaient séparés désormais... rendez-vous compte...
Sans compter que plus elle passait du temps au palais, et plus elle risquait de croiser sa tendre et douce petite soeur à la rancune tenace. Aphrodite n'était pas vraiment disposée à entendre une énième plainte sur l'attitude qu'avait pu avoir Arès il y a de cela... trop longtemps. Mais Perséphone n'étant pas du genre à oublier facilement, il était probable qu'elle y aurait droit, une fois encore, si d'aventure elles venaient à se croiser.

«Hum...?»


Lassivement installée sur un large sofa de soie pourpre (qui a dit que la soie glissait ?), une cerise dans une main, le regard de rubis de la divine se posa sur la créature qui l'interpellait de la sorte. Visiblement surprise, elle avait cependant eu le bon goût de la reconnaître immédiatement, alors qu'il ne semblait pas qu'elles se soient déjà croisées par le passé. Mais bon... les divinités et leur mémoire...
L'humaine faisait preuve de beaucoup de déférence envers l'Amour. Attitude que celle-ci appréciait à sa juste valeur. Sans les humains pour les glorifier et les idolâtrer, l'existence des dieux serait tellement fade... si terne.

«Voyez-vous ça... une petite fleur d'orient.»


Ces quelques mots furent prononcés d'une voix douce et extrêmement aimable, alors que la Divine se levait de son sofa en un mouvement d'une élégance presque surnaturelle. Comme si chaque mouvement appartenait à un autre monde. Et, auréolant son corps et son ample chevelure sombre, une fragrance de fleurs et de fruits la suivaient avec délectation. La magie de l'Amour... chaque senteur apparaissait différente selon le protagoniste. Chaque parfum dans le sillage de l'entité de la séduction, se muait à la perfection en celle que préférait celui ou celle qui la contemplait.

Si l'égyptienne avait conservé une posture digne et une certaine distance de courtoisie, autant que de méfiance peut être, entre elle et l'Olympienne, Aphrodite sembla n'en faire que peu de cas.
Brisant les quelques mètres qui les séparaient, l'épouse d'Arès saisit délicatement le menton de la jeune femme entre son pouce et son index. Son touché avait le velouté d'une caresse. Une caresse aussi douce que dérangeante, peut être... Et comme à son habitude, elle détailla son interlocutrice sans la moindre pudeur.

«Très jolie... Oui... vraiment ravissante. Ne veux-tu pas quitter cet endroit lugubre pour te mettre à mon service ?»


L'Amour éclata de rire pour détendre une atmosphère qui venait sans nul doute de s'alourdir sans crier gare. Dans un sens elle ne plaisantait pas vraiment.
Le compliment qui lui fut alors adressé sembla la ravir au plus haut point, comme si c'était la première fois qu'on le lui adressait. Ce qui était loin d'être le cas, vous imaginez bien...

«Quel gentil compliment. Je te remercie Nephtys. Mais non... je n'ai pas encore trouvé ce que je cherchais, du moins pas en totalité.»


Aphrodite esquissa un sourire avant de poursuivre.

«J'attends mon oncle, Hadès. Je ne saurais quitter les Enfers sans l'avoir salué avant, mais il semble qu'il soit en réunion. Donc j'attends, comme tu le constates.»


Lorsque les doigts agiles de la musicienne pincèrent quelques cordes, l'épouse de la Guerre reprit place sur le sofa qu'elle affectionnait visiblement plus que les autres, et s'installa confortablement, comme si elle s'apprêtait à assister à un récital.
En plus de sembler maîtriser son instrument à la perfection, cette jeune fille possédait l'âme d'une poétesse.
Le regard d'Aphrodite brilla un bref instant, ses pupilles carmins se parant de reflets d'or. Pour qui la connaissait, ce léger soubresaut coloré indiquait la convoitise. Mais il était peu probable que cette jeune humaine ait connaissance de cette information.

C'était décidé. Elle la voulait. Et elle l'aurait, quel que soit le temps que cela prendrait. Aphrodite obtenait toujours ce qu'elle convoitait... Et puis cela l'occuperait.

Aphrodite s'apprêtait à lui demander de jouer pour elle, lorsque la porte émit un léger grincement. Encore une visite ? L'Amour s'en réjouit au plus haut point. Avec un peu de chance, elle ne verrait peut être même pas le temps passer jusqu'à ce que son ténébreux oncle ne se libère. Et un peu de légèreté ne lui ferait pas de mal en l'attendant. Car... quiconque a déjà rencontré le Sombre Monarque sait que ce n'est pas franchement un fanfaron !

Lorsque les prunelles d'Aphrodite se posèrent sur la nouvelle venue qui, à son tour, la complimenta sur sa Beauté mais à sa manière, la déesse se leva de son siège et s'approcha de la jeune fille, comme elle l'avait fait avec Nephtys.
Ses paumes encerclèrent le minois du petit chat.

«Tellement mignonne... un être si charmant, contrastant si violemment avec le nom de l'étoile que tu arbores.»


A vrai dire... Aphrodite était presque passablement exaspérée à cet instant. Comment se faisait-il qu'Hadès réussisse à corrompre de si jolis corps, de si jolis visages que ces deux là ? On leur avait lavé le cerveau, de toutes évidences.
Bien sûr, la déesse ne laissa rien paraître de son agacement à ses hôtes. Mais tout de même...

«Tu es adorable, je te remercie Alexiia. Mais je suis fidèle vois-tu, contrairement à la réputation que l'on m'attribue la plupart du temps.»


Elle prononça ces mots d'un air songeur. A vrai dire elle était unie à Arès depuis... des temps immémoriaux, précisément, et jamais elle ne l'avait trompé. Pas une seule fois. Pourtant, ce n'était pas les occasions qui manquaient, cela était certain... Arès était le seul et l'unique. Il l'avait toujours été et le serait à jamais. Cependant... il y avait bien eu des petits "écarts", dirons-nous. Mais uniquement avec des êtres féminins, quelle que soit leur nature.
Arès n'en avait cure et Aphrodite considérait les femmes comme des êtres... à part.

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Persédia

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MessageSujet: Re: Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais)   Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais) EmptyJeu 20 Fév 2020 - 19:38


   

   
«  Attendre, mais pas trop longtemps  »
....


>> île de Circé

Persédia venait de revenir de l'île de son amie Circé ou elle avait pu extérioriser sa rage et sa haine et à peine était t-elle revenue en enfer que l'une de ses sœurs vint la trouver pour lui murmurer à l'œil les dernières nouvelles des enfers ce qui n'était pas sans lui arracher un petit sourire amusé avant qu'elle ne soit très très intéressée par la dernière. Deux hôtes de marque qui venaient de faire leurs apparition dont une qu'elle connaissait très bien et dont elle se réjouissait de son retour. Oui le spectre du Sphinx faisait partie des rares personnes en enfer que la belle nymphe appréciée véritablement. Tout comme elle s'était une artiste accomplie et avec les siècles ils avaient noué une amitié intime dirons-nous à bien des égards. Mais pour faire une entrée des plus sublimes la reine des lampades se devait être impeccable ! Surtout envers la déesse de la beauté. De retour chez elle dans son sanctuaire dans le paradis des enfers elle prit son bain dans la nouvelle fontaine dont l'eau venait d'une ancienne source mystique. Elle se laissa vêtir et parfumer par ses sœurs qui lui apportèrent ses plus beaux vêtements des vêtements sombres comme les ténèbres et fait d'une soie appelle le tisse-nuit donc seules les nymphes des enfers avaient le secret. Son corps fut parfumé d'une juste dose d'un nectar appelé le lysiris. Il serait difficile de vous décrire cette odeur cela ressemblait à un mélange de Myrrhe et de Lavande mais avec quelque chose en plus là encore le secret de ce dernier était conservé par ses sœurs océanides.

Quand elle fut prête elle récupéra sa lyre argentée enchantée et se préparer à entrer dans le palais du monarque des enfers. Dans la salle d'attente il eut une belle mélodie qui semblait à merveille s'harmoniser avec celle déjà présente pour une oreille experte il semblait que les deux ne faisaient qu'un. Une mélodie infernale divine des muses spectrales, les enfers offrait ainsi à la déesse de l'amour et de la beauté l'un de ses plus merveilleux requiem. Il eut une envolé de rose aux mille nuances ténébreuses que l’œil humain ne pouvait malheureusement pas pleinement apprécié qui envahirent la salle entourée du cosmos de leur maîtresse. Des ténèbres une voix douce comme la soie et acquise comme le miel se fit entendre dans la langue ancienne des nymphes que seule la divinité ici présente pouvait comprendre. Une langue poétique que même parfois les divins utilisés, une langue tellement plus belle et bien plus complexes. À côté les langues humaines semblaient pauvres et fades. Si les nymphes font d'excellentes musiciennes c'est n'est pas tant les siècles d'expérience et de pratique qui les rendent sublimes mais parce qu'elles font parler leurs cœurs et leurs âmes dans leurs mélodies chose impossible pour de simples mortels. Ce n'est pas pour rien qu'on dit que seul le divin Apollon les surpassent de loin.

Spoiler:

Puis elle apparut gracieuse dans un ballet de rose écarlate, des ailes aux plumages colorés teintés de nuances pourpres qui se déployèrent laissant apparaître la délicieuse nymphe infernale qui tomba du ciel lentement laissant le temps d'apprécier le spectacle. Sa lyre en main elle mit pied-à-terre avant qu'elle ne s'agenouillât de façon élégante dans une noble révérence.

- Persédia, reine des lampades et muse du royaume infernale pour vous servir majesté Aphrodite dit-elle d'une voix enchanteresse

Dans le même temps des pétales de roses tombèrent de façon visible devant Nephtys avec dessus des caractères égyptiens inscrit de façon affinité avec du sang. C'est ainsi que Persédia salua de façon amicale l'Égyptienne revenue en enfer en lui faisait part de sa joie et du plaisir de la voir plus tard de façon. Elle préféra agir ainsi pour ne froisser la déesse en s'adressant à une autre personne de moindre "importance" même si a ses yeux Nephtys avait plus valeur que la déesse  de l'amour. Pour le coup elle occulta totalement la nouvelle spectre avec qui elle avait été en conflit précédemment.


Dernière édition par Persédia le Ven 21 Fév 2020 - 13:44, édité 2 fois
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Sylphe

Sylphe
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MessageSujet: Re: Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais)   Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais) EmptyJeu 20 Fév 2020 - 21:03

>> Présentation

Schlurp Schlurp... Un son ragoutant se fit entendre peu de temps après l'arrivée de la reine des .. lampades. La créature spongieuse se demandait bien ce que c'était que ça des Lampades. Sylphe, de ses yeux globuleux, imaginait des lampes vivantes en train de chanter autour de leur muse. Les petits papillons qui l'accompagnaient sans cesse ne le contredisaient pas, c'était certainement quelque chose du genre.

Schlurp... D'un bruit de succion, il s'approcha de la belle jeune femme pour l'observer. Puis, son corps se contracta derechef afin de voir la rose des roses qui se tenait en la présence de chaque convive. Elle était une lumière entourée d'immondices. Sylphe était honoré de voir une telle créature qui n'avait pas d'égal depuis qu'il existait en ce bas monde. Se mouvant lentement sur le sol, il se demandait la raison d'une telle réunion. On l'avait pas invité mais ses petites papillons lui avaient dit qu'il y avait ici quelque chose de magnifique. Une de ses pustules se levait pour mieux observer la Déesse. Il ne savait pas qui elle était mais il se demandait si c'était pas la déesse des fleurs dont lui parlaient les Faeries en permanence.

Non... Pauvre sot.... Notre Déesse n'est pas présente...


Encore cette voix dans sa tête, il ne cessait de dire qu'il était ma maturité. Je comprenais rien mais j'aimais apprendre en l'écoutant pendant des heures. Après tout, c'était comme cela que j'avais compris ce que j'étais. Enfin, compris ? Le mot était un peu fort. Schlurp....

Déesse Aphrodite, Reine des lampes infernales, mes dames.... Sylphe vient à vous, curieux de voir ce qui se passe...

La voix était enfantine. Il sentait qu'il y avait une déesse mais il se demandait si c'était possible que les autres le soient aussi. Une d'entre elles avait quand même des roses autour d'elle. Etrange pouvoir que de créer des fleurs, il pensait que seuls les vivants le pouvaient. Il avait jamais vu ça près de la cascade en tout cas. Les deux autres dames lui disaient rien. Il n'avait jamais vu de femmes après tout, juste des souvenirs que les papillons lui donnaient des âmes qu'ils ramenaient aux enfers.

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Nephtys

Nephtys
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MessageSujet: Re: Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais)   Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais) EmptyVen 21 Fév 2020 - 0:45



Une Lyre. La Sienne. Et puis la Beauté.

Sous son regard azuré, Aphrodite se révéla être d'une infinie douceur. Pas un caprice. Pas un mot déplacé. Pas une seule déconvenue. L'air fut étonnamment aussi léger, pur et agréable qu'une plume. Sans surprise, le charme d'Aphrodite opéra immédiatement dans l'une des intimidantes et obscures salles du Palais d'Hadès. Cette démonstration et cette volonté n'offrirent pourtant qu'un avant-goût bien maigre de ce dont était réellement capable l'Olympienne. Néanmoins, Nephtys resta droite dans dans ses bottes. Nepthys ne tiqua pas. Muette, elle ne recula ni ne s'avança lorsque la divinité s'approcha de sa frêle petite forme. N'importe qui aurait fermé les yeux, dans l'attente de se faire manger tout cru. Mais rien. Rien de terrible n'advint. Le venin ne coula aucunement des paroles de la Beauté personnifiée. Pour quiconque savait apprécier la portée de ses mots, ses murmures ne furent que caresses et enchantements...

Attendrie, le Spectre du Sphinx ne put donc voiler le contentement qui naissait à peine sur son visage. Cela faisait remonter la déesse dans son estime, mais aussi dans l'approche que cette dernière lui offrait. Insouciante comme idéaliste, leur invitée était décidément une divinité pétillante de vie...

"Je ne sais que dire...Si ce n'est que ce sont des paroles très flatteuses de votre part, Dame Aphrodite. Vous êtes bien courageuse de pousser un Spectre à croire de nouveau aux beautés de la Vie et ce, dans le propre palais de Seigneur Hadès."

A ces mots, Nephtys rit avec légèreté, de bon cœur. Heureusement pour elles, Hadès était sûrement un dieu très occupé ! Et, malgré la dangerosité d'une telle tentation, cela réveilla les songes et les fragments d'espoir de l'ancienne Prêtresse de Rê. Un quelque chose..."d'interdit". Ô, Nephtys se garda bien de l'avouer. Car le rêve n'existait qu'au travers de sa lyre antique. Et, à l'aide de cette même lyre, Nepthys parviendrait sûrement à révéler les raisons qui la tenaient enchaîner aux Enfers. Aucun dieu grec ne pouvait la sauver de son malheur. Pas même la Guerre ; pas même l'Amour.

"Bien sûr, il s'agit là d'une offre plus que flatteuse et…olala, vous êtes une déesse étonnante, assurément ! », s'écria-t-elle, surprise. La déesse de l’Amour était décidément une imprévisible et délicieuse créature…Ainsi, le son d'une mélopée de cordes et d'arpèges accompagna sa réponse. Comme un élan dédiée à sa personne. Première tentative. « J’ai beaucoup de respect pour ce que vous incarnez. Mais même aux Enfers, mon allégeance appartient au Soleil et à la Gloire. Quand bien même il n'est pas encore éveillé, ce sont ses rayons qui font encore ma beauté à travers la Mort...Y renoncer vous ferait certainement perdre l'intérêt que vous me portez… "

La Beauté de Rê. L'était-elle seulement encore aujourd'hui ? Que désiraient véritablement le dernier Pharaon et les dieux du Nil au moment où ils avaient décidé de lui accorder l'éternité, au juste ? Ces questions n'avaient pour seule réponse que cette phrase qui résonnait en boucle dans son esprit. "Reste patiente. Sois forte. Sois imperturbable. Comme un Lion, comme un Sphinx."  Ce que Nephtys était en tout point. Fière et bien consciente de sa valeur, sa volonté était telle qu'elle bravait aujourd'hui de nombreux interdits...Prête à tout. Tout pour retrouver sa vie d'avant, et les gens qu'elle aimait.

"Mais vous n'avez pas tord, j'ai bon espoir de pouvoir redevenir libre un jour. On m'en a fait la promesse et comme vous le savez, les paroles viennent du cœur. Je suis presque certaine qu'en tant que déesse de l'Amour, vous pouvez comprendre l'espoir qu'on porte à ajouter une légère pointe de romantisme dans sa vie... "

Certainement...Pourquoi donc penser le contraire ? Soudainement, les doigts de l'Egyptienne s'envolèrent, dérobèrent cette fois-ci un morceau d'échauffement plus tenace, plein d'assurance et d'entrain. Et, tandis que son cosmos aux reflets d'améthystes faisaient scintiller et refléter l'étoile qu'elle représentait, sa voix clama ses intentions...

"J'ai eu l'occasion de vous connaître à travers un mythe de mon peuple. Ce qui...me fait penser à une petite histoire. Tout comme vous, j'attends. Depuis 1800 ans. Peut-être pour rien. Peut-être à raison. Les surprises, les vraies, se font en réalité bien rares..."

Avec espièglerie, malice et charme, Nephtys comptait bien défendre le rôle qui était le sien : juger le cœur de ses adversaires, certes, mais également apaiser les âmes en Enfers. Tel était son Devoir. Et tel fut la légère amertume qui s'empara immédiatement d'elle, lorsque le Spectre du Balrog subtilisa sa musique à son arrivée...Qui était-elle ? Son arrivée n'avait laissé planer aucun doute sur son identité : cette voix, ces pétales de roses, et ce cosmos impitoyable et trompeur...Persédia.

Un froncement de sourcils. Si le fait de l'accompagner fut de bonne guerre, entendre sa voix rongèrent derechef les bonnes volontés de l'ancienne Prêtresse. Cette favorite de Perséphone désirait-elle ouvertement lui faire compétition ? Lui voler la vedette ? A elle, la Gardienne de Cerbère ? Un bref instant, un silence s'imposa de sa part. Malgré son sourire et son apparence relativement calme, le sang de Nephtys ne fit qu'un tour. Sa colère, froide, grimpante comme les ronces, bouillonna à n'en faire qu'un tour dans ses veines... L'instant d'après, son soupir évapora toute son ire. Il était vrai que cette étoile céleste avait le don et le talent de faire son entrée. Un applaudissement sec résonna alors dans ce si vaste, trop vaste salon...

"Eh bien...moi qui avait tout juste accordé mon benêt dans l'espoir de trouver l'inspiration, je n'imaginais pas rencontrer quelqu'un d'aussi désireux et pressé à prendre une lyre...Me voilà bien embêter pour trouver ma prochaine musique, au risque de me répéter, désormais ! Mais après tout, nous avons tout notre temps, déesse Aphrodite. Peut-être plus tard, si vous me le permettez. Je vous conterais alors une histoire triste, une histoire d'amour, et une histoire d'espoir. C'est une promesse."


Un dernier accord résonna tout autour d'eux, scellant un envoûtement à peine avortée. Ô, la Gardienne de Cerbère avait tout son temps après tout : Son réveil ne datait que de quelques semaines. Un monde entier s'ouvrait désormais à elle. Tout comme pour cette étrange petite créature rampante et visqueuse, d'ailleurs, qui venait de rendre ses hommages, qu'elle avait aperçu du coin de l’œil...

"Sylphe du Papillon. Etes-vous arrivé seul ici ? Faites attention à vous, vous me semblez encore fragile de nature, dans votre cocon ... Quant à vous, Alexiia…Enchantée, très chère ! Cela me fait plaisir de retrouver un Spectre du Chat. J'ai toujours eu un très bon feeling avec vos prédécesseurs, et...je ne doute pas que nous serons amenés à nous entendre d'ici peu également. Voulez-vous bien me présenter un peu les environs quand vous aurez le temps, ma jumelle terrestre ?"

Après tout, que le visage fut poupin ou gracieux, qu'il fut une représentation de la jeunesse ou de la maturité, les deux jeunes femmes étaient les étoiles indomptables de ces Enfers.


Dernière édition par Nephtys le Dim 23 Fév 2020 - 14:45, édité 2 fois
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Alexiia

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MessageSujet: Re: Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais)   Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais) EmptyVen 21 Fév 2020 - 14:50

Le chat des enfers regardait l’Amour et Nephtys. La Déité se leva avec grâce de son siège, et s’approcha d’Alexiia, et entoura le visage du Spectre avec douceur. La Bestialité resta un instant troublée, l’Amour venait-elle réellement de la qualifier de "mignonne" ? Ne sachant quoi lui répondre, l’Italienne cligna des yeux deux ou trois fois. Son cosmos sortit par vague, tel le doux ronronnement d’un chat. Le sourcil gauche de la jeune femme se haussa, ainsi donc, tout ce que l’on pouvait raconter sur la Divinité de l’Amour, n’était que spéculation ? Alexiia s'exaltait de savoir quelque chose que le reste des humains ne saurait jamais. Mordillant sa lèvre inférieure, d’une petite voix amusée, elle s’adressa à Aphrodite.

« Déesse, c’est un réel plaisir de savoir cette information » Elle continua d’un ton plus joueur, les yeux pétillants d’amusement. . « Il ne faut pas juger un livre par sa couverture. »

Malheureusement, son amusement fut de courte durée. Une nouvelle venue s’invita à son tour dans le salon privé, accompagnée d’une envolée de roses, et d’une douce mélodie, dont le chat ne pouvait comprendre les paroles. Descendant du ciel, Persédia, lyre en main, venait de faire son entrée en grande pompe. Un grognement sourd remontant du plus profond d’elle, résonna dans le salon. Allait-elle la croiser à chaque fois ? Ses poings se serrèrent, elle avait toujours en travers de la gorge leur précédente rencontre. La nymphe semblait vouloir la nier. Grand bien lui fasse, si elle pouvait totalement oublier son existence, Alexiia ne demandait pas mieux. Rancunière ? Parfaitement.

Alexiia fit de son mieux pour garder sa colère sous silence, les mots de la Nymphe résonnaient encore dans son esprit. Les ongles enfoncés profondément dans ses paumes, elle ramena son cosmos en elle. Il ne fallait pas faire un esclandre devant une invitée de marque. Le Sphynx, malgré son air calme et son sourire de façade, semblait quelque peu contrariée par l’arrivée du Balrog. Où étais-ce le fruit de son imagination ?

Un son affreux la tira de ses sombres pensées. Une sorte de grosse larve s’avançait vers la Nymphe et la divinité de l’Amour. Une grimace collée sur le visage, la Bestialité regarda… Hum… Comment dire ça ? Bref.Le plus naturellement du monde, une des pustules se leva pour mieux observer. Qui ? Elle ne voulait pas le savoir. Les yeux du Cait Sith s’écarquillèrent de surprise. Sérieusement ? C’était réellement sa voix ? Une voix enfantine. Alexiia eut une sorte de flashback.

« Neh Alex, perché ti chiami gatto di strada? / Neh Alx, pourquoi ‘Co t’appelle chat des rues ? » La petite voix de Giuseppe résonnait aux oreilles de la demoiselle. Comme un fantôme venu du passé.

Fermant ses beaux yeux, Alexiia chassa ce souvenir de ses pensées. C’était impossible que ce.. Cette.. Enfin Sylphe soit Giuseppe. Il était mort depuis bien trop d’années, d’une maladie qui ne lui avait laissé aucune chance. Et il n’aurait pas eut l’étoffe d’un spectre. Il était bien trop doux. Le passé ne pouvait-être changé, et la mort était inévitable.

La voix chantante de la musicienne des Enfers permit à Alexiia de se concentré sur elle. D’un léger signe de tête, un sourire au coin des lèvres, le dos de la main posé sur sa hanche gauche, l’italienne apprécia les douces paroles de la gardienne de Cerbère. Respectueuse dans le choix de ses mots. Jumelle terrestre ? A près tout, pourquoi pas. Elle espérait sincèrement que leur caractère s'accorde et s'harmonise.

« C’est une bonne chose à savoir. Ne dit-on pas que les félins sont une belle et grande famille ? » Elle glissa son regard en direction de Persédia, Sylphe et Aphrodite.« Ce serait un immense plaisir, de vous montrer les environs, peut-être, à votre tour me conterez vous votre histoire. » Les yeux carmin de la Bestialité s’étaient plongés dans ceux de la Bête. Les prochains jours risquaient d’être épiques. Les félins de l’enfer venaient de rentrés à la maison.

La demoiselle partit s'installer contre une colonne du salon privé, gardant ainsi, un œil sur l'entrée et le petit groupe hétéroclite dans ce dernier. Elle se retient de sortir une cigarette, et choisi plutôt de se prendre l'une de ses fameuses sucette.
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Aphrodite
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MessageSujet: Re: Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais)   Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais) EmptyDim 23 Fév 2020 - 13:07



  Po-pu-la-ri-té
  Elysion

 Etonnante...? Si elle savait...
Son index se posa avec délicatesse sous le menton "juvénile" de l'égyptienne, alors qu'elle relevait légèrement son visage, comme pour mieux en contempler les moindres détails. Son peuple vénérait un autre panthéon, et il est certain qu'il demeurait fort curieux, au regard de la Divine, que celle-ci soit sous les ordres du Sombre Monarque alors qu'il était tellement loin de ses aspirations premières. Y aurait-il quelque chose de caché sous cette allégeance de façade ?

«Je te recommande plus que chaudement d'éviter ce genre de propos devant mon cher oncle, Nephtys. Ta confiance en moi t'honore, car étant la soeur aînée de Perséphone, il est bien dangereux de me confier ce genre de secrets.»


Le visage d'Aphrodite se para alors d'un sourire qui laissait également refléter un certain amusement. Elle imaginait d'ici la colère d'Hadès si Nephtys laissait "malencontreusement" échapper que son allégeance était tournée vers un tout autre dieu que lui. Son oncle n'était pas vraiment reconnu pour partager sa... chair à canon ? Aphrodite avait toujours eu le sentiment que c'était ainsi qu'il considérait l'humanité, qu'elle le serve ou non.

«Ré, oui, bien sûr... Il est tout à ton honneur de ne pas renier les fondements de ta création. Personne ne t'oblige cependant à y renoncer. Mais il y a une différence entre le cacher pour éviter la sanction et l'assumer quand l'on ne risque rien.»


L'index d'Aphrodite relâcha le menton de la jeune femme, son bras retombant doucement le long de son corps.
Il devenait de plus en plus difficile de savoir avec certitude si la déesse orientait la discussion en un débat, avançant des arguments pour dévoiler à son hôte du moment toute la différence qu'il y aurait entre sa servitude auprès d'Hadès ou bien d'elle-même, ou si elle faisait juste la conversation pour passer le temps.

Contre toutes attentes, elle faisait preuve d'une honnêteté presque touchante en dévoilant certaines choses aussi vite alors qu'elles venaient à peine de se rencontrer. Après tout... Nephtys ignorait tout de celle qu'elle avait face à elle, hormis les différentes réputations qui couraient sur la divinité à travers les contes, légendes et autres récits plus ou moins fantasques qu'aimaient se raconter les humains.
Elle risquait vraiment de mauvaises surprises... si Aphrodite décidait de s'épancher, l'air de rien, à l'oreille de son oncle ou de sa soeur. Cependant... elle n'en avait pas l'intention.

«Redevenir libre dis-tu... Aurais-tu eu la très mauvaise idée de passer un pacte avec Hadès par hasard...»


Cette dernière phrase sonnait plus comme une constatation que comme une réelle question. L'Amour ne connaissait que trop bien les procédés de son oncle, que pour ne pas imaginer très clairement ce qu'il avait pu se passer, sans pour autant avoir tous les détails.
Elle attendait... depuis fort longtemps... qu'à cela ne tienne, Aphrodite se ferait un plaisir de la libérer et d'en faire la plus belle prêtresse qu'elle ait eue depuis fort longtemps, très peu d'humaines trouvant grâce à ses yeux sur ce point.

Son regard aux prunelles carmines se reposa sur le petit chaton avec amusement.

«Effectivement Alexiia. Tout comme toi, il ne faut pas se fier à ce petit minois derrière lequel se cache une grande férocité... n'est-ce pas...»


L'exercice de cacher ses sentiments à l'Amour, elle qui en maîtrisait bien des aspects depuis des millénaires, était toujours relativement ardu. La véritable nature des êtres, principalement humains, ne lui échappait que rarement. Et nul doute que cette petite créature à la forme de brindille, savait être tout aussi mignonne et ronronnante, que terrible et hargneuse.

Depuis le début de leur conversation, la lyre de Nephtys laissait régulièrement filtrer de quelques notes à des pans entiers de musique. Venant tantôt appuyer les paroles de l'égyptienne, tantôt renforcer les sentiments qui se dégageaient à travers son corps tout autant que sa voix. Ce, pour le plus grand plaisir de la déesse.
Mais l'atmosphère changea radicalement lorsqu'une nouvelle venue fit son apparition, occultant, ou du moins essayant d'occulter, littéralement la présence de toutes celles qui s'étaient présentées jusqu'à maintenant.

Là encore, difficile d'échapper aux maelström d'émotions qui virevolta dans la petite pièce comme une nuée de mouches au-dessus d'un cadavre. Il semblerait que cette nouvelle venue ne soit pas des plus populaires auprès de ses congénères. Du moins... des deux qui l'entouraient à cet instant.

La Beauté admira l'entrée en scène, soignée à bien des égards. Que se soit la vue, l'ouïe ou l'odorat, cette nymphe, car était-ce bien là ce qu'elle était, à n'en point douter, avait peaufiné à merveille son arrivée sur les lieux.
Cependant... Aphrodite avait un avis pour le moins arrêté sur ces créatures dont elle estimait que la plupart ne servait à rien. Même si toutes les nymphes étaient des merveilles pour les yeux, la beauté enveloppant une coquille vide était aussi dénuée d'intérêt au regard de la déesse qu'une splendide outre de vin sans le moindre nectar à l'intérieur.

C'est donc avec une certaine curiosité qu'elle fixa Persédia, écoutant avec attention les vers qui emplissaient les lieux alors que les pourtours de sa silhouette se faisaient de plus en plus clairs au son de ses rimes.
Aphrodite nota sans mal que la nymphe employait un langage très ancien, qu'il était probable qu'elle seule puisse saisir. Un constat qui laissa la divine perplexe. Le faisait-elle pour lui rendre un hommage sincère et pudique ? Ou bien... tentait-elle de prendre l'ascendance sur celles qui étaient déjà présentes pour obtenir des faveurs qu'elle ne leur aurait peut être pas encore octroyées...

«La reine des Lampades est donc à nouveau éveillée... Intéressant. Je connais ton histoire et celle de tes soeurs, Persédia. Sois remerciée pour ces quelques vers et ton aimable accueil.»


L'Amour se tourna vers Nephtys dont elle se rapprocha à pas légers. Et bien qu'elle n'eut guère loin à aller, les deux étant restées relativement proches depuis que la divine épouse d'Arès s'était adressée à elle une première fois, on avait le sentiment que les pieds délicats de la déesse ne touchaient pas le sol.

Les émotions de Nephtys étaient aussi claires que l'eau d'une source, notamment l'une d'entre elles, celle qui intéressait l'Amour plus que les autres, celle dont elle était la reine incontestée depuis des millénaires : la jalousie.
La jalousie faisait faire bien des choses... le plus souvent stupides, mais parfois étonnamment judicieuses. Mais, surtout, la jalousie était un sentiment puissant qui permettait bien souvent de conduire les humains vers des chemins qu'ils auraient eu plus de mal à envisager sans elle.
Que l'égyptienne soit capable de ce genre de sentiments... aussi vite... et "juste" pour "ça"... allait grandement l'aider dans sa tache, à vrai dire.
C'est donc avec un charmant sourire qu'elle fit face à Nephtys, ses prunelles se mettant à briller d'un intense reflet rouge quelques brèves secondes. Elle seule pourrait les percevoir, et cela fut intentionnel de la part de l'Amour. Elle allait sans doute se poser des questions. Mais... cela aussi... était intentionnel.

«Ma chère Nephtys... les talents, même lorsqu'ils concernent un même domaine, sont tous différents. Et aucun ne saurait éclipser la beauté du tien, souviens t'en. Quant à ta promesse...»


Un aimable sourire se dessina sur le visage de la divinité, alors que le dos de sa main caressa délicatement la joue de la spectre.

«...je m'en souviendrai. Et je compte sur toi pour la tenir.»


Malgré la douceur du ton qu'elle employa pour s'adresser à elle, il fut fort difficile de savoir avec exactitude si Aphrodite espérait ou menaçait. Une... mise en garde peut être ? Les promesses ne doivent jamais être prononcées à la légère. Jamais.
Puis, assez soudainement mais pour autant d'une manière très fluide qui s'enchaîna comme si de rien était, la voix de la divine s'immisça secrètement dans l'esprit de Cerbère, bien que celle-ci serait dans l'incapacité de lui répondre de la même manière, Aphrodite n'étant pas sa déesse tutélaire.

*Tu es une créature fort intéressante ma chère enfant... je gage que tu viendras me retrouver chez mon époux quand l'occasion se présentera. Nous irons aux thermes qui te rappelleront sans nul doute ta précieuse Egypte et... nous parlerons.*


Son attention fut cependant détournée de la jeune femme par un bruit relativement désagréable à l'oreille de la Divine. La fine peau d'albâtre de l'Amour fut parcourut de quelques frissons alors qu'elle détournait les yeux de Nephtys pour les poser sur... une véritable horreur de la nature. Le sang de la déesse ne fit qu'un tour à la vue de ce magma gluant couvert de pustules, dont l'une d'elle avait l'outrecuidance de s'élever dans sa direction.
La situation devenait nettement plus compliquée, car Aphrodite ne pouvait se permettre d'être trop abrupte avec un spectre d'Hadès, étant donné les relations plus que tendues entre Perséphone et Arès, mais d'un autre côté elle était tout de même une déesse majeure, loin (très loin) de tout tolérer. Il ne fallait pas créer d'incident diplomatique, mais la seule présence de cette horrible... chose... près d'elle, la rendait malade.

Cependant.

Les petits papillons qui voletaient autour de lui intriguèrent la divine, ajouté à cela les quelques mots de Nephtys qui venaient de qualifier ce... truc... de spectre du papillon. Alors que l'égyptienne et le chaton s'entretenaient, l'ambiance étant sans nul doute bien plus détendue entre elles deux qu'entre elles et Persédia, Aphrodite se baissa vers la... chose..., en prenant sur elle d'une manière si violente qu'Arès aurait tout intérêt à lui rendre cet effort au centuple.

Sa paume ouverte s'éleva vers une... pustule... par Zeus mais quelle horreur... alors qu'une fine énergie rosée s'en échappa. Délicatement, elle vint entourer le.... corps ?, de la... créature..., d'une douce chaleur. L'instant dura quelques secondes, alors que la Beauté sondait ce qui se trouvait en face d'elle, tout en tentant de garder autant de distance que possible.

Lorsqu'elle eut trouvé ce qu'elle cherchait, ses iris perdirent un peu des reflets d'or qui les avaient envahis jusqu'alors.

«Je vois...»


Dit-elle en se relevant, ses iris de rubis ne quittant pas pour autant le... truc... qui s'étendait de manière plus ou moins... difforme... à ses pieds.
Les paupières d'Aphrodite se fermèrent une brève seconde. Elle devait trouver la force en son coeur de mère de considérer ce... cette... enfin voilà, comme un enfant. Un petit enfant qui avait besoin de protection, était encore bien loin de sa maturité et avait simplement besoin d'attention.
Elle se figura alors ses propres fils à leur naissance. Quand ils n'étaient que des nourrissons, et qu'ils n'arboraient pas encore les couleurs tant redoutées de la Peur et de la Terreur. Elle imaginait Harmonie, sa précieuse petite Harmonie... qui l'aida mieux à faire un transfert correct et stable sur la créature qui se répandait devant elle.
Lorsqu'elle rouvrit les yeux, son regard et son expression étaient nettement plus bienveillantes à l'égard de Sylphe.

«Tu deviendras une merveilleuse créature lorsque tu auras grandi Sylphe. L'une des plus belles des Enfers, probablement. Mais en attendant ce jour... il serait avisé de suivre les conseils de Nephtys.»


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Hadès
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MessageSujet: Re: Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais)   Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais) EmptyDim 23 Fév 2020 - 16:17

Arrow Rédemption

Une fois le rideau passé Hadès avait définitivement quitté la salle du trône, laissant Abel et Elyn vaqué à leurs occupations. Il sentit ces derniers s'en allé autre part peu après avoir cette salle ou Méphistophélès avait tant donné. Les remerciements du Basilic n'eurent aucune réponse. Comme si il allait en donner. Il est le seul maître à bord, qu'elle le remercie ou pas, son choix avait été celui-ci. L'aurait-elle haï s'il avait exécuté Abel ? Certainement. Les remerciements ne sont pas de mise.

Mais tout cela était maintenant loin dans l'esprit du Monarque. Ce dernier devait maintenant s'atteler à des affaires importantes. Certaines tête pensantes des Enfers s'était déjà rassemblé au Conseil, et c'est cette direction qu'allait prendre le Roi, avant de ne sentir une aura qu'il n'avait pas senti depuis très longtemps. Pas de doute, sa nièce Aphrodite se trouve dans l'un des salons du Palais. L'épouse d'Arès ne s'était pas annoncé au préalable, il est donc étonnant de voir que cette dernière ait pu arriver ici aussi aisément. Dans tous les cas, l'Infernal tourna le pas en direction de ce salon. Sa longue toge noire traînant légèrement sur le marbre du Palais et ses recouvrant totalement ses bras jusqu'à caché ses mains, il arriva dans l'un des salons les plus luxueux du Palais, non pas qu'ils le soient tous. Le Sombre Monarque balaya du regard la pièce et trouva Aphrodite en compagnie de trois Spectres, rien que ça.

Ma nièce. Je suis étonné de te voir ici, on ne m'a pas annoncé ta venue. Tu es ici seule ?

Dit-il d'une voix neutre, cette dernière portant dans toute la pièce pour qu'elle soit entendu de tout le monde. Hadès était resté juste à l'entrée du salon et n'était pas rentré plus en avant. Il ne comptait pas resté longtemps, il avait d'autres affaires à régler. En revanche, ce qui le dérangeait quelque peu, c'est qu'il semblerait que les Spectres ait pris un peu trop leur aise dans ce palais. Où pensent-ils qu'ils soient ? Ici, c'est la demeure de leur souverain, pas un salon de thé.

Que fais-tu entouré de tant de mes Spectres par ailleurs ? Il semblerait que ces derniers ne confondent mon palais avec un endroit où ils pourraient mener leur collation allègrement.

Rajouta-t-il sur un ton de légère agacement, son visage exprimant celui-ci avec un sourire du même acabit. Son cosmos était calme comme la surface de l'eau pour le moment, mais la pression par ses paroles n'en était pas moindre. Ils avaient devant eux leur souverain, il allait falloir agir en conséquence.
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Sylphe

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MessageSujet: Re: Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais)   Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais) EmptyDim 23 Fév 2020 - 22:38

Les mots du Sombre Monarque résonnèrent dans l'esprit de la larve comme une sentence. Il se demandait s'il était bien à sa place tout à coup et s'il était pas venu le temps de se retirer sans un mot. La chaleur douce de la Reine des plaisirs avait laissé place à un froid implacable. Non pas que Sylphe en avait peur, non, cela l'attirait même. Comme ces étranges lumières qui attiraient les insectes, il aurait aimé parler à celui à qui il devait tout. Mais, une partie de lui même lui commandait la sagesse et de ne pas rester séant plus avant. D'un schlurp schlurp bien déroutant, il quittait la pièce sans demander son reste.

Quelques secondes auparavant, il avait remercié d'un chouintement les douces paroles de Nephtys. Il ne savait rien d'elle mais elle était gentille à son endroit. Ses pustules qui lui faisaient office de yeux dansèrent un instant de contentement. Il voulait répondre mais une force bien supérieure concentrait ses sens. Il voyait arriver devant lui la déesse des émotions les plus intimes. Si son monarque était le prince des nuits d'hiver, elle était la dame du printemps à quelques égards pour la Reine des saisons. Sylphe ne savait pas quoi penser de ce qu'elle avait dit... Transformer ? Lui ? Il n'était rien. Comment une créature de si basse extraction telle que lui pouvait devenir belle ? Il ne savait pas quoi lui répondre et refusait d'entrer dans un jeu dangereux. Il n'avait que peu de connaissance de ce monde, un zest d'intelligence venait de son étoile terrestre mais c'était peu de choses.

Son corps glissait donc sur le marbre en reculant devant son monarque. Il ne voulait pas lui manquer de respect en lui tournant le dos. Par atavisme, il semblait savoir comment réagir à cette situation et il remerciait cette petite voix dans sa tête de le conseiller dans ces circonstances. Il s'approcha d'Alexiia et fit une petite courbette disgracieuse envers elle. Il ne disait pas le moindre mot, en avait il le droit qu'il n'osait pas le prendre... Schlurp schlurp.... il s'en allait de ce beau salon pour se glisser dans un vaste couloir. Les gardes squelettes riaient de lui et il prit quelques coups de leurs parts, mais, c'était peu de choses pour un être de sa condition. Il n'était rien qu'une chose sans intérêt.

En son for intérieur, il se demandait encore ce que la Déesse avait signifié par ces mots. Depuis qu'il était ici, il avait été seul. Parfois, ce spectre aux grandes ailes noires (Minos à ce qu'il avait compris) venait le voir mais il n'avait gardé que des sentiments lointains. Il se rappelait même plus à vrai dire. Puis, ici, tout le monde avait tendance à avoir des ailes noires dans le dos, cela n'allait pas être évident. Tiens.... schlurp... Il avait faim. Il partit alors vers un bon coin putride chargé d'insectes qu'il avait repéré en se baladant ici.

Arrow Vers l'inconnu.
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Nephtys

Nephtys
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MessageSujet: Re: Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais)   Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais) EmptyMar 25 Fév 2020 - 0:57


Quelle déception. Bien peu de choses à en redire. Comme un arrière-goût de chef d'oeuvre avorté. Certainement, il en fallait bien peu pour décevoir la capricieuse petite voix qui sermonnait déjà d'avance les actions de Nephtys. "Ceux-là ne méritent pas tant d'attention". "Tu ferais mieux d'ignorer le Balrog qui vient de couper court à ton poème." Et puis ce mot scandaleux, et indigne d'elle, qui faisait pourtant frissonner son corps tout entier. "Jalousie." Certes, le partage n'était pas dans les habitudes de cette créature d'Egypte qui, déjà, jaugeait de ses yeux bleus la scène toute entière avec la plus grande tranquillité du Monde : Un hommage aux Lampades, une rédemption à la laideur de cette larve, et puis une ode méritée aux valeurs cachées du chat. Mais elle, Nephtys, le savait mieux que quiconque. Ce qu'elle ressentait n'était pas entièrement de la jalousie, mais une frustration sans précédent. Fort heureusement, sa promesse auprès d'Aphrodite ne passa pas inaperçue. Bien au contraire.

Car cette promesse, ces paroles et ces sons avaient désormais pris une toute autre direction, comme l'ancienne prêtresse de Rê appréciait leur en donner. Il fallait croire en soi. La lueur rouge qui oscillait telle l'écume dans le regard vif de l'Amour personnifiée scella un contrat...Ou plutôt, une bien étrange entente...Gageuse comme jamais ! Bienheureux serait celle qui accomplirait une telle prouesse, et malheur à celle qui briserait un tel accord. Mais les malédictions...Nephtys en faisait son repas.

"Des paroles fort avisées, Dame Aphrodite. Je les garderai précieusement en mémoire, car après tout, un rappel comme une nouvelle leçon ne cesse de me faire rappeler que l'éternité n'est peut-être pas entièrement noire...Que ferait-on, sans pimenter sa vie, après tout !"

Et par pimenter sa vie, le sourire de l'Egyptienne parlait de lui-même. Inutile d'être un génie en la matière : la minute se vivait simplement. Sans tracas. Naturellement. Se prendre la tête ne lui serait d'aucune utilité pour redécouvrir ce monde d'un œil nouveau, et avec certitude, Nephtys pouvait déjà gager que les Enfers avaient certainement bien changé depuis sa dernière incarnation...

Hélas, le Sphinx n'eut pas à y réfléchir davantage qu'un cosmos particulièrement familier et sombre la tira de ses rêveries.  L'ombre d'une toge noire captura son regard et ce fut avec une particulière appréhension que la jeune femme signa une révérence à la fois respectueuse et tendue. Alors que sa voix allait signer sa sortie et exprimer ses hommages à la divinité infernale, Nephtys vit la petite larve trotter vers la grande Porte, ne se faisant pas prier pour déguerpir rapidement de ce territoire devenu hostile...

"Ma foi, quelle habile petite créature !", ne put-elle s'empêcher de songer avant de retourner entièrement son attention envers Hadès. Silencieusement, elle espérait qu'Alexiia ferait de même...

"Seigneur Hadès. Je...vais me retirer, je m'assurais que votre invitée ne manquait de rien dans votre Palais. Bien évidemment, ma lyre est vôtre, quand vous le souhaiterez. Veuillez m'excuser..."

Nephtys tourna des talons et sortit de la salle. Un tas de pensées se bousculait déjà dans son esprit à peine réveillée. Rejoindre Arès...Son ancienne Egypte...Et puis, Aphrodite. Quelle bien étrange rencontre pour un premier réveil...Etait-ce un auspice, un signe du ciel ? Après tout, cela ajoutait déjà quelques cordes à son benêt pour les mois à venir...



Dernière édition par Nephtys le Mer 26 Fév 2020 - 19:25, édité 6 fois
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Alexiia

Alexiia
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MessageSujet: Re: Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais)   Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais) EmptyMar 25 Fév 2020 - 1:20

Appuyée contre une colonne du somptueux salon, Alexiia observait les autres éveillés. S’amusant avec sa sucette, l’italienne n’eut qu’un simple sourire moqueur aux paroles de la Déesse de l’Amour. Cette dernière l’avait bien jugée, même si pour l’instant, elle n’avait pas encore pu faire ses preuves. Mais qu’importe, tout viendrai en temps et en heure. L’air était envahit par l’odeur des roses que Persédia avait invoqué quelques instants auparavant. Quelques papillons virevoltaient à droite à gauche, tout en restant assez prêt de Sylphe. Ainsi donc, cette larve serait le futur Spectre du papillon, intéressant. Très intéressant même.

Le Talent, la Féerie, la Bête et la Bestialité. Une belle brochette de spectre. Alexiia avait déjà quelques griefs face au Balrog, elle ressentait du respect pour le Sphynx et de la curiosité pour le Papillon. Le respect vis-à-vis de Nephtys était dû au Surplis que l’égyptienne portait. Les chats, petits ou grands, avaient toujours une certaine affinité entre eux. Et puis, elle était sa Jumelle Céleste non ?
La curiosité concernant Sylphe, était simplement du à sa future évolution.


Elle ne pu aller plus loin dans ses pensées qu’un cosmos sombre la ramena à l’instant présent. Le sombre monarque se tenait à l’entrée du salon, un sourire de façade collé aux lèvres. Ce dernier était légèrement agacé. S’écartant de son point d’appui, Alexiia repéra Sylphe qu’il lui fit une petite courbette avant de prendre la poudre d’escampette. Nephtys porta son attention sur le Seigneur des Enfers, lui présentant ses  hommages. Pendant ce temps, Alexiia s’inclina face à L’amour.

« Dame Aphrodite, ce fut un honneur de vous rencontrer»Lui dit-elle avant de tourner ses yeux carmin vers son Souverain. Du coin de l’œil, l'italienne remarqua que l'égyptienne était déjà partie dans les dédales des couloirs. « Majesté , Spectre du Caith Sit, Alexiia pour  vous servir. J’allais, à mon tour, quitter les lieux. Mais, il aurait été malvenu de ne pas me présenter à votre nièce. Si vous voulez bien m’excuser… » Venait-elle de fuir ? Surement, mais elle n'allait pas risquer sa tête. Le souverain semblait de fort méchante humeur. Autant, ne pas tirer le chat par la queue.
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Persédia

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MessageSujet: Re: Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais)   Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais) EmptyMar 25 Fév 2020 - 22:29


   

   
«  Attendre, mais pas trop longtemps  »
....


Persida ressentit une étrange sensation alors qu'elle continuait à jouer de son instrument enchanté pour rendre hommage à la déesse de la beauté et rendre son l'attente moins pénible. Sa musique s'arrêta brusquement alors que l'aura du seigneur des enfers se manifesta de façon soudain et celui-ci ne semblait pas très ravit de voir ses spectres prendre ainsi leurs aises avec l'épouse d'Arès dieu de la guerre. La belle nymphe garda son calme alors qu'une certaine terreur s'emparer d'elle car rien que de savoir qu'elle venait probablement de contrarier le seigneur du royaume souterrain lui était insupportable surtout qu'elle ne comprenait pas cette réaction enfin par à son encontre …. elle attendit alors simplement quelques minutes le temps que les autres personnes présente se soit exprimé avant de prendre la parole toujours la tête incliner vers le sol a genou devant le puissant régent des ténèbres.

- Veuillez me pardonner votre majesté, je venais simplement présenter mes salutations et mes respects a Dame Aphrodite en tant que muse des enfers afin de la divertir de mes chants durant son attente. Si vous souhaitez je reste bien évidemment a votre disposition Votre Excellence infernale Dit-elle simplement avec le plus grand respect

- Déesse Aphrodite se fut un plaisir, passer un agréable séjour dit-elle toujours sa voix douce et mélodique à l'attention de la déesse toujours en respectant drastiquement les règles de politesse

Bien évidemment, quand elle s'adressait au seigneur des enfers et à la déesse de l'amour et de la beauté la nymphe des enfers utiliser la langue de ses sœurs, comment aura-t-elle pu oser parler à des divinités dans la langue des humains ? Elle trouvait cela tellement vulgaire et irrespectueux. A moins que le divin Hadès ne désire que Persédia ne reste pour divertir les deux divinités durant leur entretient la reine des lampades prendrait congé en disparaissent dans une balle de roses cosmiques d'une odeur agréable et presque envoûtante.

>> les enfers ou autre ??  
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Aphrodite
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MessageSujet: Re: Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais)   Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais) EmptyJeu 27 Fév 2020 - 16:41



  Débandade
  Elysion

 Après un regard aussi soutenu qu'appuyé en direction de Nephtys, Aphrodite ne put guère retenir le large sourire qui se dessina sur son visage à l'arrivée du Maître incontesté de ces lieux. Non pas que sa présence la réjouissait au plus haut point, Hadès étant bien trop sinistre pour qu'elle n'apprécie sa compagnie trop longtemps, ce fut surtout l'attitude de ses spectres qui provoqua cet amusement.
Car lorsque son ombre se distingua par l'ouverture de la porte et que sa voix résonna dans la pièce, ce fut littéralement la débandade. Dans un sens, cela ne l'étonna guère. De tout temps à jamais, le monarque des Enfers avait toujours été plus redouté que réellement aimé, à quelques exceptions près. Ce qui chagrinait bien évidemment l'Amour, qui ne pouvait concevoir l'existence sans qu'il ne soit régit par celui-ci.

«Mon cher oncle !»


Lança-t-elle d'une voix débordante de chaleur et d'affection, alors qu'elle prenait le Sombre Monarque dans ses bras, une fois que ses guerrières se soient évanouies dans la nature. Car pas certaine, voire même absolument sûre, qu'Hadès aurait apprécié les deux bises que la Beauté venait de déposer sur ses joues glabres devant ses spectres. Même pas sûre qu'il les apprécie tout court, d'ailleurs.

«Je suis seule rassures-toi, Arès ne m'a pas accompagnée.»


L'Amour entreprit d'expliquer à son oncle la raison de sa présence en ces lieux. Qu'elle avait ressenti coup sur coup que deux attaques divines avaient été lancées, que la nature et le ressenti de l'une d'entre elles l'avait intriguée au point de se demander si elle n'avait pas été lancée en Enfers.
Elle lui expliqua qu'elle s'était donc présentée à la porte du royaume et que l'état d'apocalypse qui y régnait l'avait conforté dans sa crainte, provoquant de fait son inquiétude quant à la sécurité de son oncle et de sa petite soeur Perséphone.
Car s'il était juste qu'Arès et Perséphone étaient comme qui dirait... en froid... ça n'était pour autant pas le cas des filles de Zeus.

«Thanatos est venu m'accueillir à la Porte, et comme il y avait une quantité plutôt... improbable de Marinas à ce moment, il a préféré me conduire dans un endroit plus sécurisé et plus... propre. Nous avons donc pris un bain.»


Lâcha-t-elle avec une légèreté désarmante, comme si de rien était et dans un sourire à en faire fondre les neiges éternelles du Nord, comme si prendre un bain en compagnie de la Mort n'était en rien incongru.
Puis elle saisit les mains du Divin entre les siennes en plongeant son regard de rubis dans celui, aux couleurs tant opposées aux siennes, d'Hadès.

«Thanatos m'a rapidement rassurée sur votre état. Cependant... j'aurais trouvé très impoli de quitter les Enfers sans vous avoir salués auparavant.»


Ce qui était pour le moins assez plausible, l'épouse d'Arès ayant une sainte horreur que l'on manque aux règles de savoir-vire et de politesse.

«Mais je n'ai pas l'intention de m'éterniser, rassures-toi. Je m'en voudrais de te déranger. Je désirais simplement te saluer. Embrasses ma soeur pour moi, veux-tu ?»


Conclua-t-elle dans un nouveau sourire à fendre les pierres.

  (c) Never-Utopia
 
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Hadès
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MessageSujet: Re: Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais)   Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais) EmptySam 29 Fév 2020 - 21:30

De toute évidence, son ombre était toujours aussi redouté.

Bien qu'il ait été absent un certain temps, le Sombre Monarque évoquait toujours autant la crainte à ses Spectres, et ce qui venait de se produire en fut l'exemple le plus brillant. Ainsi, tous les Spectres avaient littéralement déguerpis du Palais, fuyant sans aucun doute pour leur vies, craignant la réaction de leur Souverain après qu'ils aient pris si légèrement leurs aises dans le Palais de celui qui les gouverne. D'un sourire satisfait de son effet, le Roi ne pu s'empêcher de lâcher quelques mots face à ces réactions.

Eh bien, eh bien... ils n'ont pas l'air si idiots qu'ils en ont l'air.

Dit-il simplement, alors qu'Aphrodite aborda aussi la situation de façon amusée.

Cette dernière, d'ailleurs, ne pu s'en empêcher. La Déesse de l'Amour serra son oncle dans ses bras, avant de lui claquer deux bises sur ses joues. Le Monarque y resta stoïque, ne réagissant pas et ne rendant pas pour un sou l'étreinte que la Déesse lui faisait subir. Il n'allait pas la décapité pour si peu, en tant que Déesse, il aurait de toute façon eu plus de mal qu'à l'accoutumé, mais ce n'est pas pour autant qu'il appréciait ces errements affectif de sa nièce, le Monarque ne voyant que par sa chère bien aimé pour cela.

Aphrodite venait s'enquérir de l'état des Enfers après avoir senti le déclenchement de deux attaques divines, ce qui paraît être une raison raisonnable. Thanatos l'ayant accueilli, et mis dans son bain par la même occasion. Toujours stoïque face à ses révélation, il ne pu s'empêcher de penser que son Dieu de la Mort avait tout de même des manières très particulière de faire les choses.

J'espère qu'il n'a pas été incorrect. Thanatos à tendance à prendre les choses... Très à cœur, dirons-nous.

Répondit simplement le Monarque. Il se doute bien que citer les Marinas ne fut pas innocent et c'est une autre pensée qui l'envahit alors ensuite. La Mort, enivré par les charmes de la nièce de l'Infernal, aurait très bien pu lui lâcher quelques informations très précieuse, qu'elle s'empresserait bien évidemment de répéter à son mari Arès. Hadès espéra donc surtout que Thanatos avait su tenir sa langue.

L'Olympienne, prenant ensuite les mains du Monarque dans les siennes, enchaîna en disant qu'elle avait été rassuré par la Mort sur l'état d'Hadès et de Perséphone, sa petite sœur. Mais qu'elle voulait absolument venir saluer le Sombre Monarque pour ne pas soustraire à la politesse, rajoutant qu'elle ne comptait pas s'éterniser et qu'il devrait embrasser le Printemps pour elle. Au delà du fait qu'elle ignore tout ce qui s'était passé juste avant avec Coré, le Monarque acquiesça simplement à cette demande, ne se privant pas d'une nouvelle chance d'embrasser sa tendre épouse. Comme s'il en avait besoin, de toute façon.

Cela sera fait. Veux-tu que je te fasse raccompagner jusqu'aux Portes, ma nièce ?
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Hadès
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MessageSujet: Re: Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais)   Attendre, mais pas trop longtemps ¤ Libre (dans un salon du palais) EmptyMar 14 Avr 2020 - 13:20

La réponse fut simple mais explicite. Aphrodite, qui ne voulait pas s'éterniser plus longtemps en Enfer, sauta sur l'occasion pour les quitter. Répondant ainsi positivement à la proposition du Monarque, ce dernier claqua de ses doigts et apparu alors deux Spectres lambda, de simples gardes, comme on pouvait en voir un peu partout dans les lieux importants du Royaume. Ces derniers, agenouillés derrière le Monarque, n'attendant qu'un ordre pour l'exécuter.

Raccompagner ma Nièce aux Portes.

Dit-il froidement à ces gardes, qui acquiescèrent tout deux à l'ordre qui venait de leur être donner. Ils s'agita ainsi et indiqua la voie à suivre à la Déesse pour la raccompagner. Dans un dernier sourire, Hadès lui lança quelques dernières paroles.

Salue donc mon Neveu de ma part, bien que je ne sois pas sûr que ces sentiments soient partagés.

Dit-il d'un ton presque ironique, se rappelant des derniers événements ayant eu lieu entre les deux camps.

Et c'est ainsi que le Monarque se retrouva seul dans cette pièce. Il allait pouvoir vaquer à ses occupations, et il semblerait que tout ceux qui devait participer à la réunion dont il avait parlé à Coré soient déjà plus ou moins là. Ce n'est pas l'élite pour rien, ils ont senti le coup. C'est d'un pas décidé, sourire narquois sur le visage que le Roi se dirigea vers cette réunion.

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