[FB] L'heure du bain [PV Perséphone]

Un petit détour et puis s'en va. C'est littéralement à cela que l'on pourrait résumer la brève sortie du Palais du Monarque. Mais que cela en valait la peine. Ainsi, il avait pu revoir sa femme, toujours aussi radieuse, frôlé ses lèvre parfaites. Mais après cette guerre harassante, et après avoir consenti tous ces efforts, il est temps d'un repos bien mérité. Il est temps, pour un bain.

Le Palais réserve bien des surprises, contenant des salles aussi vaste que celle du trône, ainsi que des salles plus petite comme cela où Poséidon a été reçu par le Roi un petit peu plus tôt. Mais ce Palais contient aussi, bien évidemment, des bains. Et quels bains, mes aïeux. Un très grande salle, s'étendant à perte de vue, orné de fontaines multiples et formant une étendu d'eau qui n'aurait rien à envier à une mer d'Europe. La vapeur se dégageant de l'eau chaude faisait baigné la pièce dans un certain brouillard, bien que correctement éclairée.

Le Monarque ne se fit ainsi pas prié. Il intima aux esclaves de préparer les bains pour deux et de maintenir l'eau à température. Il commanda aussi quelques mets, afin de se rassasier si le besoin s'en faisait ressentir. Mais avant de passer à l'eau, le Monarque se changea dans l'anti-chambre prévu à cet effet. Nu comme un ver, il garda seulement le collier en forme d'étoile à son cou, qu'il considérait comme un précieux cadeau de sa charmante épouse. Plongeant son corps dans l'eau, il ne pu retenir un soupir de plaisir tant il sentait ses muscles se détendre les uns après les autres. Il ne manquait qu'une chose...

La chaleur ambiante des bains, couplé à la vapeur d'eau qui s'en échappe provoque irrémédiablement une condensation sur la partie du corps du Monarque qui n'est pas immergé. Perlant doucement, Perséphone rejoignit enfin à son tour l'eau pour un moment de détente à deux qu'il n'avait pas connu depuis des siècles. Littéralement.

Cette dernière ne tarda pas à se blottir contre son Roi, déposant un baiser dans son cou. Le regard du souverain se tourna vers elle, alors qu'il la blottissait encore un peu plus contre son corps, l'enlaçant de ses bras dans le bas du dos. Le Printemps ne tarda pas ensuite à démarrer la conversation, revenant évidemment sur le sujet qui est sur toutes les lèvres, à savoir la dernière Guerre Sainte qui vient de se terminer. S'asseyant sur le banc immerger mais restant à la même hauteur d'eau, la Divinité lui répondit calmement et avec détente, comme ce moment l'exige.

Honnêtement, si Poséidon n'était pas intervenu ou ne nous avait pas soutenu, nous aurions été en train mauvaise posture. Ils mettront du temps à se remettre de cette défaite, mais la puissance de cette alliance n'est pas à sous-estimer.

Répondit-il à Perséphone. Se permettant de caresser les cheveux de sa Déesse et de jouer quelque peu avec, le Sombre Monarque ne tarda pas à enchaîner, pour évoquer la réunion avec Poséidon.

Il ne m'a pas vraiment surpris. Comme je m'y attendais, nous avons pu conclure une alliance officieuse de défense pour le moment. Moi ou des Spectres devront aller au Sanctuaire Sous-Marin pour la conclure officiellement et poser les termes exactes.

Dit-il d'abord, avant de faire une pause de quelques secondes, puis de reprendre de plus belle.

Il m'a confié vouloir devenir le centre des relations entre tous les camps. En soit, l'idée n'est pas mauvaise. Ne rêvons-nous d'imposer le règne des Enfers à tout les camps ? Mais la façon dont il veut mener cela est idéaliste, et je dois dire que cela m'énerve au plus haut point. Il ne voudrait qu'aucun camps ne garde rancune envers un autre, ou même qu'ils soient tous bons amis, alors que cela n'est définitivement pas possible.

Enchaîna le Monarque. Une nouvelle pause se fit sentir alors que les clapotis de l'eau se firent entendre lorsque Hadès posa au dessus de son épouse qui était posé sur son épaule.

Le pire, c'est qu'il en est conscient. C'est pour cela qu'il a voulu cette alliance avec les Enfers. Je me demande donc pourquoi il veut mener un telle politique extérieur.

Finit-il. Il avait beaucoup parlé au final, mais qu'en est-il de sa femme ?

Et toi ma très chère femme ? Qu'as-tu à me raconter ? Je me demandais d'ailleurs: lorsque nous étions à la porte, tu as laissé passé un Marinas alors que tu le combattais, pourquoi cela ? Je sais que tu ne l'aurais pas fais sans raison.

Les doigts de sa chère se baladant le long de son torse nue ne pu donner autre chose à la Divinité que des frissons de plaisir. Cette dernière en profita pour répondre aux dires de son époux, alors releva sa tête, d'un air presque surpris, lorsque l'alliance avec Poséidon fut évoqué.

Non. Athéna partira sûrement du principe que Poséidon est dans notre camps. Partant de là, je la vois mal tisser des liens avec lui, surtout au vue de leur passif, qui équivaut le nôtre. Mon petit frère en est conscient, d'où notre alliance que nous allons devoir officialiser sous peu. Le risque réside surtout dans la volatilité de Poséidon, qui nous trahira sûrement à la première occasion si une meilleure opportunité se présente.

Dit-il d'un ton doux à sa femme. Cette dernière ria d'ailleurs de tout son être à l'exposé du projet du Dieu des Océans, le Printemps pensant tout autant que le Roi que cela ne pourrait pas être réalisé, et que cela n'est tout bonnement pas réalisable.

Ce qu'il espère ? Je me le demande aussi. Une forme de pouvoir, sans doute. S'il est au centre de tous les camps, cela veut dire qu'il se rend nécessaire à tous les camps, lui donnant l'ascendant. Mais, il ne veut pour autant pas prendre la place de Zeus. J'avoue donc que son projet me laisse perplexe. Mais je suis tout comme toi, je pense que cela est impossible...

Dit-il, alors que Perséphone l'interpella d'un mot doux avant de passer à califourchon sur les cuisse du Monarque dans l'instant suivant. Sa divine poitrine collé à son torse, le Divin ne pouvait qu'esquissait un sourire chaleureux, accompagné d'un regard de braise à sa femme, qui rapprocha doucement ses lèvre, glissant quelques mots par la même occasion. Un thé ? Avec Athéna ? Pour parler de la situation des humains ? Ô grand jamais.

Quelle est donc cette vision d'enfer que tu me décris là, mon amour ?

Dit-il d'un sourire doux, rendant fougueusement le baiser que Perséphone venait d'entamer, et passant ses mains sur le long du dos de la divine, du bas des épaules de cette dernière à la rondeur de ses formes arrières. Puis, dans un brusque mouvement, elle balança son corps en arrière, riant une nouvelle fois. Visiblement, sa vision lui apportait autant de dégoût qu'à son Monarque, et il valait mieux en rire.

Peut-être est-il influencé par son hôte ? Même si c'est une hypothèse qui me paraît improbable pour une divinité tel que lui.

Vint ensuite la réponse à la question qu'avait posé Hadès. Perséphone lui répondit avec sincérité, et franchise, comme à son habitude avec lui. Ainsi, c'était une question de compassion, de perversion, mais aussi, de lâcheté ?

Lâcheté ? Toi ?

Posa-t-il d'un air interrogatif, presque surpris par cela. Le Divin savait que sa femme n'était pas une combattante, aguerri, loin de là. C'est d'ailleurs ce qu'elle détailla dans sa réponse, rétorquant aussi que le Marina était tout simplement épris d'Athéna, et que pour cette raison, elle l'avait laissé passé, car elle aurait voulu la même chose, mais aussi parce-qu'elle savait pertinemment qu'il n'arriverait pas à temps. La lâcheté vint quant à elle lorsque le Printemps se rendu compte que le Marina était trop fort pour elle, et qu'elle ne voulait pas aller au Tartare, subir un autre de ses tortures. Ce que le Monarque comprit parfaitement bien. Les doigts de la Déesse passant dans les mèches de cheveux noires, elle demanda tout de même si sa décision contrariait le Roi. Ce dernier répliqua immédiatement d'un mouvement de tête que non, pour rassurer son épouse. Le Divin fit d'ailleurs comme elle, écartant les larges mèche de cheveux de sa femme pour laisser admirer sa magnifique poitrine, avant de poser une main délicate sur sa joue. Accompagné d'un regard doux et chaleureux qu'on ne lui connaissait guère, et d'un sourire qui l'est tout autant.

Non seulement elle ne me contrarie pas le moins du monde, mais je ne veux plus t'entendre dire que tu as agis par lâcheté. Ma femme, tu n'es pas une Déesse guerrière comme ma nièce. Tu es Perséphone, le Printemps. A ce titre là, je ne peux t'en vouloir d'avoir abandonné un combat. Je trouve qu'aller au combat est d'ailleurs pour toi une marque de courage dont certains ne sont pas capable de faire preuve. Sois fière de tes accomplissements et ne te rabaisse plus jamais ainsi.

Dit-il, caressant doucement sa joue avant que sa main ne replonge dans l'eau.

Un autre sujet arriva ensuite sur la table. Cet Abel qui avait subi la fureur et la colère du Sombre Monarque était porté disparu après avoir reçu l'ordre de sa femme d'aller tuer Orion du Bélier. Et une certaine Elyn est censé le retrouver et le ramener. Pour être honnête, le Monarque a bien écouté la suite, mais son attention se focalisa surtout sur les souvenirs qu'il avait de Méphistophélès.

Cet impertinent... Est-il fort ? Si c'est le cas, pourquoi n'est-il pas revenu par ses propres moyens après avoir accompli sa mission ? De toute évidence, il est une perte dont nous pouvons survivre. A moins que... Te serais-tu entiché de lui, mon amour ? Qu'a-t-il de spécial pour avoir attiré ton affection ?

De toute évidence, l'absence du Monarque lui avait fait mal. Terriblement mal. Il suffit de voir le visage de la Déesse et l'air triste que celui-ci prenait rien qu'à l'évocation d'une éventuelle nouvelle absence de son époux pour le comprendre. Mais le Monarque était revenu et ne comptait pas s'en allé de sitôt. Prenant son menton entre son index et pouce, l'Infernal rapprocha ses lèvres des siennes, lui glissant quelques mots par l'occasion.

Jamais plus tu n'auras à souffrir de cette solitude, je te le promet.

Dit-il d'une voix douce à son épouse, toujours posé sur ses cuisses. Hadès en profita pour caresser le dos et les fesses magnifiques de sa femme, avant que cette dernière n'appelle les servantes pour une collation qui fit servi expressément. Un verre servi, puis deux. L'un se retrouva dans la main du Printemps, qui donna l'autre au Roi. Le Monarque trinqua avec sa femme et prit une gorgée de nectar, alors que Perséphone disserta sur les hôtes des Dieux, explicitant qu'elle même avait eu des problèmes par le passé.

Il est vrai. Mais tu es venue à bout de tout cela.

Dit-il d'abord, avant de reprendre rapidement.

Mais de ce que j'ai compris, l'hôte de Poséidon n'était pas n'importe qui. Peut-être a-t-il eu les yeux plus gros que le ventre. Dans tous les cas, je me délecte que tu ais repris ton corps originel, Coré.

Finit-il, dans un sourire qui en disait long sur l'avis que portait le Divin sur le corps de sa Divine femme.

Puis un nouveau baisé vint récompensé les doux mots prononcés plus tôt, alors que le Printemps semblait ému par le discours de son époux sur le fait qu'elle fut vaillante. Leurs lèvres se séparèrent ensuite, alors que Coré se glissa derrière le Monarque. Appuyant sa poitrine moelleuse sur son dos, le Roi ne pouvait que savourer les délicats doigts de fées de sa femme se baladant le long de sa nuque. Ses nerfs se déliaient un à un sous sa pression douce alors qu'elle répondit au sujet d'Abel d'un léger rire. Il voudrait donc devenir un Chasseur de Divinité ? Voilà qui sommes toute... Banal, non ?

Et tu me dis cela en me massant la nuque car tu as peur que je perde mon calme ? Aha.

Dit-il, taquinant sa femme d'un sourire amusé.

Sincère peut-être. Son sens des réalités semble distordu en revanche. Kazuki s'approche du pouvoir des Dieux, mais n'en est pas un. Et si nous avions un deuxième élément comme notre Juge du Garuda, je pense que je m'en serais aperçu. Mais j'avoue que cela doit être somme toute drôle de le voir se pataugé avec sa condition d'humain.

Adressa-t-il à sa femme, avant de continuer.

Je me demande ce qu'il se passerait s'ils venaient à se rencontrer, ces deux là. Dans tous les cas, il ne m'a pas fait la meilleure des premières impressions. J'avoue que je ne vois pas ce que tu vois en lui. Se targuer de pouvoir s'amuser de n'importe quelle situation n'est pas une force en soi. C'est plutôt ce qu'on en fait, qui est intéressant. Et de ce qu'il m'en a montré, il n'a pas l'air de l'utiliser de façon très intéressante.

Un Chevalier d'Athéna ? Voilà qui ne va d'autant pas réchauffer leur relation.

Dit-il simplement en réponse à la révélation du Printemps. Une information qui pourrait s'avérer crucial prochainement, mais pour l'instant, se perd au milieu des gestes tendres donné par l'un et l'autre du couple Infernal, Hadès répondant langoureusement au baisé de sa femme. Cette dernière n'hésitant d'ailleurs jamais à utiliser son cynisme et son sarcasme, ce qui dessinait toujours un sourire sur le visage du Monarque, appréciant plus que tout ce côté taquin chez elle.

Pauvre Perséphone, condamné à subir l'amour du Dieu des Enfers à jamais. Voilà un destin peu enviable, tu ne trouves pas ?

Répondant au sarcasme du Printemps par un des siens, reposant son front contre celui de la Déesse des Ténèbres avant de déposer un nouveau baiser sur ses lèvres.

Les gestes se faisaient de plus en plus tendres, et de plus en plus rapprochés. Il semblerait que la Reine veuille passé rapidement à autre chose. Et cela fut confirmé un instant après, alors que quand elle lui massait la nuque, ses doigts se glissèrent plus bas, dans l'eau claire et vers quelque chose qui ne pouvait être autre chose que d'une dureté à toute épreuve. Bouche légèrement ouverte, penchant sa tête vers sa femme, le Monarque ironisa sur la situation.

C'est effectivement ma divine colère que tu cherches là, Coré.

Alors que cette dernière expédia le sujet Abel en une phrase. Le Roi même presque plus attention, ne pensant qu'à ce qu'il pourrait faire maintenant à sa Reine, et à son corps divin. Déposant un baiser sur la nuque du Divin, le Printemps suggéra d'ailleurs explicitement un changement de cap dans la conversation. Il n'en attendait pas moins de son épouse, toujours prête à prendre l'initiative lorsque cela ne va pas assez vite à son goût.

Se retournant vers elle, Hadès soutenu son regard avant de l'embrasser fougueusement, une main se baladant dans les doux cheveux de sa belle, l'autre main occupé à masser sa poitrine. Puis les baisers se furent plus rapide, et descendirent rapidement vers le cou de la Divine, avant que le Monarque ne s'arrête un instant, plongeant une nouvelle fois son regard dans le sien.

Et toi, que proposes-tu, Coré ?

Peut-être. J'imagine que cela dépendra de comment ils ont récupéré de leur défaite. Athéna sait que cette guerre a eu de lourdes conséquences pour tout le monde, elle la première. Je pense qu'elle n'est pas assez stupide pour se jeter dans une autre bataille aussi rapidement. Poséidon possède une puissance non négligeable avec ses Marinas, ils risqueraient une nouvelle extermination en règle.

Dit-il d'abord à la question de sa femme. Le Roi sentit cette pointe d'inquiétude quant à l'éventuel implication des Enfers dans cette nouvelle guerre, selon les termes de l'accord passé entre les deux frères. Ainsi, le Monarque reprit rapidement la parole.

Si mon Frère parvient à nous prévenir de cela, nous serons effectivement forcé de nous impliquer. Cela fait mal de le reconnaître, mais l'alliance entre Asgard et les Saints nous met dans une fâcheuse position si nous venons à rester isolé. Et Poséidon représente potentiellement la seule chance de ne pas être seul face à plusieurs puissances. A qui d'autres voudrais-tu que l'on s'allie ? Arès ?

Finit-il d'une pointe d'ironie, connaissant pertinemment l'aversion du Printemps pour le neveu du Sombre Monarque et mari d'Aphrodite. Il est certain au moins qu'elle ne voudrait sûrement pas de ça.

Puis, la tendresse et les pulsions physiques des divinités prirent le pas sur tous le reste. Nulle doute que le manque se faisait ressentir entre les époux, eux qui ne s'étaient pas retrouvés seuls ainsi depuis une éternité. Coré prit le pli aussitôt et ne se lassa pas des caresses de son mari, tout comme l'Infernal apprécia à sa juste valeur celle de sa femme. Les gestes se firent peu à peu plus érotique et ce n'est que plusieurs heures plus tard que le couple fini par se reposer, tous deux joues rougies et essoufflé par l'action. Perséphone reposa sa tête sur l'épaule de l'Olympien, toujours en l’enlaçant alors qu'Hadès reposa son dos contre le marbre, laissant un bras entouré autour des hanches de sa femme, l'autre appuyer sur le bord du bain.

Un soupir de plaisir relâché et voilà le Printemps reparti sur autre chose, curieux de savoir ce que serait la suite. Pas de l'action, mais bien pour les Enfers. Esquissant d'abord un sourire à la boutade de sa femme, le Divin regarda ensuite le plafond avant de répondre à sa bien aimée.

D'abord le Tribunal Divin. Je me ferais une joie d'humilier Athéna et Odin une nouvelle fois. Ensuite, il faudra sceller définitivement ce pacte avec les Marinas et cela requerra que toi ou moi aillons au Sanctuaire de Poséidon. Et enfin, je n'ai pas oublié les actions d'Océanos. Lui et sa fille nous ont mis dans une position extrêmement délicate. Les Titans avaient consentis à se soumettre pour nous aider, mais de toute évidence, il va falloir les mater d'abord.

Ah, tu as raison. Je ne pensais qu'Athéna s'enhardirait autant. Il faut croire que tout est possible, avec le temps et les guerres passantes. J'imagine donc que nous devons dorénavant considéré qu'elle n'hésitera plus à nous attaquer ici même.

Répondit-il à sa femme dans un premier temps, alors qu'il la regarda déposé langoureusement des baisés le long de la nuque du Divin.

Ce qu'il s'est produit à la porte m'invite d'ailleurs à penser que tout cela n'était pas du tout prévu, ou du moins, pas de longue haleine. Il ne semblait pas avoir de plan autre que d'avancer à travers nos prisons pour récupérer cette chère Athéna. Ce qui est déplorable, c'est qu'alors même dans ces circonstances, nous avons eu énormément de mal à les contenir et ne nous en sommes sorti qu'en utilisant Poséidon à nos fins.

Dit-il alors qu'il déposa à son tour un baisé sur le haut du front de Coré. Pour certains humains, la signification de ce geste n'est autre que celui d'assuré la protection de l'être aimé. Peut-être qu'inconsciemment, c'était le geste qui le représentait le mieux. Et pour sûr, Hadès protégera sa bien-aimée, car c'est sans aucun doute la chose qu'il a de plus précieux en ce monde.

Puis, le Tribunal Divin revînt soudain sur le tapis de la conversation, alors que le sujet semblait éveillé un souvenir chez le Printemps. Ainsi, Coré narra des événements qui se sont produits alors que le Divin n'était pas encore de retour.

Ah, je n'avais pas compris sur l'instant pourquoi tu avais prononcé ces mots. Je n'avais pas cherché plus loin, mais maintenant je comprend mieux.

Dit-il d'abord, alors qu'il laissa sa femme déroulé son récit. Décidément, ce Thor était réellement un drôle de personnage. Comme si les Juges allaient sommé qui que ce soit ou quoi que ce soit avant de faire quelque chose. Et ne leur demandé surtout pas une raison. Le Nordique avait donc réclamé des comptes à Perséphone, rien que ça.

Quel Dieu stupide.

Lâcha simplement l'Infernal, répondant par un sourire moqueur à celui se dessinant sur le visage du Printemps. Cette dernière termina par un fait qui pourrait bien donné un avantage certain aux Enfers lorsque le Tribunal viendra. Un pacte avait été établi entre eux, et Thor ne l'a pas respecté le moins du monde. Zeus pourra bien arguer que ce pacte est peut-être un mensonge ou quels autres balivernes encore. Mais pour les yeux de tous lors de ce Tribunal, les Asgardiens passeront irrémédiablement pour les agresseurs dans cette histoire.

Tu as très bien fait de me conté cette histoire, Coré. Je me ferais un plaisir de la répété lors du Tribunal pour humilié Odin avec les exactions de son propre fils. Ainsi, tout le monde verra la vérité dans cette affaire.

Dit-il d'abord, avant d'enchaîné.

Néanmoins, il est plus que probable qu'ils se cherchent des alliés parmi les jurés. Athéna et Odin se soutiendront mutuellement sans aucun doute. J'en parlerais aussi à mon Frère, j'ose pensé qu'il prendra parti pour nous dans cette histoire, comme il l'a fait lors de la Guerre

Finit-il, alors que le Printemps déposa un nouveau baisé sur les lèvres du Monarque. Ce dernier n'en avait pas besoin de plus et rendit le baisé à sa femme avec vigueur. Mais ce n'était pas fini, puisque les caresses se firent elle aussi plus intense une nouvelle fois. Les mains du Divin coururent le long des hanches de la Divine, passant par sa poitrine et ses fesses, et bien entendu, l'endroit qui lui donnera le plus de plaisir. Et cette fois, une heure seulement suffit.

De nouveau adossé au marbre, les joues rougis avec des gouttes qui perlèrent tout son long, le Divin reprit d'abord son souffle. Sa femme lui avait tant manqué. La retrouvé ainsi seule était un plaisir sans nom. Le Monarque, ainsi baigné dans ce sentiment de retrouver sa tendre et douce, posa sa tête sur la poitrine de Coré, se trouvant juste en face de lui, y déposant quelque baisés au passage.

Tu m'as tant manqué, que je pense que je serais capable de rester avec toi dans ces eaux indéfiniment. Je veux encore t'entendre me raconter tes aventures lorsque je n'étais pas là.

L'Infernal acquiesça aux dires de sa femme. En effet, ce Tribunal Divin allait être un bon test pour voir si Poséidon est sincère dans cette alliance et jusqu'où il est prêt à la pousser. Soutenir Athéna serait pour lui une grosse erreur, mais étant donné leur dernier entretien et les informations qu'il a obtenu sur son Frère et son incarnation, cela ne serait pas si choquant.

Mais cette conversation se perdit bien rapidement alors que les deux époux se retrouvaient en un une nouvelle fois. Et si après cela, le Monarque n'eut pas de mal à exprimer son manque de son épouse, cette dernière du s'y reprendre, mais dévoila ses sentiments profonds, ce qu'elle n'aurait jamais fais avec aucun autre. A cela, la Divinité plongea ses yeux d'un bleu profond dans ceux de sa chère et tendre et lui adressa quelques mots d'un ton doux et suave.

Nous avons tous les deux eu nos égarements. Mais maintenant, nous sommes ensemble. Et cela à jamais, tu m'entends ? A jamais. Je t'aime, Coré.

Lui dit-il simplement, avant de déposer un nouveau baisé sur ses lèvres et d'allonger sa tête contre la poitrine douce de la Déesse.

Puis, la Divine conta ses aventures comme demander par son mari. Ce dernier écouta attentivement, et esquissa lui aussi un sourire amusé face à l'anecdote de Thanatos remettant à leur place les Spectres. Certains semblent-ils ne l'auraient pas bien pris, mais la Mort a vite calmer tout ce petit monde, sans surprise.

Certains Spectres ont toujours été indiscipliné, cela ne date pas d'hier malheureusement. Je ne serais pas étonné d'en trouver dans ce palais entrain de prendre le thé comme si de rien n'était.

Dit-il, alors que le Printemps enchaîna avec le fait qu'elle avait déclenché la guerre contre Arès. Bien évidemment, ce dernier n'avait pas respecté la sanction du Tribunal Divin, et cette dernière n'était que trop légère comparé aux crimes que le neveux d'Hadès avait commis. Les Enfers ont gagné haut la main, sans surprise, mais d'accord avec sa femme, cela ne servira sûrement pas de leçon au Dieu de la Guerre pour se calmer.

Cela ne serait pas étonnant qu'il fasse des siennes lors du Tribunal Divin. Avec un peu de chance, il aura assez du jugeote pour faire condamner Athéna et Odin, cela serait dans son avantage de ne pas s'opposer à nous une nouvelle fois.

Dit-il, avant d'enchaîner.

Néanmoins, je vois que tu as su gérer les Enfers d'une main de fer en mon absence. Peut-être devrais-je m'absenter plus souvent dans ce cas ?

Finit-il avec un léger rire et d'un sourire taquin à sa femme. Profitez-en, il est de bonne humeur là.

Le Printemps rendit bien les mots et la flamme que lui avait déclaré son mari. Ils avaient fauté tous les deux, mais c'est maintenant ensemble qu'ils allaient gouverné et jamais plus ils n'allaient se séparer. Et comme ce moment qu'ils passent intimement dans les bains, ils retrouvèrent enfin leur complicité qu'il manqua tant au Souverain.

Et si Hadès ne se faisait pas trop de souci quant à Arès qui ne soutiendra sans doute pas Athéna et Odin, Coré n'en était pas si sûre, avançant le fait que cela pourrait peut-être lui être bénéfique s'il espérait une coalition avec Athéna et Odin. Cela fit sourire le Monarque car c'était oublié un fait assez important.

Odin et Athéna en particulier ont souffert du retour d'Arès. Je vois mal cette dernière accepté de faire enter mon neveu dans cette alliance. Non seulement, cela ne leur serait d'aucun intérêt, mais plus encore, ils pourraient rompre l'équilibre de cette alliance en faisant y entrer un élément plus qu'instable.

Analysa d'abord le Roi.

Mais j'imagine que nous ne pouvons présumer de rien avec lui. Cela sera la surprise du Chef. Je me demande en revanche ce que sera la position des autres Olympiens. Artémis est déjà acquise à la cause d'Odin et Athéna, mais qu'en-es-t-il des autres ? Les as-tu rencontré ?

Demanda ensuite le Divin à sa femme.

Cette dernière d'ailleurs prit ironiquement les mots précédent de l'Olympien. Ainsi, partant de la tempe et allant jusqu'au menton d'Hadès, le Printemps caressa le visage de son mari, lui rétorquant un cinglante réponse. Cela fit rigoler franchement le Divin. Sa femme l'avait mouché bien comme il faut et il n'eut rien à répondre en retour.

Touché.

Dit-il simplement, rendant le baiser à sa femme de façon douce et langoureuse.

J'espère que tu as été aussi cinglante lorsque je n'étais pas là pour te faire respecter.

Cela dépendra donc d'Athéna et de sa volonté. Nous verrons bien jusqu'à quel point elle est prête à aller.

Répondit-il simplement aux mots de sa femme.

Ce moment merveilleux touchait bientôt à sa fin, malheureusement. Perséphone avoua ne pas connaître la position ni les relations des autres Olympiens par rapport Asgard et au Sanctuaire. Le couple infernal n'a donc pas plus d'information à partager en vue de ce tribunal divin qui approche à grand pas.

Le Printemps, emplit de malice en ce moment de tendresse, fit joué sa complicité pour glisser quelques mots de plus au Souverain des Enfers qui n'eut pour réponse qu'un sourire, alors que les gestes d'affection se succédèrent. Cet air amusé sur son visage, cela faisait si longtemps qu'il ne l'avait pas vu. Cette vision l'emplit de joie et surtout d'un amour toujours plus forte pour la Déesse. Cette dernière étreint d'ailleurs une nouvelle fois son époux, alors que l'on annonce au couple infernal que la salle de réunion est prête pour le Conseil qu'Hadès veut appeler. Cette étreinte, comme si c'était la dernière, fit penser à quelque chose au Roi.

Ce moment se fini peut-être, mais faisons-nous cette promesse, veux tu. Faisons-nous la promesse de nous retrouver une nouvelle fois dans cette intimité. Je ne fatiguerais jamais de ces moments avec toi.

Glissa-t-il à l'oreille de sa douce femme, alors qu'il passa les bras dans son dos pour la serrer contre lui à son tour. Une fois cela fait, il fallait maintenant s'afférer et retrouvé le monde réel. Sortant du bain fumant, le Monarque passa un peignoir après avoir embrassé une dernière fois sa femme. Puis, il se changea pour retrouver ses habits de Divin. Ainsi, il passa les portes de cette pièce et redevint Hadès, le souverain des Enfers redouté de tous.