Sujet: Entre ombre et lumière Lun 1 Juil 2019 - 17:02
Après avoir quitté Kazuki, Velvet escorta les invités jusqu'au palais d'Hadès dans le plus grand des calmes. Ce n'était pas tellement son genre d'ouvrir la discussion, surtout lorsqu'elle se retrouvait face à plusieurs personnes qu'elle ne connaissait pas. En plus de ça, Athéna n'était pas n'importe qui. Néanmoins, durant le trajet, les yeux ambrés de la Béhémoth se posèrent quelques fois sur celle-ci. Un peu à cause de ce qu'elle avait dit mais aussi, parce qu'en y repensant, Velvet aurait bien voulu la voir il y a de cela un petit temps pour en savoir plus au sujet de la disparition de Lenalee. Maintenant, il était trop tard et, heureusement, sa soeur était de retour aux Enfers. Une petite pensée pour Kurayami lui traversa également l'esprit. Elle se demandait bien ce qu'il était devenu après qu'elle l'ait quitté... Ils ne risquaient certainement plus jamais de se recroiser.
Les voilà tous les trois arrivés au palais, dans la salle où se trouvait déjà le Sombre Monarque, qui les attendait depuis un petit moment. Qu'allaient-ils se dire ? Étrangement, Velvet était sûre qu'elle se ferait congédier par son supérieur et qu'elle n'en saurait rien. Si tel était le cas, tant pis ! C'est que cela ne la regardait pas. Si elle ne devait pas être de la partie, elle s'en irait voir si la petite troupe, avec qui elle s'était rendue chez les Titans, était déjà rentrée.
Genou posé au sol, main posée sur le cœur et tête baissée, la Spectre annonça l'arrivée de la Déesse et de son Saint.
"Seigneur Hadès, je vous amène la Déesse Athéna ainsi que son escorte, le Chevalier d'Or du Cancer, comme vous me l'aviez demandé."
Devait-elle préciser que Kazuki n'était pas de la partie ? Non. Hadès n'était pas idiot et encore moins aveugle. Maintenant, elle attendrait sa réponse afin de savoir si elle pouvait disposer ou non. Sa présence ici serait certainement aussi utile que lors de sa visite chez les Titans. Seule la curiosité l'animait et lui donnait une raison de rester. Dans tous les cas, la décision revenait au monarque.
Sujet: Re: Entre ombre et lumière Mer 3 Juil 2019 - 19:34
Athéna et notre guide échangèrent quelques mots avant le départ de Kazuki vers d’autre lieu, Scareface savait que leurs routes allaient se croiser encore à nombreuses reprises mais qu’importe c’était la leurs destins à tous deux.
Au signal de Velvet, le chevalier d’or emboîta le pas à la protectrice des hommes, marchant à cotés d’elle sans dire un mot, diminuant petit à petit son rythme entrainement Ahina dans la diminution de ses pas jusqu'à que le guerrier saint et se déesse soit à bonne distance pour ne pas que la spectre puisse les entendre.
Je crois qu’il est clair que mon cosmos doit demeurer éteint et plus encore lorsque nous serons devant papounet chéri, ça serait con que deux Hadès se fassent ressentir dans le palais du souverain.
Le nécromancien porta ses mains à sa taille, puis défit la boucle de ceinturon de son artefact avant de tendre son épée vers Athéna.
Depuis que tu n’a plus ton gros bâton dans la main, j’ai l’impression que t’es a poil… Prends Azoth avec toi, non seulement elle pourrait te sortir d’un mauvais pas, mais en plus, c’est une belle lame à double tranchant. Mais Attention, ce n’est qu’un pré, je veux la revoir lorsque tut cela sera fini.
Le fils d’Hadès n’avait pas détourné son regard à un instant mais Ahina pu voir la que la main de son chevalier venait de se recouvrir de son gantelet d’or, pas que la main d’ailleurs tout le corps de Scareface venait de revêtir l’armure terne du Cancer, un claquement d’air plus tard la protection se para même d’une cape noir au reflet vert, c’était la première fois depuis des années que l’armure d’or fut complète sur son porteur.
T’as vu ça Ahina, je sais me mettre sur mon trente-et-un quand il faut ….
Le quatrième gardien sourit bêtement à sa blague, un sourire toujours sadique, mais sn visage pervers reprit rapidement son sérieux lorsque les trois voyageurs entrèrent dans le Palais du souverain. Il était déjà la, les attendant pour cette réunion qui pouvait être décisive sur l’avenir de la terre ainsi que de tous les royaumes divins.
Scareface retira son heaume par respect, mais étrangement il se mit derrière celle qu’il devait défendre, essayent de retarder le plus possible cette confrontation qu’il avait pourtant tant espérer… Derrière ses yeux cachés par son bandeau de gais, la voix du cosmos qui résidait en la faucheuse du sanctuaire riait de plus en plus fort ….
Contre toute attente, Kazuki n'avait rien dit. Pas un seul mot, pas la plus petite réaction, aucun énervement ou emportement quel qu'il soit... Ahina en fut extrêmement surprise à vrai dire. La retenue n'était certes pas dans les habitudes du Juge du Garuda, généralement prompt à la colère. Et finalement... elle en venait à se demander ce qui était le pire... qu'il s'énerve, ou au contraire, qu'il reste d'un calme placide. Une chose était néanmoins certaine, il avait changé. Vraiment changé. Elle ignorait ce qu'il s'était passé, mais l'évolution était indéniable.
Quand il passa près d'elle en lui transmettant quelques mots par une voie qu'eux seuls pouvaient percevoir, cette fois elle ne se retint pas et lui saisit le poignet avec douceur alors qu'il arrivait à sa hauteur.
* Je t'en conjure Kazuki... ne fais pas ça... Il ne reste plus que deux sceaux, le 1er a déjà été détruit. Si tu détruis celui-ci il n'en restera plus qu'un. La prison d'Ouranos sera considérablement affaiblie et la libération de sa monstruosité bien plus palpable et dangereuse. *
Cela ne dura qu'une brève seconde et elle relâcha instantanément sa main. Ses paupières se fermèrent l'espace d'un instant. Si il arrivait à détruire le Sceau de Poséidon... ce serait une véritable catastrophe pour le monde.
Esquissant un sourire à l'attention de la jeune femme à l'ample chevelure d'ébène, elle acquiesça d'un bref mouvement de la tête. Ainsi elles ne s'étaient jamais rencontrées... étrange...
« Je vous remercie, Velvet. »
Suivant la guerrière au travers du dédale des différentes prisons qu'ils étaient malheureusement obligés de traverser jusqu'au palais d'Hadès, Athéna calqua ses pas sur ceux de son chevalier. Ils se connaissaient depuis bien longtemps, il n'était plus besoin de se parler pour certaines choses. Sa première remarque lui tira un sourire. Elle ne pouvait imaginer ce qu'il se passait dans son coeur à cet instant. Ce moment... il l'avait attendu presque toute sa vie et, enfin, ce jour était arrivé. Et pourtant... il arrivait encore à plaisanter tout en restant malgré tout concentré sur leur mission. Scareface était une vraie force de la nature, à n'en point douter...
Alors qu'il lui tendait son épée, Ahina arqua un sourcil de stupéfaction. De mémoire jamais il n'avait permis à quiconque de ne serait-ce que frôler le métal de sa précieuse amie. Amie relativement caractérielle par ailleurs, si sa mémoire était bonne. Un peu à l'image de son propriétaire, soit dit en passant. Délicatement elle leva la main, paume ouverte en signe de refus.
« Je suis très flattée de l'honneur que tu me fais. Mais tu sais... je ne pense pas qu'elle et moi nous nous entendrions. Puis, par ailleurs... si la présence de Niké me prive de mon sceptre, je ne suis pas sans protection. »
Du bout des doigts Ahina fit apparaître une toute petite statuette, reproduction miniature au détail près de l'immense statue qui trônait au Sanctuaire. Chaque Saint savait que cette statue renfermait l'armure divine d'Athéna. Et si elle ne souhaitait pas en arriver là, si elle espérait sincèrement que cet échange se déroule mieux que les précédents, elle n'était cependant pas venue sans défense. Optimiste, mais pas stupide.
« Il y a bien longtemps que je ne t'ai vu l'arborer. Très classe ! Tu devrais la mettre plus souvent. »
Le taquina-t-elle dans un sourire amusé. Il fallait reconnaître que l'armure du cancer était l'une des plus belles du zodiaque. Le casque était particulièrement impressionnant et suffisait à lui seul à mettre certains ennemis très mal à l'aise. Alors imaginez dès qu'ils faisaient la connaissance du propriétaire en-dessous...
Le visage d'Athéna, sans pour autant se durcir, se teinta d'une plus grande concentration alors que le palais était désormais en vue. La distance s'amenuisait à chaque pas et le silence était retombé autant sur les deux invités, que sur leur hôtesse qui n'avait pas soufflé mot de toute la route.
Lorsqu'il pénétrèrent dans le palais, la première chose que vit Athéna fut évidemment Hadès. Mais deux autres choses la percutèrent assez sévèrement. Il était vraiment difficile d'en faire abstraction tant cela perturbait l'équilibre de la vaste salle d'audience. Les deux statues des monarques divins, qui se faisaient face de chaque côté de la pièce, étaient terriblement abîmées. Celle d'Hadès était décapitée, sa tête posée à ses pieds. Celle de Perséphone... eh bien... pleurait d'épaisses larmes rouges sans discontinuer. Une pointe d'anxiété, très légère, très fugace, mais bien présente, passa dans le coeur de la déesse. Tout cela n'était pas un bon présage.
« Mon oncle, merci de nous recevoir. Cela fait bien longtemps. »
Elle posa délicatement la main sur son coeur en inclinant légèrement le visage vers lui. Ils avaient beau être aussi opposés que l'on peut l'être, Athéna avait toujours eu du respect pour son oncle. Elle nota rapidement qu'il n'avait pas choisi de s'incarner dans son corps originel, ce qui n'était pas très surprenant venant de lui. Athéna ne fit montre de rien lorsque Scareface se plaça légèrement en retrait. Il était vêtu de son armure, avait retiré son heaume et Velvet l'avait présenté. Il n'y avait donc aucun manquement au protocole. Elle imaginait à peine ce qu'il pouvait ressentir, et s'il avait pris cette décision c'est qu'il y avait une bonne raison.
« Je suis venue t'entretenir du problème Lucifer et des Sceaux d'Ouranos. J'ai pensé que... pour une fois... nous pourrions mettre nos différents de côté au moins le temps que ce problème soit résolu. »
Le regard d'Athéna se planta dans celui de son oncle. Il y lirait sincérité et obstination, s'il prenait la peine de le faire. Maintenant... toute la question serait de savoir si elle choisirait de parler de ce que prévoyait de faire Kazuki ou non... Cela mettrait probablement le Juge dans une situation difficile et cela la chagrinait. Cependant... le laisser détruire un sceau serait bien plus dangereux et, cela, pour tout le monde.
Sujet: Re: Entre ombre et lumière Dim 7 Juil 2019 - 16:54
L'attente pu paraître longue, très longue. Pourtant, il ne s'écoula pas tant de temps que ça entre le départ de Velvet et son retour avec les invités de marques, qui s'étaient invités en Enfer seuls par ailleurs. La Spectre avait été efficace. Le Seigneur des Ténèbres l'avait envoyé escorté Athéna et son Chevalier, et elle revint aussi vite, comme convenu avec les deux personnages. S'agenouillant comme il était de mise, elle présenta ceux qu'elle venait d'escorter, sous le regard du Sombre Monarque, posé sur son trône, sa tête reposant sur ses phalanges. Il ne dit d'abord pas mot, et posa seulement son regard bleu foncé sur les deux invités en sa présence, comme s'il les sondait avec une seule question en tête: qu'est-ce qu'ils peuvent bien faire ici ?
Athéna n'était évidemment pas venu sans une escorte. Cette dernière n'était autre que le Chevalier d'Or du Cancer. Le Sombre Monarque n'avait pas observé le doré d'une armure Zodiacal depuis bien longtemps, alors il est possible que cela lui fasse défaut. Dans tous les cas, il semblera que la Déesse de la Guerre soit venue préparer. Elle sait très bien que le Roi Infernal prendrait sa tête au moment le plus opportun. C'est d'ailleurs ce qu'il doit s'imaginer, assit sur son trône d'ébène, à observer sa nièce alors qu'elle le remerciait de les recevoir. Un léger sourire narquois orna alors le Monarque.
Je n'allais pas laisser passer cette chance de voir ma nièce alors qu'elle vient sans même prendre la peine de mobiliser toute son armée.
Dit-il d'une voix calme, alors qu'il imaginait toute les façons possible de la décapiter sur le champs.
Que viens-tu donc faire ici, Athéna-yo.
Poursuivit-il, toujours d'un ton calme.
La réponse enleva le sourire du visage du Sombre Monarque alors que les Sceaux d'Ouranos étaient évoqués. Un membre de la fratrie aurait-il encore failli à son devoir de les garder en sécurité ? Vu le peu de considération qu'ils peuvent porté, cela ne sera en rien étonnant. Néanmoins, le problème devait être plus important pour qu'Athéna elle-même se déplace en Enfer pour lui entretenir la situation, et ainsi "mettre les différents de côté". La naïveté de sa nièce le fascinerait toujours, pourtant, le Roi Infernal ne rigola pas à la face d'Athéna. Il prit un air plus sérieux, toujours hautain cependant, et regardant ses invités de haut, depuis le sommet des marches où était le trône, il reprit la parole, alors qu'il vu toute la sincérité dans les yeux de la Déesse de la Guerre.
Parle, Athéna. Je t'écoute donc.
Dit-il d'un air sec. Elle devait bien savoir, que si la situation n'était pas assez grave, elle venait d'entrer dans son tombeau. Dès lors, il valait mieux qu'elle se montre convaincante.
Sujet: Re: Entre ombre et lumière Lun 8 Juil 2019 - 13:43
La Solitude resta immobile, sur son seul genou qui reposait sur le sol, silencieuse comme elle aimait tant l'être dans ce genre de situations. Elle ne faisait qu'écouter les échanges entre les différents protagonistes sans intervenir. Comment le pourrait-elle au vu de son statut ? Impossible. Elle ne bougerait pas d'un pouce tant que son Seigneur ne le lui demanderait pas et n'interviendrait que s'il lui donne la parole.
L'entretien entre les deux entités divines débutait bien. Athéna ne passa pas par quatre chemins et exposa immédiatement ce qui l'amenait ; les sceaux d'Ouranos. Attendez... "les" sceaux ? Nouvelle information pour la Béhémoth qui pensait qu'il n'en existait qu'un. En y réfléchissant mieux, enfermer une entité aussi puissante qu'Ouranos dans un seul et unique sceau serait beaucoup trop dangereux. Cela augmenterait les chances de son réveil.
*Sil...*
Le Juge avait certainement discuté de ce sujet épineux avec la Déesse avant que la Spectre n'arrive. Il savait peut-être même que son intention était de venir en discuter avec Hadès. Alors pourquoi ne pas être venu jusqu'ici pour écouter ce qu'elle avait à dire ? Soit cela ne l'intéressait pas dans l'immédiat, soit il était un peu sur les nerfs... même si Velvet avait toujours un mal fou à l'imaginer dans cet état, soit il estimait que ça ne l'aiderait pas à avoir ce qu'il cherche. Athéna avait sans doute été catégorique quant au sceau.
Maintenant, restait à savoir la position du Sombre Monarque vis-à-vis de ces sceaux et de ce fameux Lucifer, qui ferait également partie des sujets abordés.
Sujet: Re: Entre ombre et lumière Lun 15 Juil 2019 - 21:55
Ahina avait de refuser l’artefact de son chevalier, préférant rester sobre, mais montra quand même qu’elle n’était pas sans défense, effectivement dans ses mains, elle avait fait apparaitre la statuette renfermant l’armure divine de la déesse, Athéna était prête à se battre même si au fond de lui, Scareface savait que cette éventualité serait la dernier acte auquel elle passerait. En regardant la statuette, le forgeron du sanctuaire se dit qu’il serait bon de fabriquer autre chose qu’une grosse caisse métallique pour caser les armures, genre un collier ou un bracelet, une idée pour plus tard, car le lieu et l’heure était plus grave….
Le Cancer d’or s’était donc retranché derrière sa déesse, il n’osait pas affronter son père, et alors qu’il écoutait les deux divinités s’entretenir, une sensation étrange parvint au nécromancien, le cosmos paternel qui somnolait en lui et le cosmos d’Hadès semblait avoir fusionné si bien qu’il pouvait ressentir les nombreuses façons que son géniteur imaginait pour faire sauter la tête d’Ahina.
Décapiter Ahina, franchement, quel manque d’imagination, pourquoi une mort rapide et sans douleur alors qu’il y a tant de moyen de la faire souffrir avant de mettre fin lentement à sa vie…. Ne serait-ce que par une simple illusion de son spectre d’amour Vaelastrasz en train de souffrir le martyr !Rien que cette vision d’esprit lui redonner ses pulsions sadique, mais père ou pas père, si quelqu’un devait boxer les miches de la déesse c’était bien son nécromancien, mais Scareface n’était pas ici pour donner satisfaction à son géniteur et s’il pouvait se ressentir l’un l’autre, le souverains des enfers devait savoir à se moment qu’il n’y avait aucun moyen de pouvoir mettre ses plans à exécution sans se retrouver face à la faucheuse du sanctuaire.
Scareface sortit enfin de l’ombre d’Athéna, pour se placer à ses cotés, montrant ainsi qu’il ne serait pas aisé de s’en prendre à sa protectrice, même si son envie de mettre fin à ses jours n’avait pas entièrement disparus.
Le cancer posa alors son heaume sur le pommeau de son épée qu’il avait plus tôt remit à sa taille, les mains aux ongles noirs et cassés du gold passèrent alors derrière sa tête dénouant le bandeau qui lui couvrait les yeux… Pour la première fois depuis des années, les yeux du Cancer d’or se découvrirent enfin, dévoilant à Ahina, ce que le bout de tissus cachait depuis tant de temps.
Les orbites de Scareface n’étaient plus que deux trous noirs absorbant même l’obscurité alentour, et au moment où le chevalier saint lâcha son bandeau, le laissant tomber au sol, le regard du quatrième gardien plongea dans celui de son père, essayant de trouver dans l’âme de celui la véritable apparence de celui qui avait trompé sa mère.
Athéna ne releva pas le sarcasme qui s'extirpa des lippes de son oncle à peine la première phrase prononcée. Il ne perdait pas de temps... c'est le moins que l'on puisse dire. Dans un sens, cela n'avait rien d'étonnant. Elle ne releva pas d'avantage qu'il la traite avec autant de condescendance, pour finalement arborer une mine sévère dès lors qu'elle aborda le sujet qui avait motivé sa présence en son domaine. Ils étaient décidément tous pareils... à la prendre de haut avec une facilité déconcertante, pour finalement se retrouver comme des chiens dans un jeu de quilles quelques secondes plus tard. Elle n'esquissa pas le moindre sourire. Son visage restait serein mais impassible. Elle était déterminée et il l'avait désormais bien compris. Depuis le temps... il devrait savoir qu'il ne fallait pas la sous-estimer.
Sa bouche s'entrouvrit pour répondre au Sombre Monarque, mais aucun son n'en sortit pour autant, son expression figée l'espace de quelques secondes alors qu'elle fermait ses paupières. L'aura de mort qui planait dans la salle était tout bonnement insupportable, même pour elle. Amplifiée de manière disproportionnée à cause de la présence de son père, ce qui se dégageait de Scareface était à la limite de l'insoutenable. Même la jeune femme, spectre par ailleurs, ne devait pas se sentir très à l'aise, confrontée à deux auras de mort aussi puissantes que celle du Souverain des Enfers et du Chevalier d'or du Cancer.
Et finalement... le plus terrible dans tout cela, c'est qu'une grande part de cette aura meurtrière était toute droite dirigée sur elle. Athéna en avait l'habitude. Mais pourtant... comment s'habituer à une telle chose... d'autant plus lorsqu'une part de cette puissante aura de sang dégagée par Scareface, même si elle était infime, était focalisée sur elle. Ahina prit une inspiration, semblant se ficher complètement de ce qui l'entourait à cet instant. Elle rouvrit un regard pas moins déterminé, qu'elle posa instantanément sur Hadès. Elle avait confiance en son chevalier. Quoi qu'il se passe, sa confiance serait toujours indéfectible. Elle savait que cette confrontation serait difficile pour lui, elle savait tout ce que cela pouvait impliquer. Aujourd'hui, à cet instant, ils y étaient.
" Lucifer n'est actuellement plus une menace, il est enfermé dans la prison éternelle. Il a cependant réussi à causer beaucoup de dommages entre temps. Comme tu es le mieux placé pour le savoir, il existait trois sceaux qui retenaient Ouranos prisonnier. L'un d'eux a déjà été détruit, celui de Zeus. Il ne reste par conséquent plus que celui qui est en ta possession, et celui sous la protection de Poséidon. "
Athéna observa une courte pause, focalisant brièvement son attention sur Scareface afin de constater le niveau de tolérance qu'il lui restait encore avant d'exploser de mille feux à la tête de son père.
« Nous avons malheureusement un gros problème qu'il va nous falloir résoudre concernant le Sceau de Poséidon. Un problème que tu es le seul à pouvoir résoudre, pour être parfaitement claire. Kazuki. »
Athéna n'avait pas la moindre intention d'apprendre à Hadès que le Sceau était entouré d'un artéfact plus que douteux, et encore moins où il se trouvait. A termes, elle devrait le rendre à Poséidon qui en était le légitime gardien. Le temps et l'urgence ne l'avaient pas permis pour l'instant, mais cela viendrait. Cependant... et même si cela la révulsait, étant donné le caractère déjà plus qu'instable de Kazuki... si quelqu'un pouvait arrêter sa folie, c'était bien Hadès.
« Je ne sais quel est le degré d'informations qui est en ta possession, mais Lucifer a réussi une habile manipulation grâce à laquelle il a permis que le labyrinthe sous-marin, sanctuaire protecteur du Sceau de Poséidon, soit révélé et que plusieurs de nos chevaliers y soient envoyés par Zeus. Dans ce labyrinthe, mes chevaliers y ont croisé Kazuki qui aurait visiblement évoqué l'idée de détruire le Sceau de Poséidon. Malheureusement je peux te confirmer cette information de source sûre... Kazuki lui-même. Nous l'avons croisé en arrivant sur tes terres, et avant de partir il m'a transmis un message. Je ne sais pas ce qu'il avait en tête... il a reconnu qu'il avait parfaitement conscience que tu n'autoriserais pas que ce sceau soit détruit. Et pourtant... il a dit qu'il le détruirait puisqu'il en restait encore, un de moins ce ne serait pas grave. Kazuki croit que l'artéfact qui a servi de sceau à la prison vient d'Ivalice. Il s'est donc placé dans la position légitime de le détruire pour réparer l'affront fait à sa famille. »
Athéna laissa un silence de quelques secondes s'installer suite à sa déclaration. Il était probable qu'Hadès n'accueille pas la nouvelle avec joie et bonne humeur. Et contrairement à Kazuki, elle n'avait pas besoin de lui expliquer que le sceau n'était pas transmissible dans un autre objet et que l'en extraire le détruirait dans tous les cas. Tout cela... Hadès le savait déjà.
« Hadès... s'il parvient à détruire ce sceau il n'en restera plus qu'un. Et tu sais ce que cela signifie n'est-ce pas... »
Quoi qu'il en coûte, Kazuki devait être arrêté, à tout prix... Car Ouranos n'est certes pas un Primordial à prendre à la légère. Les barrières de sa prison sont déjà forcément amoindries avec un sceau détruit... alors s'il n'en restait plus qu'un... il serait peut être capable de le briser seul ou avec une aide extérieure, le temps qu'ils trouvent une solution.
Sujet: Re: Entre ombre et lumière Ven 19 Juil 2019 - 20:50
Une aura se fit sentir dans le Palais. Il l'aurait reconnu entre mille. Celle de la mère du Monarque. Cette dernière semble enfin arrivée, mais il ne faudrait que les invités du Divin le découvre. De son aura de Mort, Hadès recouvrit ainsi toute la pièce, pour l'isoler du reste du Royaume. Velvet en sentirait sûrement les effets, tout comme Athéna, mais peu importe à l'instant.
Le Cancer quant à lui avait fait un pas pour sortir de l'ombre, épée à la ceinture. A sa vue, Hadès ne pu qu'esquisser un sourire lorsqu'il sait que la Déesse interdit les armes à ses Chevaliers, à l'exception de l'un d'entre eux. Alors que sa tête divine repose toujours sur les phalanges de sa main droite, le Divin utilisa l'autre main pour pointer du doigt l'épée que le Cancer avait ramené, s'adressant directement à Athéna.
Athéna-yo, je croyais savoir que tes Chevalier n'avait pas le droit de se servir d'arme pour combattre. Aurais-tu changé d'avis ?
Dit le Sombre Monarque d'un air ironique.
La Sainte Patronne des Saints essaya de rester impassible, Hadès lui reconnu au moins ça, sa détermination est sans faille. Néanmoins, le Cancer ne sembla pas aussi impassible alors qu'il détacha son bandeau pour laisser apparaître ses yeux noirs, tels deux trou noirs. Le Monarque n'y réagit pas, alors que ces yeux se posèrent droit dans les siens. Soutenant le regard insistant du Saint de ses yeux bleus foncés, il ne pu s'empêcher de prendre la parole.
Que regardes-tu ainsi, Humain ? Serait-ce un défi à ma personne ? Tu n'es pas le premier Saint à avoir cette sottise, et tu ne seras pas le dernier j'imagine.
Dit-il d'un ton condescendant envers le représentant d'Athéna.
Cette dernière afficha toute sa détermination, et détailla par la suite ce pourquoi elle avait fait tout ce chemin depuis son Sanctuaire. Son flot de parole fut inarrêtable, si bien qu'Hadès apprit des choses intéressantes que Thanatos ou Kazuki lui-même n'avaient pas mentionné. Ce dernier serait apparemment le problème. A cela, le Divin ne pu retenir un franc rire qui résonna dans toute la salle. Kazuki, détruire le sceau d'Ouranos ? Quelle folie est-ce là ?
Velvet, dis moi. Est-ce que selon toi, les propos d'Athéna ici présente sont plausibles ? Est-ce que tu penses réellement, que Kazuki serait capable de détruire le Sceau d'Ouranos pour son ambition personnel ?
Dit-il d'un ton amusé à la Spectre qui se trouvait encore ici.
Hadès connaissait Kazuki par cœur. Et s'il affichait cette décontraction en façade, au fond, le Monarque sait très bien que Kazuki n'est pas du genre à réfléchir aux conséquences de ses actes et qu'il est donc tout à fait plausible qu'il détruise le Sceau seulement pour une vendetta personnelle. Un rappel à l'ordre s'imposerait plus tard, mais il ne pouvait pas se permettre d'admettre ça publiquement. Il fallait donné le change, c'est ainsi que marche la politique.
Et même si cela était vrai, quiconque s'approcherait du Sceau que je protège serait détruit de ma main. Je ne suis pas comme mon frère, préférant avoir recours à des subterfuges pensant que cela sera suffisant. Les Enfers seront les ennemis de tout ceux qui compte s'approprier mon Sceau. Si c'est ce que tu voulais entendre, te voilà rassurer.
Dit-il d'un ton plus calme, alors que son sourire avait disparu de son visage. Il fit une petite pause, avant de reprendre.
Est-ce là tout ce dont tu es venue me parler, Athéna-yo ?
Sujet: Re: Entre ombre et lumière Ven 19 Juil 2019 - 23:05
Au fur et à mesure de la conversation, Velvet commença à se sentir de moins en moins à l'aise. On pouvait même dire qu'elle ne se sentait pas bien face à cette aura de mort qui s'était propagée dans la pièce. Même se redresser aurait été compliqué pour la Spectre, qui espérait simplement ne pas flancher. Une goutte de sueur s'écoula le long de son front tandis qu'elle poursuivait l'écoute de la discussion divine qui avait lieue devant ses yeux.
Et quelle discussion ! Le sujet principal n'était autre que son ami Kazuki. Mais avant cela, l'Autrichienne eut droit à une réelle explication de ce qui s'était passé avec Lenalee dans le labyrinthe. Comme quoi, tout vient à point à qui sait attendre... Finalement, elle l'aura eu son explication venant de la bouche de la Déesse ! Tout cela attisa davantage sa curiosité déjà bien présente. Athéna avait donc fait tout se chemin et s'était donc mise en péril pour aller se plaindre à son oncle du comportement de l'un de ses Juges ? Velvet savait pertinemment que le sceau était un sujet sensible ; aussi bien pour le Garuda que pour le reste du monde d'ailleurs. Il était inconcevable de laisser un être tel qu'Ouranos sortir de sa prison, et la présence de la Déesse en était la preuve.
Alors que la Béhémoth ne faisait que tendre l'oreille depuis le début des échanges, Hadès l'interpella. Quoi ? Pardon ? Elle ? Mais que représentait son pauvre avis aux yeux du Dieu Infernal ? Peut-être lui posait-il la question parce qu'elle était son lieutenant. C'était certainement ça... Mais voilà, quelle réponse donner ? Miss Crowe avait discuté avec Kazuki au sujet de ce fameux sceau mais de là à aller tout avouer... Il y avait un pas. Le Garuda lui faisait confiance et elle ne dirait rien qui pourrait le mettre dans le pétrin. Par contre, un détail la perturbait. Que voulait dire Athéna par "il croit que l'artefact qui a servi de sceau à la prison vient d'Ivalice" ? Ce ne serait pas le cas ? Malheureusement, Velvet devrait garder ses interrogations pour elle... Il était inconcevable qu'elle demande quoi que ce soit à l'autre jeune femme dans pareille situation.
"J'ai eu vent de cette histoire par Kazuki qui m'a simplement dit vouloir le récupérer. Il est évident qu'il ne souhaite pas que cet artefact tombe entre les mains de n'importe qui..."
Une réponse qui n'aiderait en rien la discussion à avancer. Cependant, ce fut la meilleure chose à faire puisque le Sombre Monarque décida de passer outre cette donnée concernant le Garuda, affirmant simplement que quiconque s'approcherait de son sceau périrait de sa main. Plutôt convainquant.
Sujet: Re: Entre ombre et lumière Lun 22 Juil 2019 - 21:43
L’aura d’Hadès envahi la totalité du palais, mais pour quel raison ? Une démonstration de force alors que nous étions déjà face à lui depuis plusieurs minutes ? Non surement pas, mais quel importance après tout, dans cette atmosphère de mort encore plus pesante le chevalier d’or se sentait à la maison, d’ailleurs il resta de marbre, souriant même de plus belle alors que les autres se sentait de plus en plus mal à l’aise.
Scareface ne prêta pas attention aux paroles du sombre monarque lorsqu’il se rit d’Athéna et des armes soit disant interdites, mis se fut autre chose alors que le père et le fils se dévisageait et que ce dernier le nomma d’humain. Le nécromancien était prêt à exploser mais il contenta de serrer les poings, il les serra si fort que son sang perla sur le sol. Son regard baissa tant la fureur l’envahissait, il se devait de se contenir autant que possible, mais plus le sombre monarque parlait, plus la colère de Scareface devenait insoutenable, le Cancer réussi quand même à garder son self contrôle le temps que la divinité des enfers finisse sa joute verbale si condescendante pour enfin s’exprimer sa manière.
NE ME TRAITE PLUS JAMAIS D’HUMAIN !!! JE NE SUIS PAS UN DE SES GUIGNOLS QUI PASSENT LEURS TEMPS A FORNIQUER, ET BIEN QUE JE FUSSE CONCU LA HAUT JE NE SUIS EN RIEN UN HUMAIN !!!!
Scareface venait de cracher son venin d’une voix d’outre tombe, il détestait au plus au point être comparé à un simple civil, lui qui était le cousin d’Athéna par le sang, le nécromancien venait de faire deux pas de plus vers son père, ses yeux le fixer a nouveau mais un rage se lisait dans les ténèbres de ses orbites, et puis d’un seul coup sa voix retrouver son calme morbide.
Tu pense pouvoir garder ton sceau à toi tu seul ? Dois-je te rappeler qu’a une époque, Arès avait changé les meilleurs soldats de chaque clan, dont moi, Thanatos et Kazuki en fléau. Et bon sang, quand je me rappelle la puissance que nous avions alors imagine ce que ce sera lorsque son grand-père, bien plus puissant, se jouera aussi de toi, Il ne faudra pleurer dans les jupes de Gaïa lorsque ton sceau tombera, toi qui te crois fort …
Scareface eu son petit rire sadique, son regarde se tourna vers la statue pleurant de Perséphone, il se dirigea lentement vers elle, le Gold se sentait à la maison dans cette atmosphère de mort, il ne manquait plus que la brume persistante au sol pour que se soit son paradis, il souriait d’un sadisme et d’une perversité sans pareil, il pointa su doigt le visage de la reine en pleur.
Et dis-moi cher dieu, c’est toi qui l’a faite pleurer ta femme ? Qui ça peut être d’autre ? Tu as l’art et la manière de faire pleurer la gente féminine, ce n’est pas la première d’ailleurs que tu mets dans un tel état ….
Le Cancer d’or tourna la tête en direction de sa déesse avant de lâcher son dernier mot, un mot sans aucun son, seul sa bouche bougea mais si Ahina pu lire a cette instant sur les lèvres de son chevaliers, c’est le mot « père » qu’elle put y voir.
Le quatrième gardien revint se positionner devant celle qu’il devait protéger, mais il la regardait avec autant de haine qu’il dévisageait son père, en cet instant précis, c’est Athéna et Hadès qu’il voyait et non pas leurs réceptacles et en, cet instant, il les détestait autant pour les avoir abandonnés sa mère et lui. Les prochaines minutes allait déterminer contre laquelle des deux divinités il allait déversait son cosmos.
Perséphone
Déesse des Ténèbres
Rôle : Staff
Planter des fleurs sur la tombe d'Alessio et faire des bébés avec Hadès
Une sphère d'un noir de jais se distingua peu à peu au coeur de la vaste salle du trône, entre Hadès et Athéna. De légères volutes de fumées pourpres s'en échappaient, frôlant la longue robe diaphane de la Protectrice des hommes. S'extirpant des entrailles dimensionnelles que chaque dieu en ce monde maîtrisait, Perséphone apparut face à Athéna, rapidement suivie par le Spectre de Méphistophélès, Abel. La sphère disparu instantanément dès qu'il s'en extirpa.
Le regard violine des Ténèbres plongea immédiatement dans les yeux pers de sa jeune soeur. Et si jusqu'à présent une aura de mort flottait dans la salle, elle fut bientôt mêlée d'un sentiment d'agressivité tel, que l'atmosphère du palais en devint suffocante et particulièrement électrique. Perséphone ne cachait en rien son animosité contre Athéna, qui semblait prendre de l'ampleur à chaque seconde qui s'écoulait.
“
Oh... Voyez-vous ça... Tu es descendue de ta tour d'ivoire pour t'enfoncer dans la tanière du grand méchant loup... Quel courage de ta part, ma chère petite soeur... Ou bien aurais-tu développé ton légendaire tempérament suicidaire...?
”
Bien que rencontrer Athéna semblait attiser sa curiosité plus que toute autre chose, étant donné la violence qui se dégageait de la souveraine à cet instant, il était possible qu'Abel s'y reprenne à deux fois la prochaine fois qu'il émettrait un souhait de cet ordre.
Sur le moment, Perséphone ne porta pas le moindre intérêt au chevalier qui accompagnait Athéna. Il n'était dans tous les cas qu'une vermine de plus à écraser du talon et toute sa haine de l'instant était plutôt concentrée sur l'enfant chérie de Zeus. Car bien que les relations avec son père soient plutôt au beau fixe, Perséphone n'avait jamais compris qu'il confie autant de responsabilités à cette petite sotte, notamment le devenir de la terre. A son regard c'était parfaitement ridicule et stupide.
“
Ravie de voir que tu daignes revenir parmi nous, mon cher époux.
”
Elle détourna le regard pour le poser sur Hadès, croisant brièvement celui de Velvet, pour finir par dévisager son époux qu'elle n'aurait sans doute pas pu considérer plus froidement, tout en ne manquant pas de lui lancer une remarque pour le moins assassine. En règle générale, Perséphone évitait de régler ses comptes en public, surtout en présence de ce genre de public... Mais là... il ne fallait pas trop exagérer quand même. Alors qu'elle avait enfin décidé de venir le retrouver pour crever ce purulent abcès, que découvrait-elle ? Qu'il était tranquillement en train de discuter avec Athéna, rien que ça ! Qu'elle soit ou non au courant de l'ascendance de son chevalier du cancer importait peu. Elle ne serait pas graciée pour autant et sa tête devrait déjà rouler sur le sol bien avant son arrivée. Hadès se relâchait-il...
“
Bien... puis-je savoir ce que tu...
”
La fin de sa phrase mourut au fond de sa gorge alors que son regard croisa enfin le chevalier qui accompagnait sa jeune soeur, alors qu'elle allait reposer les yeux sur elle. Le visage de Perséphone devint soudainement livide, alors qu'elle dévisageait cet homme aux orbites ténébreuses mais que, surtout... ses prunelles tremblantes analysaient l'armure que revêtait son corps.
“
Comment oses-tu...
”
Ces mots furent prononcés à voix si basse, qu'il était probable que personne ne les ai entendus. Les poings de Coré se refermaient, alors que le sol du palais se mit à trembler et qu'une aura d'un violet profond entourait peu à peu le corps frêle de la divinité infernale.
“
Comment oses-tu laisser ce BÂTARD pénétrer dans notre palais !!!!
”
Elle fit volte-face en apostrophant Hadès avec rage, alors que ce qu'il restait de la statut du Monarque, déjà décapitée, explosa en projetant des éclats de pierre sur l'assemblée.
Sujet: Re: Entre ombre et lumière Mar 23 Juil 2019 - 2:57
Mephistopheles sortit de la sphère ténébreuse à la suite de la déesse infernale, constatant instantanément qu'il y avait du monde au palais. Et à voir la réaction de Perséphone il s'agissait de la déesse Athéna, déduction qui fut confirmée bien rapidement par les propos de la Reine des enfers. Le jeune homme profita de cet instant pour faire un rapide repérage au sein du palais. Il y avait donc Athéna ainsi qu'un larbin plaqué or, une spectre qu'il ne connaissait pas et un autre type dont l'aura ne laissait rien présager de bon. L'empereur ? Possible très certainement.
Toutefois le spectre n'eut pas le temps de s'adonner aux habituelles courbettes protocolaires envers sa divinité que la Terre commençait déjà à trembler. Il secoua la tête dépitée s'adressant à la spectre qui était présente sur les lieux bien que toute l'assemblée pouvait l'entendre pour peu que l'on daigner l'écouter.
"Et voilà que ça recommence ! Vous savez le temps que ça m'a pris pour la réparer en Norvege ? Non mais je vous jure...."
Il y eut cette superbe insulte de Perséphone puis des éclats des restes de la statut de l'empereur Hades qu'il esquiva d'un mouvement de la tête. Non mais elle était dingue, savait-elle combien cela allait coûter en réparation sa petite crise ? Enfin quoi que... il suffisait d'aller chercher un de ses péquenauds morts dans une des prisons qui avaient quelques connaissances en sculpture. Bref ce n'était pas à lui de mettre son nez dans les comptes des enfers. Et au pire... l'art abstrait c'était bien aussi.
Décidant de rester en retrait, il se plaça ni vu ni connu derrière Perséphone se décalant légèrement afin qu'Hades ne voit que sa tête. Il lui adressa un signe de la main avant de déclarer :
"Bien le bonjour mon seigneur, Abel spectre de Mephistopheles et apprenti jardinier des enfers à votre service !"
Il se retourna ensuite en direction d'Athéna pour ajouter :
"Vous allez voir on a laissé un jolie palmier à votre bouquetin d'or ça donne tout de suite un peu de cachet à votre Sanctuaire." Il marqua une pause, étonné que sa tête n'ait pas encore sauté. Sa déesse était peut-être trop occupée à regarder méchamment son époux pour prêter attention à ses propos ? Quoi qu'il en soit il voulait simplement détendre l'atmosphère en y ajoutant une légère pointe d'huile sur le feu. Et puisqu'il aimait ça...
"Vous êtes là pour venger votre Müien c'est ça ? Pour notre défense il ne s'est pas montré très respectueux avec la patronne et une chose en entraînant une autre... on s'est un peu lâché. Désolé."
Un sourire carnassier se formait sur ses lippes. C'était presque comme si l'ancien Abel était de retour. Fourbe, manipulateur mais putain qu'est-ce que c'était bon ! Maintenant il n'avait plus qu'à attendre les éventuelles réactions de ses interlocuteurs dévisageant le chevalier d'or qui était présent avec eux. Il semblait différent d'Orion. C'était donc lui ce foutu crabe qui mettait la déesse dans tous ses états ?
Un frisson parcourut brièvement l'échine de la Déesse. Non seulement Hadès n'était pas fichu de reconnaître une part de son cosmos en celui de Scareface et, donc, d'en tirer les conclusions qui s'imposaient, mais en plus il était en train de pousser à bout son Chevalier, dont l'esprit était déjà assez tourmenté comme ça. Elle savait bien que les choses pouvaient dégénérer en amenant le Cancer avec elle. Mais là... ce n'était pas quelques gouttes d'huile qu'Hadès lançait dans les flammes, mais toute la jarre.
La mâchoire d'Ahina se crispa lorsqu'Hadès s'adressa à la jeune femme qui les avait accompagnés. Plaisantait-il...? Impossible qu'il puisse envisager les choses sous un tel angle. Hadès était mauvais mais pas stupide. Il savait pertinemment qu'Athéna ne lui mentirait jamais sur une chose pareille. Velvet corrobora d'ailleurs plus ou moins ce qu'Athéna venait de dire, même si elle y ajouta des nuances. Le regard pers d'Ahina dévia quelques secondes pour se poser sur elle. Tenterait-elle de protéger Kazuki...? Peut être pas. Qui sait... à part elle même. Cependant, son inquiétude était légitime et si...
" Je te fais confiance pour gérer ce problème Hadès. Si non, nous nous en chargerons nous-mêmes. "
Le ton d'Athéna venait de changer. Bien que les traits de son visage restent doux, et qu'il y flottait un parfum de bienveillance omniprésente, elle commençait à être fatiguée de se faire traiter comme une entité de bas étage par son oncle. Elle n'était pas ici en position de faiblesse, même au coeur de son domaine. Il allait falloir qu'il intègre cette donnée. Athéna venait d'être on ne peut plus claire. Soit il se chargeait du cas Kazuki, et l'empêchait de faire la plus terrible erreur de sa vie en détruisant le Sceau de Poséidon, erreur dont tout le monde sur terre, dieux comme humains, paierait les pots cassés ; soit le sanctuaire le ferait pour lui si il en était incapable.
« Me voilà effectivement rassurée, Hadès. Je vais aller voir Zeus pour savoir s'il existe un moyen de faire à nouveau un Sceau supplémentaire pour renforcer les défenses de la prison d'Ouranos. Je te ferai part de sa réponse. »
Elle abattait ses cartes une nouvelle fois. Athéna avait été très claire dès le départ. Elle n'était pas là pour envenimer une situation déjà complexe, mais pour la laisser en suspend le temps de la résolution d'un problème commun : Ouranos. Elle transmettrait donc à Hadès les informations qui seraient susceptibles de tous les aider à accomplir cette tache.
Mais soudain... ce qu'elle redoutait le plus se produisit. Scareface perdit presque totalement le contrôle. Presque, mais pas encore tout à fait. Ahina ne prononça pas le moindre mot, alors qu'il s'en prenait violemment à Hadès qui, visiblement, n'avait toujours rien compris. Même pas certain que le coup d'éclat du Cancer lui permette d'ouvrir les yeux. Elle le laissa déverser sa rage, sa haine, son mépris, son... incompréhension. Son coeur se serrait à chaque nouveau mot. Les sentiments de Scareface se déversaient comme un flot ininterrompu de souffrance et de haine, qui lui coupait presque l'air qu'elle respirait.
Quand il mentionna Perséphone, les prunelles d'émeraude se posèrent sur la statue divine qui pleurait des larmes de sang. Visiblement... elle n'était pas la seule à l'avoir remarqué. Et pour connaître quand même sa grande soeur, Athéna savait qu'il fallait vraiment y aller pour lui faire verser des larmes. Hadès était d'ailleurs le seul capable de ce prodige... sans doute.
Les yeux d'Ahina reflétèrent une peine immense quand son regard croisa celui de son chevalier, lisant le mot empli de tant de souffrances qui était alors suggéré. Pauvre âme qui n'avait rien demandé à personne... Lorsqu'il revint se placer devant elle, Ahina fit un pas et se plaça de côté, près de lui. Elle n'avait que faire de l'aura de haine qui était dirigée contre elle, tout comme elle n'avait que faire de ce que Hadès ou sa spectre pourrait penser du spectacle qu'elle s'apprêtait à leur offrir.
Délicatement, ses mains virent entourer l'une de celles de Scareface. Alors qu'elle la serrait entre les siennes et qu'elle le fixait dans un sourire, une belle aura d'or, douce et chaleureuse, entra en résonance avec l'armure d'or qu'il portait. Elle lui transféra alors tout le soutien, toute la confiance, tout l'optimisme dont elle était capable à cet instant. Elle ne l'abandonnerait pas... jamais. Ce temps était révolu. Ainsi... pour un cours instant, Scareface eut accès aux pensées les plus secrètes de la divinité des hommes.
Elle fut interrompue par l'irruption inopinée de deux personnes. Répondant au regard de Perséphone par une expression sévère, Athéna fut malgré tout assez étonnée par toute la violence qui se dégageait de sa soeur à cet instant. Certes... depuis qu'elle était devenue l'épouse d'Hadès, on ne pouvait pas dire que leur relation était au beau fixe... cependant... elle n'avait jamais été aussi conflictuelle qu'avec Hadès. Perséphone l'avait même appuyée devant le Tribunal divin... Alors pourquoi autant de haine...
« Bonjour Perséphone. Tu me sembles de bien méchante humeur et je ne crois pas y être pour quelque chose. »
Sous entendu, fais pleuvoir ton courroux sur qui le mérite. Cela faisait partie des gros défauts du Printemps. Quand elle était en colère contre quelqu'un, tout le monde prenait pour lui. Un sentiment qui sembla se confirmer bien vite quand elle tacla Hadès en public. Athéna se garda bien de relever, car entre Scareface et Perséphone, l'humeur du Sombre Monarque commençait sérieusement à être mise à mal et l'objectif était tout de même de rentrer vivants au Sanctuaire...
* Scareface... je pense qu'il va falloir prendre congés incessamment sous peu... je sais que tu seras déçu, mais n'oublies pas notre mission.
Un regard entendu vers son chevalier plus tard, elle n'eut qu'à peine le temps de reposer les yeux sur sa soeur que celle-ci explosa comme un volcan en irruption en lançant une phrase qui tira instantanément les traits de la sagesse. Elle sait. Et si elle sait... c'est une catastrophe.
* Changement de programme. Nous partons immédiatement Scareface. Elle sait pour toi, c'est évident. Les choses vont très mal tourner pour nous.
Posant les yeux sur Hadès, Athéna inclina légèrement la tête en s'adressant à lui d'une voix douce, sans laisser percevoir la moindre fluctuation dans ses sentiments ou l'expression parant son visage.
« Nous avons vu ce que nous avions à voir concernant cette funeste histoire d'Ouranos, Hadès. Visiblement tu as besoin de... d'intimité. Nous allons donc nous retirer. Je te tiendrai informé de la réponse de Zeus, comme je l'ai promis. Merci de nous avoir reçus. »
Au moment où elle faisait demi-tour en se dirigeant vers la porte de sortie de la vaste salle d'audience, les pas d'Ahina se figèrent dans l'air. Au départ ses mâchoires se crispèrent de contrariété lorsque ce spectre osa appeler Orion par un surnom relativement déplacé et d'une impolitesse flagrante. Mais l'urgence de l'instant ne lui permettait pas de faire l'enfant vexée, en mettant Scareface en danger. Cependant... quand il ajouta les mots suivants... elle fit volte-face d'un coup et son regard transperça Méphistophélès avec une rage qu'on ne lui voyait pas souvent.
« J'ai confiance en Orion. Il ne se laisserait certainement pas berner ou avoir par un spectre tel que toi »
Sa voix vibrait de colère alors que ses prunelles ne quittaient pas Abel. Il était évident qu'elle avait toutes les peines du monde à se retenir de leur exploser au visage. L'on devait se résultat à l'âme d'Athéna, qui faisait tout pour qu'Ahina ne vrille pas complètement la carte et ne crève pas l'unique oeil qu'il restait à Abel sur le champ. Car on ne connait vraiment Ahina que lorsqu'on l'a rencontrée sans Athéna... et ceux qui l'ont rencontrée ainsi ne se comptent même pas sur les doigts d'une main. Cependant... Scareface faisait partie de ces quelques personnes.
Il n'était pas mort. Si c'était le cas elle le saurait, elle le sentirait. Ce n'était pas le cas, elle en était certaine. Mais si Perséphone était de la partie... peut être que... peut être qu'il avait été blessé... ou pire torturé... Il fallait absolument qu'elle rentre le plus tôt possible au Sanctuaire. Et si Abel avait frôlé la moindre mèche de cheveux d'Orion... il comprendrait que Hadès était un maître bien avenant en comparaison d'une Ahina amoureuse enragée.
-> Domaines des Juges si pas d'interruption dans 3j
Spoiler:
Pour rester cohérents, si vous nous interceptez soyez gentils d'ouvrir un nouveau sujet dans le même domaine (partant du principe par exemple qu'Ahi et Scary ont passé les portes, qu'ils sont dans les escaliers, où vous voulez, peu importe) afin de laisser Hadès et Persé en privé)
Dernière édition par Ahina le Jeu 25 Juil 2019 - 10:53, édité 1 fois
Sujet: Re: Entre ombre et lumière Mar 23 Juil 2019 - 20:38
Les mèches noires du Monarque avait recouvert ses yeux bleus foncés. Le Cancer avait déversé sa diatribe à l'encontre de la Divinité sans aucune déférence, sans aucun respect. On pouvait vraiment le dire cette fois: le respect est mort en cet instant. Plus rien ne comptait à ce moment. Pas ce qu'avait dis Athéna précédemment concernant Kazuki, ou le Sceau, rien.
L'Infernal aurait pu cependant tolérant les précédentes insultes, difficilement et probablement en faisant sauter la tête du Cancer avant, mais il aurait pu. Il aurait ainsi répondu que ce qu'il reproche au Monarque, de se prendre pour le plus fort, il le faisait lui-même deux minutes avant cela en évoquant les Cavaliers d'Arès. Hadès aurait pu faire cela. Mais une phrase, une phrase de trop, changea tout.
Et alors qu'il était à deux doigts de faire rouler la tête du Cancer par terre, un cosmos apparu dans la pièce. Pas de doute, alors qu'elle s'extirpa d'une sphère noire, sa chère épouse avait regagné les Enfers. Elle que le Divin n'avait pas depuis une éternité se montrait enfin à lui. Mais cela n'était pas vraiment le moment. Plus que la colère qui l'animait à ce moment, la pensée au fait qu'elle savait à son propos n'était pas d'humeur à réjouir le Roi. La froideur de sa femme n'aidant pas, le Divin ne pu se calmer. Et puis, tout bascula.
Le poteau rose fut découvert, et il ne fallu pas dix années au Divin pour comprendre qui était finalement ce fameux Chevalier du Cancer qui se permettait autant d'irrespect en ces lieux. Le sol tremblait déjà, la tête de sa statut explosa, envoyant des milliers de débris de pierres dans la salle, signifiant toute la rage déployé par Perséphone. L'un d'eux toucha le visage du Divin, l'écorchant et faisant coulé son sang le long de sa joue. Mais ce dernier ne réagissa pas. Pendant une bonne minute, rien ne se produit. Et puis...
Il releva légèrement la tête, ses mèches noires s'écartèrent du visage du Divin, laissant apparaître des yeux exprimant une pure rage, et une pure colère qu'on ne connu que rarement chez le Sombre Monarque. Cela ne pouvait se passer comme ça. A partir du moment même où les yeux du Monarque furent révélés, le puissant cosmos de la divinité se réveilla d'un coup, d'un seul. Entourant le Roi d'une aura violette très foncé, la pression qui se fit ressentir dans toute la salle était écrasante, s'ajoutant à celle déjà déployé par son épouse. Les lignes droites se trouvèrent altérés alors que le Monarque descendit les marches menant à son trône une à une, lentement.
Arrivant au même niveau que les autres protagonistes, le premier à prendre fut le Spectre à la remarque. Il ne connaissait ni son nom, ni d'où il venait, mais ce n'était pas grave. Pas la bonne remarque, pas au bon moment. D'un geste du doigt, il obligea ce malin à s'agenouiller si bas que son visage toucha le sol, et parce-que ses yeux pouvait encore croiser ceux du Monarque, il lui jeta un regard noir, emplit d'une violente envie de meurtre à lui glacer le sang même pour un Spectre, qui le ferait réfléchir à deux fois avant d'ouvrir sa bouche en sa présence.
La deuxième fut nulle autre qu'Athéna elle-même. Cette dernière semblait vouloir prendre la poudre d'escampette, mais il n'en serait rien. Rien ni personne n'échapperait à cette colère qu'il a déclenché, accentué par cette révélation.
Pas si vite Athéna, tu nous quittes déjà ? J'avais pourtant tant à régler encore avec toi, et avec ce qui te sers de Chevalier...
Dit-il d'un ton étonnement calme, un sourire sadique sur les lèvres et alors que son cosmos faisait asphyxier tout le monde dans la pièce.
Si la colère ne pouvait pas monter plus haut, elle le pourrait avec la Divinité Infernal qui ne connaît à cet instant pas de limite. C'en est trop. Les astres s'étaient alignés et maintenant que cette rage a été déclenché, rien ne la stoppera. Pas Perséphone, pas de tuer ce Chevalier, pas de s'amuser à démembrer ce Spectre impertinent, rien.
Tu t'enfuis Cancer ? Tu fuis tes responsabilités ? Je m'en vais te faire regretter tes insultes ! Tu m'entends Sombre Bâtard ?! Je vais te tuer... Lentement... Sous les yeux de ta Déesse... A qui je n'hésiterais pas à prendre sa tête pour punir ton insolence, à toi et à cette peste aux yeux émeraudes !
Hurla-t-il alors que les deux représentants du Sanctuaire passèrent les portes. Sans aucun doute, les Spectres présents comprendront bien vite que s'ils les laissaient partir, plus jamais ils ne reverraient la lumière du jour, ni ne pourrait tirer une respiration de l'air du monde extérieur ou même de l'air des Enfers.
Son regard se tourna ensuite vers sa bien-aimée, pour qui son cosmos se calma très légèrement, ne lui donnant plus l'impression de l'agresser. Ses yeux exprimèrent d'ailleurs tout l'amour qu'il lui porte. Mais cela ne signifierait sûrement plus rien pour elle à ce moment. Qu'à cela ne tienne.
Ma chère épouse, ta colère est justifié. J'accepterais ton courroux aussi longtemps qu'il le faudra, ainsi que tous tes coups si le cœur t'en dis. Mais mon sang coule déjà, et ma colère est tout aussi violente que la tienne envers ce bâtard et je t'offrirai sa tête sur un plateau en guise de rédemption.
Dit-il à Perséphone, alors qu'il s'était permis de prendre sa main pour la garnir d'un baisé doux et sincère. Cela ne suffirait probablement pas, mais maintenant, c'était au Printemps de décider...
Sujet: Re: Entre ombre et lumière Jeu 25 Juil 2019 - 21:20
Toute cette histoire se calmait-elle ? En tout cas, Athéna, qui venait de croiser le regard de la Béhémoth, ne donnait pas l'impression de vouloir davantage en discuter. Elle souhaitait de brefs échanges, allant droit au but. C'était sans doute la meilleure façon d'agir. Velvet, elle-même, ignorait les limites de la patience de son dieu. Et en parlant de limites à ne pas franchir, Scarface venait aisément de faire le grand saut. Quelle plaie... Pourquoi fallait-il qu'il s'emporte pour un mot aussi commun ? Ne connaissant pas du tout le chevalier, Velvet ne pouvait pas vraiment juger, mais une chose était sûre : il allait regretter de ne pas avoir tenu sa langue devant le Sombre Monarque.
Suivant la scène uniquement des yeux depuis le début, Velvet se releva. Hors de question qu'elle ne laisse ce Gold toucher à la divinité qu'elle devait protéger. Cependant, comme le fils d'Hadès ne fit que retourner vers sa déesse, elle ne fit rien. Pour l'instant, du moins... Le Sombre Monarque ne laisserait pas ce saint lui parler de la sorte. Miss Crowe s'attendait donc au pire... Mais en réalité, le pire, elle ne l'avait jamais vraiment imaginé. Il ne frappait même pas à la porte puisqu'il était, ou plutôt elle, était chez elle ! Perséphone venait de faire une entrée très remarquée dans le palais, accompagnée par un autre spectre que la demoiselle à la tresse observa durant une poignée de secondes. Celui-ci, elle ne le connaissait pas. Mais ce n'était pas le plus important. La femme à la longue chevelure noire montra clairement son mécontentement ; non seulement la présence d'Athéna ne semblait pas être à son goût, mais lorsqu'elle se rendit compte de la présence de son saint, là... Elle explosa avec joie... la statue de son époux ! A partir de là, les choses ne s'arrangeraient certainement plus. Du moins, c'est ce que pensa Velvet tout en interceptant de la main les débris qui menaçaient son visage. Et comme si ce n'était pas déjà assez compliqué, l'autre spectre ajouta son petit grain de sel.
Miss Crowe ne fit que le regarder sans intervenir, encore une fois. Il avait l'air d'être de ceux qui aimaient taquiner, si on pouvait appeler cela ainsi. Mais il y avait un lieu et un moment pour tout. D'ailleurs, le regard ambré de la demoiselle n'eut aucune difficulté à déceler qu'il ne s'agissait pas du bon rien qu'en regardant en direction d'Hadès. S'en suivit alors une pression encore plus puissante qu'auparavant émanant de ce dernier. Le voyant descendre une à une les marches, Velvet s'agenouilla à nouveau, ne sachant pas très bien quelle posture adopter dans les moments comme celui-ci. Mais à peine eut-elle posé son genou à terre qu'elle s'étonna de voir Abel écrasé au sol tel un vulgaire insecte sans défense. Ce n'était pas à démontrer, mais il ne fallait pas chercher le Sombre Monarque. Personne.
Les règlements de comptes allaient donc finalement bien avoir lieu et le Cancer avait été désigné comme cible. Seulement, ce n'était pas à Hadès de se salir les mains mais bien à ses spectres. Velvet en était consciente. Sans plus tarder, elle se releva à nouveau. Il fallait intercepter Athéna et Scarface.
"Viens, Abel."
Ils ne seraient pas trop de deux. Si Athéna n'était accompagnée que de ce chevalier, c'est qu'il devait être puissant. Même à deux, la Béhétmoth doutait qu'ils puissent en venir à bout, sans vouloir rabaisser qui que ce soit. Elle ne connaissait pas du tout le spectre de Méphistophélès - et n'avait pas pour projet de le faire - donc elle faisait avec les données qu'elle possédait ; c'est-à-dire ce qu'elle avait pu observer par rapport à Scarface et ce dont elle était capable. Même si, là encore, il était compliqué de jauger. L'idée d'aller chercher quelqu'un de plus pour les épauler pendant qu'Abel retenait le Gold et sa déesse lui effleura alors l'esprit. Cela les avantagerait... N'ayant pas vérifié qu'Abel la suivait bien, Velvet lui adressa message.
*Le Cancer a l'air d'être un adversaire redoutable. Je vais chercher quelqu'un qui pourra nous aider à ramener sa tête au Seigneur Hadès car j'ai bien peur que même à deux nous ne fassions pas le poids.*
A aucun moment, l'Autrichienne ne demanda à Abel de les retenir. Elle n'avait pas pour habitude de donner des ordres, encore moins à des gens qu'elle ne connaissait pas, même si elle lui avait déjà dit de venir avec elle. Cela lui semblait logique, de son point de vue, de ne pas laisser filer l'homme qui avait offensé leur dieu. Et puis, il n'allait pas rester là à faire la carpette, si ? Enfin, il ferait ce que bon lui semblerait, tout comme elle.
Sujet: Re: Entre ombre et lumière Lun 29 Juil 2019 - 23:01
Pendant que Scareface retenait difficilement son cosmos, il sentit sa main droite être enserrer par celles d’Ahina, son regard se tourna légèrement vers celle qui lui diffusait un cosmos bienveillant en li, faisant par la même donner un éclat d’or à son armure ce qui n’arrivait que dans les rares cas ou le chevalier poussait son cosmos à l’extrême, les mots qui lui parvenait à l’esprit lui fit baisser le regard un instant, cependant un retira sa main de celles qu’il devait protéger.
Tes promesses sont bien belles, autant je peux croire Ahina, autant je sais qu’Athéna m’abandonnera. Elle l’a déjà fait auparavant, tout comme elle a abandonnée Myu, l’unique réceptacle devant qui je me suis prosterné et dont personnes ne sait ou elle se trouve et si elle est toujours en vie, tout comme tu as abandonnée Ahina plusieurs fois, malgré qu’elle soit de nouveau ton corps…
Scareface fut stoppé dans ses paroles par l’arrivé de deux nouvelles personnes, et l’une d’elle n’était autre que Perséphone elle-même, elle était accompagné d’un spectre que le quatrième gardian n’avait vu. Directement l’épouse s’en pris à Ahina avant de retourner son grief sur le sombre monarque, mais tous cela ne fut rien lorsqu’elle dévisagea le chevalier du Cancer, sa colère explosa en même temps que le restant de la statue de son mari et des propos envers ce dernier. Le nécromancien se demanda comment elle pouvait être au courant, Kazuki n’en a rien à faire, de plus, il en aurait déjà parlé à Hadès !!! Elicia ? Non impossible, nous nous sommes promis de nous protéger l’un l’autre ! C’est alors qu’il y aurait une taupe dans le sanctuaire !! Difficile à croire !!!
Les éclats de marbres restèrent en suspensions autour du saint et de sa déesse, Scareface faisait son travail de protecteur sans pour autant faire grande effusion de son cosmos, mais celui-ci était maintenant lisible. La déesse décida qu’il était temps de partir, Scareface baissa les yeux, il voulait rester, mais en même temps, face à temps d’ennemis, c’était laisser Ahina à une mort certaine.
Ça me fait chier, mais tu as raison, avec tous ce monde, on n’as pas le cul sorti des ronces, c’est bien parce que je suis ton unique garde du corps que je te suis, sinon tu sais parfaitement qu’il en aurait été autrement.
La voix de Scareface était toujours pleine de haine et de mépris, écoutant les mots d’Abel de Méphistophélès sans y prêter attention, il posa portant sa main dans le creux du dos de la déesse au moment ou le cosmos de son père les atteignis, un geste qui n’était pas si inconscient, le chevalier venait de la pousser au delà de la porte alors qu’il se retournait pour faire face à celui qui l’avait enfin reconnu.
C’est toi qui ose me traiter de bâtard, toi qui n’as pas su te retirer à temps ? Je ne m’enfuis pas, mais ma mission en temps que garde du corps n’est pas terminer, comme notre entretien, nous nous reverrons, et nous auront enfin le loisir de parler de ce que tu as fait à cette époque, règle déjà tes comptes avec ton épouse, nous nous retrouverons soir en sur…
Scareface n’avait toujours pas dit a voix haute qu’il était bien l’enfant de dieu des enfers, bien que certains de ses mots ne laissant presque aucun doute, celui-ci était planait encore. Scareface jeta un dernier regard sur son bandeau qu’il avait laissé tomber, un message pour Elicia, si jamais elle venait à passer dans le coin. Le gold du Cancer se retourna une dernière fois, lui emboîtant le pas.
Perséphone
Déesse des Ténèbres
Rôle : Staff
Planter des fleurs sur la tombe d'Alessio et faire des bébés avec Hadès
Sujet: Re: Entre ombre et lumière Mar 30 Juil 2019 - 0:41
Perséphone ne daigna pas répondre aux mots de sa jeune soeur. Le seul son de sa voix la mettait en rage. Gentille petite Athéna, créature insipide éprise de ces humains qui pourrissent et noient la terre sous un amas d'immondices. Qu'elle parle... Oh oui... qu'elle parle tout son soûl si cela lui chante, tant qu'elle le peut encore.
Malgré la rage qu'elle dégageait violemment tout autour d'elle, la Divine perçut les quelques mots qu'Abel adressa à son époux. Son regard ne changea pas pour autant, bien qu'il soit évident que les choses allaient mal tourner pour Méphistophélès. Perséphone ne le lui ferait pas remarquer, cela ne servirait à rien avec l'exemple qu'il venait de se voir imposer. Mais... elle l'avait prévenu pourtant. Elle l'avait mis en garde de tenir sa langue en présence d'Hadès, mais également de Thanatos. Il avait parié. Il avait perdu. Et encore... le Sombre Monarque avait-il été plutôt conciliant étant donné son état de nervosité actuel.
“
Athéna ! Tu ne penses quand même pas t'en tirer comme ça !
”
Elle hurla ces mots à l'adresse de sa soeur et de son chevalier qui avaient visiblement l'idée absurde de quitter le royaume en un seul morceau. Les derniers mots qui s'échappèrent des lèvres de cet infâme bâtard eurent le don de la mettre encore plus en colère qu'elle ne l'était déjà. Comment osait-il... s'adresser à l'Empereur suprême en ces termes. Espèce de sale...
“
Abel...
”
Malgré le capharnaüm qui régnait au sein du Palais, la voix du Printemps lui parvint avec une clarté étonnante. Comme s'il n'y avait pas un bruit, comme si le silence était le seul élément perturbateur de cet endroit où s'étendait pourtant un chaos infini de puissance, de bruit, d'ondes cosmiques. C'était comme... si elle lui parlait par la pensée. Alors qu'en définitive non. En d'autres circonstances, elle aurait probablement souri face à la provocation d'Abel et ce qu'il avait lancé à Ahina et son chevalier d'or. Il avait plutôt habilement manœuvré, il fallait le reconnaître. Athéna avait instantanément cru qu'Orion avait été leur cible, ce qui n'était en définitive pas le cas. Mais cela avait eu le mérite de soulever un fait intéressant... la réaction qu'elle avait eue à ce moment. Il semblait désormais évident que la divinité du Sanctuaire avait une profonde affection pour son chevalier d'or du bélier. En vérité c'était le cas pour chacun d'entre eux. Mais... sa réaction vive, la colère qui s'était lue sur son visage, mêlée d'inquiétude... avait ouvert une porte à la soif de vengeance de sa soeur aînée.
“
Trouves Orion... Emmènes qui tu veux... usez de tous les stratagèmes... ne recules devant aucune bassesse... mais trouves moi ce chevalier d'or du Bélier et...
”
Ses paupières se fermaient quelques secondes alors qu'elle prenait une profonde inspiration. Quand elle rouvrit les yeux, elle plongea ses prunelles violines dans l'oeil unique qui attendait que l'ordre tombe enfin. Et c'est d'une voix forte qu'elle s'exclama.
“
...ramènes moi son coeur ! Tu m'entends Abel, tues ce chien d'Orion ! Immédiatement !
”
Athéna... tu vas souffrir... et ton calvaire ne s'arrêtera pas là... Elle l'avait promis à Orion il y a quelques mois de cela. Les Saints mourront tous... les uns après les autres en une déchéance qu'elle ne pourra pas empêcher. L'un après l'autre, elle les verra tomber, souffrir, pour finalement mourir le nez dans la poussière... telles les larves qu'ils sont.
Velvet et Abel s'exécutèrent promptement et bientôt, la salle du palais fut vidée de ses éléments natifs comme indésirables. Hadès et Perséphone se retrouvaient seuls, pour la première fois depuis fort longtemps. Lorsque le cosmos de son époux baissa d'intensité, Perséphone ne lui adressa pas le moindre regard, mais elle percevait très clairement l'intention qui se dégageait de lui. Comment osait-il... Comment pouvait-il se laisser aller à la regarder aussi tendrement après ce qu'il avait fait. Imaginait-il réellement que cela serait suffisant ?
Elle écouta ses mots alors qu'il se plaçait face à elle, saisissant sa main pour y déposer un baiser. Mais ce n'est que lorsque le mot "sang" fut prononcé, qu'elle releva lentement le visage vers le sien. Et c'est là... qu'elle vit la coupure qui entaillait profondément sa joue. Une fois encore... une fois encore elle venait de faire couler le sang. Le sien qui plus est. Ce qui lui était parfaitement intolérable. Elle était en colère, elle était décontenancée, elle avait envie de lui hurler des insanités que jamais auparavant elle n'aurait eu l'idée de prononcer. Mais là... mais ça...
Son cosmos s'éteignit aussi brusquement qu'un souffle de vent éteint la flamme vacillante d'une bougie. Avec lenteur, sa main s'éleva vers le visage de son époux alors que son regard sombre se plantait dans le sien. D'un mouvement, le plat de son pouce effleura la plaie pour en stopper le sang qui s'en écoulait. Baissant les yeux vers le liquide carmin qui s'écoulait en perle de son doigt vers le creux de sa paume, les paupières de Perséphone se froissèrent un long moment. Elle s'était juré, il y a à peine quelques heures, que plus jamais elle ne ferait couler le sang de l'un des siens. Et voilà... voilà... que c'était celui d'Hadès, qu'elle avait sur les mains. Qu'il ait trahi, qu'il l'ait blessée, que la blessure soit superficielle ou mortelle... importaient peu. Les siens... ne devaient plus saigner d'aucune manière, pas par sa faute.
“
Comment...
”
Elle murmura à voix basse, alors que son poing se refermait, le sang de son époux filtrant au travers de ses doigts crispés. Alors qu'elle fixait sa main, comme hypnotisée, semblant ne pouvoir s'en détacher, la statue divine qui la représentait tarit brusquement les larmes de sang qui n'avaient de cesse de s'écouler le long de la pierre froide, depuis des heures et des heures. Au même moment, le regard du Printemps s'embua. Comme si... toute la peine qu'elle avait retenue jusqu'alors, pouvait légitimement retournée vers sa véritable propriétaire de chaire et de sang.
“
Comment as-tu pu m'infliger ça...
”
Sa voix était aussi éteinte qu'elle pouvait l'être. La colère, la rage, l'amertume, la violence, l'agressivité... tout cela, elle l'avait exprimé plusieurs fois et parfois de manière disproportionnée, depuis qu'elle avait connaissance du fils illégitime d'Hadès. Tout cela... elle l'avait déjà déversé plusieurs fois. Sur des personnes qui n'avaient rien à voir dans leur histoire. Mais la peine... Qu'en était-il de la souffrance... de la profonde tristesse qui brisait son coeur un peu plus à chaque minute qui passait... de cette immonde et intolérable douleur qui saisissait sa poitrine si violemment qu'elle peinait à respirer.
Les larmes perlaient dans son regard, s'écoulant lourdement le long de ses joues. Il était fort rare de la voir pleurer. La dernière fois remontait à bien longtemps. Elle avait le sentiment d'être comme une coquille vide. Comme si quelque chose d'infiniment précieux lui avait été arraché et que jamais elle ne pourrait le retrouver. En un sens... elle comprenait un peu plus ce qu'il avait du ressentir quand elle lui avait avoué qu'elle avait des sentiments pour Alessio.
“
Je t'avais tout avoué... et ça n'a pas été facile... Lorsque j'ai compris que j'aurais du mal à affronter les sentiments de Belhys pour...
”
Elle ne parvint pas à prononcer le nom d'Alessio. Cela était déjà assez pénible d'avoir à aborder ce sujet encore une fois... alors que le Griffon avait fait preuve d'un dévouement et d'un sacrifice sans borne à son égard il y avait de cela quelques heures à peine.
“
Tu aurais pu... tu aurais du m'en parler à ce moment... saisir cette chance... au lieu de ça tu as continué à me cacher l'existence de ce... de cet... Mais au lieu de cela tu... tu as été cruel envers moi alors que... alors que... ce que tu as fait est mille fois pire !
”
Sa main ensanglantée s'éleva vers le torse de son époux, contre lequel elle s'abattit plusieurs fois sans la moindre once de violence pour autant. Ses épaules tremblaient, les larmes baignaient son doux visage d'une peine qui était tellement... sincère. Pourquoi... pourquoi cela faisait-il aussi mal...
Sujet: Re: Entre ombre et lumière Mar 30 Juil 2019 - 9:04
Les quelques gouttes de sang perlant de son front apprirent une chose à Abel : Ne jamais retirer son casque devant l'Empereur des Ténèbres. Ce dernier n'était visiblement pas dans un bon jour et avait voulu montrer qu'il avait la plus grosse. Pourtant au Japon il y avait un vieux dicton : Vaut mieux une petit vigoureuse qu'une grosse paresseuse.... Il faudrait que le borgne lui dise à l'occasion enfin quand il sera plus disposé et moins soupe au lait. Méphistopheles commençait peu à peu à comprendre les raisons de tout ce foutoir. La déesse des enfers avait voulu rencontrer le chevalier du cancer, il y eut des mots outranciers sur la condition particulière de celui-ci donc de là à tout deviner il n'y avait qu'un pas. Pourtant le borgne s'en fichait royalement car il avait promis à sa Reine de ne plus s'en mêler.
Le pire dans tout cela selon lui c'était qu'il appréciait vraiment ce qu'il avait vu du Cancer. Il n'avait pas la langue dans sa poche, une bonne répartie et... putain ça devait être bon d'envoyer balader un dieu comme ça ! Enfin quoi qu'il en soit il allait devoir jouer au larbin de "Monsieur le cocufieur" qui préférait éclater la gueule de ses spectres au sol plutôt que d'affronter la colère de son épouse. Ça lui rappelait cette fois où, il y a quelques années, il s'était fait poursuivre entièrement nu par un mari jaloux, heureusement grâce à cet homme et contrairement à sa divinité il avait pu se retirer avant. Il y a des fois où le destin est avec soi.
Ayant compris le regard du sombre monarque il s'était relevé réajustant son casque alors que l'autre spectre venait de lui donner un ordre. "Viens Abel ?" Mais il le prenait tous pour Cerbère ou quoi ? Il ne répondit rien d'autre se contentant de suivre la jeune femme car il savait que de toute façon il n'avait pas le choix s'il voulait garder la tête sur les épaules. Au final il allait peut-être pouvoir défier un dieu... ou un demi-dieu... c'est quoi le bon terme déjà ? Il s'était retourné vers Hades, bouche ouverte, le doigt levé avant de se raviser et de poursuivre la route. Lui demander quel était le rang de son "accident" n'était peut-être pas une bonne idée.
*Comme tu veux, je préfère largement tourmenter Athéna. Elle a l'air d'y tenir au Muïen...* Répondit-il par télépathie à sa camarade spectre. Tourmenter, manipuler, n'était-ce pas là son credo ?
Seulement la voix de Perséphone, l'unique déesse à qui il avait prêté allégeance le stoppa. Mephistopheles avait vraiment de la peine pour la déesse, sincèrement et même s'ils n'avaient passé que peu de temps ensemble il avait su apprécier sa compagnie. Et en un sens c'était flatteur, la déesse aurait pu s'adresser à n'importe qui aux enfers, ses plus proches guerriers mais non c'était à lui et lui seul. Il se retourna donc vers la Reine des enfers attendant donc ce qu'elle avait à lui dire.
A l'écoute de ces quelques paroles un nouveau sourire venait se dessiner sur ses lèvres. Il allait enfin avoir le premier rôle dans une scène. Il avait le droit d'y retourner, de l'affronter. Il n'était pas totalement idiot, Perséphone lui avait bien précisé que le gardien de la première demeure du Sanctuaire était très puissant et qu'il n'avait pas les capacités de lui tenir tête. Mais une idée lui traversa l'esprit. Une idée digne de la fourberie de son étoile démoniaque....
"Ma Reine c'est avec joie que je me rends immédiatement au Sanctuaire. Ils apprendront à leur dépend qu'il ne faut pas contrarier la Reine des Enfers." Il se stoppa avant d'ajouter : "Pourquoi faut-il... Je suis désolé."
Sur ces quelques paroles des ombres se mirent à émaner du surplis du spectre, ombre qui se firent plus dense avant qu'Abel ne disparaisse.... Pourquoi faut-il toujours que vous vous acharniez à briser celles qui vous sont les plus proches et les plus fidèles...? Oui maintenant il comprenait
Sujet: Re: Entre ombre et lumière Mar 30 Juil 2019 - 18:13
Les deux représentants du Sanctuaire s'en étaient allés, non sans que le Cancer ne glisse de derniers mots auxquels Hadès ne répondit pas. Pourquoi ? Parce-que maintenant, ce bâtard ne comptait plus. Il devait mourir, point final. Les deux Spectres présents dans la pièce l'avaient aussi quittés, sur ordres des Infernaux. Ainsi, le mari et son épouse se retrouvaient seuls pour régler ce conflit.
Le cosmos de cette dernière s'éteignit net lorsqu'elle vue le sang du Divin coulé sur sa joue. A cela, elle ne pu se retenir plus longtemps. Et c'est ainsi qu'elle lâcha le fond de sa pensée en même temps que quelques larmes qui coulaient le long de sa joue. Et c'est à cette vue que le Dieu des Enfers comprit l'étendu de l'amour que le Printemps lui portait. Cela faisait si longtemps qu'ils étaient ensemble que peut-être par moment, l'un ou l'autre l'ont oublié. Embué par des larmes, les yeux de Perséphone restèrent magnifiques et le Monarque ne pu s'empêcher de plonger ses yeux bleus profond dans les siens. Il voulait qu'elle sache.
Ma Déesse, je...
Il ne pu exprimé la suite. Son cosmos de terreur s'était calmé et avait laissé place à de la tendresse pour sa femme. Mais comme il le pensait, s'excuser ne suffirait pas, ne suffirait plus. Perséphone souffrait le martyr alors qu'elle frappait le torse du Divin sans aucune violence, mais exprimant ainsi toute sa douleur. Elle ne pu s'empêcher de rappeler qu'elle lui avait tout dit, mais que lui continuait pendant ce temps à tout lui cacher.
Ma chère épouse, vous n'avez que trop raison. J'ai failli à mon devoir envers vous.
Dit-il approchant sa main près du visage de son épouse, caressant sa joue avec une délicatesse sans nom.
Je vous ai caché la vérité, mais vous voir verser ainsi des larmes me rend fou de rage, envers moi-même. Je ne pourrais jamais me pardonner de vous avoir fait souffrir ainsi.
Parce-que la voir souffrir, cela le faisait souffrir aussi. Et il ne pouvait pas le supporter. C'était intenable pour lui. Alors le Monarque fera ce qu'il faut pour que cela s'arrête. Pliant un genou face à sa Déesse bien aimé, le Dieu Infernal prit la main du Printemps entre les siennes. Elles étaient froides, comme la Mort qu'il représente. Mais sans aucun doute, elles réchaufferont celles de Perséphone avec tous l'amour qu'il lui porte. Il était là, un genou plié devant elle car il fallait qu'il fasse les choses bien. il ne voulait surtout pas la perdre. Cela signerait sa fin, et sans aucun doute celle de son monde.
Ma Déesse, je renouvelle mon serment de fidélité à votre personne. Plus rien, ni personne ne m'en détournera, je vous en fais la promesse.
Dit-il d'une voix douce envers sa bien aimée.
Se relevant, il n'hésita pas à prendre le menton du Printemps entre son pouce et son index pour déposer un baiser d'amour sincère sur ses lèvres. Combine de temps cela faisait-il qu'ils n'avaient pas fait cela ? Il ne s'en souvient même plus. Mais ce baiser marquera le renouveau pour les époux Infernaux.
Retirant ses lèvres de celles de son épouse, il n'avait pas fini. Il avait jusque là fait amende honorable, il fallait maintenant régler le problème une bonne fois pour toute. Prenant la main de sa Déesse dans la sienne, il lui lança un regard en disant long avant de prendre la parole d'une voix calme et posé.
Ma chère épouse, je ne doute pas que vous allez apprécier ce qui va suivre.
Dit-il un sourire aux lèvres adressé au Printemps.
Élevant son cosmos, tout en fermant les yeux, une aura violacée apparu autour du Dieu infernal. Il n'avait qu'une idée en tête: la vengeance. Pour ses insultes, pour ses mots envers Perséphone, pour son existence même. Il fallait qu'il meurt. Son cosmos s'éleva encore un peu plus, se connectant avec tous les Spectres présents en Enfer. Une voix résonna alors dans tout le Royaume, pour que tout le monde puisse bien entendre et comprendre la situation, qu'il soit des Enfers ou extérieur à ceux-ci.
A tous les Spectres présents en Enfer, des intrus en la personne du Chevalier d'Or du Cancer et d'Athéna sont présents. Tuez-les. Quoiqu'il en coûte, je veux leur mort, immédiatement. Je serais même charitable au point d'offrir une récompense à celui qui me ramènera la tête du Cancer.
Dit-il avec un sourire sadique sur son visage. La chasse à l'homme était lancé.
Perséphone
Déesse des Ténèbres
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Planter des fleurs sur la tombe d'Alessio et faire des bébés avec Hadès
Sujet: Re: Entre ombre et lumière Mer 31 Juil 2019 - 18:59
Perséphone ferma brièvement les paupières lorsqu'Abel lui adressa quelques mots avant de partir. Cela faisait la deuxième fois qu'il retournait ses propres mots contre elle. En quelques sortes... car ces quelques mots n'étaient pas réellement dirigés contre Coré, mais sonnaient plutôt comme une lueur venant éclairer un chemin jusqu'alors baigné de ténèbres. Evidemment... il avait compris. Il venait de comprendre toute la portée de ce qu'elle avait dit quelques heures plus tôt. Etre désolé... ne suffisait pas, ne suffisait plus. Qu'il s'agisse d'Hadès et d'Abel, leurs excuses... n'étaient plus à la hauteur de leurs actes. Il était alors probable que son spectre comprenne la tache qui l'attendait avec Elyn, sa réelle tache.
Alors qu'il lui adressait quelques mots, balayant les larmes qui coulaient sur ses joues d'un tendre revers de la main, son épouse le fixait sans mot dire. Son regard était assez indéchiffrable à vrai dire... un mélange de peine immense et de profonde affection. Des sentiments assez contradictoires contre lesquels elle avait beaucoup de mal à aller, qu'elle avait beaucoup de mal à affronter, aucun n'arrivant à prendre réellement le pas sur l'autre.
Quand il s'agenouilla, les paupières du Printemps s'écarquillèrent en suivant son mouvement. Il savait qu'elle ne supportait pas qu'il s'agenouille quelle qu'en soit la raison, même pour celle-ci. Jamais... Non jamais... Hadès ne devait être plus bas que quiconque en ce monde. Il était le tout, son tout. L'unique, le monarque incontesté, l'empereur des ténèbres devant lequel chacun se devait de s'incliner. Ainsi, dans un mouvement aussi rapide que désordonné, elle plia le genoux pour se retrouver face à lui dans la seconde qui suivit.
Elle écouta son serment renouvelé, alors que ses prunelles violines se plongeaient dans le regard profond de son époux. Elle l'aimait plus que tout au monde. Plus que sa propre fille... plus que sa propre mère ou encore que Zeus. Il était son étoile, la plus belle chose qu'il puisse exister en ce monde et au-delà. Quelle que soit l'enveloppe charnelle qu'il choisissait, sa volonté forgeait bien vite l'aspect du mortel qui avait hérité de cet insigne honneur. Et, bien rapidement, les formes de son corps et de son visage étaient similaires à celles de son corps originel, soigneusement caché à Elysion. Ainsi le trouva-t-elle beau, magnifiquement beau à cet instant. Comme elle le considérait depuis toujours, comme elle le considérerait toujours.
Délicatement, elle posa sa joue contre celle de son époux, alors qu'elle murmurait à son oreille.
“
Jures moi... qu'il n'y en a pas eu d'autres.
”
Elle avait besoin de savoir. Besoin de savoir si ce misérable cancer était un cas isolé, ou s'il y en avait eu d'autres. Quitte à crever l'abcès, autant le faire intégralement et sans attendre encore que les années passent. Elle aurait beaucoup de mal à lui pardonner de lui avoir caché sa tromperie pendant plusieurs décennies. La plaie ne se refermerait pas aussi facilement que de prononcer à nouveau un serment qu'il avait déjà violé une fois, au moins.
Cependant... Perséphone était agitée par bien des conflits intérieurs. Certes sa situation semblait différer de celle de son époux mais... ne l'avait-elle pas trahi elle aussi ? Ne l'avait-elle pas trompé... Bien sûr que si. Alors... était-elle réellement aussi bien placée que cela pour lui faire des reproches, pour estimer que le pardon serait difficile à lui accorder...
Il interrompit sa réflexion alors qu'il se relevait, entraînant sa femme dans son sillage. Avec délicatesse, il embrassa Perséphone qui lui rendit son baiser avec tout l'amour inconditionnel qu'elle éprouvait pour lui. Puis il esquissa un sourire qu'elle ne connaissait que trop bien, tout en lançant une phrase pour le moins énigmatique. Habituée, Coré recula de plusieurs pas quand l'aura se déploya autour de son souverain. Toute déesse qu'elle soit, Hadès était capable de la réduire à l'état de braise par la seule puissance de sa volonté. Et si ce n'était pas dans ses projets, et qu'il maîtrisait assez son cosmos pour ne pas blesser sa femme par inadvertance, elle préféra tout de même s'écarter de sa colère.
Un sourire étira les lèvres du Printemps lorsque le Monarque lança une injonction totale et absolue à tous les spectres présents en enfers. Athéna et le bâtard dont l'existence même était une infamie... allaient enfin avoir leur compte...
Sujet: Re: Entre ombre et lumière Ven 2 Aoû 2019 - 20:31
Perséphone, quelle douce et magnifique femme que celle-ci.
Le Monarque l'aimait plus que tout. S'il pouvait être seul au monde en sa compagnie, cela serait sûrement ce qui se rapprocherait le plus du paradis à ses yeux. Le Divin s'était agenouillait pour renouveler ses vœux envers sa compagne, mais cette dernière, dans un élan de tendresse, s'agenouilla en même temps pour ne pas laisser le Sombre Monarque seul agenouillé par terre. Elle colla sa joue à la sienne et il pu sentir ainsi tous ses sentiments à son égard. Il avait commis un crime horrible en donnant naissance à ce bâtard, crime qui allait devoir être réparé. Crime qui doit aussi être pardonné par le Printemps, car jamais il ne pourrait vivre sans elle. Et alors qu'elle lui demanda de jurer qu'il n'y en a pas eu d'autres, le Divin ne pu que lui répondre en murmurant à son oreille en retour.
Jamais. Et il y en aura jamais plus d'autres. Je vous le jures ma Déesse.
Dit-il d'un ton suave et alors qu'ils relevèrent et qu'elle lui rendit son baiser. Elle ne pardonnerait pas aussi facilement, il le savait. Mais peut-être par le temps et les actions, elle viendrait au pardon au fur et à mesure.
Puis, Hadès avait lancé son ordre. Absolue. Catégorique. Il avait gardé son sourire alors qu'il prononçait ses paroles. Et il ne pu sourire d'autant plus lorsqu'il remarqua le sourire du Printemps s'étirer. Tendant sa main vers elle de façon très théâtrale, il lui glissa quelques mots.
Que disais-je ? Je sais toujours vous faire plaisir ma bien aimée.
Dit-il sur un ton presque joyeux. C'est sûrement l'un des tons que l'on ne connaîtrait qu'en présence de Perséphone et de personne d'autre.
Par ailleurs, auriez-vous des informations à me fournir ? Celles que m'ont donné Thanatos et Kazuki ne sont que très succinctes.
Reprit-il par la suite sur un ton calme. Son regard fut ensuite attiré vers la porte des Enfers. Encore des visiteurs, décidément.
Les insectes se sont tous donnés rendez-vous dans mon Royaume il faut croire.
Dit-il presque agacé. Ce retour du Sombre Monarque semble pour le moins fourni en invité, c'est le moins que l'on puisse dire.
Perséphone
Déesse des Ténèbres
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Planter des fleurs sur la tombe d'Alessio et faire des bébés avec Hadès
Sujet: Re: Entre ombre et lumière Ven 2 Aoû 2019 - 21:33
Il avait juré, elle le croirait. Il lui avait caché des choses, cela était vrai. Cependant... lorsqu'il lui avait donné sa parole, il ne lui avait jamais fait faux bond. Perséphone prenait donc pour acquis ce qu'il venait de lui dire. Et... l'un comme l'autre savait qu'il était préférable qu'il tienne parole. Car elle ne pardonnerait pas un autre écart de conduite, qui sonnerait le glas sans doute irrémédiable du couple infernal.
Esquissant un léger sourire, elle acquiesça sans mot dire. Oui... Athéna et Scareface ne sortiraient pas vivants des Enfers, cela paraissait de plus en plus improbable. Personne n'avait pu ignorer le virulent ordre de son époux. Et chacun savait ce qu'il en coûtait de ne pas donner satisfaction au Sombre Monarque. Les heures d'Athéna et de son bâtard de chevalier étaient comptées. Il ne restait plus qu'à attendre...
“
Hum... Eh bien...
”
Perséphone extirpa un bref soupire. Les comptes rendus n'étaient clairement pas l'apanage de Kazuki ni de Thanatos. Encore... se serait-il adressé à Hypnos, que les éléments en sa possession auraient été plus concrets et complets, surtout. Mais concernant les deux autres... dès qu'il ne s'agissait pas de se battre c'était plus compliqué.
“
Selon tes désirs, j'ai envoyé Ryuichi au royaume des Titans, que tu n'as pas encore rencontré, un guerrier de valeur mais qui me semble relativement colérique et caractériel..., pour conclure la vassalité que tu avais initiée. Etant donné que ta chère mère se trouve dans une salle du palais avec Hypnos, je suppose que l'accord doit être en passe d'être conclus. Pendant ton absence le Labyrinthe qui protégeait le sceau d'Ouranos protégé par Poséidon est sorti des flots. Visiblement Lucifer a manipulé son monde pour faire sortir l'artéfact de sa protection. Plusieurs de nos guerriers y ont été envoyés et en sont sortis. A priori Zeus aurait envoyé tout ce petit monde dans le labyrinthe... vas savoir pourquoi... Je ne peux pas t'en dire d'avantage, j'ignore ce qu'il est advenu de Lucifer ni qui est en possession du Sceau. Par contre...
”
Perséphone fit une courte pause. Les éléments qui lui manquaient étaient déjà en possession de son époux. Mais étant arrivée après cet échange entre sa jeune soeur et Hadès, elle l'ignorait.
“
...aux dernières nouvelles il n'était pas en possession de ton frère, Poséidon. Il est venu ici il y a un jour ou deux. Il voulait savoir si nous avions des informations sur la localisation de son sceau et... il a posé beaucoup de questions sur Kazuki. Visiblement il s'en méfie après ce qu'il aurait fait et dit dans le labyrinthe. La rencontre n'a cependant pas été sous de mauvais auspices... je pense qu'il y a peut être quelque chose à faire avec lui... Tu verras ce que tu décides le concernant. Comme toujours je te sui...
”
Alors qu'Hadès faisait part de son agacement à son épouse, celle-ci tourna les yeux vers la large porte du palais restée ouverte. Instantanément ses sourcils se froncèrent lorsqu'elle perçut l'énorme cosmo énergie qui venait d'exploser en contre bas, bien loin, vers la porte d'entrée du royaume. Non seulement il osait remettre les pieds ici... mais en plus Océanos avait l'outrecuidance de l'accompagner... Décidément, il allait falloir recadrer deux ou trois petites choses... Se tournant vers son époux à qui elle tendit la main, un délicat et machiavélique sourire se dessina sur son visage diaphane.
“
Comme au bon vieux temps... mon Amour...
”
Dit-elle alors que leurs mains se rejoignaient et qu'elle l'entraînait au coeur d'un portail d'ombres aux volutes violines. Comme au bon vieux temps oui... celui où le couple infernal faisait trembler jusqu'au plus vaillant des guerriers... Celui où chacun redoutait leur présence.
Sujet: Re: Entre ombre et lumière Sam 3 Aoû 2019 - 17:55
"Un guerrier de valeur mais qui me semble relativement colérique et caractériel" A vrai dire, ce n'est pas comme si les Enfers étaient remplis de ce genre de personnage. Perséphone l'avait décrit ainsi, mais il semblerait que ce Ryuichi ait mené à bien sa mission, et c'est le plus important. Ce que ses Spectres font de leur temps libre importait peu au Monarque, à partir du moment où cela ne mettait pas en danger les Enfers.
Les Titans seraient donc enfin devenus des vassaux puisque Rhéa est actuellement en Enfer pour conclure cet accord, dirigé par Hypnos. Voilà une nouvelle réjouissante. Un nouvelle moins réjouissante qui revient sur le tapis est en revanche le comportement de Kazuki dans ce labyrinthe. Athéna avait déjà évoqué cela, et si même Poséidon s'y intéresse, c'est qu'il y a vraiment du y avoir un problème. Le Monarque prévoyait déjà d'avoir une discussion avec le Juge, mais cela allait devenir maintenant une urgence.
Athéna m'a déjà parlé de ce problème. Il semblerait que Kazuki veuille détruire le Sceau car il serait fait à partir d'une relique d'Ivalice. Les sources semblent concordés. Nous devrions avoir une discussion avec lui au plus vite. Nous ne pouvons pas nous permettre le retour d'Ouranos.
Dit-il d'une voix posé à sa femme.
Cette dernière continua son explication avec le fait que Poséidon s'était rendu ici-même. Si son frère n'avait pas froid aux yeux, peut-être qu'une opportunité de s'allier pourrait s'ouvrir, mais cela était un autre sujet. En effet, le Printemps semblait tout un coup préoccupé par ce qu'il se passe à la Porte. Du moins, préoccupé n'était pas vraiment le mot. Une colère froide, serait plus juste à vrai dire. Mais lorsqu'elle se retourna, c'est un sourire machiavélique qu'elle afficha à son mari. Ce dernier ne pu que lui rendre, alors qu'il prit la main de son épouse et se laissa entraîner comme au bon vieux temps dans ce portail.
Je te suis, ma bien-aimée...
Dit-il avant de disparaître dans les ombres du portail.
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