[XIe tournoi] 8e de finale - oh!oh! j'ai cru voir une chauve souris! (Ludwig vs Pandore)

en garde!

que brûlent mes dés!

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Eh bien, on dirait que ce n'est pas moi qui vais commencer !

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hmpf..... c'est parti pour un second tour

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... Non mais va falloir arrêter là les 6 ma chère Pandore !

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Contre toutes attentes, l'aigle avait vaincu la Titanide. Ce fut donc un petit oiseau tout fier, et ayant pansé ses précédentes blessures, qui se présenta devant les grilles de l'arène. De là, elle fut conduite jusqu'au lieu du duel, cependant tous lui turent l'identité de son opposant.

L'arène frappa la sainte d'étonnement. Il s'agissait de la salle de réception d'un vieux château gothique. Les colonnes s'élevaient à des hauteurs démesurées, avant de se rejoindre, au niveau de clefs de voûte représentant d'hideux petits démons, pour former des arches en ogives. La pâleur grisâtre des pierres, larges, contrastait avec les couleurs vives et sombres des vitraux, narrant les épisodes les plus ténébreux de l'histoire de ce château.
Ou, pour être plus exacte, l'arène se trouvait en haut des colonnades, sur les branches feuillues des chapiteaux corinthiens. La gamine secoua ses ailes pour admirer son plumage blanc et anthracite. Ses serres tenaient fermement la pierre et ses yeux d'ambre guettaient l'arrivée de son adversaire. Pour une fois, elle était réellement un oiseau...
Enfin, une vieille porte de bois noir grinça.

"Je suis Pandore Thuban, Chevalier d'argent de l'aigle. À qui ai je l'honneur ?"

Sauf qu'avec ses cordes vocales toutes neuves, le résultat fut :

"Cui cui cui ! Zgrlbl piou cuipiou tchip! Tchoupi ?"

Il n'y avait plus qu'à espérer que le Nosferatu comprît.
Elle déploya d'ailleurs largement ses ailes et plana jusqu'à celui-ci. Elle l'accueillit à grands coups de serres, de bec et d'ailes. Aussitôt après, elle enflamma son cosmos... Et s'interrompit.

Elle savait porter ses techniques avec des bras et des poings. Elle soupira, ce qui donna un résultat assez déplorable. Puis choisit une technique ne nécessitant que de la télékinésie. Ce serait plus simple.

Un monde différent.... La vue difficile dans l'environnement obscure est accompagnée d'une compréhension naturelle des ultrasons... Il a fallu s'adapter rapidement pour pouvoir accueillir l'attaque féroce de l'aigle car dès que le Héraut de Phobos, sous forme de chauve souris vous l'aurez compris, s'est approché de cette porte – ouverte d'ailleurs par une... présence invisible – il a entendu le piaillement agaçant des oiseaux, différents des petits bruits que son nouveau corps permettait... Et pourtant, par un miracle divin, il comprenait. Oh, pas le mot, mais plutôt l'essence de celui-ci. Qu'importe, elle ne lui donne que peu de temps pour réagir, ou pour apprécier l'environnement choisi par les organisateurs, et fond sur lui avec la violence du rapace.

Quelques coups d'ailes permettent d'éviter les premières attaques... À la différence de Pandore – puisqu'elle se présentait ainsi – le héraut ne possédait de puissantes serres ni de bec. Il était, par contre, dans un environnement dans lequel il se reconnaissait plutôt et l'inspirait... Et de toute façon, le corps de son ancêtre n'était-il pas lié à cet animal nocturne ? Poussant sur les membranes de ses ailes, il concentre sa propre énergie tandis que celle de la combattante d'Athéna se concentre. Rapidement, une ombre s'élève, dévorant une partie du cosmos de l'attaque psychique de l'aigle, tandis que les débris de cet assaut traversent les ténèbres, frappant son esprit et son corps.

Profitant pourtant de cette attaque, il vole le plus rapidement dans sa direction, sa gueule ouverte laissant voir des dents impatientes de frapper dans la chair de l'aigle. Il enchaînera ainsi les assauts, son corps servant de seule arme pour le moment, cachant quelques atouts dans sa... membrane. Et suite à cet enchaînement d'assaut, il s'envole jusque dans les hauteurs de l'arène, s’agrippant au plafond tandis que ses ailes viennent recouvrir son corps. La tête en bas, il fixe l'aigle... tandis que sa silhouette semble totalement se fondre à ces vitraux, semblant rejoindre des alliés depuis longtemps disparus.

« Je suis Ludwig von Rosenthal ! » Mais les mots ne sont pas les siens, juste un enchaînement de petits bruits, l'intensité de ceux-ci augmentant grâce à la force que le héraut donne à ses mots et à l'architecture, ainsi le tout raisonnant. « Héraut de Phobos et Berserker du Nosferatu. Aujourd'hui, les démons seront ceux qui te pousseront vers le précipice de la défaite ! » Comprenait-elle ? Rien ne pouvait le prouver... Mais suite à cet enchaînement de piou, piiu et autres onomatopées – ne mettant pas réellement en valeurs les combattants – la chauve-souris ouvre ses ailes...

Ainsi l'énergie cosmique du représentant de Phobos s'intensifie peu à peu, sans pour autant être totalement offensif. Non, il semble plutôt s'étendre, épousant les arches de vitraux, s'intégrant au verre, rejoignant sous la forme de veinules les personnages démoniaques qui semblent être représentés dans ces scènes. D'autres veinules rampent plus loin, rejoignant les statues de diables et autres créatures infernales, commençant à les réveiller de leur prison séculaire. Des mains sortent du verre, poussant sur la matière pour permettre à leurs corps de sortir... Ainsi, peu à peu, la chauve-souris est au cœur d'une véritable légion cauchemardesques, les rires enfantins des diablotins s'accompagnant des violents bruits organiques de la roche qui se remplace par une chair indicible. La nature peut parfois cacher de sombres lieux, frontières entre la réalité et les cauchemars... Mais les créations humaines aussi. En fait, il est même plus simple de les utiliser, car le désespoir, la peur de la mort de ce genre de chantier, ou même la colère... s'insinuent en chaque pierre, chaque figure représentée...

Et ainsi, la légion monstrueuse s'élance, comme un seul être, emplis de leurs énergies négatives, en direction de l'aigle, tandis que, Ludwig observe cette arène se transformer, peu à peu, en véritable champ de bataille.

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Coups reçus : 5 (Cps Physique) + 30 (Byōtekina seichō) = 35
Coups parés : 5 + 15 (Blutigen Shatten) = 20

Coups donnés : 5 (Cps Physique) + 30 (Grenze Alptraum) = 35

Vie : 175 – 15 = 160
Cs : 175 – 5 – 15 = 155 + 5 (Récup 1) = 160 – 30 = 130 + 5 (Récup 2) = 135

La sombre forme qui se profila à travers la porte était une immense et effrayante chauve-souris façonnée à partir des ténèbres même. Malgré elle, l'aigle ne put réprimer un frisson et l'ondulation d'effroi se propagea longtemps le long de son plumage. Rien qu'à observer son adversaire, elle sentait tout le danger qu'il représentait, pas tant comme adversaire lors de ce tournoi, même comme être qui pourrait bouleverser l'ordre du monde en ramenant sur terre des horreurs depuis longtemps oubliées. Ce monstre semblait en annoncer d'encore plus menaçants.

Bien qu'apparemment dépourvu des armes qu'Epiméthée avait, avec bienveillance, distribuées à tous les animaux lors des temps mythologiques, le Nosferatu semblait se mouvoir dans ces ruines comme un poisson dans l'eau. Et loin de paraîter innoffensif,
il donnait à l'oiseau la désagréable impression qu'elle était aussi fragile qu'un nouveau-né à peine sorti de l'oeuf.
Il para sans difficulté, de ses ailes membraneuses, les coups que lui porta le falconiforme. Quant à la sphère de cosmos qui se dirigeait vers lui, ellefut happée par une ombre qui, furtive, apparut et disparut en un battement d'aile. De la vie accumulée,
il ne resta plus qu'un vague spectre maladif, qui produisit une faible explosion.

Aussi rapide que l'obscurité générée, la chauve-souris se jeta sur sa proie, bien plus offensive qu'elle n'y paraissait au premier abord. Si l'oiseau n'avait aussitôt opposé son bec et tenté de son mieux de griffer avec son bec, d'étourdir de coups d'ailes violents,
elle aurait été cruellement déchiquetée par l'attaque. Le repli effectué par son assaillant vers les ornements du plafond lui offrirent un moment de répit.
Des cliquetis ultra sonores se firent entendre et, bien que ses oreilles ne fussent pas adaptées pour capter de tels sons, l'aigle comprit, grâĉêˆà son cosmos, quel message lui était adressé. Ainisi, son adversaire n'était nul autre que l'un des plus puissants berserker, le héraut même de Phobos. Sa peur instinctive était donc justifiée.

"Cuicui! Je ne crains ni les démons ni l'abysse et, tant qu'un souffle de vie brûlera en moi, je me repioulèverai!!" Répliqua t elle sur le ton d'une volaille Chevalier.

Le répit fut de courte durée. L'essence du Nosferatu se révéla en partie, sublime, tandis qu'une légion de peurs et de cauchemars s'élevaient du sol comme invoqués et rampaient vers la sainte. Celle-ci vit s'avancer vers elle ses terreurs, ses effrois, les arbres qui l'avaient un jour attaquée, au Québec où, d'une manière totalement inexpliquée,
les branches avaient tenté de la transpercé elle avait alors agonisé, son sang écarlate colorant alors seul la neige. Les rinceaux des chapiteaux s'éveilleraient-ils, eux aussi?
ou bien les dalles du sol, ou les armatures des vitraux?

(hrp: onze jours sans réponse)

Le réplique chevaleresque de l'oiseau semblait avoir pétrifié le nosferatu, puisque celui resta sans réagir pendant une durée extraordinairement longue. Après quelques instants, l'aigle commença à voleter en rond en poussant quelques petits cris plaintifs, inquiète pour son adversaire. Etait-il tombé? S'était-il foulé la cheville? Avait-il été mordu par un moustique particulièrement coriace et peu comestible, même pour une chauve-souris maléfique? Quelle que soit la situation, quels que soient les dangers, le Chevalier aurait été là pour l'aider.
Finalement, elle trouva Ludwig à sa place sur son perchoir, perdu dans ses pensées machiavéliques. A son regard effrayant, elle devina qu'il mûrissait des plans diaboliques pour lui voler la victoire d'une main de maître. Sans perdre un instant, le volatile réagit:

"Je t'ai démasqué! Tu réfléchis! C'est déloycuial! Tant de déloypiouté doit être châtiée!"

Aussitôt dit, aussitôt fait, et ce fut une pluie de griffes acérées et de plumes argentées, le tout assaisonné de quelques coups de becs, qui lacéra la malheureuse chauve-souris.
Toutefois, l'impitoyable oiseau ne comptait pas s'en arrêter là. Elle généra d'un battement d'ailes une puissante vague de cosmos qui heurta sa cible de plein fouet, dans le but évident de le faire vaciller et choir de son perchoir.

La réflexion ne semble pas être une arme acceptée par cet aigle. C'était la concentration qui l'avait empêché de se défendre à cette apparition illusoire et c'était cette même concentration qui avait laissé à Pandore une ouverture. Mais grâce à elle, il aurait au moins un moyen de se défendre. S'envolant lui aussi, c'est au son qu'il réussit à esquiver les assauts physiques de son adversaire impitoyable... « Déloyauté ? ! Tu n'as qu'à penser avec ta tête, pas avec tes ailes ! » Comme à leur habitude depuis cette transformation, les mots semblent plus proches de piaillements, ces derniers accompagnés par des bruits plus aigues. Concentrant enfin son cosmos – et non ses pensées – la chauve-souris se fait frapper par l'assaut fulgurant de Pandore, venant cogner contre un mur... Mais alors qu'il glisse, son corps se transforme, devenant une aberration naturelle par laquelle se libère la chauve-souris.

Intérieurement surpris que même sa technique ne lui permet pas de reprendre une forme plus humaine, il reste tout de même concentré sur sa cible, allant rapidement dans sa direction. C'est avec cette vive intervention qu'il débute l'assaut, cherchant à mordre l'aigle et à cogner son corps contre le sien, la harcelant avec une vigueur violente.

« Je te ferais redouter les abysses ! Je te ferais redouter les ombres qui dirigent le cœur ! » Son énergie commence alors à s'intensifier au rythme de bruits, commençant à englober cette pièce, créant un véritable gouffre sans fond, dans lequel l'aigle sera violemment aspiré, tandis que le portail se ferme. Ainsi, elle plongera dans les Abysses...

Dans un chaos rampant, au paysage grotesque et cyclopéen, dans une nuit éternelle, dominée par une lune de sang. Mais par un miracle que seule l'attaque illusoire de l'aigle explique, l'environnement semble instable, incapable d'exploiter tout son potentiel, malgré sa violente apparence.

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Coups reçus : 5 (Cps Physique) + 40 + 5 + 30 = 80
Coups parés : 5 + 30 = 35

Coups donnés : 5 (Cps Physique) + 30 (40 - 10) = 35

Vie : 160 – 5 – 40 = 115
Cs : 135 – 5 – 30 = 100 + 5 = 105 – 40 = 65 + 5 = 70

L'aigle secoua ses ailes en posant sur celles-ci un regard scrutateur.

"Ben quoi? Elles sont bien mes ailes!"

Et elle resta pensive quelques instants. Le Nosferatu venait de mentionner une chose qui lui semblait bien absurde. Utiliser sa... Tête pour penser? Quelle drôle d'idée, franchement. Tout le monde sait qu'une tête ça ne sert pas à penser. Il s'agit seulement d'une sorte de table sur laquelle on pose des yeux pour repérer sa proie, des oreilles pour entendre les cris de faim de ses petits et une bon bec bien solide pour attraper sa proie et la manger.
Ces yeux suivirent donc avec un intérêt mêlé d'effroi la métamorphose de la chauve-souri. Si, dans un premier temps, celle-ci avait semblé touchée par la vague de cosmos, à présent une entité immonde avait laissé place au combattant, qui s'en extrayait, intact.

Elle s'éleva un peu plus haut dans les airs, prête à accueillir son adversaire comme il se devait. Des coups de crocs et d'aile, elle ne se défendit point. Elle se contenta de rendre oeil pour oeil et dent pour dent, frappant avec autant de férocité que les coups qui lui étaient portés.

" Je! n'ai! pas! peur!!!! Les Chevaliers sont des êtres de lumières! Jamais aucune ombre ne pourra venir ternir la pureté de nos coeurs!"

Ahem. Oublions les nombreux contre exemples qui peuplent actuellement le Sanctuaire et passons à la suite.
L'aigle vit la pièce changer, pour prendre l'apparence des falaises autour desquelles elle avait l'habitude de chasser - tiens, elle avait même des souvenirs d'oiseau, maintenant. Seulement, les rochers au creux desquels elle avait bâti son nid luisaient, lisses et noirs tels de l'obsidienne, d'une lueur malsaine. Les vagues qui, au pied de la falaise se brisaient, étaient devenues elles aussi bien plus sombres, plus hautes, plus menaçantes. Le bruit du vent sur la mer s'était changé en une lugubre plainte de dragon à l'agonie. La falconiforme frissonna, secoua ses plumes et s'éleva plus haut dans le ciel. Mais là, au milieu des ténèbres insondables, une gigantesque lune de sang la fixait avec férocité, près de l'engloutir.
Il n'y avait pas à dire. Un tel paysage fascinait, attirait l'oiseau.

Celle-ci revint à elle avec un atroce mal de crâne -pardon, il n'y avait rien dans ce crâne qui pût souffrir. Elle avait fini recroquevillée par terre, tremblotante, aux pieds d'une colonne. Sans encore se relever, elle parcourut l'arène du regard. Son sang y avait été répandu comme des guirlandes rouges un soir de Noël.
Le public devait sans doute la donner perdante. Elle leur prouverait qu'ils se trompaient.

"Un Chevalier.... Se relève... TOUJOURS!"

Dit elle en restant allongée par terre. Seulement, dans les traces d'hémoglobines, quelque chose commençait à gigoter.
C'étaient des petits ions H+ qui, sous la tempête cosmiques que la silver déchainait, commençaient à vouloir s'agiter. Et, lorsqu'elle atteignit le septième sens, tous ces petits noyaux d'hydrogène se jetèrent sur le Nosferatu et dévorèrent avec cruauté ses électrons.

« Tch... C'est dans votre nature... Plus résistant que des cafards... » Les choses ne tournaient pas à l'avantage du Héraut de Phobos... Cette prise d'initiative de l'Aigle avait laissé une profonde faille dans le potentiel offensif de Ludwig. Au moins pouvait-il encore esquiver ou parer les successions de coups de bec et d'ailes de la combattante ailée, et pourtant, il préférait, tout comme elle, répliquer avec la même férocité, sans défense. Ainsi, lorsqu'elle frappait, il répondait par la morsure, la griffure, ou qu'importe ce qu'il pouvait faire. Il s'attendait à recevoir la puissance qui sommeil dans l'âme de Pandore, son attaque la plus meurtrière, alors ces coups simples... il pouvait bien les accepter, avant de recevoir le prochain déferlement d'énergie. Que pourrait-il faire après cela ? Ce corps réussirait-il à tenir ? Puis, après tout, c'est dans la lignée des Saints... toujours à se relever en lançant leur attaque la plus puissante...

Des acteurs... pas tous très bons, cela va de soi.

Ainsi, c'est sans surprise que la chauve-souris ressent la puissance tempête d'énergie qui se forme autours de la jeune femme, son cosmos brisant les limites ordinaires, pour atteindre un niveau supérieur. Le sang étendu au sol semble réagir au phénomène cosmique, s'agitant, donnant l'impression que l'existence des composants atomiques se soient aussi élevés à un autre plan, dans leur cas, celui de la pensée, de la vengeance... de la faim. Animé par cette pulsion, le sang s'élève, frappant, dévorant le Nosferatu. Des tremblements traversent son corps, accompagnés de cri, tandis que ses ailes sont déchirées par cette attaque. Dans chaque morsure, il ressent cette puissance, cette énergie, qui vient briser chaque partie de ce corps. Et lui qui pensait connaître chaque centimètre de la silhouette d'une chauve-souris, voilà qu'il découvrait ce corps au fil des morsures.

S'écrasant brutalement au sol, au bord de la conscience, il écoute les sons alentours, les vibrations qui traversent cet espace... Au final, ils ne sont pas si différents que ça, à choisir le pire moment pour trouver le chemin vers l'assaut final. « Héhé... HAHAHAHAHAHA ! Je vais te faire... regretter... de m'avoir laissé une chance de... répondre ! » Pris de contorsions ignobles, son corps commence à se redresser, semblant basculer en arrière, donnant l'impression que cette chauve-souris tente d'avoir une position, une silhouette, vaguement humaine... Puis, une brume sombre les enveloppe, faisant disparaître les deux êtres ailés.

Une plaine fleurie, un parfum doux porté par une brise fraîche. La lune est haute, accompagnée de phénomènes spatiaux colorés, qui apparaissent, s'effacent, reviennent... Parfois, des pétales mordorées, écarlates, s'élèvent, suivant le cours du vent, s'envolant vers la lune. Et c'est à cet instant précis, que le sang commence à couler contre l'astre nocturne, l'argent laissant place à un rouge sanglant, dont le spectre coloré illumine maintenant la plaine de roses. Une force invisible attrape alors l'âme, le corps et le cœur de Pandore, frappant, humiliant, déchirant, comprimant chacun d'entre eux. La peur absolue, sans visage.

Sincèrement ?

Non. Car peu à peu, sortant des ombres de cette nuit sanglante, sort le corps transformé de Ludwig von Rosenthal. Chauve-souris durant son combat, il l'est encore maintenant... bien que cela pourrait paraître aussi grotesque qu'effrayant. De la même taille, son corps semble à certains endroits dépourvu de chair, ses ailes se finissant en longue griffe baignant dans un liquide sombre. Mais sa tête, elle, est bien différente. Une forme de masque de bois – en est-ce réellement – avec un seul orifice, servant à montrer un œil, à vif. Et pour couronné cette chose, des tentacules. Et c'est à la vision de cette chose que le corps, l'esprit, et le cœur de Pandore sont les plus violemment touchés, par cette force psychique et physique, par cette peur rampante.

Les spectateurs, eux, n'auront rien vu de tout cela. Disparus, les combattants sortent peu à peu de la brume après ce phénomène... et c'est avec effroi que l'on peut constater que le héraut garde cette apparence. Pour combien de temps ensuite ?

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Coups reçus: 5 (Cps physique) + 70 (7ème sens) = 75
Coups parés: 0

Coups donnés: 5 (Cps physique) + 60 = 65

Vie: 115 - 70 = 45
Cosmos: 70 + 5 = 75 - 60 = 15 + 5 = 20

Surmontant peu à peu son épuisement, l'aigle s'était envolée et repris son envol. Pendant ce temps, la chauve-souris qui lui faisait face devait se dépêtrer de la tornade cosmico-chimique dans laquelle elle était emprisonnée sans pouvoir réagir encore. Cela laisserait à l'oiseau une longueur d'avance non négligeable, mais qu'il s'agirait de ne pas perdre.

Cependant ce coup ne fut pas suffisant pour achever le Nosferatu et celui-ci, enragé, jura de se vengé des blessures qui lui avaient été infligées. Aussitôt sur la défensive, l'aigle se prépara à parer toute attaque, tentant de prévoir la forme ou la manière.

"C'est pour te laisser une chance de te repentir au nom de l'amour et des petits oiseaux, la mort n'est pas une solution!"

Seulement cet adversaire ne semblait nullement animé par une quelconque volonté de repentir.
Tendant de reprendre une posture humaine, son ombre commença à s'agrandir, à s'élargir, à se déformer. Bientôt, cette obscurité engloba les deux combattants.
Et la silver se retrouva au beau milieu d'une plaine idyllique, où des pétales aux couleurs prononcées se balançaient au gré d'une brise éternelle et douce. Au dessus de sa tête, la voûte céleste resplendissait de mille feux, avec son ciel piquetés de ces constellations qui la protégeaient et son immense lune d'argent, belle et majestueuse, imposante et noble.

Cependant, la couleur des fleurs commença à déteindre sur l'astre nocturne et, bientôt, ce fut une cascade de sang qui chut de la lune. Et, face à elle, se dressait un monstre. Elle eut à peine le temps de reconnaître, dans ce hybride hideux mêlant ce qu'il y a de plus terrifiant dans le règne animal,
de plus décharné et de plus inquiétant, la chauve souris avec laquelle elle échangeait amicalement quelques coups de griffe.
Aussitôt, un immense oeil s'ouvrit dans le visage de bois de l'être, et l'aigle ressenti une puissante douleur vriller son crâne. Elle s'effondra au sol, la tête entre ses ailes, tentant de gérer le flux d'images cauchemardesques qui se ruaient à travers son petit cerveau.

Après quelques minutes d'une insoutenable agonie, elle se releva en rugissant et bondit sur son adversaire toutes serres et bec dehors. Elle le frappa avec violence et rage, tentant de lui rendre la douleur qu'elle venait de connaître.

"Mooooooonstre!!!"

D'un large geste d'aile, elle envoya une vague cosmique balayer l'arène, causant d'imposants dégâts sur son passage.

« Oui... » L'attaque de la guerrière d'Athéna souffla brutalement sur ce terrain, tandis que la créature abyssale observe l'énergie arriver vers lui. Il n'avait pas pris la peine de se défendre face aux assauts physiques et, là encore, il ne faisait que subir l'attaque. Affaibli, le héraut sentait ses ailes se déchirer, la monstruosité qu'il était devenu allant s'écraser contre un pilier. Il ne pouvait que subir... son énergie n'était plus qu'un vestige, un éclat qui ne réussissait plus à attirer un seul papillon. Il lui restait suffisamment de quoi envoyer une nouvelle attaque, mais celle-ci n'offrira qu'un cours répit... Ne se laissant pas aller vers le sol, la chauve souris monstrueuse résiste difficilement à l'attraction et à la faiblesse de son corps, du sang s'écoulant de son corps. « Un monstre... c'est bien... ce que je suis... »

Forçant sur son corps, il arrive brutalement sur elle, chargeant totalement, alors que son hurlement semble provenir des abysses. Il frappe, ne sachant pas si ses coups auront une quelconque portée, une quelconque importante... Mais après tous, il fallait continuer ce spectacle... Bien que les spectateurs regretterons bientôt de le voir...

Le dernier éclat commence alors à vibrer, s'intensifiant. « Je dois te féliciter... pour avoir réussie à me mettre dans cette situation. Mais... je n'ai pas encore abattu toutes mes cartes... La peur est éternelle... elle rampe, s'accroche et grave... son emprunte... » Les ailes basses, il redresse légèrement la tête, alors qu'un rire malsain traverse le masque de bois, une lueur apparaissant doucement à l'intérieur de l'orifice. Au fur et à mesure de cette apparition, l'espace semble se plier, les réalités se mélangeant, alors qu'à nouveau, la voix de Ludwig résonne, faible mais toujours aussi inhumaine. « Voilà le cadeau... que je te fais... pour te féliciter. Ressent la peur, dans sa plus primitive forme ! Qu'elle résonne dans ton cœur, dans ton âme ! Aime la ! Et que tous ceux qui aiment, admirent ces combats... partage ton expérience... »

Après tout, ces esprits aiment le sang, la mort, profitent de ces spectacles, sacrifiant les éveillés sur l'autel du divertissement... Maintenant, ils devaient appréhender ce que cela produisait, au moins les plus proches, au moins les plus faibles... L'ultime message de Ludwig von Rosenthal à son adversaire et aux spectateurs... Le message le plus important, le plus puissant, qui se grave dans chaque mémoire !

« Angst ! » Et ainsi, il puise dans cette dernière lueur, tandis qu'une résonne s'étend depuis le corps de Ludwig... Voici la connaissance. La connaissance de la peur.

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Coups reçus : 5 + 30 = 35
Coups parés : 0

Coups donnés: 5 + 20 (Imparable grâce à la 7ème sens) = 25

PV : 45 – 5 – 30 = 10
Cosmos : 20 + 5 = 25 – 20 + 5 = 10

Le monstre, puisqu'il se réclamait d'une telle nature après l'insulte de la gamine, finit par s'écraser contre un mur de ce sombre château. En tant que maléfique créature de l'ombre, il n'avait eu que ce qu'il méritait car, tout le monde le sait bien, à la fin de l'histoire, c'est le bien qui triomphe, même si le bien se trouve sous la forme d'un oiseau plutôt mal en point.

Néanmoins le Mal n'était pas encore tout à fait occis. La chauve-souris, sous un aspect beaucoup moins terrifiant, se jeta sur l'aigle pour la frapper de tout ce qu'elle pouvait. Cette dernière ne réagit pas. Au vu du sang coagulé qui maculait ses ailes, ce ne seraient pas ces quelques coups supplémentaires qui changeraient quoi que ce fût à la donne. Au contraire, elle préférait économiser tout son énergie pour porter elle aussi de violents coups, en occurrence des coups de bec sur le crâne de son adversaire.
Le Nosferatu ne comptait pas en rester là. Après une tirade enflammée sur la pérennité de la peur, il lança une nouvelle attaque.

Un instant, la gamine ne se crut pas touchée. Elle ne portait aucune blessure physique, et... Ah, si. Elle revoyait une scène de son passé, ceci était typique d'une attaque mentale. Elle soupira.
Même si elle commençait à avoir l'habitude de ce genre d'attaque, elle ne pouvait pas s'asseoir dans son fauteuil et manger du popcorn en regardant le spectacle. Non, il lui faudrait passer, encore une fois, par la souffrance psychique de ses pires souvenirs.
Ce tournoi n'est pas le lieu de s'étendre sur le passé torturé de notre petite sainte. Il suffit de dire qu'elle ressenti encore une fois l'immense amitié, l'immense loyauté, l'immense foi qu'elle ressentait pour Margot, et l'incommensurable peine qui la laissa brisée lorsque celle-ci s'en alla sans même lui accorder un dernier mot.

Ce fut avec une grimace que l'aigle sortit de son illusion. Quelques débuts de larmes perlaient au coin de ses yeux.

"Mais on guérit de son passé! Et sache que, face à la lumière éblouissante de l'espoir, face à la chaleur des souvenirs d'amitié, les ombres de la peur ne peuvent que s'évaporer!"

En un battement d'ailes, elle s'était ramenée à la hauteur de son adversaire.

"Tu vas payer pour avoir osé t'immiscer dans mon passé!"

Même si elle commençait à se sentir un peu trop faible pour le punir de cette atteinte à sa vie privée, elle rassembla en un seul coup tout le cosmos qu'il lui restait.

Encore une fois, la chauve-souris s'était immobilisée. Chercherait-elle à... à réfléchir?Décidément, cet être de l'ombre était bien trop fourne, bien trop machiavélique, et il était hors de question qu'elle le laissât accéder à la suite du tournoi. Car il gagnerait par là une renommée qui lui permettrait d'empoisonner les âmes des humains avec la vénération de son dieu.

Elle allait donc agir ci et maintenant. Sans lui laisser la moindre seconde de répit, elle se jeta sur lui,
les ailes déployées, afin de frapper avec toute la violence que lui permettait ses forces défaillantes.
Serres, becs et plumes trempées de sang volaient, frappaient, déchiraient, dans un but carnassier qui s'approchait de la folie. Le Chevalier ne voyait plus son adversaire comme un être à protéger, au même titre que les autres, mais comme le Mal absolu à éradiquer.

Epuisée par cet accès de furie que ses blessures et sa fatigue ne lui permettaient plus, elle s eposa sur une colonnade pour reprendre son souffle. Le regard qu'elle posait sur le Nosferatu se voulait suffisant pour le réduire en cendres.
Enfin, elle se lança à nouveau à l'attaque car, comme tout le monde le sait, un Chevalier se relève toujours quand il a une image d'oiseau en arrière plan.

Victoire Pandore Thuban

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