Morrigan, la maitre d'arme du Fléau.

Morrigan est une personne intelligente, rusée et extrêmement manipulatrice qui est très fier de sa tromperie et de sa nature dévoyante. Ne vous y trompez pas, c'est une sorcière. Elle est exceptionnellement impitoyable envers ses ennemis, qu'il s'agisse de personnes qui la déteste ou qui désapprouve ou de quelqu'un qui l'a simplement agacée. Apte à jeter sur quiconque, la famine, maladie et autres joyeuseté, c'est assurément une Berzeker, mais pas seulement. Puisque Morrigan est très ambitieuse et croit fermement à des combats et à des luttes impitoyables pour gagner le pouvoir pour la grandeur. Prête à tout pour acquérir toujours plus de pouvoir, elle est prête à combattre, même si la mort est la seule issue. Mais Morrigan est humaine, et comme tout humain elle a ses défauts. Et bien que véritablement puissante et talentueuse, l'ego de Morrigan l'entraîne souvent à surestimer ses capacités, à la fois magiques et manipulatrices. Beaucoup de ses échecs sont causés par sa sous-estimation de ses adversaires.

1592.

Il y a des questions talmudiques. Combien de temps devez-vous tenir une promesse ? Quelle est la différence entre l'honneur et la vanité ? Est-ce que la moralité et la justice restent figées dans le temps ou seulement à une époque et à un lieu donné ou bien existe-t-il une véritable moralité et une véritable justice. La justice qui existait au dixième siècle est-elle la même que celle du dix-huitième siècle. Ce genre de questions reste amusant au regard des mortels, mais pour une sorcière de mon rang. Je suis passé par des moments pleins de sagesse et à d'autres ironiques. À présent j'en arrive à cette conclusion, la philosophie où devrais-je dire, ma philosophie est et était de ... Survivre.

Je suis née en 1592, dans les hautes terres d’Écosse, pays où s'entremêle les légendes les plus mystérieuse. Et l'une d'elle trôna dès ma naissance aux origines plus que modeste. Fille d'un tanneur, j'en fût orpheline lorsque un soir de Décembre de la même année, mon père poursuivit un loup pour l'y chasser et le tuer. Mais le rôle s'inversa et j'en devenu orpheline. J'ai donc été recueilli à l'aube d'un 21 Décembre 1592, par le chef du clan Mac Leod. Bercée dès mon plus jeune âge par comtes et légendes, l'une d'elle que seuls les enfants en âge de parler ose se raconter, circule dès les nuits tomber.  Connor MacLeod, un des ancêtres du clan est revenu à la vie après un combat et fût chasser et banni à jamais du clan. Ce fût certainement cette seule histoire qui troqua mon interrogation autour du banni.

Mais les enfants avaient interdiction d'évoquer pour seul nom, l'identité du banni, alors pour en connaître les tenants et aboutissants, il me fallu attendre quelques années pour être à mon tour. Banni de « mon » clan.  Puisque très tôt et lorsque j'ai été en âge d'apprendre, j'ai toujours affirmé être une sorcière "naturelle" et  née avec le don de la magie. Par opposition à exploiter le pouvoir des démons  ou à l'apprendre par le biais du plus grand nombre. Ainsi, après quelques années de pratique à la magie au sein de mon clan, j'en fusse banni. Expulser parce que ma  magie a été considérée comme trop extrême, un sort que j'avais créé était le "Defigere Et Depurgare".

Ce sort permet de manipuler les forces de la vie et les énergies, ainsi que les aspects cellulaires et chimiques d'un corps physique. Et j'avais généré des maladies, des irritations, des moisissures, des infections et des fléaux. Après avoir été accusée de faire de la sorcellerie noire je fusse expulsé et banni de mon clan. C'est donc pendant cette période qui suivit mon expulsion que j'eusse l'opportunité d'étudier la magie dans sa noirceur la plus infâme. Sur tout le Royaume-uni, une chasse aux sorcières s'orchestra peu à peu, d'abord en Angleterre. Cette traque s'étendra bien trop vite au reste de l'île et au-delà. Je m'y étais préparé, en secret. D'où ce sort spécifique aux chasseurs de sorcières. Mais les aléas et les événements ont été tels qu'ils se sont retournés contre moi, à mon plus grand dam.

Le récent roi d'Angleterre, qui au début des années 1590 était convaincu que des sorcières écossaises complotaient contre lui. Demandait à ses partisans de dénoncer et de poursuivre en justice tout adepte ou pratiquant de la sorcellerie, c'est ainsi que s'orchestra peu à peu cette chasse aux sorcière qui me conduit à quitter les terres d’Écosse. Préférant m'éviter ainsi, toutes formes injuste de procès.


1622.

Trente années révolues est en possession d'un savoir bien trop noir pour une jeune dame. J'avais décidé de refaire une nouvelle vie, bien loin de ces contrées du nord. Et paradoxalement, ce fût à Londres que je me décidai à refaire une nouvelle vie.  Paradoxalement oui, puisque cette traque aux sorcières s'orchestra toujours. Le récent procès de 1612 restes vivaces parmi la population, malgré l'acquittement des sorcières de Samlesbury, la population est prête à accuser qui de droit, sur a peu prêt tout motif qui leur ait étrange. Mais j'étais parvenu à avoir une « bonne » vie, celle que les jeunes dames aiment à aspirer secrètement. Un homme riche, issu d'une bonne famille selon les « normes » de la société et de cette époque anglaise tomba irrémédiablement amoureux de moi, et l'amour en fût réciproque. A ceci près que ce riche homme d'affaires était encore marié à notre rencontre, et que les coutumes et les mœurs ne lui permettez pas de se désengager de cette union.

Jusqu'au jour, ou j'ai donné naissance à notre enfant, sur un tapis de paille. Le fruit d'un amour adultère qui eût pour conséquence, de m'être fait abandonner presque immédiatement après la naissance de l'enfant. Ce fut un moment puissant pour moi, qui a juré de ne jamais être plus faible à nouveau. De ne plus connaître l'amour. Quelque temps après, je fusse poursuivie par des chasseurs dans une chasse aux sorcières. Probablement dénoncé par cet amant, j'ai été forcée de fuir la ville  et de laisser mon enfant dans une maison de travail sordide.  Ainsi débuta une nouvelle étape de ma vie, ou je pusse pour la première fois, embrassé mon destin !


1755.

Faisant partie des sorcières les plus doués de cette époque, l'une des rares à maîtriser l'art du polymorphisme. Fière, indépendante et d'une beauté renversante, aussi gracieuse dans une élégante robe que dans une tenue d'homme, Mon seul regard faisait trembler les hommes les plus braves, et la seule idée de passer une nuit avec moi eût suffi à leur donner la chair de poule. Mes qualifications en matière de malédictions, de magie et de phénomènes surnaturels étaient et sont indéniables.  Et après avoir arpenté l'Europe dans ses moindres recoins et aspects, et acquis auprès de mentor, l'art de la sorcellerie et du surnaturel. J'ai depuis plus d'un siècle trouver ma voie. Celui de la propagation de la famine et la peste sur ce vieux continent. Et les humains ont seulement besoin d'un petit coup de pouce pour commettre des actes horribles.  Face à la facilité avec laquelle les humains sont corruptibles, la maladie est un moyen comme un autre de parvenir à mes fin.

Et parmi ce maelstrom, nul pays, nul régions, nul cité étaient à présent susceptibles d'accueillir une sorcière, qu'elle puisse être de mauvaise augure, ou être du côté de la justice. Le peuple ne croit plus ou presque aux surnaturels, et chasse tout ce qui est issu et reste du folklore. Alors, depuis quelques années, je distille mes nombreux talents en Grèce, ou même ici, les humains sont aisément malléables. Mais je viens ici à présent, à Sparte, en tant que Fléau. Apportant dans mon sillon, maladie, famine et mort. Lointaine est l'époque ou je fusse une jeune sorcière, à présent, me voici en possession d'une immortalité à la vieillesse et aux maladies. Toujours en quête de nouveaux sorts et de puissance à ajouter à mes connaissances, les ouvrages ne me suffisaient plus. Il me fallait acquérir des compétences martiales que j'avais à tort ou à raison négliger.

Sparte apparaît aux autres cités grecques comme une spécialiste du combat, et il ne fallut que quelques semaines pour que mes compétences naturelles apparaissent irrémédiablement ! Bien que peu adepte au maniement de divers armes, seul l'épée est l'arme la plus malléable à mes talents naturelles. Mais que l'on ne si trompe pas, seule la pratique de la magie noire attira l'attention, et pas que de mes ennemis. On occulte pas des siècles de pratique par de simples entraînements à l'arme. Alors, après moult conflit et entraînement au profit des armes. Je fusse envoyé aux fronts, sur de nombreux conflits, mais tout ceci m'ennuyer d'un point, que je décida de chercher une terre plus propice à mes talents magiques. Les spartiates ont cet attrait très militaire, organisé qui plaît à de nombreux hommes. Mais pour une sorcière de mon rang. L'ennui survient bien trop hâtivement.

Nonobstant mon charme glacial indiscutable,  je pris route vers l'ancien royaume d'un certain Vlad III l'Empaleur !  Faisant route pour Bucarest en quête d'un ouvrage interdit, supposé être détenu par l'empaleur. Mais ce que je vis à mon arrivée dans le domaine en ruine de l'ancien commandant embrassa à jamais ma réelle destinée. Son corps avait été logiquement déplacer vers un lieu autre, un domaine qui ne m’intéressa en aucune façon. Mais j'étais parvenus à mettre la main sur le livre des morts, un puissant ouvrage que je dévora en quelques jours.  Il y a environ 700 ans, une religieuse s'est enfermée après avoir visité l'obscurité. Après quelques décennies, elle a émergé avec cela. Il fût retrouver cet ouvrage. Chaque page est faite de tranches de sa propre peau écrites dans son sang.  Parlant une masse noire, une magie noire, une mauvaise humeur en fin de temps. En utilisant le livre,  toute la magie noire vient avec un prix; Lorsque des sorts dérivés de celui-ci sont utilisés, il y a une réaction négative des proportions bibliques. 

C'est ainsi que je revins vers Spartes, seul lieu ou je peux exercer cette magie noire à foison. Mais il n'était pas et plus question de rejoindre ces armées mortels, mais celle du dieu Arès. Le livre m'ouvrit l'esprit vers un domaine de compréhension que j'avais à peine effleurer durant toute ces années. Mon talent et mes pouvoirs s'en trouvèrent grandi, et par ce biais, je fût surnommer la maître d'arme du fléau, Il était à présent temps pour moi, d'épouser et appartenir à l'armée du divin Arès et ses enfants,

Dans quelles circonstances votre personnage a-t-il décidé de rallier le camp que vous convoitez. Comment s'est passé son apprentissage, sa rencontre avec ses compagnons ou sa divinité...