Akhos Laos, Berserker du Bahamut et Héraut d'Arès

Tous le connaissent et pourtant personne ne peut le reconnaitre. Le temps a passé, les siècles se sont succédé puis les millénaires. Pourtant son histoire fait encore écho. Celui qui fut, en une période de mythes, un champion de la déesse. Non, le champion. La soif d'une gloire chevaleresque l'animait, bien plus que les biens matériels ou charnels. Il était homme d'honneur, grand, noble, sa parole faisait loi et justice. Qu'il pouvait être fier et oh qu'il le fut, trop même. Plus qu'un homme, il transcendait sa nature. Après tout c'était évident, son sang en était la preuve. Bien plus que la fierté, c'était une existence arrogante et une confiance aveugle en lui-même. Ses caprices étaient aussi innombrables que ses états d’âmes mais ils étaient vecteurs de quelque-chose de plus profond. La rage, une incessante et bouillonnante colère enflammait trop souvent son cœur. Aussi bien dans la haine que dans l'amour. L'émotion était moteur de ses actes, bien plus que la raison. Un lunatique dont même les qualités ont du mal à faire oublier les défauts. Sa loyauté n'allait qu'à la cause la plus grande. Dieu ou mortel, il n'avait que peu de considération pour ceux qui l'entravait. Un chien fou prétentieux voir hypocrite, assurément. Aisément craint comme respecté. Mais alors pourquoi la déesse de la sagesse l'avait choisi à cette époque? Pourquoi soutenir celui qui cherchait encore et toujours plus dans un égoïsme auto-suffisant? Son époque n'était que chaos où chacun des dieux agissait dans l'ombre, notamment Arès. Il fallait quelqu'un pour le stopper. Qui d'autres que le meilleur cherchant la grandeur pour remplir ce rôle? Mais plus encore, l'homme ne pouvait que s'assagir avec l'expérience, aussi cruelle sera-t-elle. Du moins, ce fut peut-être sa pensée à l'époque. Il vint pourtant un jour en particulier, une bataille maudite où le courroux naturel prit totalement le contrôle de sa personne. Une avalanche que la déesse guida tant bien que mal jusqu'au paroxysme de sa folie. Quand ses yeux s'ouvrirent, il était trop tard, son temps déjà révolu. La déesse qui le guidait le laissa à son sort aussi juste qu'humiliant. Le héros vaniteux n'était plus.

Dans la mort, il n'était qu'un vestige au sommet du champ d'asphodèles. Une ombre, même prestigieuse, reste une ombre. L'éternité passé dans le calme le plus plat eu le don d'enrager puis d'apaiser les mœurs. L'éternité a fait d'un héros incandescent une carapace vide de tous sens. Amer, nihiliste mais plus sage, le grand s'effaça et devint silence. Mais quand vinrent les événements qui le ramena parmi les vivants, une lueur brûlante attisa son cosmos. Une nouvelle volonté, une rancune naissante pour celle qu'il l'aura condamné à finir dans la honte et l'oubli. Alléché par les promesses du dieu à qui il s'opposa jadis, il accepta de devenir le bras armé d'Arès. Persuadé de redorer son blason et réclamer justice, il est de retour, plus galvanisé que jamais. Pourtant, en retrouvant la vie et l'ambition, il a oublié la raison même de ses actes et de sa mort. De l'âme chevaleresque, il ne reste que des vestiges.

Racontez-nous les grandes lignes de la vie de votre personnage, ce qui a contribué à faire de lui ce qu'il est aujourd'hui, comment il a grandi, les épreuves et joies qu'il a vécues...

Dans quelles circonstances votre personnage a-t-il décidé de rallier le camp que vous convoitez. Comment s'est passé son apprentissage, sa rencontre avec ses compagnons ou sa divinité...