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Angèle
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MessageSujet: Lecture et vote des fan-fics!!!   Lecture et vote des fan-fics!!! EmptySam 31 Oct 2015 - 18:19



Oyez Oyez,

Voici le moment de voter pour les fan-fics sur le thème  de l'Horreur Fantastique. .
Nous avons eu 3 participations, donc 3 fan-fics à lire ^^.

Les Fan-fics sont anonymes. Vous allez donc voter soit pour la fan fic n°1, n°2 ou n°3. Elles sont à la suite de ce poste.
Vous pouvez voter jusqu’au 15 Novembre. Attention, vous ne pouvez pas annuler votre vote, et votez pour une seule fan-fic.

Bonne lecture et frisson !!!


Dernière édition par Angèle le Ven 4 Déc 2015 - 22:34, édité 1 fois
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Angèle
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MessageSujet: Re: Lecture et vote des fan-fics!!!   Lecture et vote des fan-fics!!! EmptySam 31 Oct 2015 - 18:21

Fan Fic N°1





Gare à tous les malheureux Anthologiens qui osent faire preuve de bravoure et qui n'ont pas peur de déambuler dans les rues, les soirs d'Halloween. Qui sait s'ils ne se heurteront pas à des esprits frappeurs qui seraient de sortie exceptionnellement ce jour là. En l'an de grâce 1755, un événement tragique en particulier s'est déroulé aux yeux de tous. Un événement tragique qui sera, au grand dam de tous, a jamais marqué dans les mémoires....

C'était un 31 Octobre ordinaire – du moins ordinaire pour tous les habitants de Fanélia. Car malheureusement pour eux et malgré tous leurs efforts, chaque année c'était la même rengaine. Pas un seul ''Halloween'' depuis des siècles ne s'était déroulé sans qu'un violent orage ne finisse par éclater, venant ruiner toutes les chances de rendre cette journée un poil plus joyeux. C'était comme si des forces obscures étaient à l'oeuvre. C'était même si terrible que toutes les habitations pouvaient se retrouver coupées de toute lumière, laissant planer sur la ville un profond désespoir, et emplissant les braves citoyens de terreur. Parfois, dans certaines vieilles demeures on pouvait même y entendre des bruits de pas ou des bribes de conversations, voir même constater de ses propres yeux que des objets s'animaient et se fracassaient tout seuls contre les murs comme par magie.

Et parmi ces maisons là, on pouvait notamment citer celle de Lena, une adorable petite fille. L'innocence incarnée. Au première abord, elle n'avait rien de particulier, elle pouvait aisément se faire passer pour n'importe quelle autre fille de son âge alors que la réalité était toute autre. En effet, du haut de ses 16 ans et de son mètre 66, elle habitait toute seule recluse depuis qu'un tragique accident était survenu un an plus tôt dans cette même bâtisse, la laissant ainsi orpheline et privé de son frère aîné. Personne ne sait réellement ce qu'il s'était passé en ce jour fatidique, pas même la petite. Personne n'avait pu lui fournir d'explications valables à son triste sort. Quand bien même, elle était incroyablement forte. Même après cet incident, elle s'en était sortie, elle était allée de l'avant et avait continué à vivre sa vie comme elle le pouvait. Lorsqu'on la voyait, elle était toujours souriante et ce, même malgré sa peine et le trou béant qu'elle devait porter en permanence dans sa poitrine. Elle se renferma sur elle même après cet épisode, l'empêchant ainsi de pouvoir se faire des amis. La solitude dans son coeur était devenue une partie intégrante d'elle même. Heureusement, et par le plus grand des hasards elle put tout de même se lier d'amitié avec un de ses petits camarades, qui en voyant sa détresse ne pouvait se résoudre à lui tourner le dos et la laisser toute seule à son funeste destin. Il essayait plus que tout de l'aider à surmonter tout cela. Cet ami s'appelait Kurayami.

C'était un garçon brun, à peine plus grand qu'elle, de deux ans son aîné. Tous les deux, ils avaient pris l'habitude de se voir spécialement ce jour-ci pour passer ce triste jour ensemble comme un de leur rituel et essayer de le rendre le plus agréable au possible, et éviter ainsi à la demoiselle de ressasser trop de mauvais souvenirs. Sauf que c'était sans compter sur le mauvais sort qui ne semblait visiblement pas décidé à la laisser en paix...

En effet en parlant du loup, il était un peu plus de 20h lorsque le garçon se pointa à la porte d'entrée. Il toqua trois fois comme à son habitude et salua son amie lorsqu'elle vint lui ouvrir la porte. Ils s'échangèrent rapidement de leurs nouvelles et décidèrent de sortir faire un tour, étant donné l'exclusivité de ce jour si spécial. Sauf qu'ils n'eurent pas bien besoin d'aller très loin qu'ils furent vite interrompus par un cri derrière eux, très vite suivis d'un grondement du tonnerre et d'un flash de lumière éclairant toute la scène l'espace de quelques secondes. Un homme de petite taille, les cheveux argentés avec un cicatrice étrange rouge en dessous de l'oeil gauche, un nez rouge, le teint pâle et un sourire de dément sur le visage s'approcha très rapidement de nos deux héros en hurlant et en agitant ce qu'il avait dans les mains comme un forcené.

'' Allez vous en ! Ne vous approchez pas de moi ou je vous envoie rejoindre les flammes des Enfers !!''

En y prêtant un peu plus attention, on pouvait remarquer que ce vieillard aux airs de clown portait une bouteille à moitié vide dans une main et une hache ensanglanté dans l'autre. Les ravages de l'alcool mes amis, les ravages de l'alcool. Qu'est ce qui pouvait poussé quelqu'un à aller aussi loin si ce n'était la démence ou la folie accordée par cet affreux breuvage. Kura eut du mal à le reconnaître avec une telle apparence, mais il n'y avait pas de doute possible. Il s'agissait là de Setesh , un habitant du quartier qui était là depuis presque les débuts, à croire qu'il était immortel et qu'il avait toujours été là. Chacune de ses apparitions n'auguraient jamais rien de bon.

Prenant leurs jambes à leur cous, nos deux amis trouvèrent refuge dans la forêt voisine du lieu près duquel ils se trouvaient. Ils savaient qu'il leur était interdit de s'aventurer par là, même s'ils en ignoraient vraiment les raisons. Ils avaient entendu dire que jamais personne n'était parvenu à en ressortir vivant mais ils étaient surtout persuadés que c'était parce que les gens se perdaient ici, sans espoir de retrouver un jour le moyen de s'en sortir rien de plus. De ça, ils n'en avaient que faire, bien trop poussés par la peur et préoccupés par l'idée de prendre la poudre d'escampette. Ils coururent de toutes leurs forces à en perdre haleine. Et en effet, plus nos deux amis s'enfonçaient dans les bois et plus ardus allait être de retrouver le chemin du retour. Mais au moins, ils considéraient qu'ils étaient en sécurité à présent. Du moins c'est ce qu'ils pensèrent...

Dans le lointain résonnèrent des hurlements de loup, suivis de féroces grognements qui se rapprochaient très vite. On aurait dis qu'ils étaient prêts à passer à l'attaque. On pouvait entendre des bruits à gauche, puis à droite. Puis ce fut comme si c'était tout autour d'eux. Ayant un éclair de génie voilà que le jeune homme eut une idée.

'' Je vais les distraire d'accord ? Toi pendant ce temps là tu cours et tu ne te retournes à aucun moment d'accord ? Promets le moi ?''

La demoiselle hésita quelques secondes mais le temps pressait et tout semblait contre eux. Elle acquiesça à contre- coeur tandis que l'autre mit son plan à exécution. Il se mit alors à interpeler les bêtes pour qu'elles viennent dans sa direction en faisant de grands gestes de la main et un brouhaha de tous les diables. Le plan marchait à la perfection. Peut être même trop bien justement. Et voilà que disparut le garçon dans des cris abominables. Son amie, tint sa promesse et se contenta de courir toujours plus loin. Lorsqu'elle fut finalement à bout de souffle et qu'elle n'en puis plus. Elle s'écroula au sol et tenta de reprendre son souffle du mieux qu'elle put.

Des secondes passèrent, puis probablement, des minutes et peut être même des heures. Lena avait complètement perdue toute notion du temps et ignorait depuis combien de temps elle était restée allongée sur le sol sec.

Puis, peu à peu ce qu'elle avait d'abord pris pour des bruits sourds devint de plus en plus fort jusqu'à devenir distinctement... les pleurs d'une femme. C'était si déchirant et si inconsidéré que quelqu'un puisse se trouver ici que cela lui glaça le sang. Qu'est ce que quelqu'un pouvait faire ici, aussi loin du village et de tout contact avec le monde extérieur tellement la forêt était dense. Doucement, l'intrépide commença à se remettre sur pied, aux aguets. Elle surveilla les environs, prête à de nouveau partir au pas de course au moindre bruit suspect.

Surgissant de derrière un arbre, une faible lueur se distinguait de la pénombre. En y regardant de plus près on pouvait très rapidement comprendre qu'il s'agissait d'une femme qui semblait se promener. Elle avait le teint blafard, des cernes incrustés sous ses yeux, une chevelure blonde décoiffée et hirsute tombant en cascade dans son dos et elle était simplement vêtue d'une très longue robe blanche lui arrivant jusqu'aux chevilles, tâchée de terre. Dans ses bras, se trouvait ce qui ressemblait approximativement à un panier d'osier. Lorsqu'elle cette étrange inconnue posa ses yeux sur l'adolescente, ce fut alors comme si ses yeux allaient sortir de ses orbites. Elle s'arrêta soudainement de pleurer, pointa d'un doigt accusateur notre héroïne et cria d'une voix stridente.

''TOUT EST DE VOTRE FAUTE. VOUS NOUS AVEZ DONNE LA MORT. A MOI... ET A MON BEBE.''

Ce qui lui était apparu de prime abord comme un panier d'osier apparut alors soudainement comme un bébé nu encore relié par le cordon ombilical, couvert de sang et ce qui ressemblait à de la terre sur la robe maculée, se révélait en réalité être le si précieux liquide de vie pourpre.

Lenalee fut horrifiée par la vision qu'elle avait en face d'elle. Elle ne voulut pas en croire ses oreilles. Non, cela ne pouvait pas être possible. C'était la première fois qu'elle la voyait. Comment aurait-elle pu faire autant de mal à quelqu'un, elle qui était l'innocence même. Elle n'aurait jamais ne serait ce qu'ôter la vie à une mouche ou encore moins pêcher le moindre poisson alors comment aurait elle pu s'en prendre à un nourrisson. C'était insensé ! Pour toute réponse, elle n'eut que le hurlement d'un homme qui se jeta sur elle, un katana à la main pour tenter de la tuer. Son propre frère Kazuki. Elle n'en crut à nouveau pas ses yeux et ne comprenait pas pourquoi. Elle aurait très bien pu y passer si elle n'avait pas eu le réflexe d'esquiver sur le côté. Et encore, ce fut loin d'être suffisant car voici que son aîné repartait déjà à la charge avec un nouveau cri de rage. Ce ne fut que grâce à ce cri qu'un énorme loup noir débarqua pour en faire son plateau repas avant de venir s'immobiliser aux côtés de la belle.

La femme en robe pointa alors quelque chose du doigt avant d'à nouveau se remettre à pleurer et de repartir comme elle était venue. Jetant un oeil dans la direction indiquée, on pouvait voir que se trouvait deux pierres tombales et une plus petite. Se rapprochant fébrilement, la jeune femme tenta de se servir de la faible lumière de la pleine lune pour y lire les inscriptions qui y figuraient.

''Ici repose notre bien aimée Lena. Portée en terre le 31 Octobre 1753''.


Soit deux ans auparavant. Qu'est ce que cela signifiait ? La concernée se sentit soudainement perdre pied et manquer d'air. Elle tomba à genou tout en essayant de reprendre son souffle au mieux. Elle eut du mal à respirer. Puis, petit à petit des images lui apparurent dans son esprit. Des images succinctes de sa vie d'antan auprès de son frère et de sa famille. Jusqu'à ce qu'un événement malheureux vienne tout chambouler... Elle était tombée terriblement malade l'an dernier. Les médecins n'avaient aucun remède pour la traiter à l'époque, tant et si bien qu'elle en vint par trouver la mort. Cette terrible tragédie bouleversa sa famille à jamais. Pendant un très long moment son frère Kazuki vint se recueillir sur sa tombe et commença à se montrer extrêmement violent. Il tuerait tout ceux qui se dresserait sur son chemin pour se venger disait-il. Et c'est ce qu'il fit...

Dissimulé aux yeux de tous, il avait une compagne du nom d'Irène avec qui il attendait un enfant. Seulement, la mort de sa très chère soeur l'attrista tellement que celle qui allait être son épouse ne le reconnut plus. Elle le vit de moins en moins et s'inquiétait toujours plus pour son amant. Bien entendu, elle le comprenait et savait qu'il avait besoin de faire son deuil pour pouvoir s'en remettre alors elle le laissait lorsqu'il préférait rester seul. Sauf que son état semblait empiré à tel point que parfois il ne mangeait même plus et s'endormait sur la tombe de sa cadette. Un beau jour, il y eut une violente tempête et ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Sa femme n'en supporta pas davantage et se décida à aller le chercher elle-même s'il le fallait. Elle le surprit à essayer d'invoquer des rituels de magie noire, à tenter de passer des pactes avec on savait trop quelles divinités pour la ramener à la vie en sacrifiant des êtres vivants s'il le fallait. Cette vision d'horreur la choqua à tel point qu'elle voulut le quitter. Dans un excès de rage, et de folie, elle trouva, elle et son bébé sur le point de naître, la mort des mains de celui qui aurait dû en être le père.

Suite à toute cette tragédie, Lena se sentit terriblement coupable et elle qui n'était plus en réalité qu'un esprit ne parvenant pas à trouver le repos, perdit la mémoire et oublia tous ces fâcheux événements. Pour ne pas l'aider, le voile entre le monde des vivants et celui du monde des morts se déchirait uniquement le jour de la fête des morts. Ce pour quoi, elle avait l'impression d'entendre des bruits de pas et des bribes de discussion dans sa maison. C'était tout simplement elle, qui, en tant qu'âme errante n'était pas autorisé à voir les vivants pour ne pas les hanter et inversement. Elle ne se rendait conscience des choses que ce fameux jour là pendant lequel elle récupérait sa mémoire avant de la reperdre à nouveau dans un cycle sans fin, la condamnant à errer pour l'éternité, elle et son ami la créature surnaturelle qui veillait sur elle depuis toutes ces années...
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Angèle
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MessageSujet: Re: Lecture et vote des fan-fics!!!   Lecture et vote des fan-fics!!! EmptySam 31 Oct 2015 - 18:22

Fan Fic N°2

« Et grâce aux trous creusés par le noir printemps
Les corbeaux sont gras de froide chair humaine ;
»

Ces deux vers d’O.V. de Lubicz-Milosz, ainsi que les circonstances pour le moins intrigantes de la mort d’un jeune démonologue, dont le cadavre dévoré avait été retrouvé par la police, constituaient les seules informations dont disposaient les deux Chevaliers.
Selon les rumeurs brumeuses et affolées qui circulaient, les forêts du Minnesota seraient hantées par un animal fantasmagorique, le Hidebehind, le prédateur mystique qui se cache continuellement dans le dos de sa proie. La rumeur s'étaient répandue, déformée, amplifiée, pour emplir de cauchemars les songes de chacun.
En quelques semaines, l’angoisse, souveraine et glacée, s’était immiscée dans la vie des riverains, qui n’osaient plus sortir de chez eux, par peur de la force inconnue qui émanait des forêts et les oppressait.
Quelques semaine plus tôt, Shaïna s’était rendue seule sur les lieux, pour mettre fin à ce que tous, au Sanctuaire, considéraient comme une plaisanterie de très mauvais goût. La Chevalier d’argent n’était jamais revenue.


L’hélicoptère décolla dans un rugissement assourdissant, puis s’éloigna de la demeure des Kidô. Au-dessus de lui, un imposant nuage noir se profilait, arborant le même sourire que celui d’un molosse prêt à jouer avec une petite souris.
Un premier éclair transperça le ciel d’encre, bientôt suivi d’un deuxième, dont l’éclat bleu roi emplit l’habitacle d’une lueur glauque. Brisant le silence tendu qui s’était installé entre les passagers, un violent coup de tonnerre retentit, causant de nombreux sursauts. Une bourrasque violente de vent, accompagnée de grêle, malmena encore l’hélicoptère pendant de nombreuses minutes.
Faisant abstraction des cahots incessants, des lueurs morbides et des bruits angoissants, Geki repassa à nouveau en mémoire tout ce qu’il avait pu apprendre sur les événements, autrement dit pas grand chose.
L’Ours avait beau y penser, y repenser, un élément semblait sonner faux, un minuscule grain de sable… Le Chevalier de bronze partagea ses préoccupations avec Shiryû, le seul à l’accompagner au Minnesota.
Tous deux convinrent d’un point : il existait un auteur humain à ces faits, affilié à aucun dieu, inconnu et puissant.


Le vol ne devait pas durer longtemps, et pourtant il s’éternisait. L’hélicoptère produisait des bruits anormaux de mécanique en panne.
Un malaise s’était installé entre les deux bronzesaints et le pilote. Nul ne pipait mot, tandis que l’ombre d’un cosmos menaçant s’infiltrait.
Tous sentaient le danger et les deux passagers, inquiets, s’étaient levés, s’apprêtant à réagir au moindre incident. Cependant rien n’advenait et l’angoisse de l’attente n’en devenait que plus grande. Le silence qui s’était installé entre eux ne faisait qu’appuyer encore cette sensation d’alerte, cette appréhension d’un danger qui frapperait de n’importe où et qui ne venait pas.
L’hélicoptère s’approchait de sa destination. L’orage s’était calmé, les trois voyageurs naviguaient à travers un épais brouillard dans lequel circulait une mélodie étrange, semblable à un chant funèbre.
Un détail anormal dans la brume interpella Geki. Alors que l’air s’était considérablement refroidi, l’inquiétude ressemblait à une étouffante masse visqueuse. L’étrange mélopée exacerbait les propriétés angoissantes de la situation.
Puis l’Ours saisit brusquement le bras de Shiryû :

« Il y a une fuite de carburant ! »

A présent, un épais panache noir enveloppait l’hélicoptère, qui dansait dans toutes les directions, secouant ses passagers. L’ombre de cosmos qui avait pris possession de l’habitacle semblait rire. Cette cosmo-énergie paraissait à tous très familière, et malgré tout totalement inconnue et glaçante.
Puis l’hélicoptère se mit à tourbillonner vers le sol, ses hélices s’étant soudainement brisées. Personne, de l'extérieur, ne semblait observer le spectacle palpitant de ce désastre, pourtant l’intensité de la grêle, qui s’était remise à tomber, avait triplé, comme pour accélérer l’agonie de l’engin et de ses passagers.
En quelques secondes, l’hélicoptère avait atteint le sol. Sa carcasse fut déchiquetée par les arbres qui avidement tendaient leurs branches, puis il prit feu en s’écrasant.

Shiryû et Geki avaient pu sortir par un hublot dont ils avaient brisé la vitre, qui s’était montrée pourtant trop solide. Il avait été impossible de sauver le pilote, une sorte de distorsion temporelle s’étant invitée...
A présent, tout d’eux observaient l’épaisse colonne de fumée noire qui s’élevait vers le ciel.
A présent, il fallait se mettre en route pour trouver le criminel à l’origine de tout cela. Il n’y avait pas d’autre possibilité…

La nuit et la neige les surprirent en même temps, par leur arrivée traîtresse et silencieuse. La faible lumière du pâle soleil d’hiver déclinait, tandis que le ciel se parait d’un camaïeu de gris maladif. Plus tard, la nuit vint, installant tout autour d'elle son oppressant manteau d'obscurité et de froid, accompagnée de flocons blancs et cruellement tranchants.
La lune, blafarde, brillait dans le ciel d'encre, et son halo translucide ressemblait à un fantôme dansant au fond d’un gouffre lugubre. De fins voiles dentelés obstruaient le ciel et camouflaient les étoiles.
Une brise serpentait entre les arbres, balançant sinistrement leurs branches nues. Quelque part, au loin, des oiseaux de nuits zinzibulèrent, cet appel éploré se multiplia en un écho qui semblait provenir de partout et de nulle part à la fois.

Un cri de douleur fendit brusquement la nuit, brisant en mille morceaux le silence qui s’était étalé comme une chape. Il résonna, angoissant, quelques minutes, avant de s’éteindre.
Les deux Chevaliers tendirent l’oreille et s’avancèrent dans cette direction, pressant le pas.

Parmi les branches nues, tordues et givrées des squelettiques arbres menaçants, plus noirs encore que le ciel, une tache d’un rose pastel détonnait atrocement. A l’arrivée de l’Ours et du Dragon, le bruit d’une fuite se fit entendre.
Surpris par ce qu’il voyait, Geki s’approcha. Ce qu’il distinguait n’était rien d’autre qu’une innocente corde à sauter. Au bout de laquelle se balançait un homme vêtu d’un surplis.
Le cadavre du Spectre présentait des mutilations affreuses. Les os de sa cage thoracique, arrachés, gisaient à ses pieds, tandis que l’entaille béante dans son abdomen prouvait que ses boyaux avaient été volés. Ses poumons et ses yeux avaient été utilisés pour dessiner, sur la neige immaculée, un sourire effrayant.
Et des flux de cosmos le quittaient, comme s’ils étaient aspirés par un trou noir.

1,2,3, nous irons au bois !
4,5,6, cueillir des cerises !


La chute de neige se fit moins intense, révélant un enfant blond d’une dizaine d’années en train de jouer à la corde à sauter. Avec les intestins du pendu. Le cosmos du défunt se dirigeait vers lui, qui semblait s’en régaler.
Shiryû et Geki s’avancèrent vers l’enfant, sur la défensive, ne sachant encore comment réagir. L'enfant leur jeta un regard bleu plein d’innocence et de naïveté qui les désarma. Un regard bleu d’hypnotisé.
Le Dragon demanda, gêné par l’atmosphère glauque qui régnait.

Qui es-tu ?

Un sourire éclaira le visage de l’enfant qui répondit avec enjouement, serrant son jouet entre ses bras :

Je m’appelle Honô, j’habite la forêt avec ma sœur, Hana. C’est le Roi de la Montagne qui m’a montré comment avoir ça. Il est beau non ?

Honô tendit vers les deux inconnus les intestins encore sanguinolents. Geki les lui arracha aussitôt, ce qui eut pour effet de déclencher des pleurs et des larmes chez l’enfant.

Qui est le Roi de la Montagne ?

A ces mots, l’enfant se propulsa dans la canopée et disparut.


Les deux bronzesaints poursuivirent leur marche à travers la forêt, se demandant qui avait hypnotisé l’enfant et lui avait permis d’absorber la cosmo-énergie de ses victimes.
La neige avait totalement cessé de tomber, toutefois le vent, glacial serpent pernicieux, ne cessait de tournoyer à travers les arbres et de rôder près des deux voyageurs, cherchant à les mordre.
De temps à autre, des bruits de pas et de course résonnaient, sans qu’on ne pût les définir avec exactitude. Ils se faisaient entendre, plus ou moins lointains, avec des fréquences irrégulières.
Avant qu’une sorte de feu follet ne se matérialisât devant eux et ne fît entendre une sorte de chuintement.

A l’instant d’après, le visage de Geki, à moitié arraché, dégoulinait de sang, sa tête ayant été transpercée au niveau des tempes. Il n’avait rien vu venir, malgré sa taille, malgré sa force physique…
Pourtant le cosmos de la personne qui se trouvait face à eux était écrasant. Il ressemblait à un affreux patchwork dissonant.
Face à eux se trouvait Hana, un sourire bienheureux sur son visage, contre lequel elle serrait un ours en peluche à moitié décapité.

Vous êtes des gens avec armure ! Vous êtes l’âme du mal. Si je vous tue, je deviendrai plus forte et le Roi de la Montagne me donnera d’autres joujoux.

Quelque part, une boîte à musique égrenait une ritournelle mélancolique.

Oh… Mais je vois que vous êtes fragiles…

La blessure n’était cependant pas suffisante pour occire Geki, qui banda hâtivement cette plaie. Il voulut réagir, au moins saisir cette apparition qui se jouait d’eux pour en apprendre plus. Cependant, alors que la mélopée se terminait avec une triste cadence rompue, Hana disparut avec un rire cristallin.

Geki fut pris d’un vertige. Avant de comprendre que sa plaie était empoisonnée, il chut au sol tel un pantin brisé. Le vent était tombé et la lune était recouverte d’un long linceul noir.
Chassant le silence qui tentait de reprendre ses droits, Shiryû s’adressa à son ami, d'une voix sombre et empreinte de triste qu'on ne lui connaissait pas encore :

J’ai enfin compris de quoi il s’agissait : un fou tente d’annihiler les différentes chevaleries... Sans doute un ancien Saint qui en a eu assez de voir les mêmes erreurs se répéter indéfiniment…

Geki tourna la tête sur le côté, apercevant, au loin, un corbeau se posant sur les restes du pendu.

Mais à présent que tu as vu les plans du Roi de la Montagne, je ne crois pas qu’il te laisserait admirer une autre aurore…

Le Dragon s’approcha de Geki et le souleva comme pour l’aider à marcher.
Puis le Roi de la Montagne le laissa retomber et s’en alla, le poing pourpre encore du sang de l’Ours.
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Angèle
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MessageSujet: Re: Lecture et vote des fan-fics!!!   Lecture et vote des fan-fics!!! EmptySam 31 Oct 2015 - 18:25

Fan Fic N°3





Ce que cache les ténèbres

Il est difficile pour un dieu de se présenter, de décrire comme le tout-venant qui l’on est ou, décliné une identité à la manière d’un simple mortel. Je me nomme Deimos, Seigneur de la terreur et terrible fils de la guerre. Mes actions sur les royaumes des humains ont été variées mais chaque fois plus superbe et effroyable. Ceux qui me connaisse, ou qui m’ont survécut, pourront vous confirmer que je ne connais pas la peur, ou, tout du moins, pas celle que souffre les être que peuple cette terre. Je  suis sans pitié et exécute à chaque fois les ordres de mon père sans poser de question et mène ces missions à bien sans jamais rebrousser chemin. Si j’explique cela et si je m’attarde sur ma description c’est que je veux que ceux qui liront ces lignes sache que je ne suis pas un lâche. Et que si quelques évènements étaient venus, vienne ou venait à me marquer, cela ne pourrait signifier qu’une chose, c’est que tout olympiens confronter à cela aurais surement la même réaction.

Ma dernière besogne était une tâche qui, reconnaissons-le, n’était pas à la portée de tout le monde, mon seigneur et Père avait ordonné la destruction des marinas et de leur dieux Poséidon, affaiblis pas de longue et fastidieuses guerres. Il me fallait donc me rendre au sanctuaire sous-marin et réduire en cendre celui-ci pour que plus aucuns de ces êtres ne menacent d’une quelconque manière le royaume de la guerre. Le rapport officiel de cette mission que je remis à Arès fut donc une victoire totale sur les guerriers de Poséidon et l’accomplissement de sa volonté par l’anéantissement de ce monde sous les océans. Je n’ai pas tenu à aller plus avant dans l’explication et tout le monde se tient pour fait que j’ai effectivement pulvérisé ces contrées mais, je me suis garder, jusqu’ici de conter la véritable histoire de la fin de Neptune et ses hommes.

Ce que j’ai vu là-bas, je me refuse encore d’y croire, ma raison s’obstine à me dire que c’est une folie qui traversant mon esprit affaiblis d’une manière ou d’une autre, aura su créer une illusion d’une saisissante vraisemblance. J’ai beau forcé mon esprit à ce raisonnement, me dire que rien de ce que j’ai cru voir ne s’est réellement passé, une part de moi refuse toujours catégoriquement de repartir en ces lieux pour en avoir le cœur net. Il m’est incroyablement pénible de devoir avouer que, oui, cet endroit, encore maintenant c'est-à-dire des mois plus tard, me fait peur, ou plutôt, me terrifie. Je suis celui par qui la terreur est arrivé en ce monde et devrait y être insensible mais, il y a sur ce territoire que je croyais mien, de sombre secret qui semble plus vieux et plus horrible que tout ce que le panthéon peut offrir. Même si ma mémoire me joue des tours et tente, pour mon bien, d’occulter certains passages de ce souvenir, je vais tenter de vous en retranscrire le plus fidèlement le récit.

Je venais de quitter le royaume de la guerre et me rendait au Cap Sounion, terre depuis laquelle on pouvait se rendre sur le royaume sous-marin. Le cœur gonfler par avance des cris de mes victimes et de ma victoire imminente, c’est donc d’un pas résolu et un rien joyeux que je marchais vers mon destin. J’arrivais bientôt devant le temple que se voulait majestueux mais, n’était que le reflet de la démesure et de la vanité de son propriétaire. Je l’aurais bien détruit de suite pour mettre fin à cette mission, si je n’avais pas su qu’ils étaient capable de créer autant de sortie qu’ils voulaient. Non, la seule solution à leurs exactions était le carnage que j’étais résolu et ravis d’accomplir.

En y repensant, ce qui aurait dû me mettre la puce à l’oreille, c’était l’absence de sentinelle pour surveiller l’entrée. J’avais mis cette négligence sur le compte du manque d’effectif et qu’ils ne seraient de toute manière clairement pas en mesure de m’arrêter. L’arrogance qui était la mienne à ce moment-là me fit baisser ma garde car rien que pour prévenir, une garde était nécessaire, ne serait-ce que pour permettre à Poséidon de préparer ses troupes.  Ainsi je m’engageais en tout inconscience dans le long escalier de pierre qui m’amènerait vers la sinistre suite de mon récit, et la sordide découverte que je ferais en bas de ces marches.
Ayant atteint le royaume sous la mer et ayant traversé les arches cyclopéenne gardienne des sombres rumeurs des fonds abyssaux, je parvins sans aucune difficulté jusqu’à un des piliers dont je devinais au symbole, son appartenance. J’étais devant ce qui soutenait l’océan indien, dans l’antre d’Argoss de Chrysaor qui curieusement, et c’était là un euphémisme, ne s’était pas présenté ne serait-ce que pour arrêter l’intrus. Il planait dans l’air cette étrange et terrible impression de mort, comme si elle venait de prendre son tribut. Il n’y avait aucuns soldats pour me barrer la route et encore moins le général de Poséidon. Que c’était-il passé ici ? J’eu bientôt, des éléments de réponses mais ceux-ci semblaient si incroyable que j’eusse préférer n’importe quelle autre histoire rocambolesque.

Il y avait un couloir qui semblait séparer le pilier de l’Océan indien avec le reste de la demeure du seigneur des mers. Il était plongé dans les ténèbres à l’exception des cinquante premiers mètres qui s’enfuyaient dans les rivages plutoniens d’une nuit irréelle. Lors que le chemin s’assombrissait, une silhouette d’ombre semblait se dessiner comme un relief dans la paroi. Je me hâtai vers elle pour savoir de quoi il retournait. D’un éclair je formais uns sphère de cosmos enflammé qui m’apportât la lumière nécessaire pour y voir quelque chose. Je reculait en voyant ce que révélait la lueur a mes yeux. Le corps mourant d’Argoss, le corps car il ne lui restait plus qu’un bras et une jambe, et son corps était couvert de sang.

Lorsqu’il me vit, un sursaut de vie le fit tressaillir, il tournât ses yeux gonflé de sang vers moi et eut un rictus horrible, comme s’il venait d’accomplir le pire des méfaits. Il tentât de se lever mais son seul bras valide n’avait plus la force d’autrefois et glissait sur le sang qui s’était amoncelé sous son corps. Il finit par s’écrouler lamentablement, pauvre guerrier réduit à n’être que l’ombre de lui-même. Je voulais vraiment savoir ce qu’il s’était passé ici et prit donc sur moi de le relever et de l’emmener à la lumière de son domaine. Je lui fis boire une gorgée d’eau puis une autre qu’il recrachât avec un filet de sang. Il semblait reprendre un peu de force mais sa vie ne tarderait pas à le quitter. Il avait néanmoins la force de parler, ou plutôt souffler quelques mots comme une respiration chuintante.

Je sais pourquoi tu es là seigneur de la terreur… Pas de chance pour toi, quelqu'un ou quelque chose plutôt t’a devancé.

Il toussât de plus belle, éclaboussant son plastron du liquide vermeille qui l’abandonnait aussi surement que sa vie.

Va-t’en… Fuis et emporte… emporte avec toi le… le…

Il ne finissait pas sa phrase, sans doute au bord de rompre définitivement avec sa vie terrestre. Tout ce qu’il put faire ce fut de montrer du doigt un livre qui se trouvait sur un amas rocheux près de moi. Il eut un râle horrible, preuve d’une terrible souffrance, quelque chose qui m’aurais réjouis mais, pas là, je n’y étais pour rien et ne savait pas ce qu’il avait pu arriver en ces lieux. Je m’emparais donc de ce livre et lu les écritures griffonné frénétiquement dans les pages usé de ce bouquin. Je ne saurais dire combien de temps il me fallut pour parcourir entièrement ces lignes mais, je sais que je ne levais pas la tête avant d’en avoir lu jusqu’aux derniers mots. Il s’agissait du journal d’Argoss, celui-ci y relatait dans les premières pages, ses réussites et ses conquêtes avec un style et une prose digne d’un de ses mignons coiffé comme des dames. Puis, alors que les évènements se rapprochaient du jour présent, la belle calligraphie s’en allât pour laisser place à un style plus direct et fiévreux.  Comme j’ai laissé là-bas ledit livre, je vais tâcher d’en retracé les termes, d’une manière simple et résumé.

Année mille vingt et deux, premier jour de la saison des fleurs.
Le seigneur Poséidon semble las, plus que d’habitude, nous n’avons pas eu les victoires escomptées dans cette guerre mais je ne m’explique pas cet abandon. Sa nature d’habitude enjouée avait disparu. Plus tard il nous a dit vouloir partir pour un voyage et tenter de restaurer son pouvoir.

33ème  jours de la saison des fleurs.

Il est enfin revenu, nous avons su défendre son royaume mais, son absence se faisait de plus en plus cruellement ressentir.
Il est heureux, il a selon lui trouver de quoi anéantir ses adversaires, mettre à bas tous les olympiens, grâce à des forces qui les dépasserait de loin. Je ne peux m’empêcher de lui faire remarquer qu’en théorie, elle nous dépasserait aussi.  Il m’a congédié…

Plus tard, je parlais avec le dragon des mers qui me fit part d’une réunion où je n’avais pas été convié.  Ils avaient découvert la source de la joie de notre seigneur. Une pierre noire, mate et curieusement taillé qui brillait mais sans pour autant avoir d’éclat. La sirène à essayer de jeter un regard vers la pierre mais le seigneur Poséidon refermât, avec violence, le coffret dans laquelle elle se trouvait. Il les avait tous par la suite renvoyé dans leur domaine respectif.

Je me demande s’il sait ce qu’il fait.

54ème jours

Il s’est enfermé il y a environ une semaine et depuis plus de nouvelles. Il reste sourd à nos appel mais, nous ne parvenons pas à franchir la porte que son cosmos a du sceller. Nous nous y sommes tous essayer mais rien n’y fit, cependant, quelque chose m’inquiète. Une espèce de brume semble s’élever au-dessus du grand pilier mais, lorsque j’en parle on me dit que j’ai des hallucinations.

60ème jours

La sirène ne répond plus présent à la réunion des généraux, pire encore, une sorte de voile noir semble avoir envahi son domaine. Pourtant son pilier demeure intact, il ne doit pas aller mal… serait-il fâché ? Nous espérons toujours voire notre seigneur mais sa porte reste close.

64ème jours

Le Kraken s’en dirigé vers notre camarade pour savoir de quoi il retournait mais, il n’est toujours pas revenu, et les ténèbres sont de plus en plus épaisse là-bas.

66ème jours

Avec mes frères d’armes nous avons supplié notre seigneur de sortir de son isolement, la situation est terrible, deux de nos frères ne répondent plus et les ténèbres s’avance de jours en jours. Si le pouvoir qu’il a ramené est si immense, il devrait s’en servir pour nous sauver car à ce rythme-là il ne restera bientôt plus rien à sauver.

67ème jours

L’hippocampe, scylla et la néréide sont partis à leur tour, voir comment arrêter les ténèbres, nous leur avons souhaité bonne chance mais, je ne peux m’empêcher d’avoir cette impression que c’est la dernière fois que je les vois.  Poséidon ne répond toujours pas mais, de la fumée noire semble sortir du pilier principal.

68ème jours
… ils ne sont pas revenus, et les ténèbres avance inexorablement… Avec le Dragon des mers et les Lyumnades, nous nous sommes dirigé vers mon pilier, le plus proche de la sortie et le plus loin de cet enfer noir qui s’étend au-devant de nous. Nous avons abandonné notre dieu et nos camarades… ce sont d’amères larmes qui coulent le long de mes joues.

Plus tard…
Nous avons, sous l’impulsion de Jehann de l’atlantique nord, décidé de tout donner pour retrouver nos frères.  Nous entrons à notre tour dans la brume de cauchemar.

70ème jour

… nous avons échoué, j’entends encore les cris de mes frères… Je ne les supporterais pas bien longtemps, les ténèbres me réclament… et elles auront leur dû… je n’ai plus nulle part ou me cacher.

Le journal s’arrêtait là. Je levais les yeux en direction de l’obscurité du couloir mais, l’ombre m’avait rejoint. Comme si elle avait senti la vie qu’elle pourrait engloutir. Je ne voulus rien croire de cette fable et déchargeait ma fureur et mes flammes sur cette masse oppressante et sinistre. Mais sitôt que le lançait mon attaque, celle-ci fut engloutis comme éteinte pour se perdre dans le noir. A mon tour je reçus un violente attaque que je contrais de toute mon essence divine et c’est bien, il me semble grâce à elle, que je suis en vie pour reporter ces évènements.  Jamais rien au monde n’avait déployé d’assaut aussi puissant et cruel, aspirant à tant d’horreur que je ne saurais vraiment le décrire. Seul, sans défense face à cette force inévitable et fatale, je pris la fuite et rejoins les escaliers qui me mènerait à la surface.

Une fois au sommet de ceux-ci, reprenant mon souffle de par la furieuse façon que je les gravis, j’essayais de reprendre mes esprit et de voir si je n’avais pas rêvé. Du haut des marches, il ne semblait rien y avoir d’inhabituel et je me dis que j’avais sans doute été abusé par quelques vilains tours et que les marinas devaient surement se gausser de moi à présent. J’allumais donc à nouveau une sphère pour m’éclairer la route, et je tressaillis en la voyant disparaître à vingt mètre en contrebas. Je courais donc à nouveau vers le temple et la porte dérobé qui s’était auparavant ouvert devant moi et me résolu à détruire, cet orifice du néant d’où je ne sais  qu’elle entité maléfique désirait sortir. Un vague de cosmos déferlât et les piliers s’écroulèrent et le temple, comme un château de cartes les suivit pour s’affaisser sur l’entrée du désormais bannis, royaume sous-marin. Alors que je fini d’écrire ces lignes, je repense à ce que j’ai vu dans l’ombre avant que je ne scelle ce passage définitivement. Il me semblait avoir vu un visage grimaçant qui me souriait…
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