[FB Angèle & Ryuken ] À Feu et à Sang ! Une Promesse à tenir !

C’était une promesse à tenir, un engagement à respecter auprès d’un homme : se doutait-il qu’il venait tout juste de passer un pacte avec le diable en personne ? La folie des hommes est à l’image de l’aberration divine : plus je traverse ce monde, plus sa méchanceté me paraît comme une évidence. C’est comme une pourriture qui commence à se dévoiler dans ce supposé paradis. Cela fait bien longtemps que je ne crois plus en rien et encore moins en personne. Sauf Lui… Et encore… Je traverse un chemin qui paraît bien noir lorsque mes yeux contemplent cette humanité si chère à cette garce d’Athéna et mon Maître. Qu’ils continuent d croire que l’homme est bon malgré tout quand je ne cesse de côtoyer sa pénombre ! De toute façon, je ne me fais guère d’illusion sur cette terre que je foule et je garde bien un regard critique : ni optimiste, ni pessimiste mais bien réaliste. Alors, je suis Celui qui n’hésite pas à plonger dans les profondeurs abyssales de la saleté humaine. Tu veux passer un contrat avec moi ? Soit… Mais, sache bien que la contrepartie demandée sera à la hauteur de ton immondice ! Et avec les intérêts. Je regarde cet homme se lamenter car son Fils n’a pu devenir un Saint d’Athéna. Il n’a pu obtenir l’Armure d’Andromède. Alors, il s’est suicidé. Conséquence : il m’a cherché à travers le monde et demandé que je mette un terme à l’existence de cette île et de sa population. Son fils était un faible et un incapable : son père n’est pas mieux. Mais j’ai une dette envers lui. Alors, j’accepte sans rechigner tout en lui annonçant bien que je viendrais le tuer par la suite. On n’a rien sans rien et celui-ci accepte le contrat. Après tout, puisque son fils n’est plus de ce monde, il ne veut que la mort. C’est un faible qui ne mérite pas de vivre. Par compassion, je mettrais un terme à sa vie.

Le temps passe si vite lorsqu’on est motivé par quelque chose. Finalement, je parviens à trouver cette fameuse île. Il y régnait une chaleur insupportable. Pour autant, cela ne me dérangeait guère : bien au contraire, je considérais ceci comme un détail qui fortifierait mon corps et mon esprit. Ignorer les choses, faire en sorte qu’elle n’existe pas, refuser l’aisance pour ne chérir que la difficulté. Voilà donc l’objet de ma cible. D’ailleurs, la volonté de l’homme est-elle vraiment si maléfique ? Après tout, s’il réclame vengeance, pourquoi ignorer sa détermination à accomplir un acte cruel pour le salut de son âme ? Athéna n’a pas su l’aidé : cette menteuse n’a pas répondu à l’appel de ce fils. Même un paladin peut plonger dans l’enfer de la dépression. Dommage lorsque j’y pense : il aurait été un bon chevalier. Mais bon… Athéna en a décidé autrement et le destin aussi. Ce n’est pas mes affaires et je ne suis présent que pour solder un compte. C’est tout. Mais que l’on se rassure, je n’ai rien contre eux : leurs existences m’importent peu puisqu’ils ne sont rien de plus qu’un paquet de chair.

Comme cette jeune fille qui croise mon regard lorsque je me dirige avec une détermination froide en sa direction. Mon cosmos était éteint et mon aura inexistante. Une disciple ? Qu’en ai-je à faire ? Lorsqu’elle jette son regard à la fois interdit et curieux à mon intention, je continue mon chemin comme si de rien n’était en sa direction. Elle n’aura plus jamais l’occasion de ne regarder personne et cet air interrogateur était son dernier. Mon poing perfora sa poitrine et je lui arrachais son cœur dans le plus profond silence. Elle s’effondra sur le sol, ses yeux bleus prenant une teinte vitreuse alors que sa bouche s’affolait, cherchant à murmurer quelque chose. Elle était morte. La première et pas la dernière. Qu’on en finisse avec cette histoire et que je puisse reprendre mon chemin comme si de rien n’était car mes proies étaient des brebis et j’étais le très méchant loup. Je continue mon chemin, je sens une perturbation cosmique quelque part. Encore une fois, ce n’est pas mes affaires. Sont-ils prévenus ? Savent-ils qu’une des leurs est morte, tué par un fantôme ? Une vie arrachée comme ça… Sans aucune explication… Morte à cause d’un souhait. La vie est tragique mais ce n’est pas mon problème. Tuer, massacrer, exterminer, raser et commettre les pires infamies inimaginables ne me dérange pas. C’est comme ça, c’est la vie : la Faucheuse vient prendre tout le monde et personne n’en réchappe….

Mes pérégrinations m’amènent à rencontrer certaines personnes. Des Chevaliers, des Dieux, des civils, des chiens, des chats, des escargots… Qu’en ai-je à faire ? Je n’en ai absolument rien à faire. Sauf quand on m’empêche d’accomplir ce que j’ai envie de faire. Mes raisons peuvent paraître mauvaises ou ignobles, ce ne sont pas mes affaires. Et puis, je ne vais pas commencer à pleurer les nombreuses morts qui traînent derrière moi ou qui m’entourent : ce monde est ainsi, il est une véritable cochonnerie, à l’image des dieux qui le contrôlent.  Et, puis, je la rencontre. Je la revois plus exactement. Elle n’a pas changé mais elle semble ne pas me reconnaître. Elle se précipite sur moi, m’attaque mais je me défends. C’est comme ça qu’elle espère me tuer ? C’est comme ça qu’elle songe à me toucher ? Les temps ont bien changé depuis la première fois que je l’ai croisé, je ne suis plus celui que j’étais avant. Son poing atteint ma joue Pourtant, je ne bouge pas, ma tête ne fait que dévier sous l'impulsion du coup. Du sang coule de la commissure de mes lèvres. un petit filet de rien du tout, tel une petite rivière qui coule paisiblement. Il faut dire que j'ai tellement reçu de coup que j'ai appris à encaisser sans broncher. pour autant, je ne me laissais pas faire, je décidais de répliquer. Je balançais un simple coup de poing qui percuta sa joue. Pas assez pour la mettre KO. Ce n’est que partie remise. Et quand son armure se pose sur elle, morceau par morceau, je n’ai plus aucun doute : c’est elle… Angèle, la Détentrice de l’Armure d’or du Sagittaire. Puisqu’elle m’interdisait le passage, je ne bronchais pas. Je m’immobilisais, la tête baissée, les yeux clos, mon torse se soulevant au gré de ma respiration maîtrisé mais puissante. Quand, ma tête se releva et que j’ouvris mes yeux, une lueur rouge  apparut dans la prunelle de mes yeux. Fugace, elle disparut rapidement : encore la Lumière qui se conjugue avec l’Ombre. Encore le Bien qui coexiste avec le Mal. Si tant est que, dans mon esprit, ma notion de Bien soit à l’image de ce que la communauté bien-pensante estime, j’ai ma propre conception de la vie et elle n’appartient qu’à moi.

Tous les Corbeaux ne sont pas noirs Angèle… On donne le sens que l’on veut à sa vie mais les Moires n’ont encore pas réussi à s’amuser avec moi… Elles cherchent encore à me dompter mais elles n’y parviennent toujours pas. Je dois bien les énerver…

Je me souvenais bien de ma première rencontre avec elle mais serait-ce son cas. Tout du moins, je lui donnais quelques indices. Par contre, comparé à elle, je n’intensifiais nullement ma cosmo énergie et ma vieille copine ne m’accompagnerait pas pour l’instant. Ainsi, elle ne connaîtrait pas mon véritable niveau. Ma voix avait perdu toute l’innocence de ma jeunesse et de mon passé : la candeur ne m’habitait plus, tout se payait, tout  se monnayait… Effet, cause, conséquence comme on dit…

Tu veux être mon juge ? Je suis mon seul juge ! Tu veux être mon avocat ? Rien à faire, je ne cherche pas à être défendu ! Tu veux être mon bourreau ? Pfff… Je suis mon propre bourreau… Mais, ce n’est pas moi le responsable: c’est l’Homme et ta Déesse. Moi ? Je ne suis simplement que l’exécuteur des basses besognes : celui qui ramasse le crottin de cheval sur le sentier des principes absurdes de ta chère Athéna…

Je m’avançais sans peur et sans reproche vers la Gardienne avec toute la détermination absolue d’un homme qui ne connaît pas la peur… Et qui est convaincu qu’il n’en a rien à faire des convictions d’autrui. D’ailleurs, je n’ai pas de croyances particulières : je n’en ai plus depuis que je l’ai quitté. Je voulais vivre de mes propres ailes et il m’a laissé le choix de faire ce que je voulais moyennant quelques services rendus… Qu’il me devrait aussi en contrepartie…. Finalement, il est bien mon maître et je suis bien son disciple.  

Ta Déesse est responsable de la mort d’un jeune garçon et elle devra en payer le prix. Quand on veut être la gentille déesse qui protège le monde des méchants, il faut bien assumer jusqu’au bout hein ? Mais qu’importe après tout ! Si tu veux régler cette histoire toi-même, ne te gêne pas. Fais toi plaisir Angèle…

Debout, en face de la Sainte, mes yeux sans peurs se posant continuellement sur les siens, allait-elle enlever son armure devant un Guerrier qui ne portait pas la sienne ? Je voulais constater jusqu’où son honneur de Combattante  pouvait aller : dans mes souvenirs, elle était l’incarnation d’une grande et digne guerrière. L’était-elle toujours ? Il était temps de la mettre au défi car, à n’en pas douter, celui qui n’en a rien à faire de la mort, ne serait pas un adversaire bien facile pour elle. Je demeure sourd aux menaces et je ris devant ceux et celles qui tentent de me faire plier genoux car je me redresse toujours et je continue, encore et encore, à les braver en toute impunité.  

J’ai changé oui… Mais pas toi, on dirait… Qu’importe, ça ne me concerne pas… Pour le reste, je ne fais pas justice moi-même puisque je m’en moque totalement.  Quant aux Dieux… Aux Olympiens… Je me contrefous de leur existence et de leurs volontés. Je vis ma propre vie, je suis libre d’agir comme bon me semble, de croire en qui je veux et de donner ma confiance en qui je désire. Pour le reste, je me moque totalement de faire justice moi-même : ce concept ne m’intéresse pas car je n’accomplis seulement que ce que la crasse humaine me demande pour la soulager de son poids. Ils viennent simplement me voir, je n’ai rien demandé…

Je n’avais peur de rien. Pour la simple et bonne raison que j’avais affronté mes propres démons et mes propres effrois à la force de mes poings et de ma volonté.  Défier les hommes et les dieux était l’une de mes nombreuses facettes de ma liberté : on pouvait comparer ceci à une certaine forme d’insouciante nonchalance ou un esprit perverti par l’irrespect divin  ou des us et coutumes. Bref, quand elle pointa sa flèche sur moi, marquant certainement sa limite à ne pas franchir, tout en la défiant du regard, posant des yeux déterminés et froid sur elle, j’eus, certainement, la témérité, l’outrecuidance, la folie, appelez cela comme vous voulez, de détourner sa flèche sur le côté, mon visage n’exprimant pas grand-chose à vrai dire. Tout se jouait sur le regard.  Puis, un sourire naquit sur mon visage.

Tu veux savoir hein ? Tu veux vraiment plonger dans mon univers hein ? Je me moque complètement  que tu verses une larme ou pas : ce ne sont pas mes affaires… mais, puisque tu y tiens, rien ne m’empêche de tout te raconter. De toute façon, je mettrais un terme à la vie de celui qui a commandité cette vengeance…

Je continuai de l’observer silencieusement alors que le temps semblait se défiler lentement. Je n’avais plus rien à voir avec l’être candide que j’étais autrefois, j’en avais bien trop vu. Et, surtout, j’avais obtenu ce que j’avais toujours voulu : ma liberté. Et, ça personne ne me l’enlèverait.

Il s’appelait Laïos. Il était né pour être un Chevalier d’Athéna, plus précisément, il s’entraînait ici pour porter un jour l’Armure d’Andromède. C’était un jeune homme dévoué à la cause de ta déesse : sensible, fort, avec un grand sens de la justice et de l’équité… Bref, tout ce ramassis de sentimentalisme qui me fait vomir… Mais il échoua alors qu’il réunissait toutes les conditions pour accomplir son destin. Je suis bien placé pour le savoir puisque c’est moi-même qui l’aie aidé pour qu’il atteigne son objectif. Il a échoué pour je ne sais quelle raison. Quand il est revenu, il n’était plus le même et il s’est suicidé. Son père a imploré ta déesse pour avoir des réponses, on lui a interdit l’accès au sanctuaire, on lui a refusé une explication. Tout le monde est demeuré sourd à son infinie tristesse.  Alors, en désespoir de cause, il est venu me voir : j’avais une dette envers lui, il m’a demandé d’exterminer ce lieu afin qu’il ne puisse plus rien en rester…

Encore une fois, je ne dis rien, laissant un profond silence s’installer. Qu’Angèle gamberge ou pas était le cadet de mes soucis. Je n’éprouvais aucun sentiment de vengeance, en fait, je m’en foutais complètement. Mais, il est toujours essentiel pour moi d’être en accord total avec ma propre façon de penser: quand j’ai des dettes à régler, je les règle. Quand je fais une promesse, je la tiens. 

Tu veux verser une larme ? je m’en moque. On m’a demandé de détruire ce lieu, je vais le faire. Et après, je tuerai le Père de Laïos. De toute façon, il ne veut plus vivre, alors autant que je mette un terme à son existence pour qu’il aille rejoindre son gosse.  Tu ne m’empêcheras pas d’accomplir ce qui doit être accompli. Mais, si tu veux me suivre, alors suis-moi. Sinon, reste bien à l’écart : je ne m’intéresse pas forcément à ton cas… Autant que ça reste ainsi…

Ce n’était pas le regard déterminé d’un fou mais d’un homme bien conscient de son geste et de sa vérité. Une attitude froide et glaciale qui faisait dire qu’il n’abandonnait jamais et qu’il ne connaissait aucune limite.  Oui… On pouvait sentir le danger planer autour de moi car qu’importe le temps, je suis ce genre d’homme qui viendra toujours chercher sa cible à n’importe quel moment : j’étais un prédateur et bien des personnes avaient fait les frais de ma fermeté.  

Je haussais les épaules en soupirant. Qu’importe après tout ! Je ne refuse jamais un combat  et si elle voulait m’affronter, c’était son choix. De toute façon, maintenant que j’endossais mon armure noire, je n’en avais plus rien à faire. Je ressentais que mon Armure Noire s’en fichait complètement elle aussi. Elle était cinglée tout comme moi. Après Alistair, j’allais me confronter à un autre chevalier d’or : qu’elle soit la détentrice de la Célèbre Armure d’or du Sagittaire était le cadet de mes soucis. Que ce soit un homme, une femme ou un enfant, ou même un dieu, peu importe : je ne me détourne jamais de mon chemin.

Un serment est un serment. Une promesse est une parole sur l’honneur. Je suis un Guerrier, je remplis toujours mes engagements. Sache que ton acte ne servira strictement à rien car, qu’importe le temps, je reviendrais et je détruirais cette île. Et personne n’y pourra rien…

Je ne passerais peut être pas aujourd’hui mais il est assuré que je continuerais à m’acharner encore et encore sur cet endroit jusqu’à cet endroit ne soit plus rien qu’un champ de cailloux, flottant sur cette mer. Les cadavres flotteront peut être autour à moins qu’ils ne soient dévorés par les locaux marins du coin. Encore une fois, ce n’est pas mon problème. Derrière moi, il y a un océan de sang, alors un de plus ou un de moins n’y changeront rien. Le combat venait d’être lancé quand il émana d’elle une lumière dorée et qu’une flèche d’or fut décochée à mes pieds. Je la ramassais et la brisais en deux sous les yeux d’Angèle, un sourire à la fois machiavélique et extrêmement déterminé se lisant sur mon visage à l’air impassible. J’intensifiais ma cosmo énergie à mon tour : elle était d’une obscurité malfaisante mais, avec un tout petit peu d’intention, on pouvait y ressentir une sorte de lumière compatissante. Bien plus tard, on me donnera un surnom qui allait me coller encore aujourd’hui : Ryuken, La Lumière Noire. Mais, pour l’heure, je lui fis un signe de la main afin qu’elle vienne m’affronter.

Allez Angèle du Sagittaire !  J’en veux pour mon argent : viens combattre. Quoi qu’il se passe, tu peux être sûre que je vais bien m’occuper de toi…

Elle allait souffrir et pas qu’un peu. Elle allait découvrir ce que c’était de combattre contre moi car je n’avais aucune limite ni dans la barbarie, ni dans les moyens utilisés pour vaincre mon adversaire.

Au jeu du « Qui est le plus vilain des deux ? », Angèle allait avoir une surprise de taille. Car, puisqu’elle voulait un combat, il allait en avoir un. Et, on pouvait être sûr que je ne prendrais aucuns gants. Cela faisait longtemps que je ne me transformais plus en Mister Hyde mais il était toujours là, au fond de moi. Prêt à décharger toute sa puissance maléfique sur mon adversaire.

Elle  s’élança sur moi pour percuter mon visage avec son pied. Je me saisis de son pied aisément et en profitais pour la projeter violemment sur le sol. Première tentative d’attaque physique offensive échouée pour la Samaritaine. Puis elle se mit à sa hauteur et tourna autour de moi à grande vitesse tout en me frappant de partout. Comme si cela pouvait marcher : si elle pensait avoir affaire à un petit chevalier de rien du tout, elle se trompait largement. Il fallait bien avouer qu’elle était plus puissante que moi mais je composais cette déficience par mon art du Combat Martial Divin, que j’avais chèrement acquis au prix d’un entraînement bien terrible. Notamment, sans encore montrer l’étendue de ma toute puissance, je lui donnais un avant-goût significatif de son fourvoiement en esquivant chaque attaque  avec aisance. Je parvenais à lire le rythme de ses attaques, même quand elle posa ses deux paumes de ses mains sur mon dos. J’eus une sale impression et le reste me confirma que j’eus bien fait d’écouter mon instinct. Parvenant à combiner ma vitesse, mon cosmos et mon élément des Ombres, je parvins à créer des clones de moi-même grâce à la maîtrise de cet élément. Je parvins, ainsi, à esquiver cette colonne de feu qui monta horizontalement. Du moins, mes doubles furent laminés par cette attaque alors que je ne récoltais que quelques légères brûlures.

Tu t’es bien amusée ? C’est tout ce que tu sais faire ? À moi de t montrer ce que je vaux vraiment !

J’intensifiais ma cosmo énergie qui se révélait être légèrement à son niveau. Malgré mon armure noire, je pouvais me comparer à un chevalier d’or même si j’avais encore beaucoup de travail à accomplir pour les surpasser. Soudain, je me précipitais sur mon adversaire et fit parler ma science du combat. Je lui décochais un coup de poing dans l’estomac puis je lui saisis ses cheveux et y appliquais un violent coup de genou dans son visage. Je balayais sa jambe gauche avec mon tibia afin de la faire chuter. Enfin, puisque je suis quand même gentil dans le fond, je tentais de l’achever avec un coup de poing en direction de son cœur et un autre en direction de son foie. Et, si cela ne convenait pas, j’avais encore de la réserve.

Shun Goku Satsu… Tu as gagné le gros lot Angèle. Au même titre qu’Alistair, je vais vous faire comprendre à tous les deux à quel point ce qu’il en coûte de m’énerver. Tu peux commencer à t’inquiéter pour ceux ou celles à qui tu tiens…

J’entrais dans un état de rage qui augmentait instantanément la puissance de mes attaques tandis que je fis apparaître un clone en tout point semblable de moi. Nous nous élancions alors vers cet adversaire  et frappions de toute part son corps en apparence. En réalité, le Clone frappait l'adversaire selon un schéma précis, partant du bas vers le haut, avec seulement son index, laissant un impact sur son corps. Puis, je frappais ses mêmes points avec toute la force de ma colère, provoquant, à chaque fois, une puissante onde de choc. À la fin de l’attaque, quand le Clone disparut, les points ciblés explosèrent littéralement, le sang coule à flot tandis qu’une intolérable douleur naquit en mon ennemi. Puis, je rechargeais mon énergie cosmique à mesure que l’atmosphère maléfique et dangereuse, qui s’était dégagé de moi, commençait à se calmer un peu. Je lui fis signe de venir me chercher, un sourire machiavélique sur mon visage : certains tuaient puis se repentaient. Moi, je tuais mais je ne me repentais car je n’en avais strictement rien à faire !

STATISTIQUE DE COMBAT

Coups recus : 10 PV
Coups parés: 30 PC+5 PC= 35
Coups donnés: 5 coups physiques + 45 (Shun Goku Satsu +10 si prise de plein fouet)
Recharge Cosmique: +10
Point Dépensé en PC: 75 PC

Point de Vie: 200-10=190
Point de Cosmos: 299 -45-5+10= = 259
Point d'Armure: 200-10=180

Un duel acharné mais cette femme était une grande guerrière. Elle faisait partie de ceux et celles qui me poussait à continuer mon voyage et à aller toujours plus loin dans mon entraînement et la découverte morbide de ce monde. Je deviendrais plus fort pour la mettre à terre : je serais un le Guerrier le plus puissant du monde pour abattre tous ses adversaires que je dominerais un jour, quelques soient les moyens que j’emploierais. En attendant,  elle parvint à me toucher plusieurs fois à l’estomac.

Ses coups étaient puissants et bien ciblés, je reculais de plusieurs pas sous l’effet de la douleur. Qu’importe ! Lorsqu’elle m’envoya une seconde fois sa même attaque, j’intensifiais ma cosmo énergie et observais un court instant le fonctionnement de l’attaque adverse. Ma maîtrise dans l’origine des Arts martiaux me permit d’établir une faille dans cette technique dont j’allais pouvoir me servir. Me laissant volontairement atteindre par la moitié de cette puissante attaque de feu, j’en profitais pour créer un petit dôme de vent qui emmagasinait l’autre partie. Cela me servirait pour plus tard.





Me relevant péniblement, il était temps de sortir mon atout de ma manche.  J’intensifiais ma cosmo énergie. La circulation de mon chi, dans mon corps, bouillonnait à son maximum.

SHINKU….

Dans un premier temps, je traçais plusieurs cercles avec mes deux bras alors que des petites boules d’énergies, bleues, apparaissaient autour de moi.

Puis, j’écartais les bras et deux boules d’énergies apparurent dans mes deux mains. Je rejoignis les deux mains et rassemblais les deux boules d’énergies pour en créer une autre, plus grosse et beaucoup plus puissantes.

Je la façonnais pour contrôler l’amas de puissance tandis que de l'énergie électrique spirituelle apparaissait autour de la boule.

Enfin, je la projetais sur mon adversaire. C’est la version ultime du Hadoken issu du Kodai Bujutsu No Kami. Elle est capable de briser le corps et l’esprit de son adversaire.

HADOOOOOKEN !!!!

Profitant du moment où Angèle fut atteinte de plein fouet par ma technique la plus puissante et où elle en subissait les conséquences, j’en profitais pour accompagner mon attaque la plus dévastatrice avec un coup de poing en direction de son visage, plus précisément dans son nez. Puis, je lui pris ses deux épaules et flanqua un puissant coup de genou dans son estomac. Puis, je la fis chuter par terre. Je coinçais la jambe gauche de la Guerrière derrière mon genou et tordis l'autre jambe par-dessus le pied déjà coincé. Je pus ensuite presser mon autre pied contre le genou de mon ennemie et je pouvais, à tout moment, briser la jambe coincée. Comment pourrait-elle se dégager de cette prise de soumission qui était extrêmement douloureuse et dangereuse ? Je rechargeais mon énergie cosmique tout en maintenant la prise de soumission, y impliquant plus de force pour plus de douleur.

STATISTIQUE DE COMBAT

Coups recus : 05+20 PV= 25 PV
Coups parés: 20 PC= 20 PC ( Dark Spirit Defense: Si uniquement défense à 30 PC, 20 PC pour la défense pour 10 Points de dégâts supplémentaires en attaque. Les 10pts de dégâts se rajoute à la prochaine attaques cosmique et peuvent être bloqué.)
Coups donnés: 5 coups physiques + 65 (Shinku Hadoken +05 points de dégâts si prise de plein fouet. Ne peut se défendre à la prochaine attaque cosmique.)
Recharge Cosmique: +10
Point Dépensé en PC: 95 PC

Point de Vie: 190-25= 165
Point de Cosmos:  216-30-65+10= 131
Point d'Armure: 180-25= 155